Entrechocs : 2ème partie

La première réunion de l'A.D de Drago se déroula après le jour de l'an.

Il s'y rendit, ravi, accompagné d'Hermione.

Tous les élèves voulaient le coacher et lui montrer leurs aptitudes. Ils étaient ravis, en secret, de posséder de l'avance sur Malfoy qui était toujours si doué dans les autres matières.

Celui ci était impressionné par la préparation que leur avait fait subir Harry et voulait à tout prix rattraper son retard .

Il posait plein de questions et appliquait scrupuleusement les directives.

Il eut ses premières crises de rire avec Ernie Macmillan et Neville qui l'aidaient à améliorer sa pratique du sort Impedimenta . Sous l'effet du sort, les trois camarades mimaient des scènes de combat au ralenti, "à la Matrix".

Les membres féminins de l'A.D , spécialement les soeurs Patil et Lavande Brown, jetaient des regards charmeurs et intimidés dans la direction de Drago.

Elles gloussaient comme des gamines à une séance de dédicaces d'un boys band.

En effet, le jeune homme, beau blond et de haute stature, était devenu la coqueluche de ses demoiselles.

Elles se battaient toutes pour lui expliquer un sort ou lui apporter un soda.

Mais, lui parmi toutes ces filles, ne voyait qu'Hermione, ses beaux yeux bruns, ses gestes délicats et ses lèvres roses et pâles comme un ciel d'aurore. Il admirait l'application avec laquelle elle secondait Harry dans sa tâche de professeur.

Elle était volontaire, avait des principes, savait où elle allait dans la vie. Il adorait sa maturité. Elle le rassurait, car lui, de son côté, se sentait encore un peu perdu. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que lui la rassurait aussi par son courage.

L'admiration l'un de l'autre les liait.

Elle prenait le temps d'expliquer et de pratiquer de nombreuses fois le sort avec les élèves jusqu'à ce qu'ils aient compris.

Ron, par contre, ne décolérait toujours pas et fulminait à la vue des regards tendres et des rires qu'échangeaient les deux préfets en chef.

Harry aussi était affecté la mise à l'écart volontaire de Ron et avait tenté de le raisonner et de lui faire accepter qu'il ne pouvait pas contrôler la vie d'Hermione . En vain.

Ron était aussi buté qu'un âne…. mais écoute t on la voix de la raison quand il s'agit du cœur?

En réalité, le Survivant ne savait plus où donner de la tête pendant cette réunion. En effet, Ginny s'était fait plaquer par son petit copain français et se morfondait dans un coin de la salle de métamorphose.

Elle ruminait des idées noires dans un coin de la salle de classe, du style "Grrr! Les hommes sont tous des salauds !".

Laissant à Hermione et Neville le soin de le remplacer, il alla consoler Ginny et la fit rire en affublant le goujat de centaines de noms d'oiseaux. Il était ravi car ne supportait de la voir triste; elle était comme une petite fleur sauvage au caractère bien trempé mais qu'il fallait parfois protéger. Hermione regardait ce tableau : Ginny riait aux éclats, Harry avait su trouver les mots qu'il fallait.

Alors que les incantations et les lumières des sorts fusaient dans la pièce, elle s'aperçut que Gobesang, le gardien, passait, d'un air innocent devant la porte pour la troisième fois en une demie heure.

Elle s'empressa de rapporter ce fait à Harry et Ron qui se concentrèrent instantanément quand il s'agissait de quelque chose de louche.

En six années de combat, on prend vite l'habitude de gérer les menaces…

Ils se lancèrent chacun un regard inquiet, se promettant de surveiller de plus près le gardien et de faire part de leurs soupçons à leurs proches.

Harry se mit au milieu de la pièce et annonça (en hurlant pour couvrir le brouhaha) la fin du cours.

Il y eu un "Oh!" de déception générale, puis la classe se vida petit à petit.

Hermione déstupéfixa Drago qui se releva, essoufflé et lança enthousiaste : " Wahou ! Cétait génial ! Vivement la prochaine !"

Il ne craignait plus désormais de montrer sa joie, il voulait tout vivre pleinement. Il s'était considérablement détendu au contact de la préfète aux yeux chocolats.

Le reste des vacances se passa on ne peut mieux. Drago séduisit avec sa bonne humeur les derniers sceptiques face à son revirement, sauf Ron.

Hermione avait déconseillé à Drago d'aller directement s'expliquer avec le rouquin, car elle connaissait ce dernier et pensait avec raison que cela ne pouvait que mal tourner.

Trop de rancœur avait été accumulée depuis six ans.

La situation semblait sans issue, Ron ne parlait pas à Drago (et donc pas beaucoup non plus à la petite bande) et passait son temps à l'éviter.

Il traînait seul dans le parc ou faisait semblant de travailler dans son dortoir pour ne voir personne.

Hermione était désolée de cet état des choses : elle les aimait énormément tous les deux et aurait tant voulu que Ron ne pose pas de problèmes.

Hermione se sentait un peu perdue, elle se reprochait de ne pas être plus tolérante envers Ron.

De son côté, lui, se sentait trahi par ses amis et devenait un peu aigri.

Drago consolait sa jeune amie :

" Tu sais c'est déjà un miracle que les autres m'aient accepté si vite, sur tout Harry qui a été très compréhensif. Pour Ron on verra plus tard, cela se tassera peut être avec le temps."

Contre toute attente, Drago s'était lié d'amitié avec Neville, il l'aidait même à faire ses devoirs de potions. C'était bien connu que Rogue passait se nerfs sur Neville pendant les leçons, mais les deux camarades espéraient qu'à la rentrée, le professeur aux cheveux gras serait impressionné par les progrès du Gryffondor.

A la rentrée, les Serpentards découvrirent le retour de Malfoy à la vie publique, mais surtout son intégration dans la bande à "Saint Potter".

Le choc fut intense : ils savaient que Drago s'était détaché d'eux, les Serpentards, mais ne pensaient pas qu'il retourne sa veste ainsi.

Comme prévu, leur réaction fut un déchaînement d'insultes contre le "traître" et les batailles entre les membres de l'A.D et les verts et argent reprirent de plus belle.

Au cours de la deuxième semaine de janvier, un soir, les deux préfets en chef se rendaient dans la grande salle pour dîner, quand dans un couloir, ils se retrouvèrent encadrés par six Serpentards dont Milicent Bulstrode et Pansy Parkinson.

Cette dernière, verte de colère et de jalousie, comme l'emblème de sa maison, lança à Hermione :

"Alors la Sang de Bourbe, tu te régales ? Ta peau pourrie ne brûle pas quand tu touches un sang pur ?"

Sans même réfléchir, Drago se mit devant Hermione pour la protéger, sortit sa baquette magique et cracha à Pansy, sur un ton de fureur :

" Elle vaut cent fois mieux que toi, sale peste, je t'interdis de l'insulter encore une fois ! Si tu la touches, je te fais éclater tes yeux globuleux ! "

Pansy bouillonnait de rage : comme tout le monde le savait, elle avait toujours été amoureuse de Drago et passait son temps à lui courir après les années passées.

Elle fit signe à quelqu'un se trouvant derrière les deux préfets en chef qui n'eurent que le temps d'entendre Goyle prononcer : " Tarentallegra !"

Hermione fut touchée en plein dans le dos par le sort et ses jambes se mirent à gigoter dans tous les sens sans qu'elle puisse les contrôler. Elle entendit le rire sec et victorieux de Pansy, ravie d'avoir réussi à humilier sa meilleure ennemie.

Hermione enchaînait maintenant avec un numéro de claquettes digne de Ginger Rogers.

Drago prit les mains de son amie fermement pour l'immobiliser le temps de prononcer la formule pour stopper l'enchantement : " Finite "

"Merci " lui dit Hermione, un peu essoufflée, en replaçant sa jupe correctement sur ses genoux.

Puis, ils se rendirent compte que les six attaquants avaient disparu aussi vite qu'ils étaient arrivés. Ils n'avaient même pas pris le temps de se délecter des effets du sort qu'ils avaient jeté à l'adolescente.

- "C'est louche… " remarqua Hermione " Il n'y avait personne d'autre que nous huit dans ce couloir, ils auraient pu continuer à nous jeter des sorts vu l'état de faiblesse où on se trouvait".

Ils se regardèrent soupçonnant quelque chose et soudain Drago qui connaissait la malice des Serpentard, comprit leur plan :

-"Une diversion ! " s'écria t il, et il prit vivement Hermione par la main et l'entraîna vers leur salle commune.

Leur angoisse augmentait au fur et à mesure qu'ils couraient dans les couloirs.

En arrivant devant la porte les soupçons du jeune homme furent confirmés et elle comprit sa pensée.

La porte était entrouverte.

Ils entrèrent pour trouver, les coussins et fauteuils éventrés, les tapis salis de cendres et de boue, les livres aux pages arrachées, les bureaux renversés…

Ils étaient consternés devant ce spectacle et révoltés par cette attaque en traître.

Sue les portes des chambres, il y avait des messages pour chacun des préfets : "Traître, on t'aura " pour Drago et "Traînée, sang de Bourbe "pour Hermione.

En regardant le triste spectacle de son petit nid douillet de travail saccagé, Hermione ne pu retenir quelques sanglots et s'agenouilla sur un tapis, des plumes sortant des coussins virevoltant autour de sa tête.

Les attaquants les avaient retenus suffisamment longtemps pour que leurs complices puissent sérieusement endommager la salle commune.

-" Eh ben heureusement que j'avais des soupçons et que j'ai pense à verrouiller les portes de nos chambres en partant tout à l'heure ! " dit Drago, en pensant que cela aurait pu être pire.

Puis il se retourna et la vit effondrée, en pleurs prés d'un fauteuil.

Son cœur se serra en la voyant si triste tout à coup.

Ressentant sa détresse, il lui mit les mains sur les épaules et l'obligea à la regarder :

-" Allez ! On ne va pas se laisser démoraliser par ces futurs petits Mangemorts ! Eux, ils n'ont pas d'avenir, nous si. On va tout nettoyer et je te promets que ce sera aussi beau et confortable qu'avant".

Elle sécha ses larmes et acquiesça. Elle admirait son optimisme à toute épreuve et il savait toujours comment la rassurer.

Avec courage et patience, ils se mirent au travail à l'aide de nombreux sorts de reconstitution, de réparation et de nettoyage.

La nouvelle du saccage de la salle commune des préfets en chef se répandit comme une traînée de poudre dans toute l'école. Cet événement rendit la situation encore plus tendue entre les élèves qui étaient maintenant bien séparés en deux camps : celui des partisans de Voldemort et celui des partisans de Harry Potter.

Les étudiants ne se déplaçaient jamais seuls dans les couloirs de peur de se faire attaquer par une bande de l'autre camp.

Dumbledore sanctionna avec fermeté les auteurs de la diversion et leur donna une semaine de retenue ainsi que des travaux d'intérêt général qui consistaient à nettoyer, à la manière moldue, toutes les toilettes de l'école. Le six Serpentards étaient enragés de s'abaisser à cette tâche mais se disaient que cela valait bien le plaisir qu'ils avaient eu à faire du mal à Drago et Hermione.

Par contre, ceux qui avaient vraiment détruits la salle commue ne purent pas être identifiés, ni dénoncés et restèrent donc impunis.

Le mois de janvier fut décidément celui des coups durs pour les deux préfets : en effet, quelques jours après l'attaque sur la salle commune, Mc Gonagall annonça à Drago une nouvelle inattendue et dure à encaisser.

Son père, accompagné d'une infirmière de Ste Mangouste lui rendrait visite l'après midi même.

Pour cette occasion, Drago était dispensé des cours. Il eut juste le temps de prévenir Hermione de son absence et de lui demander de prendre les cours pour lui (en bon élève qu'il était).

Elle lui souhaita bonne chance et l'embrassa sur la joue doucement, ses lèvres effleurant sa peau.

Ce contact léger redonna du courage au jeune homme.

L'entrevue entre le père et le fils Malfoy eut lieu dans le bureau de Rogue. Drago se demanda de nouveau pourquoi le professeur lui accordait cette faveur alors qu'il était exécrable avec tous les autres élèves.

En arrivant dans le bureau, le choc fut intense pour Drago. Il n'avait pas revu son père depuis qu'il s'était enfui de chez lui . A ce moment là, Lucius était encore ce Mangemort au regard dur, froid, soumis à son maître, mais impitoyable avec son fils.

L'homme qui se trouvait dans le bureau de Rogue n'avait plus rien à voir avec cette description. Le baiser du détrakeur l'avait rendu méconnaissable.

Lucius était un maigre pantin désarticulé accompagné dans ses moindres mouvements par l'infirmière . Il n'était plus qu'un corps. Ses yeux étaient vides de toute émotion, de tout sentiment.

Drago n'avait plus de père.

Lucius avait voulu dominer pendant toute sa vie, et, ironie du sort, c'était lui le dominé désormais.

Le fils tenta de parler à son père qui le regardait sans la reconnaître et l'écoutait sans le comprendre. Mais Drago avait besoin de lui parler : il lui raconta sa cavale de l'été, son revirement, ses nouveaux amis, Hermione…

Ses nouvelles n'eurent aucun impact sur le pauvre Lucius alors qu'il aurait bondi de rage s'il avait toujours son âme de Mangemort.

Drago réprouvait les activités passées de son père, mais aujourd'hui il ne pouvait plus faire de mal. Il était une victime à son tour. Le destin l'avait puni.

L'entrevue se termina vers cinq heures. Drago rentra dans sa salle commune, restaurée avec brio, et attendit qu'Hermione rentre des cours.

Il se concentra sur le sourire de la jeune fille qui lui réchauffait le cœur après cette rude après midi.

Voyant le soutien dont il avait besoin après cette dure épreuve, elle décida de rester avec lui et de ne pas aller dîner avec les autres.

Tous les deux, ils s'étaient rapprochés beaucoup depuis Noel. Ils se confiaient régulièrement l'un à l'autre, se soutenaient dans leurs peines et partageaient leurs joies. En plus de leur attirance réciproque, ils étaient vraiment devenus des amis unis par une confiance à toute épreuve.

Ils avaient presque besoin l'un de l'autre.

Ce soir là, Drago lui raconta sa journée et lui fit part des sentiments éprouvés par les retrouvailles avec son père :

-" C'est pour cela aussi que je n'ai pas voulu suivre sa voie : avant il était esclave de Tu Sais Qui et maintenant il n'est plus rien. Moi, je voulais et je veux être moi même, tout simplement."

-" Ce que tu dis peut être considéré comme une évidence. Bien sûr que tout le monde veut être soi même. Mais ce qui te rend particulier, c'est le courage que tu as eu de défendre cette conviction dans un milieu infernal comme le tien" lui répondit elle en mettant sa main sur son épaule.

Hermione était fière de lui et ce sentiment se renforçait de jour en jour.

Rassuré par les mots de son amie, Drago continua à se confier :

-" Avant cet été, je ne voyais pas beaucoup mon père et il ne m'emmenait pas dans ses réunions avec ses "amis". Je ne connaissais que peu de ses activités. Et en juillet dernier, estimant que j'étais suffisamment grand pour prendre mes responsabilités, il m'a emmené de nuit, à une réunion dans un bois.

Et il était là…le Mage Noir….devant moi. Ses yeux rouges perçants, animés d'une lueur de démence, étaient braqués sur moi., sur son prochain esclave.

Mon père m'a présenté à lui d'une voix tremblante que je ne lui avait jamais connu. Tous les Mangemorts présents paraissaient terrifiés. Ils n'étaient même pas venus pour le pouvoir que leur promettait le Mage, mais parce qu'ils avaient trop peur de lui désobéir.

Tu Sais Qui a torturé quelques uns des ses partisans, comme si c'était de la routine pour lui. J'étais tétanisé, je les voyais se tordre de douleur sous mes yeux.

Je me suis alors demandé quels genres de personnes étaient ces Mangemorts pour endurer cela. Que recherchaient ils en se soumettant ainsi ? Cela n'avait pas de sens pour moi.

Je ne voyais pas de raison valable pour supporter la douleur, l'humiliation…

De retour chez moi, j'ai attendu que mes parents s'endorment, j'ai fait mes valises et je me suis enfui dans la nuit vers la solitude et l'exil."

Drago avait parlé très lentement en racontant cette nuit tragique qui avait changé sa vie. Son récit terminé, il ne put retenir une larme d'amertume qui coula en brillant le long de sa joue pâle.

Il se sentait seul, sans soutien.

Avec douceur, elle le prit dans ses bras, l'enveloppant de cette tendresse dont il avait tant besoin. Puis, elle le regarda droit dans les yeux et lui dit :

-" Ta vie tu la construiras comme tu voudras et avec qui tu voudras. Tu as choisi le bon camp : celui de la lutte, de la souffrance parfois, mais aussi celui de l'amitié, de la confiance ,de la liberté. Laisse tes amis devenir ta nouvelle famille."

Il était heureux qu'elle soit là, avec lui, le confortant toujours dans ses choix, même les plus difficiles.

Après ce douloureux récit, ils parlèrent de l'état de la lutte contre Voldemort. Les assassins de Cornelius Fudge n'avaient toujours pas été attrapés.

Drago avait remis à Dumbledore les lettres de plus en plus menaçantes que sa mère lui envoyait, surtout depuis qu'elle avait appris par le père de Pansy les nouveaux amis que s'était fait son fils.

Il avait en permanence peur que Narcissa refasse des siennes.

Ces lettres étaient des indicateurs de l'état d'esprit des Mangemorts, et pour l'instant, celui ci semblait au "beau fixe."

Régulièrement, les membres les plus actifs de l'A.D se réunissaient dans la tour de Gryffondor après les cours, pour faire le point sur la situation. Harry leur faisait par des renseignements fournis par les membres de l'Ordre du Phoenix.

Il accompagnait souvent Hagrid désormais les week-ends pour aller à place Grimmauld.

Il y avait un peu de changement : les Gobelins, à qui le Mage avait promis le pouvoir et la liberté, s'impatientaient et beaucoup voulaient reprendre leur vie normale. La communauté Gobeline ne soutenait pas unanimement le Mage et certains avaient même fait une demande pour récupérer leurs postes dans les banques Gringotts.

Le ministère déployait des trésors de diplomatie pour les convaincre de revenir dans le camp de la Magie Blanche.

Parmi ces sombres pensées qui habitaient l'esprit de Harry, une lueur apparaissait : le bonheur qui se lisait sur le visage d'Hermione (ainsi que sur celui de Drago). La finesse de jugement du Survivant lui avait fait vite comprendre la nature des sentiments qui unissaient les deux préfets en chef.

Il était rassuré par l'attitude qu'avait eu Drago envers Hermione pendant l'attaque des Serpentards. Par contre, cet événement n'avait pas convaincu Ron, qui continuait de penser qu'on ne pouvait pas faire confiance à Drago.

Le temps maussade et gris de la fin de janvier fut propice aux activités d'intérieur : jeux d'échecs version sorcier, duels, révisions des sorts vus pendant l'A.D; mais surtout travail scolaire . En effet, les septièmes années passaient en juin leurs ultimes examens à Poudlard.

Ces diplômes sanctionnent la fin des études des petits sorciers et le départ vers le travail et la vie adulte.

Tous les élèves commençaient donc déjà à relire leurs cours pour ne pas prendre de retard dans leurs révisions.

Comme d'habitude quand il s'agissait des examens, Hermione affichait un sérieux sans égal; Elle passait de longues soirées à relire ses cours, ses manuels et harcelait Drago pour qu'il lui fasse des contrôles de connaissances.

Ce dernier avait beau lui répéter qu'elle savait déjà tout par cœur, elle lui souriait sans pour autant abandonner son travail.

De nombreuses fois, il l'avait trouvée endormie sur un des fauteuils de la salle commune, sa joue collée sur la page d'un livre. Il la déposait alors dans son lit ; ou si c'était déjà le matin, il la réveillait doucement pour lui annoncer que malheureusement il fallait aller en cours.

Drago était moins stakhanoviste qu'elle mais s'appliquait quand même à respecter à la lettre son programme de révisions, établi au début de l'année.

oooooooooooooooo

Voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu. J'ai essayé de lui donner un peu plus d'intensité, c'est pour ça qu'il est un peu pus sombre. La relation d'Hermione et Drago se construit petit à petit dans les moments de joie comme dans les moments de tristesse.

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