Titre : L'irrévérencieux.
Auteur : Leliël
Base :Kyou Kara Maouh
Grade : PG, yaoï.
Disclamer : L'univers et les personnages de KKM ne m'appartiennent pas, je n'ai aucun droit sur eux, si ce n'est de pouvoir baver dessus.
Note: Ceci est comme son nom l'indique, n receuil de petits bouts de fics... mes drabbles KKM.
Enfin, faut quand même dire que la plupart de ces ficlets sont les réponses aux défis de Meanne, Shakes et Mithy, XD.
¤0O0¤
Wolfram était, depuis tout petit, devenu expert dans l'art du décorum.
Sa mère, ses instructeurs et ses frères lui avaient tous appris comment se tenir en société, les règles du savoir-vivre, et de la politesse.
Il se rappelait Gunther lui enseignant la bonne manière de disposer des plats et des couvert de telle façon que les invités ne soient jamais embarrassés.
Il se souvenait aussi des cours de Cécilie, ou sa mère l'habillait, le coiffait, et lui indiquait comment saluer un adulte, comment se comporter dans une réception, comment faire la révérence et comment répondre poliment avec un simple sourire.
Ses instants semblaient emplir sa mémoire de petit garçon, et les valses et les révérences formaient une ronde ininterompue dans son esprit quand il pensait à son enfance.
Il était un jeune homme bien élevé.
D'ailleurs, c'était pour cela qu'il s'était trouvé forcé d'accepter les fiançailles avec le nouveau Maouh.
Une femmelette, un parvenu, il avait pensé en le voyant la première fois.
Un espèce… d'humain sans aucune notion de la tradition Mazoku.
Mais lui, Wolfram, avait été obligé de suivre le protocole, et après ce simulacre de combat qu'il avait du endurer, il était officiellement fiancé à Yuuri.
Son fiancé. Yuuri.
Il y avait été obligé.
Pour suivre la tradition, le protocole.
Cela faisait quelques années déjà que tout ceci était arrivé.
Et depuis, Wolfram suivait toujours rigoureusement l'étiquette.
Avec seulement un peu moins de réluctance, peut-être.
Pas que Yuuri était maintenant un meilleur fiancé, mais…
Wolfram était sans doute un meilleur amoureux.
Mais Yuuri, lui, n'avait pas encore intégré toute les nuances du protocole, malgré les années.
En effet il semblait toujours aussi exaspéré et ennuyé, à chaque fois qu'on lui rappelait les fiançailles.
Wolfram se disait qu'avec le temps, Yuuri se ferait sûrement à cette coutume.
Sûrement.
Oui, il en était sûr.
Mais… le temps passait aussi, à Shin Makoku.
Et même si le temps passait, la mauvaise volonté de Yuuri à appliquer cet us-là ne changeait pas.
Bien, sur, il ne n'avait plus l'air désespéré à chaque fois qu'on en parlait, maintenant…
Non.
Mais il l'ignorait. Depuis peu, il semblait faire la sourde oreille quand Wolfram le rappelait à l'ordre. Comme s'il entendait une mauvaise farce, devenue lassante à force.
Même plus digne d'attention.
Mais bientôt, cela allait changer.
Bientôt, Yuuri et Wolfram allaient atteindre le moment que l'on jugeait « convenable » pour envisager un mariage à Shin Makoku.
Wolfram tenait bien évidemment à suivre le protocole.
Bientôt, il fallait qu'il se marie avec Yuuri.
Etrangement, cette pensée lui faisait à chaque fois un pincement, là, à l'intérieur.
Parce qu'il voyait bien que Yuuri ne semblait toujours pas accoutumé au protocole.
Mais il fallait bien qu'il finisse par s'y faire, pas vrai ?
Wolfram lui avait toujours respecté l'étiquette. Il était un jeune homme bien élevé.
Et Yuuri, en tant que roi, se devait d'en faire autant.
Oui, il le devait, se disait wolfram.
Se rassurait Wolfram.
Lui… lui avait toujours fait comme il fallait, alors pourquoi Yuuri ne le pourrait pas ?
Ce ne devait pas être si dur.
Non ?
Parfois, Wolfram pensait aussi à la cérémonie de mariage, et à la lune de miel qui s'ensuivait.
La coutume voulait que les époux consomment leur mariage le soir même de l'union.
Wolfram pensait au protocole qui allait avec cet évènement particulier.
Il se demandait s'il existait aussi un protocole pour dicter à Yuuri des caresses, des baisers.
S'il existait une coutume qui obligerait Yuuri à le serrer dans ses bras, à respirer l'odeur de ses cheveux, à le regarder tendrement.
S'il existait un protocole disant à Yuuri de l'aimer, s'il te plait.
S'il te plait.
Wolfram se le demanda, de tout son être.
¤0O0¤
Merci d'avoir lu.
