Une fin parmi tant d'autres
Auteur: Lana the witch : JMPR
Statut : 1?
Disclaimer: Les persos sont pas à moi (Zut, j'aimerai bien qu'on me les offre) et j'suis pas payé pour écrire ça.
Saison : Post- IOTH
Résumé : Voici comment j'aurais pu interpréter la fin de la série après le 2ème téléfilm.
Parker venait de raccrocher d'avec Jarod, elle avait porté la main à sa joue comme si quelqu'un venait de la gifler. On découvrit soudain, autant du côté de Jarod que de Parker, que des larmes coulaient le long de leurs joues.
Leurs destins étaient scellés.
Mais Jarod en avait décidé autrement : il venait d'annoncer à Miss Parker que le jeu était fini, la souris ne jouait plus et le chat devrait faire avec. C'est pour cela qu'il pleurait : il savait qu'en arrêtant de donner signe de vie à sa chasseresse, il mettait sa vie en danger. Tous les deux le savaient : c'était la liberté de l'un contre la vie de l'autre bien qu'il sache au fond de lui que même si Parker l'avait ramené au Centre, ils l'auraient gardée malgré tout. On ne quitte jamais le Centre sans partir réellement…les pieds devant dans un sac de la morgue.
Il se sentait coupable, coupable de l'abandonner ainsi à des représailles certaines de la part de son « père » et de son frère. Il savait que des têtes allaient tomber : Parker, Sydney, Broots, Sam…
Et Angelo, qu'allait-il devenir ? Raines continuera sûrement à l'exploiter jusqu'à la mort…
Plus il y pensait, plus les larmes coulaient. Il pleura jusqu'à épuisement et s'endormit le visage ravagé par les larmes.
Du côté de ParkerElle avait pris son après-midi et était rentrée chez elle. Elle espérait que Jarod la rappellerait pour lui dire que tout était une blague, qu'il la faisait marcher.
Elle restait au milieu du salon à fixer le téléphone mais rien, pas une sonnerie. L'unique appel fut de Sydney qui s'inquiétait pour elle comme elle était partie brusquement sans prévenir personne.
Il m'a abandonnée Sydney, il ne reviendra plus.
Je sais que vous êtes affectée par la mort de votre père mais…
Je ne vous parle pas de mon père Freud, je parle de votre petit génie à peine sorti de l'enfance ! Il m'a laissée en pâture à ce chien qui se prétend mon père, il nous a laissé… Syd, vous êtes toujours là ?
Désolé Miss. Je suis surpris c'est tout. Je vous vois demain ?
Oui. A demain Syd. Elle raccrocha.
Elle alla ensuite se chercher un verre et son alcool préféré : vodka. Elle s'endormit sur son sofa, l'esprit totalement embrumé par l'alcool qu'une fois que la bouteille fut finie.
Le lendemainJarod se réveilla tranquillement et se prépara à partir pour aller prendre son avion qui le ramènerait aux Etats-Unis. Une fois dans l'avion, il se jura qu'il irait plus courir dans le pays pour aider quelqu'un ni qu'il ne remettrait plus jamais les pieds dans le Delaware ou dans les alentours afin d'échapper définitivement au Centre. Son avion faisait escale à Detroit puis repartait direction Los Angeles. Il opta pour Los Angeles. Comment oublier tout ça si ce n'est en étant à des milliers de kilomètres de là ?
Avec l'argent qu'il avait amassé des caisses du Centre, il s'acheta une immense villa où il se décida à ouvrir à l'un des étages un cabinet de psychologie/ psychiatrie en hommage à son mentor.
Blue Cove, DelawareParker se réveilla, la bouche pâteuse, ayant l'impression que des milliers de cloches sonnaient dans son crâne. En réalité, elle se sentait perdue, elle ressentait un manque, comme si elle était incomplète.
Elle se leva tout de même et se prépara à retourner dans l'enfer qu'était le Centre.
'La vie doit continuer' pensa-t-elle 'même si c'est sans lui. Mon Dieu ! Je suis quand même pas amoureuse du p'tit génie !'
Elle sortit de chez elle et partit vers l'Enfer.
Plusieurs années aprèsLa routine avait repris au Centre, notre groupe de chasseurs avait repris sa position d'avant l'évasion du Caméléon. Cependant, quelques choses avaient changés : Parker ne dormait pas plus qu'elle ne mangeait, elle semblait plus froide que jamais, la seule personne qui semblait la calmer et la radoucir était Sydney. Lui, il avait affreusement maigri et ne restait en vie que pour miss Parker. Broots, quant à lui, vivait sa petite vie tranquille avec Debbie.
Quant à Jarod, qu'était-il devenu ?
Notre p'tit génie était connu dans toute la Californie, toutes les plus grandes stars allaient le voir et il recevait même les plus démunis.
Même si il voulait oublier le Centre, il n'y arrivait pas, ses cauchemars le poursuivaient toujours. Même s'il y répondait rarement, Angelo lui envoyait régulièrement des nouvelles de l'Enfer.
Cependant Jarod avait retrouvé sa famille, toute sa famille. Il avait même eu plusieurs surprises : Zoe et Ethan étaient ensembles mais le plus surprenant pour lui fut… Il n'en avait pas cru ses yeux. Catherine Parker était vivante, elle avait réussi à échapper à Raines après qu'il l'ait laissée pour morte ; elle était là devant lui, rayonnante.
Bonjour Jarod. Ravie de te revoir enfin… libre.
Vous… vous étiez morte ! Raines ! Je l'ai vu vous tuer après la naissance d'Ethan !
Tu l'as vu tirer Jarod. J'ai été blessée seulement. Lorsque j'ai repris connaissance, j'ai aussitôt appelé un numéro que mes voix me répétaient : c'était celui du portable de ta mère. Elle est venue me chercher et nous sommes parties loin d'ici. Je peux te poser une question Jarod ? Comment va ma petite fille ?
Jarod se figea : lui qui voulait oublier le Centre, c'était raté. Et Catherine le voyait dans ses yeux.
Je ne sais pas Catherine, ça fait des années qu'on ne se voit plus. Je sais juste qu'elle travaille toujours au Centre, dirigée par son vrai « père ».
Que veux-tu dire par là ?
Vous ne le saviez pas ? Ce n'est pas Mr Parker le père biologique de Melinda mais Mr Raines, son frère du moins c'est ce que le Centre veut prétendre mais je ne crois pas en ces analyses…
Mon Dieu ! Catherine s'effondra sur une chaise, estomaquée.
Une autre chose : Melinda et moi avions retrouvé les rouleaux à Carthis mais le Centre nous a rattrapés, j'ai été repris mais l'avion avait été saboté et Mr Parker a sauté avec les rouleaux. Il a été déclaré mort. Je suis désolé de devoir vous apprendre ça Catherine.
Jarod, sauves-la, sauves ma petite fille, écoutes ton cœur.
Il y a longtemps que je ne l'écoute plus mais j'ai une idée pour la faire venir ici sans qu'elle sache que cela viens de moi, je vais essayer de faire venir Sydney aussi, il le mérite.
Que vas-tu faire Jarod ?
Tu le sauras bientôt maman, tu le sauras bientôt…
Blue Cove, quelques jours plus tardParker rentra du Centre, éreintée comme tous les jours. Elle regarda son courrier et vit une enveloppe voyante. Elle l'ouvre et lit :
'Bravo Miss Parker, vous avez gagné un voyage pour deux personnes dans la ville des Anges ! Allez retirer vos billets dans votre agence la plus proche ! Une surprise vous attendra à votre arrivée à L.A'
Parker hésita, tourna en rond dans son salon
Oh et puis zut ! Je vais y aller, ça me changera. Et je vais emmener Sydney, on a besoin de vacances tous les deux.
Elle attrapa le téléphone
Syd, ici Parker. Préparez vos valises, je vous emmène en vacances au soleil ! Je vous rappelle dès que j'ai l'heure du vol vers notre destination.
Sur ces mots, elle raccrocha sans laisser au vieil homme le temps de répliquer.
Elle fonça à l'agence de voyages la plus proche pour prendre les billets et rappela Sydney. Leur avion partait le lendemain à midi pour arriver aux environs de 20 heures (heure de Blue Cove).
Cependant qu'elle ne savait pas c'est que la responsable de l'agence était une amie de Jarod et qu'une fois la miss partie, elle préviendrait celui-ci des horaires de l'avion.
Le lendemain, elle passa prendre Sydney à l'heure convenue et prirent leur avion sans le moindre problème.
L.A 16 heures (heure locale) (je connais pas les décalages Est/Ouest)
Jarod arriva à l'aéroport dans une limousine qu'un de ses patients lui avait offert pour le remercier de son aide. C'était une longue limousine bleue nuit métallisée, magnifique. Son patient la lui avait offerte en insistant pour allouer à Jarod l'un de ses meilleurs chauffeurs qu'il lui paierait.
Jarod donna la description de Sydney et de miss Parker au chauffeur afin qu'il aille les chercher sans que lui ne se découvre. Le chauffeur acquiesça et partit vers le hall d'arrivée à l'affût des deux invités de son patron.
De son côté, Jarod passa un appel seulement pour dire :
Tout marche comme prévu pour le moment. Je rappellerais avant qu'ils ne montent dans la voiture.
Dans l'aéroport, Sydney et Parker venaient de débarquer et se dirigèrent vers le tapis pour récupérer leurs bagages. C'est alors qu'ils virent un homme s'approcher d'eux.
Mr Green, Miss Parker ?
Oui, répondit cette dernière.
Bienvenue à Los Angeles. Si vous voulez bien me suivre, mon maître nous attend dans la voiture.
Votre maître ? demanda Sydney, surpris.
Oui monsieur. Si cela ne vous dérange pas nous allons nous dépêcher car mon maître est assez pressé pour vous montrer votre deuxième surprise.
Allons-y Syd, ne faisons pas attendre ce cher monsieur.
Ils allèrent tranquillement à la voiture. En voyant la limousine, nos deux compères furent plus que surpris.
Monsieur, miss, je suis désolé mais mon maître est dans la voiture et n'aimerait se dévoiler à vos yeux qu'une fois arrivés à destination, je vais donc devoir vous bander les yeux.
Allons donc, qu'est ce qui va encore nous réserver celui-là !
Ils entrèrent dans la limousine en saluant le propriétaire mais n'eurent que le silence durant tout le trajet.
Arrivés à destination, ils entendirent une porte s'ouvrir et se refermer aussitôt, laissant la limousine s'avancer sans Jarod vers le perron de la villa.
Le chauffeur vint leur ouvrir et leur retirer leur bandeau. Parker ne put que trouver immense la villa qu'ils avaient devant leurs yeux.
La vache, c'est immense ici ! Il doit vraiment avoir du fric ce gars !
Elle approcha de l'entrée où était fixée une plaque :
Dr RUSSELL
Psychiatre
Super, encore un de vos potes Syd !
Je ne le connais pas, Parker.
Veuillez entrer s'il vous plait.
Nos deux compères entrèrent sur leurs gardes mais ils ne s'attendaient pas à ce qu'ils allaient trouver devant eux : le p'tit génie en personne !
Sydney fut le premier à réagir verbalement mais Parker préféra agir physiquement en collant une raclée magistrale à Jarod.
Pour qui tu te prends ? Tu crois que tu peux revenir dans nos vies comme ça sans rien dire ?
Parker…
J'ai pas fini !
Laisses moi au moins m'expliquer…
Je m'en contrefous de tes explications !
Melinda Andrea Jameson Parker ! Veux-tu bien cesser de dire des horreurs !
Ma…maman !
Catherine venait d'apparaître dans le salon, apparemment très énervée des horreurs que pouvait dire sa fille à Jarod.
Parker et Sydney n'en revenaient pas : elle était vivante ! Parker s'effondra soudain mais Jarod eut le temps de la rattraper et l'emmena vers l'une des multiples chambres d'amis dont il disposait.
Ça va aller Catherine, fit Jarod, elle est juste en état de choc, elle va se réveiller d'ici peu. Je vais en profiter pour faire ce que vous savez.
Que veux-tu faire Jarod.
Ne vous inquiétez pas Sydney, c'est moi qui le lui ait demandé. Il m'a annoncé que mon mari n'était pas le véritable père de mes enfants et il ne croit pas en les analyses du Centre donc je lui est demandé de refaire ces analyses. Je me souviens être allée à Nu Genesis pour des analyses de routine puis… je n'arrive pas à me rappeler de ce qui c'est passé après, j'en déduis qu'ils ont dû m'inséminer avec les embryons qui ont donné Melinda et son frère. Je vous demanderais donc si vous ne pourriez pas donner un échantillon de sang.
Bien sûr Catherine. Il s'exécuta.
Jarod en avait profité pour faire une prise de sang à Parker en attendant à côté d'elle qu'elle veuille bien se réveiller. Il avait le temps pour effectuer ses analyses mais quelque chose l'intriguait : l'enfant de Mr Parker et de Brigitte. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond et il comptait bien le découvrir. Ce pourrait-il que… non, ces chiens n'auraient pas osé le faire ! Après tout ils l'avaient cloné, ils auraient très bien pu faire ce qu'il craignaient : ils auraient recommencé à jouer à Dieu en créant un enfant génétiquement !
Il sortit brusquement de ses pensées en entendant Parker grogner : elle se réveillait.
Alors la belle au bois dormant, on a fini sa sieste ?
Jures-moi que tout ça est réel et je deviendrais peut-être aimable à ton égard.
C'est réel Parker, sinon, qu'est-ce que je ferais dans tes rêves ?
Ma mère est vraiment vivante ?
Oui, ma chérie je suis vivante, les mensonges sont terminés. Je suis désolée de t'avoir fait souffrir ainsi.
Maman, Raines est vraiment mon père ?
Je ne sais pas chérie. Jarod, tu peux nous laisser seules, s'il te plaît ?
Bien sûr, à toute à l'heure pour le dîner.
Jarod s'éloigna et partit discuter avec Sydney et sa famille.
Ma petite fille, tu as tellement changée depuis que je t'ai vue !
Maman, je n'ai plus dix ans.
Melinda, réponds-moi franchement, que ressens tu pour Jarod ?
C'est un ami… qui m'a abandonnée quand il s'est évadé du Centre.
Qui t'a mis ça en tête voyons ! Que penses-tu qu'il ressente pour toi ?
De l'amitié, de la haine, de la pitié parfois…
Tu n'as jamais vu cette petite étincelle dans ses yeux ?
Si pourquoi tu me demandes ça maman ?
Il a cette étincelle quand il te regarde, qu'il est près de toi et toi aussi tu as cette étincelle quand tu es à côté de lui, tu l'aimes, n'est-ce pas ?
Moi ! Tu veux rire !
Ne fais pas l'idiote Melinda, tu sais très bien que ta vieille mère a raison, alors reconnais le et va le voir, lui dire.
C'est vrai je l'aime. C'est pour ça que je le ratait à chaque fois que je le retrouvais ! Elle se mit à rire. Et puis ses appels m'ont tellement manqués durant toutes ces années, ses cadeaux enfantins aussi, tu savais qu'un noël il m'a offert un vrai lapin blanc !
C'est romantique…
Catherine regarda sa montre. 20 heures, elles discutaient depuis trois heures déjà, et Catherine était fière du résultat, sa fille si elle y arrivait, avouerait son amour pour Jarod et la prophétie tant annoncée et qu'elle connaissait par cœur se réaliserait enfin : le Centre tomberait des mains de L'Élu et de l'Ange liés par un amour éternel.
Aller ma puce, on va manger, il se fait tard et les autres ne vont pas nous attendre longtemps.
Le repas fut calme et détendu. Après celui-ci, la famille de Jarod, Catherine et Sydney décidèrent d'aller se coucher. Parker suivit le mouvement peu après s'être excusée auprès de Jarod et l'avoir remercié de lui avoir ramené sa mère ainsi que lui avoir offert ces vacances.
Jarod lui sourit alors et la laissa monter se coucher en lui indiquant où était sa chambre si elle avait besoin de quelque chose. Il décida de sortir sur sa plage privée afin de se rafraîchir les idées : Catherine, peu avant l'arrivée de Sydney et de Parker, lui avait tenu le même discours qu'elle avait eu avec sa fille quelques heures plus tôt.
Ce dont il n'avait fait attention, c'est que la chambre qu'il avait attribué à Parker donnait sur la plage et que par conséquent elle pouvait le voir, ce qu'elle faisait en ce moment même.
Tous deux étaient gênés du regard de l'autre, ce qui décida Parker à descendre sur la plage. 'Vas-y ma belle, il est temps de mettre les points sur les i avec le p'tit génie ci-dessous.'
Elle le rejoignit donc sur la plage mais il ne l'avait pas vue, elle décida donc de le surprendre tout en lui avouant ses sentiments : elle se mit derrière lui et passa ses bras autour de la taille du Caméléon. Celui-ci parut surpris mais ne le fut pas longtemps.
Alors, on baisse sa garde p'tit génie !
Non, je savais bien qu'un moment ou à un autre tu serais venue me voir. Tu as un problème ? Je ne t'ai jamais vu réagir de cette manière, tu es trop douce avec moi comme quand…
Comme quand nous étions enfants Jarod, je crois que savoir que ma mère est vivante a fait ressurgir en moi la petite fille qui avait disparue.
J'aurais la réponse de ta mère demain.
Quelle réponse ?
La réponse qui te bouffe depuis des semaines Parker.
Qui est mon père ?
Oui. Mais dis-moi Parker, pourquoi es-tu venue me voir maintenant ?
Je voulais te dire quelque chose.
Qu'y a t-il de si important pour que tu te lèves à cette heure-ci ?
Ça !
Elle lui attrapa le visage et l'embrassa comme si sa vie en dépendait.
Et ça ne pouvait pas attendre demain ?
Non. On rentre, je commence à avoir froid.
Bien sûr. Allez viens, je vais te faire du café en rentrant.
Lorsqu'ils rentrèrent, une douce musique retentissait, une musique à la fois occidentale et orientale. Des paroles virent à Parker en écoutant cette musique, des paroles issues de son cœur.
Que jamais on ne me délivreDes liens de mon enfance
Que jamais je n'ouvre le livre
Où je comprendrai mes souffrances
Que jamais je ne puisse paraître
Ce que je ne suis pas
Que je sois telle qu'on m'a faite
Et non telle qu'on me voit
Que je ne me forge pas des armes
Pour endurcir mon cœur
Que je ne m'invente pas des larmes
Sous l'œil des projecteurs
Que je ne devienne jamais de glace
Devant la vie qui saigne
Que je reste toujours à ma place
Parmi les gens que j'aime
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon cœur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine
Que jamais ne vienne le jour
Où le temps me mangera
Où j'écrirai mes amours
Sur des feuilles d'agenda
Que tous les diamants du monde
Dorment dans leurs écrins
Que mes joies les plus profondes
Me viennent de trois fois rien
Que jamais je ne sache compter
Plus loin que jusqu'à deux
Sans chercher à monter
Sur la colline des dieux
Que sur les chemins du doute
J'avance mes rêves au cou
En rencontrant sur ma route
Des gens semblables à vous
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon cœur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine
(« Humaine » de Hélène Segara, issue de l'album du même nom)
Jarod la fixait, surpris qu'elle puisse autant extérioriser ses sentiments, il avait failli en lâcher ses tasses de café à l'écoute de la petite fille qu'il aimait, ressurgissante au fond de l'Ice Queen.
Pourquoi tu m'as abandonnée Jarod ?
Je n'ai jamais voulu t'abandonner, si j'avais voulu le faire, j'aurai disparu le jour de mon évasion du Centre. Si je ne l'ai pas fait, c'est que quelque chose me retenait au Centre… c'est pour toi que je n'ai pas complètement disparu.
Pourquoi tu ne l'as pas fait, pourquoi n'avoues-tu donc pas en quoi j'ai pu te retenir ?
J'y viens Melinda, si je ne l'ai pas fait c'est tout simplement que j'ai aimé la petite fille il y a trente ans et aujourd'hui, j'aime la femme qu'elle est devenue. Je t'aime, c'est ce que j'essaie de te faire comprendre depuis toutes ces années.
Même si je le cachait au fond de moi-même, je t'aime Jarod, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours. Mais j'ai peur qu'il t'arrive la même chose qu'à Thomas si le Centre venait à te trouver.
Des larmes lui montaient aux yeux, Jarod la pris alors dans ses bras pour la bercer.
Il ne m'arrivera rien, je te le promet. De toute façon, la fin du Centre est pour bientôt.
Il l'embrassa doucement. Ils montèrent alors dans la chambre de ce dernier où ils se couchèrent l'un dans les bras de l'autre, Parker se blottissant dans les bras de Jarod de peur qu'il ne disparaisse loin d'elle.
Le lendemainParker se réveilla à côté d'une place vide. Elle pris peur, alla s'habiller et descendit affolée. Elle fut soulagée quand elle vit Jarod dans son bureau avec un patient. Elle partit alors à la cuisine prendre son petit déjeuner en compagnie de Sydney, Catherine et toute la famille de Jarod. Catherine voyait bien dans les yeux de sa fille que sa petite discussion avec elle ou Jarod avait porté ses fruits.
Lorsque le patient de Jarod fut sorti de la villa et que Jarod rangeait son dossier, Parker se faufila derrière lui avec une tasse de café qu'elle posa sur le bureau et l'enlaça avec une tendresse infinie.
J'aurais aimé que tu sois là quand je suis
réveillée. J'ai tellement eu peur tu sais.
Je suis désolé mon petit chaton, j'avais totalement oublié que j'avais un patient ce matin.
Comment tu m'as appelée ?
Mon petit chaton, pourquoi ça te gênes ?
Non pas du tout, c'est juste que je n'y suis pas habituée.
Et puis tu dormais si bien que je n'ai pas voulu te réveiller.
Pour le Centre, on fait comment ?
Vos vacances durent combien de temps ?
Deux semaines, on n'a pas pu obtenir plus de la part de Raines.
Après tes vacances, vous y retournez et on avisera ensuite mais je ne vous laisserais pas longtemps dans cet enfer mais en attendant, tu vas me faire le plaisir de profiter de ces deux semaines et moi je vais en profiter pleinement aussi, je prends des vacances jusqu'à ton retour à Blue Cove. Par contre, je vais aller voir où en sont mes analyses.
Tu permets que je vienne avec toi ?
Bien sûr mon petit chaton mais je dois te dire quelque chose à propos de ton frère.
Lyle ? Qu'est-ce qu'il a encore fait !
Ce n'est pas de lui dont je parle mais de ton petit frère.
Tu m'inquiètes, qu'y a-t-il ?
Ça reste à vérifier mais je crois que ce n'est pas ton frère mais qu'il est plus proche de toi que tu ne le penses. Je crois que le Centre a voulu recommencer comme Ethan sauf que ce n'est pas avec ta mère et mon père qu'ils ont joué. J'attends qu'Angelo m'envoie des échantillons du cordon ombilical pour que je puisse l'analyser.
Ils se dirigèrent vers le laboratoire de Jarod suivi par toute la maisonnée. Jarod fit deux/ trois manœuvres sur son ordinateur et demanda à Catherine de s'approcher afin qu'elle puisse lire les résultats et ainsi l'annoncer à tout le monde. Parker préférait se tenir au fond de la pièce, redoutant la réponse mais lorsqu'elle vit Jarod arborer un immense sourire, elle fut en partie rassurée. Catherine fit réunir tout le monde dans le salon, leur indiqua de s'asseoir et fit son annonce.
Nous avons les résultats et comme je le pensais, le Centre nous a encore bernés. Raines n'est ton père Melinda mais Sydney l'est.
Le père comme la fille furent abasourdis. Il était vrai que Sydney considérait Parker comme sa fille mais de là à ce qu'elle le soit réellement…
Je ne voudrais pas briser ce moment de bonheur mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : le Centre a encore voulu se prendre pour Dieu en créant un enfant à l'insu de ses parents.
Que veux-tu dire par là Jarod ?
Vous étiez tellement subjugués par cette nouvelle que vous ne m'avez pas vu aller ouvrir au facteur. Angelo m'a fait envoyer un échantillon du cordon ombilical de l'enfant que Mr Parker aurait eu avec sa deuxième femme Brigitte. Or nous savons tous que Mr Parker était stérile et que Brigitte ne pouvait avoir d'enfants à cause d'une maladie affectant le placenta, celle-ci a donc servi de mère porteuse. Or j'ai ma petite idée sur qui sont les parents du 'demi-frère' de Melinda mais je préfèrerait l'annoncer qu'une fois que j'aurais les résultats. Je vais me mettre tout de suite aux comparaisons d'ADN.
Je peux venir avec toi Jarod ?
Non Melinda, je préfèrerais que tu passes du temps avec ton père, apprenez à vous connaître tous les trois. Je vous ferais prévenir quand j'aurais les résultats, ce qui ne sera pas long, seulement deux bonnes heures.
Bon, à tout à l'heure. Mais après tu me jures que tu ne seras qu'à moi seule pour le reste de la journée.
Je te le jure mon petit chaton.
Sur ces mots, il repartit en direction de son labo pour en ressortir deux heures plus tard furieux.
D'OÙ PEUVENT-ILS SE PAYER LE DROIT DE CRÉER DES ENFANTS À PARTIR DE MON ADN !
Toute la maison trembla à ces paroles, Parker courut alors essayer de calmer Jarod afin qu'il lui explique ce qui se passait. Elle attrapa Jarod par la taille et le força à s'asseoir dans le salon. Il se blottit alors dans ses bras, essayant de calmer ses nerfs qui manquaient de lâcher.
Calmes toi Jarod, tu es en sécurité ici. Prends ton temps et expliques toi.
Tu ne comprends donc pas, le Centre a voulu créer un super Caméléon, ils se sont servi de moi, de mon ADN. Ton frère est en réalité mon fils !
Mon Dieu ! Et tu sais quel est l'autre ADN dont ils se sont servis ? Qui est la mère de cet enfant ?
Silence.
Réponds-moi Jarod ?
A ce moment là, Jarod leva la tête et Parker ne put voir que des rafales de larmes couler des yeux chocolat qu'elle aimait tant. La dure réalité vint la frapper.
Dis-moi qu'ils n'ont pas fait ça Jarod. Jures-moi qu'ils n'ont pas osé m'enlever cette joie en faisant de cette pétasse à la sucette la mère porteuse de mon fils, de notre fils !
Elle sentait les larmes lui monter aux yeux mais ne fit rien pour les empêcher de couler. Elle serra Jarod plus fort dans ses bras et le berça comme une mère bercerait son enfant. Soudain, Catherine, Sydney et les autres n'entendirent qu'un cri provenant de l'intérieur.
POURQUOI !
Ils se précipitèrent tous à l'intérieur pour trouver Jarod et Melinda dans les bras de l'autre, pleurant.
Catherine s'approcha doucement de sa fille.
Qu'y a-t-il ma chérie, quelle est la dernière horreur que le Centre a commise ?
Maman, ils ont osé créer un enfant, notre enfant contre notre volonté. J'ai fais naître mon propre fils du corps d'une autre. Ces chiens m'ont retiré la joie d'être mère !
Mon Dieu, ma petite fille ! Sydney, Margaret, Charles venez vite, j'ai une malencontreuse annonce à faire.
Les intéressés accoururent.
Mes chers amis, j'ai l'honneur de vous annoncer que nous sommes grands-parents mais que malheureusement le Centre retient notre petit-fils.
Comment ça, que veux-tu dire Catherine ?
Mon cher Sydney, l'enfant que vous avez connu comme étant le fils de mon mari avec…Brigitte n'a pas la valeur qu'il lui a été donnée. Cet enfant est l'enfant de notre fille avec Jarod.
Je suis sûr que c'est Raines ou Lyle qui a encore monté cette affaire.
Kikou tout le monde, désolée, j'vous laisse sur la fin, mais mailez-moi et peut-être que j'enverrai la suite (fo encore que j'l'écrive mais bon)
Gros Zibous à tous
Lana
