Titre : Une ombre sur mon autre
Rating : T
Disclaimer : Tout appartient à JK Rowling.
Note de l'auteur : coucou. Je sais ça fait un bail que je n'ai pas mis de suite mais j'avais l'impression que mon histoire ne passionait pas grand monde. Bref laissez des reviews si cela vous plait. Je vous embrasse tous.
Je préviens qu'il y a une scène très romantique dans ce chapitre. Même moi en la relisant je l'ai trouvée un peu too much. Mais ça fait rêver les cœurs solitaires.
Petit avertissement : ya une mention de slash (relation entre deux hommes) dans ce chapitre ? j'espère que cela ne vous rebute pas. Ce n'est rien de bien méchant, juste une allusion.
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L'attente : 2ème partie
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Vers midi, ils émergèrent enfin des draps et s'habillèrent pour aller déjeuner avec les autres.
Ils marchaient dans les couloirs la main dans la main, bien décider à montrer au grand jour leur lien.
Mais ce ne fut pas une grande surprise car tous, même les Serpentards, s'étaient doutés de leur relation.
Après le déjeuner, ils décidèrent d'aller travailler près du lac car le soleil brillait dehors.
Il étaient en chemin, les bras chargés de livres quand Hermione s'exclama :
« Zut ! j'ai oublié mon manuel d'Enchantement dans ma chambre, tu as ton exemplaire sur toi ? »
« non désolé. Je n'ai que Potions, Métamorphose et Etudes des Runes anciennes. »
« bon je remonte le chercher. Je te rejoins près du lac ? »
« oui mais ne tarde pas. J'aime t'avoir auprès de moi »
Elle sourit et se dirigea vers les escaliers. Lui vers le parc.
En arrivant près du lac, Drago fit une rencontre inattendue et qu'il aurait préféré éviter.
Ron était assis au bord de l'eau, les yeux dans le vague, perdus dans les profondeurs du lac.
Drago tenta de passer inaperçu et commença à rebrousser chemin, sur la pointe des pieds.
Il fallait à tout pris éviter de parler avec Ron car tous deux s'énerveraient très vite.
Alors qur Drago était à mi-chemin vers le château, il fit tomber un des ses livres sur l'herbe fraîchement coupée du parc. Et le livre commença à glisser sur la pente jusqu'à s'approcher dangereusement de la surface du lac.
« Merde, merde, merde » pensa Drago « en plus c'est un bouquin de la bibliothèque. La vieille Pince va me trucider et accrocher mes boyaux à l'entrée de son antre »
Entre la colère de Ron et celle de Mme Pince, il hésitait.
Et puis zut ! il s'élança en direction du lac le plus rapidement possible pour éviter que le livre ne tombe dans l'eau.
Mais il trébucha et s'étala de tout son long sur le gazon anglais (ou écossais comme vous voulez) impeccable. Il s'arrêta de glisser et se retrouva à côté de Ron qui avait une expression indéchiffrable sur le visage.
« hé merde, » pensa Drago « le bouquin est tombé dans l'eau. En tous cas ça fera de la lecture pour le poulpe géant… »
mais il ne rigola plus du tout en voyant la colère émaner littéralement de Ron.
Il tenta la politesse et feint l'ignorance.
« heu .. salut ? »
Mais Ron se jeta sur lui dans un accès de colère, de peine, incontrôlable.
Il admonesta au blond un coup de poing bien placé en plein dans la mâchoire.
Drago sentit une douleur aigüe lui traverser le bas du visage et la saveur du sang chaud couler dans sa bouche.
« j'vais te faire cracher ton sang, salaud ! » hurla Ron.
Drago eut juste le temps de se relever qu'un second coup l'atteignit en plein ventre. Ron avait mis tant de violence dans son geste que son adversaire bascula dans le lac.
Drago sentit alors la colère monter en lui. Pourquoi se laissait-il faire ? après tout Hermione l'avait choisi lui , pas Ron.
« Pourquoi n'aurais-je pas le droit moi aussi d'être heureux ? » pensa t il.
Trempé de la tête aux pieds, il émergea de la surface du lac et allait se jeter sur Ron quand …
« NON, CA SUFFIT RON, ARRETE !TU ES FOU ! » hurla Hermione qui accourait et avait vu la scène de loin.
Elle arriva à leur niveau et retint le bras d'un Ron rouge de fureur.
Ron se calma et la regarda, ses yeux bleus maintenant pleins de larmes.
« Pourquoi Ron ? Pourquoi ? laisse-moi être heureuse veux tu ? » l'implora t elle la voix tremblante.
Ron tremblait. Il semblait venir de réaliser ce qu'il venait de faire.
Des flots de larmes coulaient désormais sur ses tâches de rousseur.
Il recula de quelques pas et dit d'une voix cassée :
« Pourquoi ? pourquoi tu me fais ça Hermione ? »
Et ne pouvant plus en supporter d'avantage, il s'enfuit vers le château en courant.
Abasourdie, elle le regarda s'éloigner et se précipita au bord du lac près de Drago.
« ça va ? tu n'as rien ? je suis désolée …. »
Elle le serra dans ses bras et frissonna au contact de son uniforme mouillé.
« Ca va. Ne sois pas désolée, il n'y a pas de raison. C'est son problème. »
Elle sanglotait contre la joue de son homme qui la serrait fort dans ses bras.
« oui, je sais mais je lui en veux. Pourquoi veulent ils tous nous séparer ? »
« ils n'y arriveront pas. Je t'emmènerais partout avec moi »
« et je te suivrais partout »
Ils s'embrassèrent, la chaleur du sang brûlant de Drago s'insinuant dans leurs bouches.
Puis elle dit :
« mais je suis désolée. Tu es trempé. Viens je t'emmène à l'infirmerie »
Arrivés sur les marches, ils croisèrent Ginny, Harry et une Luna affolée (ce qui était rare vu son état de léthargie habituelle).
Mais en voyant l'état de Drago et les pleurs d'Hermione, les trois amis mirent de côté les nouvelles importantes dont ils avaient à leur faire part.
« mais que s'est il passé ? » demanda Ginny en déchargeant Drago de ses livres.
« Ron… » répondit amèrement Hermione.
Les poings d'Harry se contractèrent.
« il va m'entendre celui là » grogna t il méchamment.
« quel imbécile ! quand Maman va savoir ça … » dit Ginny.
« oui, j'en ai assez alors n'en parlons plus » dit Hermione « et vous ? vous sembliez avoir quelque chose à nous dire… »
« hé bien je laisse Luna vous raconter sa découverte » dit Harry.
La blonde se redressa, fière de se sentir utile et écoutée et commença à leur expliquer :
« ce matin alors que je surveillais Gobesang, il était dans sa loge mais avait mal refermé la porte. Je l'ai observé : il écrivait à son bureau quand soudain il a renversé son encrier sur son parchemin sans faire attention. Sa chemise blanche était toute tâchée. Il l'a enlevée. Je vous rassure, il portait un tee-shirt en dessous sinon je me serais tout de suite évanouie devant cette vision d'horreur (sourires). Mais il avait quelque chose sur une de ses bras et quand il a avancé dans la lumière, j'ai vu que c'était la Marque. »
Hermione et Drago échangèrent un regard résigné.
« bon ben au moins comme ça c'est officiel. Il fait partie des Mangemorts. » soupira Drago.
« oui » dit Luna « je suis tout de suite trouver Harry, puis Dumbledore. Il y aura bien tôt une réunion de L'Ordre. »
« je vous ferais part des décisions qui y seront prises » ajouta Harry.
Ils hochèrent tous la tête.
« bon je vais accompagner Drago à l'infirmerie maintenant » dit Hermione.
« oui bien sûr » dit Ginny » je vais déposer vos livres dans votre dortoir. »
Et les deux préfets arrivèrent dans l'antre de Mme Pomfresh. Celle ci était bien survoltée d'ailleurs et voulait à tout prix savoir le nom de l'agresseur de Drago. Mais celui ci lui assura qu'il était juste tombé…de plusieurs marches…dans les escaliers.
Inutile d'envenimer la situation en créant des ennuis à Ron.
Drago passa la nuit en observation à l'infirmerie mais vers trois heures du matin, fut réveillé par Harry, Ginny et Hermione.
Pendant une heure, les deux couples favoris de Poudlard firent un festin de sucreries (et de bisous).
Harry leur raconta qu'il avait reçu une lettre de Lupin pleine de relativement bonnes nouvelles.
« Rémus était plutôt satisfait car apparemment les détrakeurs ont embrassé trois mangemorts de plus. A ce rythme, Voldemort n'aura bientôt plus de mangemorts et était si furieux qu'il a renvoyé les détrakeurs. »
« il a renvoyé les détrakeurs ? » demanda Hermione les yeux ronds « mais ça lui fait une force de moins de son côté ! »
« en effet, mais c'est une bonne nouvelle pour nous e fin de compte. »
« tu l'as dit ! « et elle leva son verre pour trinquer avec le Survivant.
Les rires fusaient. Ce fut une soirée très agréable. Tous les quatre se sentaient pleinement vivre comme des jeunes de leur âge.
Drago fit des merveilles avec ses sarcasmes :
« Voldemort devait bouillonner de rage étant donné que les détrakeurs ne sont pas sensibles à la douleur. Et pour couronner le tout il ne peut pas les tuer. Ça devait lui être insoutenable de ne pas pouvoir punir ses serviteurs. »
Rires.
Heureusement qu'ils avaient pensé à mettre l'infirmerie sous un sort de silence.
Les semaines passèrent dans une harmonie délectable pour nos deux couples.
Le parc de Poudlard revêtit son manteau vert de printemps.
La vie semblait douce (malgré quelques Beuglantes bien fumantes de Narcissa) et nos amis passaient leur temps à se noyer dans leurs futurs désirs d'adultes.
Désir de passion, de travail, d'amour, de réussite, d'amour et même d'enfants…
Ils avaient la vie devant eux…
Fin mars. Un dimanche , léger, comme tous les dimanches quand les amoureux sont ensemble.
Cinq heures du matin. Au dehors l'orage faisait rage. Les éclairs déchiraient le ciel tels les cheveux étincelants des anges venus sur terre.
Le tonnerre grondait brisant avec fracas le silence quasi religieux du château.
Chaque âme vaguait à ses pensées, à ses rêves, à ses désirs, à ses peurs.
Les roulements de tambour menaçants du dehors tirèrent Hermione de son paisible sommeil. Son esprit s'affola devant la Nature déchaînée mais pourtant le calme revint.
Un calme intérieur mêlé à une excitation qui se réveille facilement en cas d'orage.
Drago et elle avaient pris l'habitude de dormir ensemble mais ce matin elle sentit ses sens en éveil.
Elle lui caressa la joue et l'appella par son prénom :
« Drago…Drago…. »
Il papillonna,ouvrit les yeux et tomba sur une vision captivante : pendant quelques secondes, le visage d'Hermione illuminé par la lumière blanche cassante des éclairs.
Il se redressa pour la contempler : de longues boucles de cheveux châtains retombaient avec grâce de chaque côté de son visage. Ses yeux noisette brillaient de milliers d'éclats dorés. Sa peau était douce comme ses lèvres si tentantes.
Elle l'enlaça et posa son front contre le sien. Il passa ses mains autour de sa taille et la rapprocha de lui.
En un souffle elle lui dit :
« Viens… »
Il sourit et ses mains commencent à descendre le long de son corps avec passion, avec douceur.
Le temps se mit à s'attarder.
Il bascula sur elle et l'embrassa partout sur son corps de femme encore jeune et délicat.
« je t'aime » murmurait il comme dans une comptine sans fin.
Elle soupira, lui enleva son tee-shirt et caressa son cou, son torse, son ventre, son dos…
Cinq heures trente du matin.
Cette fois le temps s'était arrêté pour Hermine et Drago.
Rien n'est plus beau que le mélange de l'amour et du désir.
Leurs corps nus entrelacés, le soufflé court, ils étaient allongés , plongés dans les étoiles de la béatitude.
Soudain, il dit :
« Hermione, je ne veux pas que l'on soit séparés. Viens vivre avec moi au moins quelques temps cet été. »
« au Manoir Malfoy ? »
« oui, ta présence purifiera cet endroit que je compte rénover de toute façons. Tu veux bien ? »
« Oui. Là où tu iras j'irais »
Un immense sourire éclaira le visage de Drago. Il se sentait complet, heureux, comblé. Ils restèrent ainsi jusqu'à l'heure du petit déjeuner : dans les bras l'un de l'autre cette position qui assemble l'homme et la femme de façon à ce qu'il ne font plus qu'un.
Alors qu'ils s'habillaient, ils s'embrassèrent longtemps sur leurs lèvres rouges et brûlantes, douces séquelles d'une première nuit d'amour.
« then have my lips the sin that they have took »
« sin from my lips, O trespass sweetly urg'd ! give me my sin again »
(Romeo and Juliet . W. Shakespeare)
traduction :
« Mes lèvres ont gardé pour elles le pêché qu'elle ont pris des vôtres »
« vous avez pris le pêché de mes lèvres ? O reproche charmant, alors rendez moi mon pêché »
Ils sourirent et sortirent forts, unis, de la salle commune. Ils se sentaient invisibles, oublieux des forces extérieures du monde qu'il n'avaient pas encore affrontées.
Au petit déjeuner, comme souvent ces temps ci, Ron n'était pas là.
Harry n'avait pas envie d'en parler car il l'avait sermonné pour son attitude envers Drago.
Ils s'était engueulés si fort que Mc Gonagall avait du intervenir.
Mais ce matin, le soleil brillait dans l'esprit de notre couple. Ils s'embrassaient beaucoup et mangeaient peu.
« hum, hum » dit Ginny en imitant Ombrage.
Les deux amoureux la regardèrent et sourirent.
« dites donc » continua la rouquine vous semblez bien accrochés à votre petit nuage …la nuit a été douce ? »
Les visages du couple prirent des teintes pivoines en un éclair.
Ginny leur sourit et leur fit un clin d'œil.
La nuit passée leur avait fait oublier tout le reste.
Hermione se demanda alors si Ginny avait franchi le pas avec Harry mais elle garda cette question pour une conversation féminine en tête à tête.
Alors qu'ils se levaient, pour aller en cours, un élève de Serdaigle déboula en courant dans la Grande salle. Il s'arrêta au milieu des quatre grandes tables, brandit un numéro de la gazette du Sorcier et dit :
« il y a eu un cambriolage. Chez Gringotts. 57 coffres dévalisés par les mangemorts aidés par les Gobelins. »
Dumbledore et Mc Gonagall quittèrent précipitamment la Grande Salle. Rogue fit de même en faisant signe à Harry de le suivre.
Harry, Drago, Hermione et Ginny se rendirent rapidement au bureau de Dumbledore après le petit déjeuner.
Ils étaient tous assemblés, même Lupin était là.
" Entrez" leur dit le directeur " je viens d'avoir des précisions du ministère sur cette attaque. Je vous rassure : aucun de vos coffres n'a été dévalisé. Par contre il semble que j'ai perdu pour ma part quelques gallions."
"Ils ont vidé votre coffre professeur ? " demanda Ginny
"apparemment oui, enfin un de mes coffres"
"le plus préoccupant " dit Lupin " c'est que les Mangemorts ont été aidés par le Gobelins alors que ces derniers étaient sensés ne pas avoir choisi leur camp."
"il ne faut pas dramatiser " répondit Dumbledore " les Gobelins n'ont pas tous rejoint Voldemort. Je viens d'ailleurs de recevoir un hibou de Griouk; leur porte-parole, et il affirme qu'il condamne les agissements de certains de ses semblables."
"Alors ce ne serait qu'un cas isolé de quelque Gobelins rebelles qui auraient aidé les Mangemorts à s'introduire chez Gringotts ?" demanda Drago.
"Oui " répondit Rogue " car car le rapport du ministère sur l'attaque spécifie qu'il y avait environ dix Mangemorts et seulement cinq ou six gobelins"
"dans ces circonstances " dit Dumbledore " je vais avancer la prochaine réunion de l'Ordre du Phoenix pour que l'on discute sérieusement de ce problème des gobelins. Il faut qu'ils choisissent leur camp. Je vais re-contacter Griouk. Minerva, pouvez vous annoncer aux élèves que les cours reprendront normalement dans vingt minutes ?"
Elle hocha la tête et sortit du bureau.
" Rémus, j'ai besoin que vous vous rendiez à Place Grimmauld pour prévenir les membres de l'ordre de notre discussion"
"j'y vais Albus" répondit Lupin.
Il serra Harry dans ses bras et sourit aux autres.
On ne voyait pas grand chose car le bureau du directeur était comme toujours dans une semi obscurité.
Mais ce que Hermione fut la seule a voir c'est que Lupin serra doucement et très rapidement la main de Rogue sans être remarqué par quiconque.
Elle savait que les deux hommes étaient devenus presque amis pendant leurs années de service au sein de l'Ordre; mais ce geste avait quelque chose de plus qu'amical.
Un soupçon monta en elle : les deux hommes avaient-ils vaincu leurs démons dans un amour réparateur ?
Elle décida qu'elle en parlerait à Drago, mais peut être pas à Harry. Autant éviter une crise cardiaque au Survivant en révélant que Lupin qu'il considérait comme un père avait une relation avec le professeur qui hantait ses cours de Potions.
La voix de Dumbledore sortit Hermione de sa rêverie :
" il vaudrait mieux que vous alliez en cours maintenant. Je vous tiens au courant."
Il fit à Harry un des ses clins d'œil mystérieux et ouvrit la porte du bureau sans baquette pour qu'ils puissent sortir.
Sur le chemin du Cours de Défense contre les Forces du Mal :
"vivement la fin de l'année ….. "grommela Harry.
" Pourquoi ?" demandèrent il tous en chœur.
" Parce que c'est toujours à la fin de l'année que je me retrouve en face de Voldemort. Ça me consume les nerfs car je sens que les Mangemorts nous préparent un beau bouquet final pour la fin de nos études" répondit il avec un demi sourire.
" ne dis pas ça ! " s'écria Ginny les larmes au yeux " je ne veux pas te perdre moi !"
" désolé ma puce " répondit il en l'embrassant sur le front.
"malheureusement je pense que tu as raison Harry "dit Hermione en soupirant "l'attente nous détruit le moral. Vivement la fin."
" la fin de quoi ?" demanda Drago anxieux en resserrant la prise qu'il avait sur sa main.
"la fin de …..de quelque chose, de la guerre j'espère."
"ne t'inquiètes pas " dit Drago avec un regard dur " si il doit y avoir une fin ce sera celle de Lord Voldemort, pas la nôtre. "
Les vacances de Pâques arrivèrent sans qu'aucun événement notable ne viennent perturber la tranquilité des cours.
Sauf quelque petites explosions de chaudrons en Potions et un petit accident en Divination : Goyle s'était étouffé avec des feuilles de thé car il croyait qu'il fallait les manger au lieu de lire l'avenir dedans.
Les Griffondors rirent tellement qu'ils en eurent mal aux côtes pendant quelques heures.
Pour la première semaine des Vacances, nos deux jeunes couples se rendirent à Place Grimmauld où ils retrouvèrent M et Mme Weasley, les jumeaux, Lupin et (à leur grand étonnement) Rogue.
Les soupçons d'Hermione furent confirmés en voyant Lupin et Rogue discuter fréquemment ensemble.
Drago était ravi et passait des heures à discuter de tout avec Rogue et plus particulièrement de sa carrière de Medicomage : ils étaient comme un fils et un père de substitution l'un pour l'autre.
Drago se prenait à penser que son père biologique n'en avait jamais vraiment été un, que l'idée qu'il se faisait d'un père se rapprochait plus de ce que Rogue était pour lui, même sous ses apparences un peu bourrues.
Ce fut une semaine des plus joyeuses car tout le monde était dans la contente joie des retrouvailles. Ils étaient comme une grande famille, avec ses rires, ses disputes, ses coups de gueule, mais unie dans un même désir de vivre ensemble.
Pour nos deux amoureux, ces moments furent féeriques. (ils partageaient la même chambre…)
Harry et Ginny dormaient aussi ensemble après que la rouquine ait fait une crise à sa mère pour qu'elle lâche prise.
De retour à Poudlard, il restait une semaine de vacances mais elle ne fut pas de tout repos pour les préfets en chef.
Ils devaient rattraper leurs devoirs et révisions et surtout organiser le grand bal du Roi Soleil qui devait avoir lieu le dernier samedi des vacances.
Tous les élèves au dessus de la cinquième année y étaient invités.
Chacun devrait porter un costume d'époque moderne fabriqué à l'aide de sort de métamorphose sur leurs propres habits : robes à crinolines et dentelles pour les filles, bas, chausses et vestons brodés pour les garçons.
L'école était en ébullition : dans les couloirs ça papotait costumes, cavaliers et cavalières.
Drago et Hermione n'avait pas beaucoup de temps pour eux. : ils devaient s'occuper des arrangements pour les tables, les décorations, les repas et la musique.
Mme Chourave donnait des cours de danse modernes aux élèves.
Le grand soir arriva. La grande salle était magnifique : les chaises et le buffet sur les côtés, au milieu une grande piste de danse couleur bleu nuit, et au somment des lustres qui laissaient tomber une fine poussière d'or qui disparaissait en arrivant près du sol.
Drago avait évidemment choisi sa petite puce pour cavalière. Harry y allait avec Gin (comme il aimait l'appeler car elle était aussi enivrante à ses yeux que l'alcool).
Neville était avec Parvati, Luna avec Seamus et Dean avec Lavande.
Ron n'avait as voulu venir et décida de prouver qu'il n'avait pas besoin d'eux en restant seul dans la salle commune de Gryffondor.
Lupin avait été invité et était en grande conversation avec Rogue à une table au fond de la salle.
Les préfets en chef ouvrirent le bal.
Drago emmena Hermione au centre de la piste, mit une main sur sa hanche et prit l'autre dans sa main. Ils tournoyèrent quelques instants; les joues légèrement rougis d'être tout à coup le centre de l'attention.
Puis les autres élèves les rejoignirent.
Ils dansaient les yeux dans les yeux, chacun fixé sur l'objet de son désir qu'était l'autre.
La robe bordeaux de taffetas d'Hermione tournoyait avec grâce : on avait l'impression qu'elle était entourée des vagues d'un vin délicat.
Drago était très élégant lui même en velours vert et argent, ses cheveux blonds et ses traits fins lui donnant une prestance aristocratique.
Valse mélancolique et langoureux vertigeAprès quelques valses étourdissantes, ils se dirigèrent vers le fond de la salle pour saluer Lupin et Rogue.
Ils sortirent de l'ombre et surprirent les deux hommes sur le point de s'embrasser furtivement.
Un voile d'inquiétude passa sur les yeux de Lupin.
Rogue de son côté lança un regard noir aux amoureux du style "si vous répétez ce que vous avez vu, je vous noie moi même dans mon chaudron !"
"Ne vous inquiétez pas" dit Hermione en posant sa main sur l'épaule de Lupin "ça faisait déjà un moment qu'on avait des soupçons."
Drago lança à Rogue un regard confiant et les traits de celui ci se détendirent.
Ils discutèrent tous les quatre une partie de la soirée jusqu'à ce que Drago et Hermione aillent rejoindre Harry et Ginny.
Ce bal fut sans doute l'apogée du bonheur de nos amoureux : ils avaient l'impression que rien ne pouvait les atteindre, eux et leur amour.
Malfoy et Granger, un couple invraisemblable devenu désormais une figure incontournable de Poudlard.
Les semaines suivantes passèrent doucement, la relation du couple se construisant progressivement dans un doux quotidien.
A la fin de l'année, ils continueraient leurs études et leurs formation au ministère de la Magie, en Médicomagie pour Drago et en droit spécialisé des Créatures magiques pour Hermione.
Ils s'étaient mis d'accord pour commencer dès juillet leurs recherches pour trouver un appartement à Londres.
Ils n'envisageaient pas de vivre séparément.
Au début du mois de mai, Drago passa par une crise d'angoisse car le professeur Rogue fut hospitalisé une semaine à Sainte Mangouste.
Le maître des Potions avait été une fois de plus sévèrement torturé pas les Mangemorts.
Drago était paniqué à l'idée de perdre l'homme qui représentait son petit noyau de famille reconstituée. Harry l'avait rassuré : lui il ressentait cela tout le temps, le peur de perdre ses proches.
Les deux préfets avaient reçu la permission de rendre visite à Severus un dimanche.
Auprès du lit du convalescent, ils retrouvèrent un Lupin décomposé, presque en pleurs qui ne cessait d'exhorter son ami à abandonner son rôle d'agent double.
Mais Rogue ne pouvait s'y résoudre : il ne pouvait pas s'accorder la faiblesse de faillir à sa mission.
Il était néanmoins ému par l'affection que lui témoignaient ses trois visiteurs.
Il fallut que Dumbledore intervienne pour qu'il accepte de rester à Poudlard et de ne plus se rendre aux réunions des mangemorts.
Mais Severus redoutait désormais la mort. Avant il n'avait rien à perdre. Maintenant il avait un espoir et cet espoir c'était Rémus.
Ce fut début juin, peu avant que les élèves ne passent leurs ASPICS que tout s'assombrit;.
Un soir vers 22 heures, le directeur appela Hermione dans son bureau de toute urgence.
Drago l'accompagna, sentant l'inquiétude grandit à chaque pas.
Ils entrèrent.
Harry, Ginny et Rogue étaient déjà là.
Hermione croisa le regard de Dumbledore et fut horrifiée d'y lire une tristesse et une inquiétude dissimulée.
Elle sentit son cœur s'emballer.
Quelque chose de tragique était arrivé.
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Note : Ok y a du suspense à la fin de ce chapitre. J'espère que vous voulez savoir la suite car on arrive à la fin de l'histoire et tous les nœuds de l'intrigue vont être révélés.
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