Titre français: Et puis il avait ouvert la bouche

Titre de la fic original : Then He Opened His Mouth

Auteur : Sherdelune

Genre : Yaoi Couple : Harry/Draco

Rating : TM pour plus tard

État de la fic anglaise : Fini (23 chapitres)

État de la fic française : 2; Traduit : 22; En cours : 23;

Ancienne traductrice : Koh22 Nouvelle traductrice : Manelle

Bêta : Crystal d'avalon

Merci à Vif d'or, Chrystal D'avalon, jouzetsuka, Ivy pour avoir prit le temps de mettre une revew's, ça encourage vraiment à continuer ce que nous faisons

Bonne lecture et à jeudi prochain pour la suite

Eni et Onarluca

Chapitre II Ennemis Bien-Aimés

Je ne me rappelle plus du tout à quel moment exact, j'ai permis à ce putain d'Harry Potter de me taper sur les nerfs. Ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu. Si je devais être honnête, je dirais que ce garçon maigre aux énormes yeux verts que j'avais repéré dans la boutique de Madame Guipure, montrait définitivement du potentiel. Vous connaissez le genre. C'était un solitaire, un peu débraillé. Je pensais que je réussirais à le manipuler, vous voyez ? Ce pauvre garçon que j'épiais, aurait été tellement reconnaissant que je le considère comme assez bien pour que je vienne lui parler. Il m'aurait permis de le modeler pour en faire ma réplique parfaite.

Je n'aurais pas pu me tromper davantage.

Bien sûr, ce jour-là, je n'avais pas idée que c'était Harry Potter. Le célèbre putain de Survivant. Cicatrice et tout, courtoisie du Seigneur des Ténèbres en personne. Qui savait que Potter finirait par devenir ce garçon fluet et pathétique ? Certainement pas moi. Mais apparemment, Père l'avait reconnu, et il s'était assuré de relever mon erreur. Il était même allé jusqu'à me menacer si je ne me liais pas d'amitié avec Potter une fois dans le Poudlard Express. Mais à ce moment-là, le Weasel était déjà collé à Pottier. J'aurais eu plus de chances d'être ami avec un Détraqueur que de pouvoir modeler Harry Potter pour mes objectifs personnels.

Et pour une fois, j'avais eu raison.

Croyez-le ou non mais j'étais responsable du fait que Potter soit devenu le plus jeune Attrapeur de l'Histoire de Poudlard. Si je n'avais pas piqué le rapelltout de Londubas et ne m'étais pas envolé avec, Potter ne se serait jamais précipité à son secours. Et cette vieille mégère McGonagall n'aurait jamais vu son éblouissant effort pour le récupérer. De mon point de vue, cela voulait dire que Potter me devait quelque chose. C'est une honte qu'il ne l'ait pas vu de cette façon. Depuis, nous sommes devenus ennemis jurés.

Au fur et à mesure des années, détester Pottier et ses amis est devenu un sport pour nous. Je l'ai provoqué, combattu en duel, et l'ai traité comme un moins que rien à chaque opportunité que j'ai eu. Et il se contentait de nous regarder avec son sourire stupide. On lui aurait donné le Bon Dieu sans confession. Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j'ai voulu déformer la face de ce sale binoclard, mais où je me suis retenu. Et puis il y a toutes les choses miraculeuses que Pottier et ses amis ont accomplies. Pendant notre première année, il a vaincu un sale gros troll, puis trouvé la Pierre Philosophale par pur hasard. En deuxième année, il a non seulement réussi à tuer un putain de basilic, mais a également exilé Voldemort. De nouveau, par chance pure et bête.

Et ça a continué comme ça.

Il est devenu la plaie de mon existence.

En troisième année, Pottier a eu un Éclair de Feu, et toute chance que j'aurais pu avoir de le battre en Quidditch, s'est envolée par la fenêtre. Père, lui, est devenu complètement déraisonnable à son propos : il pensait que son seul fils et héritier devait faire mieux qu'un Sang de Bourbe qui se faisait passer pour un grand sorcier. Quiconque étant quelqu'un, savait que seules les familles de sang pur étaient destinées à de grandes choses. Je commençais à me sentir comme si je laissais tomber ma famille et mes camarades de Maison. C'est un sentiment terrible quand on a 13 ans, et tout autour de moi commençait à se dégrader lentement et silencieusement.

Pendant notre 4ème année, le Tournois des Trois Sorciers était sensé amené l'esprit de compétition interscolaire à Poudlard, mais tout ce que j'ai réussi à accomplir durant cette période, c'est de me mettre à dos le Weasel et d'être transformé en furet par un imbécile borgne et enragé qui jouait à être professeur de DCFM. Ensuite, l'école toute entière a fait un tapage pas possible lorsque que le nom de Potter fut le 4eme à être recraché de la Coupe de Feu, en tant que second champion de Poudlard. Une autre première pour le Garçon-Qui-A-Survécut-Pour-Me-Rendre-La-Vie-Impossible. Potter a foutu la merde, et ils ont quand même fait la queue pour lui lécher le cul. J'avais décidé de le remettre à sa place, et ai fabriqué plusieurs badges "Vive Cédric Diggory/A bas Potter". Ce coup de pub avait eu l'effet désiré, cela a mis Potter hors de lui et nous avons fini par nous battre en duel avant la fin du jour. Tout cela aurait du me rendre délirant de joie, mais tout ce que je ressentais était un vide dans le creux de l'estomac.

La nuit du bal de fin d'année arriva, et à cause du besoin de Père de m'associer uniquement avec des Sang purs, j'avais été obligé de servir de cavalier à Pansy Parkinson. Elle avait beau être une Sang pur et une Serpentard, elle avait aussi la physionomie d'un bull-dog léchant du pipi sur une ortie. Cela n'aidait pas les choses que j'ai récemment découvert : j'avais des pensées charnelles à propos d'autres garçons, et je n'étais pas vraiment sûr de savoir ce que je ressentais sur ce sujet.

Le jour de la dernière tâche, j'étais arrivé à la conclusion que les pensées érotiques que j'avais, concernaient Harry Potter, et cela me terrifiait. Mais ce qui me terrifiait encore plus, était l'expression de Harry lorsqu'il trébucha hors de ce labyrinthe, serrant le corps de Cédric Diggory dans ses bras minces. Les histoires qu'il avait racontées, donnaient la chair de poule; ce qu'il mentionna était plus effrayant que quiconque pouvait le croire. Et grâce à moi en partie, personne ne l'avait cru quand il avait insisté sur le fait que Voldemort était de retour. Cela a été la chose la plus cruelle que je lui ai jamais faite, et pour la première fois de ma misérable vie, je me suis surpris à regretter mes actions. Dire que j'avais mérité les mauvais sorts que j'ai reçu pendant le voyage vers la maison est un euphémisme de la plus grande magnitude.

Notre 5eme année était peut-être ce que l'on pouvait imaginer de pire. J'étais troublé par ce que je commençais à ressentir pour Potter, et en conséquence, je me donnais beaucoup de peine pour me quereller avec lui. Notre premier grand conflit engendra l'interdiction de Quidditch à vie pour Potter et les jumeaux Weasley. Bien sûr, j'avais voulu tenir la vedette, mais je n'avais pas voulu que cela se fasse aux dépends de Potter.

En réalité, il y a eu quelques bons points dans notre 5eme année. L'un deux est le fait que Père avait été mis de côté à cause de son implication dans la débâcle au Ministère. Le second, et probablement le plus important, était que je m'étais finalement fait à l'idée que j'avais développé des sentiments amoureux pour ce putain d'Harry Potter, et que je n'avais rien à perdre en le lui disant. Ainsi, pendant le long voyage en train vers la maison, je commençai à élaborer des plans pour le faire.

A suivre…