La petite horloge en plastique pendue au mur égrène lentement les secondes, tic, tic, dans le silence de l'appartement.
La nuit est trop longue.
Lin est debout au milieu du salon, fragile petite poupée de porcelaine dans des habits trop grands. Janus s'approche de lui, tout près, juste assez près pour sentir le corps de Lin mais sans même l'effleurer, juste assez près pour sentir son souffle sur sa peau, juste assez. Lin sourit tranquillement et passe les bras autour de son cou, glisse les doigts dans son col pour caresser sa nuque et jouer avec ses cheveux, et il sourit, il sourit, et Janus a envie de l'embrasser, alors il le fait.
