°°°°° Set me free °°°°°

Disclaimer : (encore et toujours la même chose…lol) Tout appartient à la merveilleuse JKR ! Je détiens cette fic cependant ! (joie)

Avertissement : Cette fic est un slash, ce qui veut dire relation entre deux personnes du même sexe, en l'occurrence ici, deux hommes ! Vous êtes avertis ;). Elle contiendra une bonne dose d'émotions fortes, et même certains abus mais je vous assure que justice sera faite ! (Attache ta tuque Albus !)

Synopsis : (POV) Harry se sens seul…il ne demande qu'à aimer et être aimer en retour. Cependant, il ne pouvait pas se douter qu'il y aurait deux personnes prêtes à tout pour lui prouver cet amour. L'une le traumatisera et l'autre le surprendra…mais laquelle le libèrera de sa solitude ? (slash)

Genre : Romance/Angst en grande partie.

Couple : HP/DM…quoi qu'il y aura un obstacle majeur dans cette relation. (baissez vos armes :p)

Petite note : C'est d'abord un POV Harry mais contiendra éventuellement des POV Draco. Sinon, je mentionnerai lorsqu'il y aura des changements. Les phrases en italique représentent les pensées sur le vif. Celles entre guillemets proviennent du vieux débris lol.

Remerciements : Un gros merci à mes deux beta-reader adorées, Nymphodora Tonks et Ilys pour leur aide précieuse et leur correction ardue (C'est le moins qu'on puisse dire lol). Sans vous ce chapitre ne serait toujours pas online !

Ceci étant dit, bonne lecture à tous !

RAR
satya: Hihi bien voila enfin la suite ! Bisous oXo

onarluca : Tu verras bien dans ce chapitre (et surtout dans l'autre qui suivra (oui il est quasi rédiger alors ca devrait prendre moins de temps mdr !)) Et disont que la relation Dray/Harry atteint un apogée dans ce chapitre ;p jen dis pas plus ! Bisous oXo

Eileen Ana: Et voila la suite ;) Bisous oXo

Sahada: (tan regarde son chapitre et se gratte la tete) pour de l'action, il va en avoir dans celui-ci ;p LOL

Thealie: Merci pour tout tes commentaires ma ptite Thealie, cela me ravie ! Oui c'est vrai que le caractère de Draco en est changer un peu mais on peut prendre cela comme une évolution du personnage, en quelque sorte. Hihi Fumseck a la cote on dirait ! Aller je ne te fais pas attendre plus longtemps ! Voila la suite ! Bisous oXo

Nymphodora Tonks: (cours se cacher tellement elle est rouge) Roh ca me fait tré plaisir tout ce que tu me dit la ma ptite soeur damour ! Tu sais combien ton appui m'est précieux ;) Et franchement, comme tu as déja lu ce chapitre, tu aurais pu retenir ta bave ;p mon clavier déborde la c pas zouli du tout ptdr ! Bisous oXo

Vif d'or: Roh je sais, jsuis cruelle, sadique et sans coeur...:D non c pas vrai jai un coeur pis jvous aimes tous ! Je sais que je met un temps fou a publier c dernier temps mais jai comme tout le monde des petits embarras qui retarde le cheminement. Faut pas s'en faire car j'ai bien l'intention de terminer cette fic (et d'en faire d'autre ;p) Pour ce qui est du sort d'hermione et Ron, tu en connaitra davantage bientot ! patience ! Le reste sera dévoilé en gros dans ce chapitre (et un peu dans le 10e aussi) Bisous oXo

Kitsune-Maeda: hihi Merci ma ptite Kitsune cela me fait plaisir :). Comme je disais a Vif d'or, certaines choses seront dévoilé dans ce chapitre et le reste un peu plus loin, un ptit peu de patience ;) Bisous oXo

jessy : Je t'approuve la. C'était pas la classe du tout et je pense qu'ils méritent une punition (kess ten dit ? (niak niak)) Bisous oXo

fantasy112: Les 8 d'un coup ! MY GOD lol il faut le faire...surtout avec ce qui se passe au début de la fic. D'abord merci de me lire, cela me fait tres plaisir ! Ensuite...merci de tes encouragements, tu peux pas savoir comme c'est précieux de savoir qu'un texte est aimé par les gens (ben si tu dois savoir ! lol) Aussi ne me trucide pas ;p je sais que j'ai du retard pour poster mes chapitres (au début je postais une fois par semaine pour te dire...) mais jsuis quelque peu déborder ! mais jvais mettre la suite promis ! Bisous oXo

Ilys: Une derniere ptite note pour toi mon ptit bébé raton. Je sais que tu as déja donner ton avis sur le chapitre étant donner que tu las lu et je dois dire que je me suis bien marrer a faire la correct avec toi ptdr ! Merci encore de ton soutient ! Je t'aime tré fort ! (dsl pour msn ce matin ! mon pc était rester allumé toute la nuit et je sais pas pk...ce con de Allan a décider douvrir msn :S mais bon...tu as du deviner en voyant que je réagissais pas (jsais c pas moi du tout ca LOL) Aller a tré tré vite ! Bisous oXo

Chapitre 09 - Parce que c'est toi
Dans le dortoir des Lions…

¤¤¤ (POV Harry) ¤¤¤

Plus le temps passait, et plus je me rendais compte de la gravité de mon geste. Bien entendu, je n'avais pas peur des conséquences ni même d'être rejeté des autres. C'était pratiquement fait de toute manière…Non, ce qui me venait à l'esprit dépassait le raisonnable. Je bouillais de rage en songeant à la façon dont Seamus et Dean m'avaient traité. Je sais très bien que quelque chose cloche chez moi mais je ne suis malheureusement pas en mesure de l'expliquer…

S'ils savaient ce que j'ai pu endurer…ils ne m'auraient pas dit toutes ces horreurs.
C'est de LEUR faute si je me suis emporté comme ça !

Je restais allongé là, contre les draps froids et déchirés de mon lit, promenant d'une main à l'autre le couteau de Sirius. Ce cadeau avait peut-être une signification étrange mais il n'en restait pas moins la plus belle preuve d'attention que l'on puisse me donner…Et du coup, je m'ennuyais beaucoup de lui. Tant de chose s'était passé depuis son décès…tant de choses horribles. Je sais que je vais m'en sortir maintenant, je sais que je suis fort et que le coupable va le payer de sa vie…Heureusement Sirius, je ne suis plus aussi seul qu'à cet instant. Je ne ressens plus le poids de la prophétie de la même manière…

« L'un ne peut pas vivre tant que l'autre survit… »

Pour moi, tout est clair maintenant et je ne redoute plus ce jour où je fais enfin extérioriser cette rage hors de moi. J'ai juré vengeance pour toi Sirius. J'ai juré vengeance pour mes parents, pour Cédric…pour tout ceux qui sont morts par ma faute depuis que je suis ici. Je vais me battre jusqu'à ce que j'obtienne la victoire ! C'est le seul moyen de ramener les choses comment elles étaient avant…

Ron…Hermione…je sais au fond de moi que vous êtes toujours en vie…
Et croyez-moi, je ne vous laisserez pas tomber.
Je suis terriblement désolé de vous avoir mis dans cette posture…
Je sais que j'aurais du vous dire ce qui se passait…mais

Une voix saccadée et inquiète résonna contre la porte du dortoir, me faisant presque sursauter.

-- Harry…le professeur McGonnagall est avec moi…je…elle ne veut que t'aider. Je t'en prie, parle-lui…

Cette voix…c'était celle de Ginny. Un flot de remords s'engouffra dans ma gorge. Ginny était la seule personne, en dehors de Malfoy, à qui je ne voulais faire de peine. Ce n'était pas pour être méchant…non. Bien au contraire, je comprenais mieux que quiconque sa souffrance.

-- Monsieur Potter…veuillez avoir l'obligeance de m'expliquer ce qui s'est passé ici! Résonna la voix du professeur qui venait mettre un pied dans le dortoir.

-- Je ne sais pas…je ne PEUX pas vous expliquer, répondis-je d'un ton sec, en prenant bien soin d'éviter son regard.

-- Sachez que ce genre de comportement pourrait vous coûtez l'expulsion ! Enfin…mais à quoi avez-vous songé?

Je décidai de ne pas répondre à cela. De toute façon, quoi que je dirais, je serais puni alors à quoi bon. Puis lentement, ce fut Ginny qui s'approcha de mon lit. Elle trembla de peur en voyant que je la regardais.

-- Ginny…je…

-- Non, ça va. Tu n'as rien à me dire. Je comprends très bien, sanglotait à chaudes larmes la lionne. Mais tu ne peux vraiment pas continuer ainsi…tu sais que tout le monde se fait beaucoup de soucis pour toi et je…

-- Du souci ? l'interrogeais-je d'un ton sarcastique. Si tu veux parler de la grande délicatesse que Seamus et Dean m'ont montrée, alors je crois que je vais passer mon tour.

Ginny parut hésitante une seconde. Sans doute avait-elle réaliser qu'ils ne savaient rien de mon état. Ils ignoraient même ce par quoi j'avais passé et s'étaient simplement contenté de me faire la morale.

-- Il y a des choses qu'ils n'auraient pas dû te dire, je l'avoue. Et ce qui se passe entre toi et Malfoy…et bien cela te regarde. Ce que j'essaie de te dire Harry, c'est que je ne te tiens pas responsable de la disparition de mon frère.

-- C'est bon de voir que quelqu'un me croit…murmurais-je en levant maintenant la tête vers le professeur McGonnagall. Je suis désolé pour ce qui s'est passé professeur. Je ne me contrôle plus très bien depuis…disons depuis quelques temps.

Le professeur McGonnagall avait la bouche grande ouverte mais n'osait pas prononcer quoi que se soit. Sans doute se remémorait-elle la petite incartade dans le bureau du directeur.

-- Je veux bien passer outre pour cette fois-ci Potter. Vous ne serez pas expulser. Mais attendez-vous à faire de longues heures de retenues durant les semaines à venir…enfin…si le temps nous reste. (Je fronçai les sourcils à cette remarque) Venez me voir à mon bureau demain soir vers 18h00. Nous nous occuperons de tout cela…

Sur ce, elle tourna les talons et s'apprêtait à partir lorsque brusquement, elle s'arrêta net.

-- Une dernière chose Potter…si jamais le directeur revient et vous demande, passez d'abord me voir, c'est bien compris ?

-- Heu…heu…oui, entendu.

Mon cœur manqua un battement. Se pouvait-il que le professeur McGonnagall ne se doute de quelque chose ? Non…cela devait être une simple coïncidence. Néanmoins, je trouvais cela bizarre. Bientôt, les autres Gryffondors apparurent dans l'embrasure de la porte et tous prirent bien soin d'éviter mon regard, en particulier Seamus qui fonça directement vers son lit, rassembla quelques bouquins et fila de nouveau en bas. Pour ma part, je décidai d'aller prendre l'air…

La rage en moi s'était quelque peu atténué mais je restais tout de même choqué de voir que les gens que je croyais des amis me traitaient comme un vulgaire scrout à pétard. Si ce n'était que moi, j'aurais mis fin à toute cette…abomination. Je me demande encore comment j'ai pu me laisser faire…

J'étais épuisé…je n'allais pas très bien…
Il faut pas t'en faire Harry, il a profité d'un moment de faiblesse…

C'est pas ta faute…tu n'y est pour rien…

C'est exactement ce que Malfoy m'a toujours dit. Vraiment, les événements me dépassent et je ne sais plus très bien où j'en suis pourtant…je suis sûr d'une chose : Draco est devenu très important pour moi…j'avais besoin de lui. En ce moment, c'est la seule personne que j'avais envie de voir…histoire d'entendre sa voix une fois de plus. Seulement, il avait cours de Potions avec Rogue en ce moment même…

Tant pis…je vais aller l'attendre dans sa chambre…
Je ne pense pas qu'il y voit un inconvénient.

¤¤¤ (Fin POV Harry) ¤¤¤

Pendant ce temps…en plein cour de Potions

¤¤¤ (POV Draco) ¤¤¤

C'est étrange…Je crois bien que c'est la première fois que je trouve le cours de Rogue ennuyeux. Non pas que la matière ne m'intéressait pas mais…j'avais disons l'esprit ailleurs. Et toutes ces pensées se tournait vers ma Némésis, vers la personne que j'aimais le plus en ce monde…et aussi…vers ce message que j'avais reçu ce matin du professeur de DCFM.

Salazar…qu'est-ce que je vais faire avec ça moi ?

Je veux dire…oui…j'aurais sauté de joie en apprenant une telle nouvelle mais maintenant, je n'en étais plus aussi sûr. Vous vous demandez sûrement d'où me venait ce fameux message, non ? Hey bien…il venait de mon père. Et je dois dire que je ne suis pas surpris du tout. À vrai dire, je m'attendais à ce qu'il me contacte beaucoup plus tôt, surtout après son évasion miraculeuse…

Je me demande QUI t'a fait sortir de ce trou à rats…
Je me demande ce qui t'a pousser à agir comme tu l'as fait…
Je me demande bien ce que je vais te faire lorsque je t'aurai sous la main.

Après ce que tu as fait à ma mère…tu ne mérites pas de vivre. Comment as-tu OSE t'en prendre à la seule personne qui m'aimait ? À la seule personne qui s'est occupé de moi alors que toi, tu avais toutes tes magouilles à gérer ? Tu sais quoi ? Je t'emmerde…et je ne veux plus être ton fils. Je ne veux plus avoir aucun lien avec toi, que cela soit avec le seigneur des ténèbres ou bien autrement…je veux que tu disparaisses.

Je te déteste…

Lentement, les minutes s'écoulèrent et le bouillonnement des chaudrons s'arrêta pour laisser filer les élèves hors du cachot. Pour ma part, je restai assis à ma place, soucieux. Il fallait que je parle à quelqu'un de tout cela…

Allez Malfoy…au diable la fierté…
Tu peux pas gérer ça tout seul.

-- Professeur Rogue ? J'aurais à vous parler…si vous avez le temps, hésitais-je. (le maître des potions s'éclaircit la voix subtilement, sans doute dans l'espoir que je ne remarque pas la faiblesse qu'elle dissimulait…)

-- Bien…(il regarda autour de lui puis verrouilla la porte du cachot d'un coup de baguette.) je crois qu'il est plus prudent de discuter ici-même. Qu'avez-vous à me dire ?

Sa voix pris un ton beaucoup plus compréhensif que d'ordinaire. On aurait presque dit qu'il prenait son rôle de parrain au sérieux, chose qui est assez ironique avec le passé chargé qu'il détenait. Pourtant, je l'aime bien. Il arrivait parfois à me faire oublier ma solitude…

Je lui expliquai donc ce qui s'était passé ce matin-même dans le bureau du professeur Tarkin. Au début, Rogue parut surprit mais lorsque je lui parlai de la lettre de mon père, il se redressa comme un ressort.

-- Je crois qu'il serait plus prudent de mesurez vos paroles, Draco. Si votre père à réussi à vous contacter, je crains que la sécurité à Poudlard ne soit plus aussi tangible…Peut-être vaudrait-il mieux arrêter cette conversation.

-- Mais j'ai BESOIN d'un avis, professeur ! Et franchement, je dois dire que c'est la première fois que je m'avoue dérouté. Depuis que j'ai appris ce qu'il avait fait je…(je pris une profonde inspiration…histoire de calmer le flot d'émotions qui affluait en moi) Je ne suis plus certain de vouloir suivre ses traces, vous comprenez ?

Le maître des potions me regardait en silence puis brusquement, une quinte de toux lui fit perdre son air sérieux. Il avait l'air d'avoir très mal et ce, même si il tentait de le cacher. Bien entendu, il allait mieux depuis quelques jours mais pourtant…je continue de penser qu'il ne s'agit pas là d'une simple maladie. Jamais il n'a été malade avant…jamais rien de sérieux.

-- Ne faites pas cette tête, Draco, soupira Rogue en reprenant son souffle. Je vais mieux que j'en ai l'air. Aussi, c'est de vous qu'il est question. (Il scruta une fois de plus le cachot en entier avant de s'approcher plus près de moi.) Si vous me le permettez, j'aimerais vous donner un bon conseil : Partez d'ici avant que votre père ne vienne vous chercher.

-- Mais je ! Je ne peux pas partir comme ça ! C'est idiot !

-- Non, c'est logique. Réfléchissez-bien à ce que je viens de vous dire. Je sais que vous avez…disons…des motifs de rester mais cela ne ferait qu'aggraver les choses. Si vous aimez vraiment Potter (Rogue déglutit), alors vous allez vous éloigner de lui.

Maintenant, c'est moi qui venait de faire un bond sur ma chaise. Je n'arrivais pas à y croire ! Pourquoi fuir mon père ? Pourquoi le laisser arriver ici et faire ce que bon lui semble alors que je pourrais lui faire payer au centuple ? Non…je n'aime pas cette idée. Je suis trop orgueilleux pour laisser les autres se charger du sale boulot à ma place. Ma décision était prise sur ce point : je vais affronter mon père et lorsqu'il sera devant moi…je vais lui faire regretter à mort…

Dans la chambre d'un certain préfet...

J'étais sorti en trombe du cachot de Rogue, brisant même le sort qui verrouillait la porte. Il ne fallait jamais sous-estimer un Malfoy…jamais. Mon père en était la preuve vivante…

C'est d'un pas lourd que je pénétrai dans ma chambre pour m'arrêter net; Il était là…Harry était allongé sur mon lit, visiblement dans les bras de Morphée.

Ce que tu peux être mignon à tes heures toi…
Venir m'attendre ici…et tu as le culot de t'endormir ?

Soudain, toutes mes craintes s'envolèrent pour ne laisser place qu'à cette agréable vision. Il n'y avait que lui qui arrivait à me faire oublier tout le reste. Un sourire s'esquissa sur mon visage et mes pas se dirigèrent lentement vers le lit. Sans faire de bruit, je m'assis tout près du corps allongé du brun et je le regardais dormir. Je suis certain qu'en ce moment même, il devait rêver…lui aussi affichait un mince sourire au coin des lèvres, des lèvres qui devaient être tendres…chaudes…Sa respiration soulevait son torse dans un rythme lent et paisible et ses cheveux…toujours aussi désordonnés, se collaient contre mon oreiller. Vraiment…il avait l'air bien.

Ah…je vais pas résister si ça continue…

Doucement, je me penchai vers son visage angélique…

-- S'il te plait…réveille-toi…

Rien à faire ! Il a le sommeil lourd…

Je me demande si je peux…

Certain dise qu'il ne faut pas réveiller le lion qui dort…peut-être à cause des risques que cela imposait. Et bien moi…j'étais prêt à tout pour surmonter…

Ma main glissa contre sa joue et l'effleura d'un geste doux. Mon nez vint prendre appui contre le sien, qui était complètement gelé. Puis…lentement…ma bouche se déposa contre la sienne. Ce fut un contact bref…subtil. Je relevai la tête vers ses yeux mais ils étaient toujours fermés…

Bon…tu ne me laisse donc pas le choix

Ma bouche rencontra la sienne à nouveau mais cette fois…elle se fit plus présente. Ma langue tâtait le rebord de ses lèvres avec un espoir quand soudain, elles s'entrouvrirent. ..Je m'hasardais donc plus loin, approfondissant le baiser qui bientôt, laissa échapper de sa bouche un léger grognement. Je suis sûr que Potter ne dormait plus maintenant…

J'allais rompre le contact lorsque brusquement, le Gryffondor se fit plus avide. Son bras glissa hors des draps puis m'entoura par le cou avec force. Cette fois…j'abandonnai complètement…ce fut les plus belles minutes de toutes mon existences.

-- Bonsoir mon ange, lui murmurais-je en retournant appuyer mon nez contre le sien. Voudrais-tu, s'il te plait, m'expliquer ce que tu fous dans mon lit ? (mon regard affichait sans doute une partie de mes pensées mais je n'étais pas le seul.)

-- Je m'ennuyais, c'est tout, répondit-il presque sur un ton sarcastique.

-- Alors, tu permets que je me joigne à toi ?

Sans attendre de réponse, je me hissai sur le lit pour venir m'asseoir au niveau de ses hanche. J'avais des papillons dans l'estomac. Harry me regardait sans rien dire puis finalement, il rompit le silence. Il me raconta la mésaventure dans la salle commune et celle dans le bureau du directeur. Lorsqu'il me mima le visage livide et choquée du professeur McGonnagall, je parti littéralement dans un fou rire incontrôlable.

-- Serpentard ! J'aurais donner n'importe quoi pour voir la tronche de la vieille bique ! Bon sang, elle l'a bien cherchée tout de même.

-- En effet, répondit l'attrapeur en réprimant un rire. Mais j'aurais préférer ne pas apprendre une nouvelle aussi horrible…

Du coup, son sourire s'effaça. Il avait l'air si triste…si lointain. C'est normal, après tout ce qu'il vient de savoir, il faut du temps pour se ressaisir. De mon côté, j'en profitai pour m'allonger contre lui, glissant alors mes doigts contre sa cicatrice. Je suis vraiment dingue de lui…beaucoup plus que je ne le pensais…il m'hypnotise.

-- Harry…murmurais-je à son oreille. Souviens-toi de ce que je t'ai dit ce matin. (le lion sembla revenir de ses pensées) Peu importe ce qui arrive…je serai toujours avec toi. Compte sur moi pour t'aider ! Nous allons tout faire pour ramener tes amis…foi de Malfoy.

-- Alors il faudrait peut-être que je me méfie ? sourie-t-il avant de m'embrassez une fois de plus.

Tu peux avoir confiance en moi Harry…
Tu peux avoir confiance…

Je t'aime…

¤¤¤ (Fin POV Draco) ¤¤¤

Minuit et demi, bureau du directeur …

Ce soir là, le professeur McGonnagall eut du mal à trouver le sommeil. Voilà sans doute pourquoi elle se trouvait là, assise sur le grand fauteuil de Dumbledore, réfléchissant ardemment à la situation.

Je me demande comment cela a pu se dérouler sous nos yeux…

Puis, avec un long soupir, elle déroula une fois de plus le parchemin contenant l'affreuse nouvelle et le relu à haute voix.

Cher professeur,

J'écris ce message à la hâte car je suis très pressé. La nuit dernière, j'ai reçu de Fumseck un message alarmant concernant le professeur Dumbledore. Plutôt devrais-je dire qu'il S'AGISSAIT de Dumbledore lui-même ! Je vous ferai grâce des détails mais je dois vous dire ceci : celui qui se dit être le directeur, est en réalité un imposteur! Le vrai Dumbledore croupi quelque part au fond d'une cellule ! Vous vous rendez compte ? Pour l'instant, nous ne savons rien sur cette affaire aussi, je pars sur le champ rassembler les membres de l'ordre pour ensuite vous rejoindre. Surtout, ne prenez pas de risque inutiles et si ledit imposteur arrive à Poudlard avant moi, faites comme si de rien n'était. Une dernière chose, ne dites rien à Harry…mais veillez à ce le directeur ne l'approche pas, je vous expliquerai à mon arrivé. J'espère sincèrement que j'arriverai à temps…je suis inquiet.

Votre ami, Remus Lupin

Depuis l'arrivé du messager, le professeur McGonnagall ne savait plus où donner de la tête. Elle était à la fois inquiète et songeuse au sujet de Dumbledore. Comment en était-il arrivé là ? Il s'agit pourtant du sorcier le plus puissant jusqu'à ce jour ! Mais…La dernière bataille qu'il a mené au département des mystères l'avait grandement affaibli. Aussi, il n'était plus très jeune.

Le professeur McGonnagall regarda une dernière fois l'horloge, presque dans l'espoir de la voir s'arrêter. Cet après-midi, suite à l'incident de la salle commune des lions, elle avait prit la liberté de prévenir le ministère, quoi qu'elle en eut très peu révéler pour le moment. Aussi, elle demanda du renforts auprès de la brigade magique des Aurors. Après de multiples manchettes concernant des ouragans mystérieux et des glissements de terrains sans raison apparente, venait suivre des attaques sous la marque des ténèbres. Pour rajouter à cette panique général, Pré-au-Lard avait été victime d'un carnage la nuit dernière. Cette fois, il semblait être question de Détraqueurs. On dénombre une quinzaine de morts et une centaine de blessés tout au plus. Ceux qui ont pu échapper à cette attaque avait fuit dès le lendemain, dans l'espoir de sauver leur vie.

Bref, cela allait de mal en pis et la menace grandissante avançait sur la route glaciale conduisant aux abords de Poudlard. Ne pouvant fuir l'inévitable, les directeurs des maisons s'étaient mis d'accord sur un point : Il valait mieux rester silencieux sur le sujet, histoire de ne pas semer la panique. Ils trouveraient bien une solution…mais serait-ce la bonne ?

Le lendemain…en plein cours de DCFM

¤¤¤ (POV Harry) ¤¤¤

Le professeur Tarkin arpenta une fois de plus entre les rangs, observant d'un œil attentif les parchemins sur les tables. Mais lorsqu'il arriva à mon pupitre…j'eu presque honte qu'il rencontre une page vierge.

-- Señor Potter, n'avez-vous point fait le travail que je vous avais demander ? me questionna-t-il d'une voix sombre et déçue.

-- Heu…ben…

Merde…je sais pas quoi inventer moi !
Qu'est-ce que je peux dire…hum…j'ai oublié ! Oui !
…Non…ça passera pas ça…

Or, je n'eu pas besoin de chercher d'excuse plus longtemps car un autre élève avait attiré l'attention du professeur. J'entendis le bruit sourd de la porte qui se referma derrière puis une série de pas rapides.

-- Señor Malfoy ! Vous êtes ENCORE en retard, gronda Tarkin en soupirant.

-- Je suis vraiment désolé professeur, prononça le blond sur un ton qui n'en avait pas l'air, une affaire urgente m'a retenu.

Tu mens aussi bien que tu respires, dis-donc…

Pendant un moment, Tarkin dévisagea Draco. On aurait presque pu voir de la crainte dans ses yeux. Puis soudain, il se redressa en esquissant un sourire. Quelque chose sembla le réjouir, je me demande ce que c'est.

-- Bien…bien…gagnez votre place señor Malfoy. (il se tourna vers le reste de la classe) Nous allons maintenant parler des principaux sortilèges de défenses utilisé contre…

Le reste de ses paroles s'envolèrent dans un tourbillon de pensées. Mon regard s'attardait maintenant sur le préfet Serpentard qui somnolait en prenant place près de Pansy. En le voyant bailler de la sorte…je ne pouvais que sourire en repensant à la nuit dernière. En fait, il ne s'était pas passer grand chose…

Nous étions là, allongés sur son lit…à s'embrasser, à s'enlacer. On a discuter longuement sur bon nombre de sujets, au point où nous en avons perdu la notion de temps…

C'était vraiment bien…
C'était vraiment bien…de se sentir aimer ainsi…

La question que je m'étais poser maintes fois était : pourrais-je aimer moi-aussi ? Et voilà que la réponse s'affichait sous mes yeux…Elle s'affichait sur le regard concerné de Draco. Plusieurs fois, pendant le cours, je l'avais vu se retourner pour me regarder. Plusieurs fois, j'avais vu Pansy se décomposer au point qu'elle allait sûrement finir par vomir. Plusieurs fois, j'ai eu envie de me lever et d'aller l'embrasser…là…devant tout le monde.

Ce fut le craquement des chaises et le bruit des conversations soudaines qui me ramena sur terre. Apparemment, le professeur Tarkin avait terminé ses instructions et les élèves se rassemblaient déjà en équipe de deux.

Merlin…je vais encore avoir des ennuis.
Pourquoi je suis pas foutu d'écouter quand c'est le temps !
Bon…on se calme…cela doit surement avoir un rapport avec…

-- Alors, tu me fais une place Potter, ou bien tu tiens vraiment à te débrouiller tout seul ?

Sans dire un seul mot, je me poussai pour faire de la place à Draco. Je n'aurais jamais cru qu'il aurait l'audace de prendre cette initiative mais…puisqu'il l'a fait, aussi bien en profiter.

Il m'expliqua le travail qu'on avait à remettre et insista sur le fait qu'il valait beaucoup de points sur le trimestre. Je connaissais la grande avidité du blond lorsqu'il s'agissait de performance. Il faisait preuve d'une véritable passion pour la concoction de potions et ne se déplaisait pas non plus en matière de sortilèges de défense. Pourtant, la dernière fois qu'il a usé d'un sort contre moi…il était plutôt de nature offensive.

C'est dingue…même les souvenirs les plus affreux que j'ai de lui me font sourire…

-- Harry ! Tu m'écoutes ? C'est important tu sais !

Avec ce regard pointu et cette voix forte, j'avais presque l'impression qu'il me grondait. Mais cela ne me dérangeait pas. Pendant qu'il m'expliquait de long en large le travail, je n'avais pas cessé de fixer sa bouche.

Il faut qu'elle s'arrête de bouger…il le faut…

Dodom…dodom…

Cela me rappelait le baiser de ce matin…un baiser qui avait surpassé tous ces prédécesseurs (bien que je n'en compte que quelques uns…pour moi, c'était beaucoup). Je ne me souviens pas avoir autant apprécier embrasser quelqu'un…cela avait quelque chose d'incroyablement divin. Ou bien était-ce parce que c'était lui qui me l'avait donner ?

Tu as réveillé l'amour qui brûle en moi Dray…
Surtout…n'éteint jamais cette flamme que j'aime tant…

Ne me laisse…jamais…

Discrètement, un bras glissa sous le pupitre et ma main s'étira jusqu'à sa jambe. Je le sentis sursauter à ce contact. Sa bouche s'était arrêter mais ses yeux continuaient d'en dire long…Il se pencha pour me murmurer à l'oreille :

-- Tu ferais bien de faire attention à ce que tu fais Harry…sinon je ne sais pas ce que tu risques.

-- Si je m'en sors sans ecchymoses cela sera déjà un début, répondis-je en poussant le mouvement jusqu'à son entre-jambe.

Le blond se raidit davantage…presque autant que sa virilité, à ma merci sous la table. Il serrait maintenant les doigts autour du livre devant lui en se mordant la lèvre inférieure. Lorsqu'il déchira la page par mégarde en ramenant vivement sa main vers ma cachette, le professeur Tarkin passa près de nous. Heureusement, il accordait toute son attention à la table voisine.

-- Harry…arrête…je t'en prie…gémit Draco lorsqu'il fut certain que personne ne regardait.

Arrêter maintenant ? Alors que tu es si…tendu ?
Tu plaisantes j'espère…

-- Ce n'est pas très Serpentard de supplier son agresseur, répliquais-je, en intensifiant el mouvement de va et vient.

-- Alors je vais devoir rectifier tout cela…

Cette fois, Draco se retira (non sans mal) de mon emprise et se leva. Son expression faciale valsait entre l'amusement et le mépris. Vraiment…je ne savais pas trop ce qu'il cherchait à produire comme réaction.

J'ai peut-être été trop loin…
Il n'aimait sans doute pas se faire peloter sous les regards indiscrets…

-- Ce que tu peux être bête, Potter ! lança-t-il d'une voix forte. Je me demande bien comment tu as fais pour te rendre jusqu'ici avec le niveau de stupidité aussi élevé !

-- Je…Pardon ? Mais personne ne t'a demander de venir t'asseoir ici que je sache !

Mais qu'est ce qu'il lui prend ? Il débloque ?

Voilà que je me lève à mon tour. Maintenant, j'étais piqué au vif. Toute la classe semblait attentif à notre conversation, surtout Pansy qui paraissait sur le point d'éclater de joie. Des voix se mirent à chuchoter alors que Draco, toujours debout devant moi inclina légèrement la tête, en signe de révérence.

-- Bien, dans ce cas, votre majesté de la stupidité, regagnez donc votre trône ! (avec ça, il me repoussa violemment contre le bureau qui se renversa, et moi avec.)

Le professeur Tarkin essayait de retenir le Serpentard qui contournait maintenant le bureau renversé. Sans perdre de temps, je me relevai en sortant ma baguette pour la pointer vers le blond.

-- Vous allez vous calmer, señores ! s'exclama le professeur, rouge de colère. Je n'ai jamais connu pareil comportement ! C'est outrageant ! (Il me dévisagea d'un air douteux et se tourna vers Draco.) Je suppose que vous êtes satisfait, señor Malfoy ?

-- Si c'est des excuses que vous attendez, vous risquez d'attendre longtemps, cracha le préfet en rangeant la baguette qu'il venait de sortir lui aussi.

-- Chez le directeur…tout de suite (Tarkin se massa les tempes, comme pour tenter de se calmer) TOUS LES DEUX !

Draco paraissait satisfait tandis que moi, je pataugeais dans l'incompréhension totale. Aussitôt que nous fûmes sorti de la pièce, je suivi mon assaillant dans le dédale de corridors en poussant des jurons.

-- Merlin ! T'as perdu la boule ou quoi ?

Je ne m'attendais pas à avoir de réponse même si j'aurais préféré comprendre ses agissements. Puis, brusquement, il me saisit par le bras et m'entraîna à l'écart. Mon dos atterri contre le rempart d'une lucarne du deuxième étage, mes jambes s'écartèrent autour du préfet et je fus contraint de m'asseoir alors qu'il enfoui subitement sa tête contre mon cou.

-- Draco ? Qu'est-ce que…

Ma plainte fut couper par les lèvres du blond. Je tentai d'abord de protester, estimant que j'avais droit à des explications pour ce comportement hautain il y a de ça quelques minutes. Pourtant, au bout d'un moment, je cédai à toute réplique et me laissa emporter. Je sentais une main se faufiler sous ma chemise pour venir caresser mon dos…c'était si bon que mes bras entourèrent son cou…je le voulais plus près encore…

Soudain…ma bouche laissa échapper un gémissement. Son autre main venait de trouver le renflement dans mon pantalon et s'affairait à descendre la fermeture-éclair.

-- Oh…on est tendu on dirait, susurra le Blond en jetant un regard vers mon entre-jambe.

-- Sale…profiteur, haletais-je difficilement. (il ricana tout en taquinant l'élastique de mon boxer)

Merlin...je vais le tuer…

-- Désolé trésor mais je t'avais prévenu (il faufila un doigt par delà l'élastique et frôla ma virilité bien tendu.) qu'il valait mieux (la main complète entra sous le sous-vêtement…) arrêter de me provoquer. Maintenant, je n'arrive plus à me retenir…

-- Alors…c'était…c'était pour ça que tu…OH MERLIN…

Draco avait malheureusement (ou heureusement, peu importe…je sais plus où j'en suis…) un doigté très habile. Il débuta un mouvement de va et vient tout en me regardant dépérir sous ses yeux…sur le point de flancher complètement…

Toi ! Tu va y goûter !
…

Dès que…j'aurai repris…le contrôle…

Sa bouche se hasarda contre ma joue puis vint une fois de plus effleurer mes lèvres. J'en avais envie…j'avais très envie de…

-- Tu sais que tu vas devoir te faire pardonner ? murmurais-je entre deux baisers.

-- …C'est ce que je compte bien faire…

Quelques instants plus tard…là où tout a commencer…

Je ne sais plus très bien comment nous nous sommes retrouvés sur son lit douillet. Je me suis senti soulevé de terre puis transporter sur une bonne distance…loin des regards indiscrets. Nous avions à peine franchi la porte de sa chambre qu'il l'avait verrouillée. Sa voix était étrangement rauque…mais j'en connaissais la cause. Sans ménagements, il m'a précipité contre le matelas et s'est hisser sur moi, sans perdre le contact de mes lèvres…

Continue…ne t'arrête pas…

Je sentais mon corps devenir aussi mou qu'un bout de chiffon. Ma langue semblait perdue dans une bataille gagnée d'avance pour le blond mais je ne m'en plaignais pas. Je profitais de chaque instant comme s'ils pouvaient être les derniers…

Cela devrai être interdit d'aimer autant…

Une main froide mais douce vient m'effleurer le ventre, provoquant un léger tremblement. Ses yeux argentés me regardaient alors qu'il déboutonnait ma chemise d'un mouvement rapide. Je pouvais lire l'excitation sur ses lèvres comme il pouvait lire l'envie sur les miennes. Ma respiration trahissait mes émotions mais le blond ne s'en moquait pas. Il était trop affairé à embrasser chaque parcelle de mon corps qu'il découvrait…comme s'il s'agissait d'une gourmandise défendue. Puis, il se hissa à nouveau vers moi pour m'effleurer d'un baiser. J'en profitai pour explorer les dessous de la chemise du blond, caressant lentement son dos du bout des doigts en remontant vers sa nuque.

À mon tour, mes mains s'affairèrent à le dévêtir, lentement d'abord puis carrément avec hâte. Je le sentis tressaillir lorsqu'il fut torse nu mais ma bouche s'empressa vers son cou. Mes bras, agrippés autour de son cou, me donnait assez de force pour le coucher contre moi. Seulement…le blond ne l'entendait pas de cette manière.

-- Oh non trésor…je dois d'abord me faire pardonner…

Je lisais dans son regard un certain amusement. Il se pencha à nouveau vers ma nuque. Je sentais les frissons parcourir mon corps alors qu'il descendait dangereusement vers le bas. Je l'entendis rire puis le tout fut camouflé par le bruit de ma fermeture éclair. Mes yeux se figèrent, grand ouvert.

-- Draco…qu'est-ce que…que comptes-tu faire ? questionnais-je, légèrement hésitant,

-- Me faire pardonner…répondit-il en faisant glisser à la fois mon pantalon et mon boxer.

J'étouffai un cri de surprise mais j'étais trop mou pour émettre une plainte. Ma virilité s'offrait à lui, rouge et gonflée…à un tel point que j'avais peur de flancher au moindre mouvement. C'était pire que de la torture…mais bien plus agréable. Puis brusquement, je sentis sa langue parcourir mon érection jusqu'à son extrémité…

Oh merlin…arrête…non…
Si ça continue je vais…

Ma respiration devenait de plus en plus saccadées et les mouvement de Draco, de plus en plus rapide. Bientôt, il poussa encore plus loin et entoura ses lèvres contre mon gland qu'il suça avec avidité.

Je vais devenir fou !

-- Ahhh…s'il te plait…arrête…je…je vais pas tenir !

Mais le blond ne m'écoutait pas. Au bout d'un moment, je n'en pouvais plus. Je concentrai ce qui me restait de force pour le repousser plus loin. Il me regardait avec étonnement, sans se douter de ce qui allait se produire…

-- Je t'ai dit…que j'allais pas tenir…

Brusquement, je me jetai sur lui, tel un fauve sur sa proie. Draco n'eut pas le temps de protester qu'il se retrouva par terre, les jambes écartées. Je m'empressai de prendre possession de son corps en montant sur lui. Ma bouche vint taire toute réplique possible alors que mes doigts le débarrassant de tout vêtement restant. Après un bref contact visuel, quelque peu troublé mais amusé, j'entrepris de rendre la pareille à mon ange. Tout en le masturbant avec force, je ne perdais pas vu son visage tendu par le plaisir. Je ne perdais rien non plus de ses cris rauques ni de ses gémissements, goûtant avec appétit à sa virilité.

Oui…tu aimes ça…
Je le sais…je le sens…

Tu es vraiment tendu mon ange…

Je savais qu'il était à bout mais je voulais faire durer le plaisir plus longtemps. C'était un peu comme si je désirais le torturer, le faire souffrir de cette attente…mais ce n'était pas tout à fait ça.

Draco…si tu savais comme j'ai peur en ce moment…
Je n'en ai peut-être pas l'air mais…

Je tremble…

J'ai trop de mauvais souvenirs à chasser…
Est-ce que je vais y arriver ?

-- Règle numéro un : on n'abaisse jamais sa garde, murmura le blond en me retournant brusquement sur le dos.

Il se tenait à bout de bras devant moi alors que moi, je n'osais plus bouger. Où se trouvait le courage qui s'était manifesté il y a de ça quelques minutes à peine ? J'étais perplexe et j'avais presque envie…de reculer…de m'enfuir…

-- Harry…ajouta mon ange en s'immobilisant lui aussi. Je sais que tu as peur. C'est sans doute pourquoi tu te bouscules presque autant que tu freines tes émotions.

Je ne perdais pas une seule parole qu'il prononçait, tellement il avait raison. Les quelques semaines passés sous d'affreuses tortures y étaient pour quelque chose, il n'y avait pas de doute. Et malgré tout…malgré toute cette peur, tout ce refoulement émotionnel, je ne voulais pas en rester là. Ma main grimpa jusqu'à son visage angélique et effleura ses joues.

-- Je ne veux pas attendre, Dray…je veux…je veux…

-- Tu es sûr ? répondit-il en devinant mon intention.

J'approuvai d'un simple hochement de tête en lui rendant un sourire.

Tout ira bien…parce que c'est toi…

Souriant à son tour, le blond m'attira vers lui et m'enlaça longuement. Je l'entendais murmurer des mots doux, des « je t'aime Harry» à la volée. Il me souleva de nouveau pour m'étendre de côté sur le lit. Mon cœur battait la chamade et mon ventre frémissait d'envie. Mon amour pris ensuite place derrière moi et passa un bras devant pour venir caresser mon torse. Je savais bien qu'il voulait me rassurer. Il voulait me rassurer par ses caresses, par touts ces petits baisers chauds et tendres qui longeait ma nuque jusqu'à mon épaule. Puis doucement, il m'écarta les jambes et s'installa près de mon désir. Je n'avais plus peur…j'en avais envie…je le voulais en moi plus que tout autre chose…

Aie…

Peu importe la douceur de ses gestes, cela n'en restait pas moins douloureux sur le coup. Je le sentais s'enfoncer plus profondément en moi…toujours plus profond…oui plus…Ma tête valsait de tout les côtés et mes mains s'agrippaient aux draps humides de sueurs. Lentement, au rythme du mouvement de va et vient du blond, la douleur cessa. Seul quelques larmes séchés au premier contact restait au coin de mes émeraudes enivrées. Nos cris s'entremêlaient alors que peu à peu, je perdais toute raison…

Arrivé à l'apogée du désir, je sentis Draco se relâcher en moi et pousser un profond soupir. Presque au même, il descendit sa main vers ma virilité et la massa frénétiquement jusqu'à ce qu'a mon tour je me relâche dans un cri.

Les minutes passèrent sans qu'aucun de nous ne bouge. Ma tête reposait maintenant contre son oreiller moelleuse tandis que la sienne s'était posée sur mon ventre. Quant à mes doigts, ils jouaient à cache-cache dans ses cheveux…j'étais si bien…

-- Je t'aime…murmurais-je avant de m'assoupir.

Les minutes passèrent, puis heures. Nous dormions tout deux d'un profond sommeil lorsqu'un bruit fracassant nous fit sursauter. Apparemment, il faisait encore nuit mais pourtant, on entendait des cris et des bruits de pas pressants non loin de nous. Puis, une odeur étrange plana dans la pièce.

-- On ferait peut-être mieux d'aller voir ce qui se passe, soupira le blond qui n'avait pas l'air d'avoir envie de bouger. Attend-moi ici.

Je le regardai se levai puis s'habiller avec mollesse, une expression épuisée au visage. Il faisait bien plus froid depuis qu'il avait quitter le lit. Néanmoins, je m'apprêtais à me rendormir lorsqu'il me secoua frénétiquement par les épaules.

-- Lève-toi, Harry ! Je pense que l'école est en feu !

A suivre...

Bon...j'ai encore réussi a être sadique lol ! Désolé du retard encore une fois mais bon...je crois que l'important c'est que je l'aie poster non ? XD alors ? Cela vous a plu ? Déplu ? Des commentaires ? Un ptit bonjour en passant et hop ! A bientot dans le chapitre 10 (que jai dailleur commencer a rédiger (OUF LOL)

Bisouilles ! Tan oXo