C'EST LUI LE DESIR DE MON CŒUR

Chapitre 10

« A l'aube d'un nouveau jour… »

A Lakewood, Alistair, Archie et Anthony étaient en train de parler dans la bibliothèque.

- Dans quelle école tu crois que la tante va nous mettre ? Demanda Archie

- J'en sais rien, dit Alistair, ça serait certainement une autre école privée.

- Tu crois que Candy viendra avec mous ? demanda Archie

- Si c'est la tante qui tire les ficelles, impossible. dit Anthony, mais si c'est l'oncle William, certainement…

- Comment ça va entre vous ? Demanda Archie

- On a pris une pause,dit Anthony. Toute cette histoire au collège l'a un peu déboussolée.

Alistair et Archibald se regardèrent.

- Une pause ? Jusqu'à quand ? dit Alistaire

- Je ne sais pas, dit Anthony, elle est à la maison Pony pour quelques jours. Bon, je dois y aller. La grande tante m'a convoqué. A tout à l'heure

Les frères restés seuls, continuaient à parler.

- Elle doit certainement se remettre du chagrin que lui à causé le sacrifice de Grandchester, dit Archie

- Au moins elle a le bon sens de faire une pause avec Anthony et s'éloigner, dit Alistaire

- Tu crois qu'elle est amoureuse de lui ? dit Archie

- Aucune idée, mais il ne lui est pas indifférent, ça j'en suis sur ! Dit Alistair

- Je sais que c'est mal, mais je donnerai n'importe quoi pour être à la place de ce maudit fils de duc, rien que pour avoir l'attention de Candy…

- Archie…dit Alistaire sur un ton de reproche

- Tu ne l'avoueras peut-être jamais, mais je sais que tu penses comme moi…

Alistaire ne répondit pas et se contenta de rougir comme une pivoine.

Les jours qui suivirent à la maison Pony, Candy annonça à ses deux mamans qu'elle voulait devenir infirmière.

- Oh mais je croyais que tu voulais rester ici pour t'occuper des enfants, dit Sœur Maria

- Ce n'est pas que je n'aime pas m'occuper des enfants, mais j'aimerai avoir un métier… je pourrais toujours revenir travailler ici plus tard. Qui sait ? dit Candy

- Je connais la directrice de l'école Marie-Jeanne, dit Melle Pony. Je vais te faire une lettre de recommandation

- Merci Melle Pony, dit Candy avec un sourire.

Candy partit donc pour l'école d'infirmière quelques jours plus tard. Elle logeait dans le dortoir. Elle partageait sa chambre avec une autre jeune fille aux cheveux noirs, qui portait des lunettes et qui s'appelait Flanny Hamilton. Flanny était très froide et distante, mais elle aimait ce qu'elle faisait, c'est-à-dire apprendre le métier d'infirmière. Elle ne parlait pas beaucoup avec les autres mais elle se concentrait sur son travail. Candy malgré la froideur de Flanny continuait à lui sourire et à lui parler gaiement. Elle n'allait pas laisser l'indifférence de Flanny la dérouter. Elle était un vrai rayon de soleil et tout le monde le sentait, même Flanny.

Les garçons allèrent à Chicago avec la tante. C'est à la grande villa qu'ils allaient désormais habiter. Alistair faisait des études d'ingénieur, Archibald faisait des études de droit et Anthony études de médecines. Il ne savait pas que Candy faisait des études d'infirmières. Ils ne s'étaient pas revus depuis leur retour en Amérique.

Candy écrivait à Annie régulièrement. Avoir Candy à l'école d'infirmière, lui donna le courage de demander à ses parents si elle pouvait faire des études elle aussi. Elle aimait les habits, elle voulait être créatrice de mode et avoir sa propre boutique. La mère d'Annie reconnut l'influence de Candy, mais le père était très fier de sa fille. Il l'aidait et l'inscrivit dans une école de couture et lui dit qu'il allait l'aider à ouvrir une boutique des qu'elle sera prête.

- Mais une femme doit dépendre de son mari, dit Mme Brighton

- Maman, c'est le 20eme siècle, les femmes travaillent même si elles ont un mari riche…,dit Annie

- Tu parles comme une suffragette ! C'est ta Candy qui te donne ce genre d'idées ? Dit sa mère

- Arrête de blâmer Candy pour chaque décision que je prends et que tu n'approuves pas, Maman. J'ai aussi une tête tu sais…

- Et je suis fier de toi, dit Mr. Brighton, coupant court à l'échange des deux dames et tu devrais l'être aussi ajouta-t-il en s'adressant à sa femme.

Mme Brighton ne dit rien. Elle s'avoua vaincue, deux contre un !

Daniel et Eliza allaient à l'école privée locale. La réputation d'Eliza l'avait précédée et le directeur de l'école ne voulait pas d'elle. La tante avait dû user de toute son influence et faire une grosse donation pour qu'Eliza soit acceptée. Eliza n'avait pas cessé ses bêtises, elle continuait à s'adonner aux plaisirs de la chair après l'école, une fois chez eux.

Terrence G Grandchester avait trouvé du travail dans la troupe Stratford. Robert Hathaway l'avait engagé après l'avoir entendu pendant un essai. Il avait su remarquer le talent exceptionnel du jeune homme, malgré son jeune âge. Ce n'est qu'après l'avoir engagé, qu'il découvrit que Terrence était le fils d'Eléonor Baker, une actrice connue. Il comprit alors d'où venait le talent de Terrence. Il était fier de l'avoir engagé sans savoir qui était sa mère. Une jeune actrice du nom de Susanna Marlowe était tombée sous le charme de Terrence dès le moment où elle avait vu. La vue de ce jeune homme si jeune, si beau, si plein de charme et de vie, l'avait subjuguée. Elle n'arrêtait pas de penser à lui. Elle fit tout pour se lier d'amitié avec lui. Mais Terry était souvent seul dans son coin en train de jouer à l'harmonica. Mais ça n'arrêtait pas Susanna qui à chaque occasion, lui parlait, lui apportait a manger. Elle avait même vivement pris sa défense lorsque les autres acteurs accusaient Terry de favori parce qu'il était le fils d'Eléonor Baker. En temps normal, il aurait été flatté par l'attention de Susanna en aurait peut-être profité. Mais, dans son cœur tout ce qu'il y avait, c'était une jeune fille aux yeux verts, cheveux blonds bouclés et aux taches de son.

« Tu me manques, Taches de sons. Je voudrai tellement te revoir. Es-tu toujours avec lui ? Avez-vous des projets ? Je n'aurai jamais du te laisser, j'aurai du t'amener avec moi… Mais avais-je le droit de t'enlever de cette école … ? »

- Terry, dit la voix de Susanna, coupant courut à ses pensées, Terry viens la répétition commence.

- Merci, Susanna, j'arrive.

C'était la routine pour tout le monde. Le temps passa et Candy fut transférée à l'hôpital Ste Joanna à Chicago. Elle partageait encore sa chambre avec Flanny Hamilton. Candy aimait être infirmière. Elle aimait s'occuper des malades et leur remonter le moral. Flanny lui faisait parfois des reproches, mais les malades prenaient sa défense en disant qu'ils n'auraient pas souhaité une meilleure infirmière. Elle avait écrit à Annie qu'elle était maintenant à Chicago et son groupe d'amis, lui fit la surprise un jour à la fin de la journée. Elle sortait pour faire un tour.

- Eh Mademoiselle ! dit la voix d'Anthony

Candy se retourna.

- Anthony ! Dit-elle en souriant, Annie, Archie, Alistair et… Patty !

Elle courut embrasser ses amis. Elle les serra tous dans ses bras. Anthony la serra plus longtemps que les autres. Candy était très contente de voir Anthony. Ils ne s'étaient pas vus depuis leur retour en Amérique.

- Viens avec nous à la villa, dit Anthony

- D'accord. J'ai fini ma journée de toute façon, dit Candy

- Comment vont tes études ? Dit Annie

- Très bien et les tiennes ? Demanda Candy

- Très bien merci, dit Annie

- Candy, dit Anthony tu sais que j'étudie pour devenir docteur ?

- Et moi comme infirmière…dit Candy

- Vous ferez une bonne équipe, dit Archie

Candy et Anthony se regardèrent. Candy baissa les yeux. Elle savait qu'Anthony espérait qu'ils se remettent ensemble. Mais elle n'arrivait pas à sortir Terry de sa tête, malgré tout le temps qui était passé. Mais Anthony se disait en lui qu'il allait la reconquérir. Que le maudit fils de duc était loin, très loin et il ne viendrait plus les déranger. Candy était libre et elle serait à lui. Il l'aimait tellement et elle lui avait manqué pendant tous ces mois.

Candy resta pensive. Ils auraient fait une très bonne équipe professionnellement et romantiquement si elle n'avait pas rencontré Terry et n'était pas tombée amoureuse de lui. Elle savait qu'Anthony voulait arrêter la pause, mais elle n'était pas très chaude parce qu'elle pensait à un autre. Elle les aimait tous les deux, mais on dirait que l'amour qu'elle éprouvait pour Terry était plus fort.

Ils arrivèrent à la villa. Villa ? C'était un palais royal ! Il était immense et la cour aussi était immense.

- Wow on dirait Buckingham Palace, dit Candy

- Tu as déjà vu Buckingham ? Demanda Alistaire

- Sans blague, dit Patty, n'étions nous tous pas à Londres ?

- Viens Candy, dit Annie on va voir la véranda

Annie avait compris que Candy était allée à Buckingham avec Terry lors du 5ème dimanche ou quand ils restaient seuls.

- Merci Annie tu es un ange, dit Candy

- De rien ma puce. Alors comment ça va ? Demanda Annie

- Il me manque toujours, je pensais que ça allait passer mais…

- Et bien j'ai une surprise pour toi…

- Quoi ?

- Tu pourras bientôt voir ton amoureux…

Le cœur de Candy bondit fort dans sa poitrine.

- Terry ? chuchota-t-elle, Annie si c'est une plaisanterie elle est de très mauvais goût…

- Candy tu sais que je ne plaisante pas sur des choses aussi sérieuses, dit Annie

- Comment vais-je le voir ?

- Il y a une pièce de théâtre « Le roi Lear » qui va jouer ici à Chicago le jeudi soir. C'est pour une œuvre de charité je crois

- Et alors ? demanda Candy qui ne comprenait toujours pas

- La troupe de théâtre qui va jouer, c'est la troupe Strafford de New York parmi les acteurs il y a…

- Terrence G. Grandchester…termina Patty qui venait d'arriver.

- Terry, dit Candy avec tendresse et amour.

Ses yeux s'étaient illuminés.

Les garçons arrivèrent et les filles changèrent de sujet. Ils parlaient tous d'autres choses jusqu'à l'arrivée d'Eliza et son frère.

- Anthony, peux-tu m'accompagner au magasin ? Je dois m'acheter une robe pour le théâtre jeudi soir. Toute la famille est invitée.

- Non Eliza, dit Anthony je vais rester ici avec Candy

Eliza regarda Candy avec tout le dédain du monde.

- Regarde-moi ce que le chien a rapporté… la fille d'é…

- Eliza ! cria Daniel

- Tu es sure de vouloir prendre cette route ? demanda Annie

- Parce qu'il faudra mettre les choses au clair… dit Archie

Elle ne termina pas sa phrase. Elle était furibonde.

- A propos Candy, dit-elle, ton amoureux fait parti de la troupe de théâtre qui vient le jeudi. On dit qu'il est très lié avec sa collègue, Susanna Marlowe. Il t'a bien vite oublié… Tu n'étais qu'une passade.

Candy devint blanche comme un linge.

- Grandchester fait partie de la troupe de théâtre ? demanda Anthony

- Tout à coup, je n'ai plus très envie d'y aller, dit Archie

- Terry a réussi à devenir acteur, dit Annie

- Moi, j'aimerai le voir, dit Patty, tu viendras avec nous Candy ? Puisque ces mecs ne veulent pas nous accompagner….

- Après tout, c'est un ancien de St. Paul comme nous. Il a réussi, il faut l'encourager, dit Annie

Candy ne disait toujours rien. Anthony l'observait. A chaque fois que le sujet de Terry était abordé, Candy demeurait silencieuse

« Maudit sois-tu Grandchester ! » pensa-t-il.

Alistair et Archibald s'avouèrent vaincu.

- D'accord dit Archie

- On sera la dit Alistaire et toi Anthony ?

Anthony se tourna vers Candy.

- Tu n'as pas répondu à la question de Patty, tu vas venir ?

- Si toute la famille est invitée, je serai là, dit-elle calmement.

Elle ne voulait pas blesser Anthony, mais elle voulait voir Terry sur scène. Elle voulait voir Terry, tout simplement.

- C'est réglé alors dit Anthony, je viendrai aussi

Annie et Patty sourirent. Daniel eut un regard désapprobateur. Eliza fronça les sourcils. Comment Anthony pouvait-il toujours vouloir être avec Candy après ce qu'elle avait fait ?

- Tu trouves que c'est sage Anthony, aller voir l'amant de ta petite amie sur scène ? Dit Eliza

- Tais-toi Eliza ! dit Archie

Mais Eliza faisait la sourde oreille.

- A moins que tu veuilles lui montrer que c'est toi qui as gagné avec ta petite blonde au bras… Je te parie tout, qu'il ne faudra pas 1 minute pour qu'elle tombe dans ses bras…

- Eliza, dit Anthony très fâché, ça suffit !

Annie entraîna Candy et Patty dans la chambre au deuxième étage. Elle ferma la porte derrière elles.

- C'est la chambre de qui ? demande Candy

- Mais la tienne, banane ! l'Oncle William en garde une pour toi, au cas où tu viendrais habiter ici, m'a dit Archie, répondit Annie

- Regarde toutes ses robes, comme elles sont belles ! Dit Candy

- Elles sont à toi, dit Patty

- A moi ! Dit Candy surprise

- Oui, l'oncle William prend bien soin de toi, dit Annie

Candy n'en revenait pas. Il y avait dans la penderie des robes simples, de soirées toutes aussi belles les unes que les autres…Et c'était pour elle !

- Je suis absolument abasourdie ! Wow dit-elle en entrant dans la penderie et sortant les robes

- On essaye les robes ? dit Annie, il faudra te faire belle pour Terry

Candy rit de bon cœur

- Eliza a une langue de vipère, dit Candy

- Non, dit Patty, c'est une vipère !

Elles éclatèrent de rire et se mirent à essayer les robes.

Les garçons restés seuls bavardaient.

- Eliza a peut être raison, tu crois que c'est sage d'amener Candy voir Grandchester ? dit Archie

- Je ne suis pas son gardien, malheureusement, dit Anthony et on est plus ensemble de toute façon

- Mais tu l'accompagnes voir ton rival, dit Daniel

- Tais-toi Daniel ! Si j'ai un rival ici c'est toi ! Dit Anthony

- D'accord j'avoue que je veux Candy, ce qui est plus que tes deux cousins là-bas, mais elle veut Grandchester, pas toi Anthony…, dit Daniel

- On n'a pas besoin d'entendre encore tes mensonges, dit Archie

- Ce ne sont pas des mensonges, c'est la vérité insista Daniel je…

- La vérité ? tu ne saurais pas ce que c'est si ça te frappait à la figure, dit Alistair

- Mais je…dit Daniel

- J'ai dit tais-toi ! cria Anthony

Daniel se tut, incapable de continuer ce qu'il avait à dire. Il voulait leur parler de la scène a laquelle il avait assisté la veille du fiasco de la grange…

Les filles s'amusaient follement en essayant différentes robes et différentes coiffures. Annie était l'habilleuse, la coiffeuse et la maquilleuse.

- Annie tu es dans ton domaine, dit Candy, la mode, la coiffure…

- Et toi en tant qu'infirmière tu vas remonter le moral aux malades…dit Annie

- Je dois encore trouver de que j'aime faire, dit Patty

- Ne t'en fais pas, tu trouveras, dit Candy

On frappa à la porte. C'était Alistair qui les cherchait pour le goûter.

- Alors les filles, on abandonne les mecs ? C'est l'heure du goûter

- On arrive gros bébé, dit Patty, ne pleure pas !

Ce fut le rire général. Elles suivirent Alistaire en bas pour le goûter. Pendant que les autres mangeaient, Daniel s'approcha de Candy qui se servait seule à la table.

- Salut Candy, dit Daniel

- Je n'ai rien à te dire, dit Candy

- Anthony veut te reprendre, mais je sais personnellement que tu préfères Grandchester…

- Quoi !

- Je vous ai vu ce soir-la, en train de vous bécoter. Tu allais dire à Anthony que c'était fini entre vous et rester avec Grandchester. J'étais sous ta fenêtre et j'ai assisté à vos adieux touchants… j'avais envie de vomir….

- C'est pour ça que tu as tendu le piège dans la grange pour te débarrasser de Terry et Anthony, dit Candy, et dans le processus tu as démasqué ta traînée de sœur… Tu devrais avoir honte !

- Mais, je t'aime…

- Arrête ! Quand on aime quelqu'un on veut son bonheur !

- Mais c'est ce que je veux…

- Avec toi ? Tu crois vraiment que je serai heureuse avec toi ? Daniel je ne serai jamais, je dis bien jamais avec toi, même si tu étais le dernier homme sur la terre…

- Il ne faut pas dire « jamais », dit Daniel

Candy alla s'asseoir près d'Annie. Elle était encore montée.

- Ça va ? demanda Annie

Elle leur raconta la conversation qu'elle avait eue avec Daniel.

- Le salaud ! Dit Annie, il ne menaçait pas de le dire à Anthony ?

- Je m'en fous, mais je ne pense pas qu'Anthony écouterait un mot que Daniel à dire. Avec tous les mensonges qu'il dit…

- Tu comptes te remettre avec Anthony ? demanda Annie

- Annie, pour le moment, je n'ai envie que d'une chose…

- Voir Terry ! Dit Patty en souriant

Le lendemain à l'hôpital il y avait une réunion. Les stagiaires allaient commencer à faire la garde de nuit. Chaque infirmière reçue son programme. Candy reçu le sien et ouvrit les yeux avec horreur. Le jeudi soir ! Elle serait de garde le jeudi soir, le même soir que la pièce de théâtre de Terry ! Elle essaya de changer d'horaire avec ses collègues, en commençant par son adorable voisine de chambre Flanny qui bien sur, refusa net. Elle essaya avec toutes les autres qui refusèrent les unes après les autres. Il restait Julie une jeune fille aux cheveux bruns très sympathique.

- Julie, tu es mon dernier espoir dit Candy, je t'en supplie, tu veux faire échange avec moi pour jeudi ? Dis oui je t'en prie…

Julie réfléchit un peu. Candy était toujours très joyeuse et les malades l'aimaient. Elle était toujours très gentille même lorsque les gens étaient méchants avec elle.

- C'est qui que tu dois voir ? demanda Julie

- L'homme que j'aime, il fait du théâtre, Terrence Grandchester…

- De la troupe Stratford ? Demanda Julie étonnée

- Tu connais ?

- Oui, j'ai vu « le roi Lear » à Boston quand je suis allée voir mon fiancé. Il joue très bien, il sera un grand acteur…. Mais je ne pourrais pas te remplacer toute la nuit, seulement jusqu'à 21heures. Je dois prendre le train à 21h45 pour Boston. Je vais voir mon fiancé.

Candy réfléchit un instant, elle ne pourra pas assister à la réception, elle ne pourra pas parler à Terry. Mais elle pourrait le voir sur scène et quitter des que la pièce se termine. Mais elle voulait tellement voir Terry. « Quand on a pas ce que l'on veut, on se contente de ce que l'on a." Elle accepta l'offre de Julie. Elle ne pourra pas parler à Terry.

- Merci, Julie. La pièce commence à 19heures, je ferrai tout pour revenir à 21heures. Tu es un ange…

Elle la serra dans ses bras.

- De rien dit Julie. Maintenant racontes-moi comment vous vous êtes connus Terrence et toi…