bon voilà la suite de ma petite fic, qui est certainement bien moins bonne que les autres. Il faisait tard et je crois que j'ai un peu déliré en l'écrivant ;)
Profitant de la surprise d'Hermione, l'intrus lui lança un sort de stupéfix altéré. La Gryffondor fut percutée de plein fouet par l'éclair de lumière blanchâtre.
L'assassin qui était toujours au sol, se leva silencieusement en replaçant le médaillon argenté dans son pull noir.
Il s'avança vers la victime en dévoilant un sourire carnasier.
Hermione fixait sans ciller celui qui allait lui donner la mort. Elle n'en avait pas peur, elle s'y était préparé malgré elle depuis longtemps, depuis presque 2 ans, chaque fois qu'elle était allée au combat , elle s'était résignée à ne pas en revenir. Ses derniers sentiments pourraient être plus du soulagement que des regrets ou de la haine. Quitter enfin cette abominable tuerie, et cette folie permanente pour enfin trouver la paix. A cette pensée, elle eût un haut le coeur. Quelle lâcheté ! Non, elle ne voudrait jamais se résigner à abandonner le combat. "Jamais !".
Son regard de défi sembla faire réagir l'assassin.
On dirait que tu n'as pas peur de mourir. Murmura t il.
D'autre prendrons ma suite. Répondit elle.
Ceux qui meurent prendront ta suite.
Hermione avala sa salive de rage, ne sachant que répondre, frappée par la cruauté de la replique.
Ce sort altéré dont elle était victime était un sort tout entier dédié à la torture des prisonniers de guerre. Seule sa tête n'était pas stupéfixiée, mais son corps bien que paralysé, restait en éveil, réceptifs à la douleur comme au plaisir.
Les Mangemorts avaient parfait leur technique depuis que Thomas Dean, leur avait échappé aprés avoir subi plusieurs endoloris. Thomas s'était maintenant entièrement dévoué aux renseignements souterrains. Son corps meurtri ne lui permettait plus de combattre et son exploit avait rendu fou de rage Voldemort. Thomas était en effet un pilier des reseignements pour l'Ordre du Phénix et ce qu'il aurait pu confier au Lord Noir avait poussé celui ci à imposé cette technique d'immobilisation lors des interrogatoires plutôt que des endoloris.
Cette nouvelle combinaison était un nouveau coup dur pour les résistants.
L'assassin s'avança vers la Gryffondor. Il n'avait toujours pas levé son sort de dissimulation et son visage était toujours caché par les ombres.
D'un coup de baguette, il leva celui d'Hemione, dévoilant son visage et une fine cicatrice qui courait juste au dessous de son oeil droit.
Il approcha ses doigts fins vers elle, faisant glisser son index sur la marque indélébile qui marquait la jeune femme.
Elle ne détourna pas la tête.
L'intrus laissa ses doigts descendre le long de la chemise de la jeune fille, dégraffant
chaque attache métallique avec une facilité déconcertante.
Hermione ne distinguait pas l'expression du tueur, sa silhouette élancée, sa carure et ses gestes précis ne laissaient pas le moindre doute quant à l'expérience de l'assassin.
Il tira sur la large bande de tissu bordeaux qui ensserrait la poitrine de la jeune fille.
Hermione était torse nu, les veines de son cou palpitant sur sa gorge pâle.
Elle se concentrait avec intensité pour s'enfermer dans sa coquille, pour refermer son armure mentale, et quitter son corps. Pour résister à ce qui pourrait se passer.
Il y avait tellement peu de chance que quelqu'un vienne à son secours. Poudlard était désert, et ceux, qui comme elle avaient investit les lieux, étaient tous partis en mission ou étaient morts.
Le tueur prit le sein gauche d'Hermione dans sa main dans un geste moitié invitation, moitié intimidation.
La paume chaude, le geste sûr et lent.
Un long courant d'air s'infiltra à travers la pièce, faisant frisonner la peau nue d'Hermione.
L'autre main de l'intrus glissa sur son épaule droite. La chemise sombre de la Gryffondor tomba au sol dans un bruissement lèger.
Tu n'es pas Harry, n'est ce pas ? Demanda t elle. Où as tu eu ce pendentif ?
Harry Potter n'est plus. Mais ne t'inquiète pas, petite Granger, tu vas bientôt le revoir, le rejoindre.
Hermione haussa un sourcil. Que venait il de dire ? Comment l'a t il appelé ? Personne ne l'appelait plus Granger depuis des années maintenant, depuis que Ron l'avait épousé en catastrophe, avant la grande bataille de Londres, qui d'ailleurs lui, avait coûté la vie.
La jeune veuve eût un pincement au coeur en repensant à la mort de son rouquin. Gravé à jamais son regard. Les larmes qui avaient coulé le long de ses joues quand il avait une ultime fois caressé sa joue, son sourire forcé malgré ses blessures mais surtout... L'étincelle de vie, cette puissante flamme qui avait faiblit jusqu'à s'éteindre dans ce regard ambré qu'elle aimait tant.
Tellement de morts, c'était déjà dur mais lui... Lui...C'était intolérable, c'était insupportable, et longtemps elle avait pensé que ce serait insurmontable.
Et puis, tout le monde pleurait quelqu'un, elle n'avait trouvé oreille attentive et épaule solide qu'auprés d'Harry. Même si Tonks et Lupin l'avaient beaucoup aidé à ne pas sombrer dans la folie, des affaires plus importantes les avaient éloignés d'elle.
Que t'arrive t il Miss je sais tout ?
Le déclic.
Je sais qui tu es. Et je sais ce que tu as fait Malfoy.
Ton mari a souillé son sang en se compromettant avec toi. Votre enfant est une abomination, tout comme toi.
Comme pour appuyer ses dires, il la saisit à la gorge, quittant son sein.
Il leva son sort de dissimulation d'un bref coup de baguette.
C'est là qu'elle le vit. Ses yeux haineux et glacés comme l'acier, osés sur elle dans un incroyable dédain.
Son visage creusé par le fanatisme et la détermination à vaincre.
Il ne ressemblait plus à l'adolescent prétentieux du temps propère où Poudlard était une école renommée dans le monde sorcier. Il avait grandi, s'était musclé et affiné, ses longs cheveux blonds ramenés en une queue de cheval haute rappelait davantage son père que l'adolescent qui l'avait été.
Il portait lui aussi des cicatrices de guerre, un Avada Kedavra esquivé lui avait arraché un bout de l'oreille droite, et une cicatrice verticale et longiligne mutilée une de ses paupières.
Son nez avait été cassé et on pouvez aisément voir la jointure de chair à l'endroit où il avait été ressoudé.
Hermione fixait toujours Drago, fièrement, presque de manière provoquante.
Drago ressera son étreinte autour de la gorge pâle de sa victime, scrutant son regard avec attention. Mais Hermione ne broncha pas.
Le Serpentard serrait de plus en plus fort son cou, sentant les palpitations de son coeur s'agiter légèrement. Il serra les dents de rage, ce qu'il aimait, ce qui le faisait jubilait c'était la peur, la terreur, la panique de ceux qu'il pouvait dominer.
Mais elle...
Il ne la dominerait pas facilement.
Et il le savait. En acceptant la mission de Voldemort, il savait que ce ne saurait pas aisé.
Il savait qu'il devrait ruser, réfléchir plus que d'habitude et trouver ce qui pourrait l'affaiblir plus.
Et ce pendentif était le fruit de ses réfléxions.
Drago sentait bien que la jeune fille s'inquiétait maladivement du sort de son meilleur ami mais elle ne laissait rien paraitre, juste un masque de marbre.
Il jouait avec elle, il savait pertinamment que son silence était un supplice intéressant pour sa proie.
Mais malgré cela, il était quelque peu frustré de ne pas pouvoir le lire dans ses yeux.
Il finit par relacher son étreinte autour de sa gorge. Elle esquissa un sourire, satisfait et résignée.
La nuit promettait d'être longue.
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Rien qu'une petite ?
