C'EST LUI LE DESIR DE MON CŒUR
Chapitre 15
« Pour oublier un rêve… »
- Mais, Terry, Candy avait promis…commença Susanna
- « Candy avait promis… » est-ce que tu t'entends quand tu parles ? Ça ne te fait rien que Candy ait été obligée de me laisser tomber pour que tu sois avec moi ?
- Non, je t'ai sauvé la vie, et je t'aime tellement…
Terry soupira. Il était tellement en colère qu'il quitta la pièce en claquant la porte. Il avait passé toutes ces années à croire que Candy ne l'aimait plus, qu'elle ne voulait plus de lui, alors qu'elle s'était sacrifiée pour Susanna… Il descendit au bar de l'hôtel et commanda un whisky qu'il bu d'un trait. Il en commanda un deuxième quand il entendit une voix familière et irritante.
- Alors, on se saoule dans le désespoir ?
- Brown… je ne suis pas d'humeur… dit Terry
- Tu t'es disputé avec ta belle ?
Terry n'avait aucune envie de parler, encore moins avec Anthony. Il ne répondit pas.
- Au moins cette fois-là, tu as pris tes responsabilités avec Susanna…
Terry comprit qu'il faisait allusion à Rosemary, alors il décida de jouer le jeu malgré sa colère. Ça lui plaisait qu'Anthony pense qu'il était le père de Rosemary, qu'il avait ce lien avec Candy…
- Que veux-tu dire par « au moins cette fois-là… » ? Tu connais des responsabilités que je n'ai pas prises ? Dis-moi…
Anthony entendit la voix de Candy dans sa tête « s'il te plait, ne lui dis rien… »
- Rien, c'est un lapsus c'est tout
Terry ne pu s'empêcher de le provoquer.
- Tu te rends compte que s'il n'y avait pas eu l'accident de Susanna, ta famille serait la mienne ?
Anthony sentit la moutarde lui monter au nez.
- Que veux-tu dire par là ? Que je suis le prix de consolation ? demanda Anthony en colère
- C'est toi qui le dis…
- Espèce de…
- Anthony ?
C'était la voix de Candy.
- Notre table est prête
Anthony se retourna et vit Candy, Rosemary et Aurélia. Il ravala sa colère devant la petite.
- D'accord, allons-y…
Candy regarda Terry qui lui lança un regard glacial. Il continuait à boire. Elle ne dit rien et suivit Anthony jusqu'a leur table. L'atmosphère était lourde et tendue. Même la petite avait sentit la tension et ne disait rien.
Avant d'aller se coucher, Candy décida de briser la tension.
- Anthony, tu vas rester fâché longtemps ? Même Rosemary a senti la tension
Anthony la prit dans ses bras et la serra fort comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Il chercha ses lèvres et l'embrassa passionnément.
- Je vais bien dit-il enfin, je m'excuse pour ma mauvaise humeur.
Mais il ne pouvait s'empêcher de penser aux paroles de Terry. Etait-il le prix de consolation pour Candy ?
Le lendemain, Candy rencontra Susanna dans le couloir en sortant de sa chambre.
- Susanna…
- Candy ! Il a fallu que tu le lui dises ! Que tu lui parles de notre arrangement ? Tu ne pouvais pas supporter qu'il te méprise, n'est pas ?
- Terry ne me méprise pas, et tu le sais…Susanna nous avons eu tort de prendre une décision aussi importante sans lui…
- Mais tu avais promis…
- Oui, s'il était heureux avec toi… mais il est misérable ! Ça n'a pas marché, Susanna…
- Tu vas le reprendre n'est-ce pas ? dit-elle les larmes aux yeux…
- Susanna, je dois aller à ma conférence
Et elle s'éloigna. Susanna resta pensive. Candy avait raison, Terry était malheureux. Elle avait tout fait pour que Terry tombe amoureux d'elle sans résultat. Elle l'avait souvent surpris à lire et relire les lettres de Candy et jouer à l'harmonica. Elle lui avait demandé comment il a commencé à jouer de l'harmonica.
- C'est une amie qui me l'a donné pour que je joue au lieu de fumer
- Candy ?….
- Oui.
Alors, à chaque fois qu'il jouait, elle savait qu'il pensait à Candy. Elle ne réussira jamais à lui faire oublier Candy. Malgré toutes ces années, il n'arrivait pas à l'oublier. Elle le savait, car il jouait souvent à l'harmonica.
Pendant le dîner du dernier soir, tous les médecins étaient réunis comme le premier soir. Il y avait une discussion amicale entre les hommes et les femmes. Les femmes se plaignaient d'avoir été maltraitées à la faculté de médecine parce qu'elles étaient des femmes.
- J'ai eu un prof qui disait que les femmes n'avaient pas l'intelligence nécessaire pour être médecin, qu'elles devaient se limiter à être infirmière disait une des femmes
- Quelle remarque sexiste ! Dit Candy. Mais si les docteurs écoutaient les infirmières plus souvent au moins, regardez Florence Nightingale, elle a modernisé la stérilisation, désinfection et l'hygiène des hôpitaux…
La discussion continua ainsi jusqu'à tard dans la soirée.
La conférence était terminée, Susanna avait une prothèse à la jambe et elle ne marchait pas très bien, elle avait encore besoin de son fauteuil roulant pour se reposer, mais elle progressait bien avec sa jambe. Terry sentit un poids s'enlever de sa conscience. Susanna pouvait marcher ! Maintenant il fallait la convaincre de remonter sur scène. Sa mère devrait arriver à la convaincre, si Terry n'y arrivait pas.
Le retour à Chicago fut court et paisible. Candy était contente de reprendre sa routine... Elle trouva Annie presque prête à ouvrir sa boutique de New York. Elle lui avait raconté ce qui s'était passé à la conférence des médecins.
- Tu vas m'accompagner à New York demanda Annie
- Bien sur, ma chérie tu as besoin d'un docteur dans ton état plaisanta-t-elle
- Comment c'était de le revoir ?
- Oh Annie, j'aurai voulu ne rien ressentir….
- Mais tes sentiments étaient toujours là ? Tu connais mon opinion, je ne vais pas me répéter
- Merci Annie. Alors, on va quand, à New York ?
- Dans trois semaines, pour que tout soit prêt. Il y a les invitations à faire et à envoyer…
- Apres ça tu me promets d'arrêter de travailler jusqu'a l'accouchement ?
- D'accord. Archie sera content…
- Je serais content de quoi ? Dit la voix d'Archie, Candy ! Comment était ton voyage ? Mouvementé d'après ce que j'ai entendu…
- Alors tu n'as pas besoin que je te raconte…dit Candy, Annie je dois y aller. Ne te fatigue pas trop. A tout à l'heure.
Annie resta avec son mari Archie. Il avait fait des études de droit et il était devenu avocat. Il avait ouvert son propre cabinet et il avait des associés. Les affaires marchaient bien. Il était aussi très fier de sa femme qui avait ouvert sa boutique et qui en ouvrait une autre.
Alistair était parti en guerre et il fut porté disparu jusqu'à la fin de la guerre. Il y eut même des funérailles, mais son corps n'avait jamais été retrouvé. Quelle n'avait pas été la joie de tout le monde quand Alistair se présenta à la villa de Chicago en béquilles mais bien vivant, après cette horrible guerre insensée ! Albert fut très heureux de retrouver son neveu. Alistair avait épousé Patty une fois rétablit. Il avait continué ses études d'ingénieur et Albert l'avait aidé à acheter une petite usine qui a prospéré pour devenir une des plus grandes compagnies de constructions du pays. Comme il était passionné des avions, il avait investi dans la construction des avions et des trains. Avec la technologie qui progressait, son investissement s'est avéré être une mine d'or. La compagnie ne s'est pas arrêter aux avions et trains, mais a commencé à construire tous les véhicules de transport en commun, bus, street cars etc. Mais il n'avait pas cessé ses inventions. Il continuait à essayer pendant son temps libre. Patty attendait famille, mais elle était au milieu de sa grossesse, 5 mois.
Daniel travaillait avec son père dans les affaires de familles. Eliza continuait sa vie de débauche. Elle ne cherchait même pas à savoir ce qu'était devenu l'enfant qu'elle avait abandonné au nom de Candy. Et curieusement, elle ne fit pas une remarque déplacée à Candy quand elle apprit qu'elle avait une petite fille ou même quand elle la voyait avec le bébé. Peut être le fait d'avoir abandonné sa fille l'empêchait d'insulter Candy pour avoir gardé la sienne, comme elle croyait.
Albert était toujours ami à Candy. Il l'avait encouragé quand elle avait décidé de devenir docteur. Il avait pris en charge les frais de ses études. Il avait été blessé de la voir avec un bébé, il croyait que c'était Anthony le père et ils ne l'avaient pas démentis. Mais il aimait son amie et avait respecté son choix de garder le bébé. Il avait rencontré une femme missionnaire comme lui pendant un de ces nombreux voyages, et il était devenu très lié à elle. Elle s'appelait Christina Powell. Il avait renoncé à espérer avoir Candy un jour, qu'il aimait en secret. Il aurait voulu être à la place d'Anthony ou même de Terry.
Candy parlait avec Diana dans son bureau à la clinique.
- Alors Candy, c'était comment de revoir ton amoureux d'antan ?
- Diana…
- Il devait être un peu choqué de te voir avec un bébé et Anthony…
- Sans être mariée…c'est ce qui l'a le plus choqué
- Oh… mais quand tu étais avec lui tu étais une adolescente…
- Il n'a pas épousé Susanna…
- Qu'est-ce que ça te fait ?
- Je sais que je ne devrais rien sentir, mais je suis un peu soulagée, il n'est pas heureux avec elle… il l'aurait été avec moi, j'en suis sure. Elle a une prothèse elle peut marcher. C'est mal de penser ainsi tu crois Diana ?
- Non, Candy c'est normal, je crois que tu l'aimes toujours…mais tu as Anthony et Rosemary… vous êtes une famille.
Elle se souvenait comment elle avait été blessée d'apprendre que Candy et Anthony avait eu un bébé ensemble. Elle n'avait rien remarqué et elle était sa voisine de chambre. Mais Candy s'absentait souvent à cette époque. Mais elle n'arrivait pas à détester Candy, c'était une bonne amie et elle ne voulait pas s'en passer.
La fameuse inauguration de la boutique « Annie's » était enfin arrivée. Tout le monde était à New York pour supporter Annie. A part Eliza bien sur qui disait qu'elle avait mieux à faire.
Candy prenait un verre de jus de fruit quand elle entendit quelqu'un l'appeler.
- Candy ?
C'était Eléonor Baker, la mère de Terry.
- Mme Baker ! dit Candy en la serrant dans ses bras ! Ça fait longtemps, je suis surprise que vous m'ayez reconnue…
- Je n'oublierai jamais ton visage. Grâce à toi Terrence s'est réconcilié avec moi
- Je n'ai rien fait de spécial… à propos… merci pour le peignoir.
- De rien, c'était la moindre des choses.
- Vous aimez la boutique ? C'est à ma meilleure amie…
- Très impressionnant, dit Eléonor, je viendrai certainement faire quelques achats ici.
- Candy ? appela Anthony
- Oh Anthony, je te présente…
- Eléonor Baker, très heureux de vous connaître, dit-il en lui baisant la main. Je suis un de vos plus fervents admirateurs
- Merci dit Eléonor très flattée. Candy je te vois tout à l'heure ?
Elle s'éloigna pour parler à d'autres invités.
- Je ne savais pas que tu la connaissais, dit Anthony
- C'est la mère de Terry….
- Oh, je comprends
- Je l'ai rencontré en Ecosse pendant les vacances…
- Tu ne m'as jamais dit ça…
- Comme si tu avais envie d'entendre les histoires de Terry à l'époque ou maintenant d'ailleurs, dit Candy
- C'est vrai…
- Taches de son ? Fit une voix familière
- Terry ! dit Candy, Susanna
- Bonsoir Candy, dit Susanna
- Brown…
- Grandchester, Susanna
Il était là avec Susanna qui se tenait debout avec une canne. Candy maudit Annie pour ce vilain tour !
- Terry, Susanna, dit Annie, merci d'être venus, mettez-vous à l'aise
- Bonsoir Annie, dit Terry c'est gentil d'avoir pensé à moi
Candy prit Annie par le bras.
- Comment as-tu pu me faire ça !
- Quoi ? Fit-elle innocemment, j'ai invité la crème de New York et Terry en fait parti…
- Oh Annie ! Tu aimes vraiment me torturer…
- Tu me remercieras plus tard…dit Annie en s'éloignant
Candy se dit que Annie recommençait ses tours d'adolescence. Elle se dirigea vers Patty et Diana.
- Ça va Patty ? Dit Candy tu veux t'asseoir un peu ?
- Je vais bien Candy, dit Patty, comment vas-tu, toi ?
- Tu savais qu'elle avait invité Terry ?
- Je suis aussi surprise que toi de le voir ici, dit Patty
- Patty, dit Terry en arrivant et l'embrassant, toi aussi tu attends un heureux évènement je vois, il y a quelque chose dans l'eau ou quoi ?
- Bonsoir Terry, comment vas-tu ? dit Patty en riant
- Je vais bien. Je suis content de voir tout le monde, dit Terry
- Bonsoir, Diana Trevor, j'étais à la faculté de médecine avec Candy
- Enchanté. Terrence Grandchester, tu peux m'appeler Terry dit-il en lui baisant la main
- D'accord Terry, fit Diana en souriant, charmant…
Candy s'éloigna pour rejoindre Anthony et elle tomba sur Susanna.
- Tu as pris une décision ? Demanda Susanna
- Pas ce soir, Susanna…
- Je veux savoir si je dois attendre que Terry me quitte pour toi
- J'ai dit pas ce soir ! Dit Candy en s'éloignant.
Elle avait besoin d'air, elle n'arrivait plus à respirer. Elle sortit dehors pour prendre l'air. Pourquoi Annie avait-elle fait ça ? Depuis la conférence, elle était dans un tourbillon plein de confusion. Elle avait revu Terry et ça l'avait affectée plus qu'elle ne le croyait. Le savoir malheureux, savoir qu'elle aurait pu le rendre heureux,… mais elle aurait rendu Anthony malheureux… Elle aimait Terry comme au premier jour, mais il ne le saura jamais. Elle ne lui avait jamais dit qu'elle aimait.
- Un penny pour tes pensées…,dit Terry
- Tu n'es plus fâché contre moi ? Dit Candy
- Je ne changeais rien à la situation en étant fâché…, mais savoir que tu t'es sacrifiée pour qu'une autre soit avec moi. Tu as renoncé à nous pour que je m'occupe de Susanna. Taches de son, tu es trop bonne pour ton propre bien. Et je trouve ça très attirant…
- Va rejoindre ta fiancée Terry, laisse-moi tranquille…
- Elle est ma fiancée en nom seulement et avec un peu de chance, elle ne le sera jamais ma femme…
- Comment peux-tu dire ça ?
- Candy, tu as ton docteur que tu aimes et qui t'aime, et moi ? J'ai une femme follement amoureuse de moi que je ne n'aime pas et que je n'aimerai jamais…
- Je suis désolée…
- Je vais venir à Chicago avec ma troupe de théâtre, mais aussi pour acheter des chevaux. Le ranch Coleman a reçu un arrivage de chevaux arabes… j'espère trouver un autre Napoléon et une autre Joséphine…
- Pourquoi ne pas les appeler Clitandre et Henriette ?
- Bonne idée !
- Je plaisantais…
- Moi pas.
- Alors je te vois à Chicago bientôt ? dit Candy
- Comment va ma fille ?
Candy rougit, mais elle parvient à répondre
- Elle va très bien elle est restée à Chicago
- Elle te manque ?
- Enormément !
Elle s'était dit que ça de servait à rien de se tracasser, que Terry viendrait à Chicago qu'elle le veuille ou non. Elle laisse l'univers faire ce qu'il veut.
- Je vais voir Anthony, dit Candy
- A tout moment, dit Terry.
Terry la regarda partir. Elle ne l'avait pas oublié. Il en était certain. Il se sentait comme à l'époque du Collège St. Paul…Il avait fait la promesse de la laisser tranquille si elle ne l'aimait plus. Mais elle était venue à New York et elle s'était sacrifiée pour Susanna, Dieu sait pourquoi…. Maintenant, elle n'était pas encore mariée….
- Terry ? dit la voix de sa mère
- Maman ? Je suis là
- Ça va ? Je t'ai vu avec Candy… tu l'aimes toujours ?
- Je n'ai jamais cessé de l'aimer, maman
- Mais Susanna ?
- Maman, voyons voir ce que nous réserve le futur…dit Terry en lui prenant le bras, retournons à la soirée.
Le reste de la soirée se passa sans problème. Archie et Alistair virent Terry de loin et décidèrent de l'ignorer. Terry connaissait la plus part des gens et il parlait gaiement avec eux leur recommandant de venir faire des achats dans la boutique de sa vieille amie d'enfance Annie Brighton Cornwell. Annie était ravie, Archie boudait et Candy était impressionnée. Alistair et Anthony le regardaient avec indifférence. Susanna fulminait. Terry était en train d'aider Annie. Elle se souvenait de ce soir-la à Chicago quand Terry avait disparu de la réception après avoir parlé à Annie et elle l'avait ensuite trouvé dans la chambre avec Candy, torse nu. Elle trouvait Annie antipathique, c'était la meilleure amie de Candy.
Pendant le trajet du retour le lendemain soir. Ils étaient tous en train de parler.
- Ce fut un succès dit Annie, je suis soulagée, je peux maintenant me reposer
- Dieu merci !dit Candy
- Tu as eu de la publicité gratuite de la part de Terry, dit Patty
- Il voulait frimer, dit Archie, personne ne l'a engagé comme porte-parole…
- Peut-être bien, dit Patty mais il s'est comporté en ami et a fait la promotion de la boutique
- Même vous, les mecs vous devriez lui accorder ça, dit Annie
- C'était la première fois que je le voyais en personne et je suis complètement sous son charme, dit Diana
- Toi aussi Diana ? Dit Anthony, mais qu'est-ce que vous lui trouver toutes ?
- Je ne sais pas Anthony, le fait qu'il soit beau, sympathique et absolument charmant…dit Diana
- Ça va Diana ! Dit Anthony, assez avec cet acteur !
Candy ne disait rien, car tout ce qu'elle dira sera certainement interprété comme du… « fanatisme » pour n'utiliser que ce mot. Elle se contenta de sourire. Les mecs ne pouvaient pas dire grand chose car Terry s'était comporté en ami avec Annie, il lui avait fait de la publicité gratuite auprès de toutes ces connaissances. Apres avoir rencontré Terry, Diana comprit le dilemme de Candy, Terry était absolument charmant et dur à résister…
