Destin non accomplit

Chapitre 7 : Recherche d'un amour perdu

Draco errait seul dans les rues de Londres depuis deux jours. Il ne savait pas où il allait, il ne savait pas qui chercher, il n'avait pas dormit pendant deux nuit et avait pris assez d'argent pour n'acheter qu'un sandwich au petit supermarché. Il avait réussi à prendre un journal dans une poubelle où on pouvait lire en gros titre : « DRACO MALEFOY S'ECHAPE DE CHEZ LUI APRES AVOIR FAIT EVADER UNE SANG DE BOURBE ».

Sûrement était-il recherché par toute l'armée de Voldemort, peut-être même qu'il y avait une récompense pour sa capture…il n'en savait rien, il souffrait encore des coups de son père, de la faim, du sommeil. La douleur le persécutait de tous les côtés. La haine envers ce monde, l'amour pour une sorcière de parents moldus…Tout ça était à cause d'elle. Si elle n'avait pas débarqué l'autre jour, rien de tout ça ne se serait passé, maintenant son seul but était de la retrouver. Il ne savait même pas s'il regrettait ; S'il ne l'avait pas laissé s'enfuir, que se serait-il passé ? Et s'il était partit avec elle, peut-être seraient-ils loin et heureux. Il ne savait pas non plus. Il était perdu et il était à la recherche d'une personne qui pouvait être aller n'importe ou. Draco se calma et essaya de réfléchir, quand Hermione était partit, elle était sûrement montée dans le magicobus. Il avait une piste, il n'avait qu'à attendre le magicobus ici.

3 heures avaient passé quand il vit une lueur aveuglante s'arrêter juste devant lui.

- Bus pour sorciers perdus, montez.

- …

- Où désirez-vous vous rendre ?

- Est-ce qu'une jeune fille, brune, de mon âge, est montée dans ce bus ?

- Voilà une bien étrange question ! Savez-vous le nombre de passagers que nous prenons par jour ?

- C'est très important…S'il…S'il vous plaît.

- Eh bien, d'après mes souvenirs…oui ! Il y a deux ou trois jours, une fille est passée par-là. Elle a même décidé d'adopter un petit garçon de parents moldus qui était bon pour l'orphelinat si elle n'était pas arrivée ! Elle avait bon cœur, d'ailleurs. Ce n'est pas partout qu'on rencontre des gens comme ça de nos jours, surtout avec Vous-savez-qui au pouvoir. Si le célèbre Harry Potter était là, il ferait sûrement quelque chose ! Mais paraît-il qu'il est en mission dans un pays lointain, c'est bien beau, mais c'est ici qu'on a besoin de lui ! En parlant de ça, savez-vous que je l'ai connu, moi, en personne Harry Potter ! Croyez moi ou non, étant petit, il a pris ce bus car, le pauvre………

Draco partit s'asseoir au bout du bus, le laissant parler tout seul, dégoûté par cette conversation sur son ennemi juré depuis ce maudit jour de la rentrée en première année à Poudlard, où il avait refusé son amitié pour celle de ce sale Weasley. Si on lui avait dit que dix ans après son père l'avait banni de chez lui parce qu'il était amoureux de l'intello sang-de-bourbe Granger, il aurait rit tellement il aurait trouvé ça stupide.

- Alors, où désirez-vous vous rendre ?

- Où est allée cette fille ?

- A l'orphelinat bien sûr, pour l'adoption de petit, le pauvre, savez vous qu'il a perdu ses parents parce que ceux-ci étaient moldus ? Il attendait là, convaincu qu'ils reviendraient le chercher. Il m'a vraiment fait de la peine, ce gosse.

- Je vais aller à l'orphelinat, moi aussi.

- Très bien.

Il était très tard et Hermione n'avait nul part où aller pour faire dormir son protégé. Elle n'avait aucune idée d'où pouvait se trouver Lupin, ni s'il était toujours de se monde. Elle commença à regretter et à se demander si elle avait bien fait de prendre la garde de ce petit. Il valait sûrement mieux qu'il reste dans cet affreux orphelinat plutôt que d'être sans toit et avec une femme rechercher par une bonne partie des mangemorts. Elle n'osait se l'avouer qu'à moitié mais elle avait peur, très peur. Peur pour le petit, peur pour elle…Soudain, son regard se fixa sur un vieux journal, abandonné sur le bas du trottoir.

« DRACO MALEFOY S'ECHAPE DE CHEZ LUI APRÈS AVOIR FAIT EVADER UNE SANG DE BOURBE ».

Elle resta là, sans bouger, devant ce vieux bout de papier pendant cinq longues minutes, quand Vincent la sortit de sa rêverie.

- Tu viens, Madame ?

Sans quitter le journal des yeux, elle répéta doucement pour l'énième fois de l'appeler Hermione. Elle n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il avait dit, des milliers de pensées traversèrent son cerveau. Se pourrait-il qu'il soit partit à sa recherche ? Mais non, c'était impossible, Hermione le savait bien. Mais comment ont-ils su que c'était lui qui l'avait fait échapper ? Qu'avait été la réaction de son père, que Draco appréhendait le plus.

Cette phrase lui avait remonté le moral. Elle se donna du courage et réfléchit. Elle se souvint rapidement des années à Poudlard, et plus précisément des vacances juste avant l'année des BUSEs. L'ordre du Phénix…Mais oui, chez les Black, elle trouverait sûrement quelqu'un. Elle ne pouvait pas transplaner avec le petit, elle était donc encore condamnée à la marche, qui dura une bonne partie de la nuit.

- Madame, j'ai froid et je suis un peu fatigué, est-ce qu'on peut faire une pause s'il te plaît.

- Tu sais, Vincent, on est bientôt arrivé, et quand on y sera, on sera à l'abri de tout, et on dormira au chaud. Courage, on y est presque.

Elle se rassura un peu elle-même car ses jambes aussi commençaient à la trahir et son appétit grandissait d'heure en heure.

Trois quarts d'heure après, ils se retrouvèrent dans une rue plutôt abandonnée, heureusement car le jour commençait à se lever et personne ne devait les voir.

Hermione se rappellerait toute sa vie de cette adresse.

- 12, square Grimmaurd, Londres. Viens, Vincent. Se précipita de dire Hermione en l'emmenant vers la porte qui venait d'apparaître.

Rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'Hermione avait mis les pieds dans cette maison. L'ordre du Phénix avait cessé d'existé depuis la mort de Dumbledore. La vie ici aussi, apparemment. Les couches de poussières accumulées par le temps avaient rendu l'air irrespirable, mais au moins, ils avaient de quoi dormir au chaud. Elle monta au premier, et plein de souvenirs l'envahir, mais le temps n'était pas au regrets, Hermione le savait. D'un grand coup de baguette magique, elle nettoya la salle où jadis, Harry, Ron et elle avaient entendu pour la première fois parler de l'ordre.

Elle installa Vincent dans le lit et descendit dans la grande salle qui avait accueillit tant de monde. Malheureusement, après la mort de Dumbledore, c'est comme si une partie de Poudlard était mort avec lui. Bien sur, l'école était rester ouverte sous l'ordre de Minerva McGonagall, mais le nombre d'élève diminuait d'année en année, car Dumbledore mort, Voldemort n'avait plus eu de limites.

Il est vrai que quelques membres de l'Ordre avait suivit Harry quand il avait décidé de partir à la recherche des Horcruxes, mais les années passées et tous vieillissez. A un moment, ce fut même les membres de l'A.D. qui prirent le relais, mais Voldemort avait fini par comprendre leur petit jeu et les tua tous jusqu'à ce qu'il ne reste que l'ancien trio inséparable : Harry, Ron et Hermione. C'est ce jour là où Ron quitta le groupe, il disait qu'il en avait marre de prendre des risques alors que les autres restaient tranquillement chez eux, les volets fermés. Depuis Hermione et Harry s'étaient mariés et Harry était devenu un grand auror.

Draco avait froid et l'atmosphère glaciale de l'orphelinat n'arrangeait rien. Il tapa trois coups sur la grosse porte sinistre qui se tenait devant lui et une femme apparue.

- Excusez-moi, je suis à la recherche d'une femme avec un enfant, il paraît qu'elle se trouve ici, pourrais-je la voir ?

- Trop tard mon coco, elle est partie. Mais toi, si tu veux rester, je te dorloterais comme un bébé.

Draco regarda la grosse dame le fixer avec des yeux pétillants et partit en courant sans demander son reste en se jurant de ne plus jamais remettre les pieds ici.

Voilà excusez mwa pr le retard, mais j'avais plus Internet…' l'enfer !

Enfin, au moins, j'ai pu continuer ma fic que j'avais a moitié abandonnée, alors le chap 8 ne devrait pas tarder.

Merci pour les reviews, ca ma fait super plz.

J'espère que ca vous plait tjrs.