voilàun nouveau chapitre, qui n'est pas de mes préférés, mais il est nécessaire pour en finir une bonne fois pour toute avec la présentation des personnages….

Bonne lecture à tous

je vais tacher de publier un chapitre tous les deux jours (puisque je suis en vacances, et que j'ai le luxe d'avoir tapé cettefic jusu'auchapitre 23 et quec'est loin d'être fini...)


Chapitre 4: Première semaine chez les serpents.

J'achève un verre de jus de citrouille multi vitaminé quand mes camarades de dortoir rejoignent la table.

Parmi elles, il y a Pansy Parkinson qui en plus d'être la groupie numéro 1 de mon cousin, mène son petit monde à la baguette. Son petit monde se résumant en tout et pour tout aux trois filles du dortoir. J'ai nommé Millicent Bulstrode, l'air pas commode sous sa grosse tête; Eileen Burder, toute chétive et dont je n'ai pas encore entendu la moindre parole, et, enfin, une grande fille hautaine descendante d'une branche de sorcier Sang-pur Ecossais: Leonora O'Donelly.

Oo Flash Back Oo

Je quitte mon cousin sans me préoccuper d'avantage de la colère dans laquelle je l'ai plongée. Il n'a eu que ce qu'il mérite. Chacune des paroles qu'il m'a adressé était bourrelée d'un sens caché puissamment désagréable.

Puis, il a osé me parler de Maman. Elle n'est morte qu'il y a peu. On a du le lui dire, je suppose.. Il n'avait donc qu'un seul but: être odieux. Il a réussi.

Je suis la fille qui s'appelle Pansy. Elle me lance un regard par-dessus son épaule pour vérifier que je ne me suis pas perdue dans cette volée de petites marches qui mène à notre chambre. La décoration est vraiment passable.

A Rutshenka tout était résolument blanc et étincelant. Ici, c'est terne et gris.

Ma malle a été déposée au pied d'un lit.

Les trois filles du dortoir m'observent.

C'est une grande blonde au nez pincé qui m'adresse la parole.

.- «Je m'appelle Leonora. Elle, c'est Milli, et l'autre Eileen. Eileen n'est pas causante, mais tu t'y feras..»

Elle me les montre d'un doigt impoli. La première hoche sa tête. La seconde ébauche un sourire.

.- « Alors comme ça, tu es une Black! Joli monopole.. Mais de l'autre coté? Une grande famille Russe? Sang-pur?»

Elle me regarde avec de grands yeux sombres remplis d'espoir. Je grimace et me laisse tomber à genoux à coté de ma malle. Il y a plus sympa comme conversation pour faire connaissance.

.- «Non. Mon arrière arrière Grand-père était Moldu.» Révélais-je. «Mais ça ne l'empêchait pas d'être très influent.»

La fille fait la moue. Pas convaincue et va s'asseoir sur son lit.

.- «Bien, si tu le dis…»

Je sors de ma malle quelques cadres et les dispose sur ce que je devine être ma nouvelle table de nuit. Millicent tend le bras et lorgne sans vergogne sur la dernière.

Leonora et Pansy se hissent sur la pointe des pieds pour mieux regarder. Elles gloussent.

.- «Craquant!» Dit l'une.

Elles demandent son avis à Burder. Celle-ci rosit et acquiesce du menton.

Je soupire. Je n'aurais pas du sortir cette photo de ma malle. J'avais pourtant décidé qu'elle y resterait.. Mais est ce ma faute, si en croisant le regard du jeune homme sur le cliché j'ai changé d'avis? J'ai un poids sur l'estomac.

Je retire le cliché des mains calleuses de ma nouvelle camarade.

.- « Il s'appelle comment ? C'est un ami à toi?

.- «Oui et non. Il s'appelle Sasha. Et pas de chances pour vous: c'est un Sang-mêlè.» Répondis-je, calmement.

Pansy Parkinson saute sur mon lit.

.- «Pour Draco… Enfin, ce que tu as vu tout à l'heure..»

Je lui lance un regard vide.

.- «Ce sont tes affaires.»

Leonora O'Donelly pousse un cri strident et se précipite vers sa malle:

.- «oh, mes chéries, en parlant d'affaires! Je me suis dénichée chez Mme Guipure de pures merveilles en dentelles!»

Je retourne à mon déballage pendant que Pansy, Milicent et Leonora s'extasie sur des mètres de ruban. Eileen Burder s'efface et plonge dans un livre. En silence.

Oo Fin du flash Back Oo

Je n'ai pas eu l'occasion d'en apprendre plus sur ces trois filles. Après une longue heure à fourrer leurs mains dans des tissus coûteux, la conversation menée par Pansy Parkinson a dévié sur le charme de mon cousin, l'allure dégingandée de Weasley-la-belette – «Qui est quand même mignonavec ses tâches de rousseur!» dixit Leonora, hilare, l'horrible chevelure de Hermione Granger – «Humpf, pourquoi parlons –nous de cette Sang-De-Bourbe? Elle n'en vaut pas la peine!» Dixit Milicent, dédaigneuse, et enfin le prix que Harry va payer pour avoir fait envoyer Lucius Malefoy à Azkaban, la prison des sorciers.

Elles s'assiéent dans des raclements de chaises crissant et piochent dans les nombreux plats posés sur la table.

J'aime bien ce système mis en place à Poudlard. Dans mon ancien collège, il s'agissait d'un Self. Les files d'attente nous faisaient progresser par saccades, mais j'en comprends l'utilité. Le service était assuré par des Elfes.Les plats restaient au chaud entre les mains des demoiselles de cuisine. Ils n'auraient pas pu le rester sur les tables. Il arrivait que fâcheusement les canalisations de chauffage qui couraient dans l'épaisseur des murs, claquent. On allait alors déjeuner dans nos grosses pelisses, nous frottant les mains en priant pour que la température passent de moins dix degrés à un climat salvateur ambiant.

Pansy Parkinson a une tête affreuse le matin. Mais sitôt l'arrivée d'un certain blond aux yeux bleus, elle affiche un sourire cannibale .Je la trouve assez idiote de réagir comme ça. Il n'y a de toutes façons, pas de place ailleurs. Draco Malefoy prend place avec une nonchalance cultivée.

.- «Salut Dra-go.Déclarent Crabbe Et Goyle – à ce que j'en ai compris- d'une voix monocorde entre deux cuillérées énormes de porridge gluant à souhait.

.- Bonjour, tout le monde.»

Ils n'ont pas l'air fort bavard non plus ces deux là. Massifs est le seul adjectif dont je peux les qualifier au premier abord.

Le pied de Pansy s'active sur les mollets du camarade qui lui fait face. Ça n'a pas l'air de plaire au concerné. Mon petit sourire railleur s'affiche rapidement et cette crème de Drago ne tarde pas à m'envoyer un regard noir.

.- «On ne t'a pas appris la politesse, Black. Dire bonjour, tu ne sais vraiment pas? Demande t'il de sa voix si chaleureuse.

.- Bonjour tout seul, trésor.» Dis-je. « Peut être veux-tu que je fasse preuve de plus d'enthousiasme et que je seconde Pansy avec un petit massage?»

Il ne répond rien. Ça m'étonne. A ce que j'en ai entendu, il sait manier les mots et le cynisme. Peut être ne veut il simplement pas se fatiguer avec moi?

Draco Malefoy envoie un coup de pied à Parkinson. Elle ne s'en fâche pas. Elle doit être persuadée qu'entre lui et elle, il existe une symbiose relationnelle privilégiée ou, ce qu'on appelle, communément, l'amour Scrout.

Une ombre..

Je me retourne brusquement. Un homme efflanqué, vêtu tout de noir se tient derrière moi. Il a un teint cireux, des sourcils fournis assez terrorisant, une dentition imparfaite, et un nez.. Affreux? Oui, c'est ça.

.- «Bonjour, professeur Rogue!» S'écrie Milicent Bulstrode.

J'ai cru comprendre, hier, entre deux piailleries de Leonora qu'il est Maître des potions et notre directeur de Maison. Il nous fera apparemment l'immense honneur de se présenter d'avantage aux élèves ce soir. Enfin, si c'est bien lui?

Je cherche confirmation et Eileen Burder, posant une main sur mon coude, et la retirant aussitôt, acquiesce. Je n'ai pas même eu le temps d'ouvrir la bouche.

.- «Vos emplois du temps.» Déclare t'il sèchement.

Je me retrouve avec un parchemin qui m'indique que nous commençons avec '3h00 potions, GS'.

.- «Qu'est ce que ça veut -..

.- Cela veut dire, me coupe le professeur, que vous allez passer trois captivantes heures à détailler l'art délicat de la potion avec des Gryffondors stupides. Un conseil, Miss Black, tenez-vous loin de Londubat, vous risqueriez d'exploser avec son chaudron.»

Malefoy ricane. Après un temps de retard, les autres le rejoignent. Par la barbe de Merlin! Sont ils toujours ainsi? Comment ont il eus leurs BUSEs?

Je replonge, en secouant la tête, dans mon emploi du temps. Je le découvre parfaitement aménagé selon mes options choisies, à savoir: potions- mais je l'ai déjà précisé- , métamorphose, enchantement, botanique, étude des runes et DCFM.

Drago me parle, les coudes pointés sur la table. Je n'aurais pas l'honneur de subir sa présence en botanique et en étude des runes.

Derrière moi, le Professeur Rogue donne des conseils à Crabbe et Goyle pour le cours du jour. Ils opinent du chef, bouche ouverte, yeux éteints.

.- «A une température de 23°, n'oubliez pas…» Répète t'il, mais sa voix est couverte par un bruissement d'ailes et d'hululements et une flopé de chouettes entrent dans la salle pour venir distribuer leur courrier.

Elles évitent soigneusement mon périmètre, ce qui n'échappe pas au professeur Rogue. Il me lance un regard intrigué. Puis, il quitte la salle, après un denier coup d'œil sur le manége des chouettes qui font des détours ridicules pour apporter des magasines stupides à Pansy Parkinson. Je me lève.

C'est l'heure du premier cours. Direction: les cachots.

oooooOOOoooo

Les cachots sont à l'égal de leur principal locataire: noirs.

Le professeur Rogue me fait installer avec Eileen Burder. Elle semble se débrouiller en potions. Elle s'active en silence, et de temps en temps, son regard glisse sur moi, gentiment.

.- « Est ce que j'ai assez dilué la poudre dans la bile de Dragon?» Je demande, essayant d'obtenir d'elle une réponse autre que:

.- hum hum.»

Ce qui veut dire: oui.

.- «ok. Bon, je verse, alors?

.- Hum hum.» Fait-elle.

«Gentille mais pas loquace», je pense. Nous obtenons bien vite une potion de la couleur désirée: rouge.

Harry et Rogue alimentent la conversation sous les ricanements de hyène des Serpentards. Je prête l'oreille. En fait, ça n'a rien d'une conversation: c'est un flot d'insultes qui inonde Harry..

Le professeur se penche sur la potion étrangement turquoise de celui-ci et, un sourire sardonique aux lèvres demande:

.- «Potter! De quelle couleur est votre potion?»

Harry Potter baisse les yeux.

.- «Turquoise.. Monsieur.

.- De quelle couleur aurions nous aimer l'avoir? Hum? Potter?

.- Rouge.» Répond Harry d'une voix blanche.

.- eh bien, nous nous demandons tous comment vous avez validé vos BUSEs, Potter. Vous ne semblez pas à la hauteur du niveau de cette classe. Enfin, vous n'êtes qu'un Gryffondor après tout…»

Je pivote pour voir le chaudron de Crabbe et Goyle, puis celui de Bulstrode et Parkinson. Du premier sort des volutes de gaz noirâtre et malodorantes. Le second est rempli d'une sorte de solution visqueuse orangée. Ils sembleraient que quelques serpentards ne soient pas plus à niveau..

Rogue n'en a pas fini de s'acharner sur celui qui semble être sa proie favorite.

Il sort sa baguette.

.- «Recurvite. Heureusement, le ridicule ne tue pas Potter, sinon vous seriez foudroyé sur place.»

Dans les yeux de Harry, je revois cette lueur que j'ai voulue chasser de ses iris dans le train. Mais il s'y ajoute un autre sentiment: du dégoût. Oui. Celui ressenti quand on est victime d'une injustice.

Je fulmine. Et tousse pour attirer l'attention sur moi.

.- «Professeur Rogue, si je ne m'abuse, la potion de Harry est presque parfaite, il manque juste une griffe pilée de ..

.- Vous! Taisez-vous, Black!» Tonne Rogue.

Quand il pivote sa robe noire fouette sèchement le ventre dodu d'un chaudron. Le bruit retentit comme un claquement.

Harry blanchit et me foudroie du regard. Au moins daigne t'il poser le regard sur moi, aujourd'hui!

J'ouvre et ferme spasmodiquement la bouche.

Rogue profite de mon intervention pour critiquer le Gryffondor. Ses amis l'entourent, impuissants.

.- «Oh.. C'est touchant, une illustre inconnue vous a en pitié et prend sur elle de vous défendre..

.- Mais, je ne l'ai pas du tout en…»

Burder, d'un mouvement vif, me ferme le clapet de ses mains. Son air désapprobateur cherche à me dissuader de donner encore mon humble point de vue sur la question. Mais je n'en ai que faire… Qu'a-t-elle à se mêler de ce qui ne la regarde pas!

.- «Mmmm, mmmm! Lâche-moi!» Essayais-je de grommeler.

Pour la première fois depuis notre rencontre, j'entends le timbre de sa voix. Effacé et doux.

.- «Chut. Je t'en prie. Tu vas t'attirer des ennuis.»

Harry se redresse derrière son chaudron vide.

.- «Je ne demande aucune aide.» Répond-il. «Je sais me protéger seul de ceux qui me causent du tort.

.- En effet, nous n'avons que trop constaté, l'an passé au Ministère, que votre aura de protection recouvre également vos proches..»

Harry agrippe le rebord de son chaudron. Ses jointures craquent.

A ses cotés, Weasley, Granger et .. euh.. Londubat se jettent des regards perdus. J'essaie de me débarrasser des mains de Burder, mais elle me tient fort.

Finalement, je lui écrase les orteils du talon. Elle crie et me relâche.

Révoltée, ne comprenant pas même de quoi il est question, je hurle:

.- «Tout ça pour une potion un peu ratée!»

Une main se resserre sur mon coude. Mon cousin me tire en arrière.

.- «Tais-toi, enfin!»

C'est exactement ce que siffle Rogue en même temps. Il m'offre une petite compensation méritoire:

.- «Je vous retire quinze points pour insolence envers votre directeur.»

Tous me fixent maintenant. Les serpentards d'un œil lourd d'animosité et les gryffondors, perplexes.. A croire que c'est du jamais vu de faire perdre des points à sa propre maison.

Rogue retourne derrière son bureau. Il s'y appuie du bout de ses longs doigts pâles:

.- « Et pour vous, Potter, ce sera une semaine de retenue. Les fonds de chaudrons vous ôteront vos illusions de supériorité. Pour avoir perturbé le calme de la classe, 30 points sont décomptés à votre maison.»

Harry ne cille pas. Je vois de la haine dans ses yeux.

oooOOooo

La journée a été épuisante. Après ce cours désastreux de potions, j'ai eu étude des runes.

J'ai manqué de ne jamais trouver la salle. Je me suis perdue à cause de ces satanés escaliers qui n'en font qu'à leur tête. Je suis finalement entrée dans la salle. Le professeur n'y était pas encore, mais Hermione Granger, oui. Elle m'a jaugé avec une méfiance effroyable et a détourné la tête.

Puis, l'après-midi s'est terminé par métamorphose. Le Professeur de Mac Gonagall nous a appris à transformer une casserole en chat. Au terme de deux heures de laborieux efforts, j'arrive à faire apparaître sa face et sa queue touffue. Je ne suis pas peu fière quand j'apporte 15 points à la maison.

.- «Voilà qui comble ma dette!» Lançais-je à Malefoy.

oooOOooo

Assise à la bibliothèque, je jette un coup d'œil désespéré sur l'amoncellement de dissertations qui m'attendent… Je tends le bras pour saisir un parchemin, trempe ma plume et en essuie soigneusement la pointe, puis me ravise.

Je tombe de sommeil. Je rejoins mon dortoir, si vert, si terne, aux murs se retenant de suinter d'humidité sur des écussons représentants des serpents argentés. Pourtant, une fois encore, je suis agréablement surprise par la chaleur accueillante du lit. Aquene vient se lover au niveau de mes pieds, et ensemble nous fermons les yeux.

oooOOooo

Harry m'évite avec encore plus d'acharnement depuis l'incident en potions d'il y a deux jours. Plusieurs fois, je l'ai intercepté dans les couloirs pour en discuter civilement. Rien n'y fait. Il m'en veut. C'est une réaction puérile!

Je décide de me rabattre sur Hermione Granger. Je la retiens volontairement après un cours d'étude des runes.

.- «Que s'est il passé au Ministère? Pourquoi Harry refuse de me parler?»

Elle se mord la lèvre inférieure.

.- « En quoi cela te concerne t'il? Abandonne… Ta famille a déjà causé suffisamment de torts à Harry!

.- Mais tu ne comprends pas, je..»

Elle s'éloigne sans même m'écouter.

Elle ne comprend rien. Personne ne comprend que je ne lui veux aucun mal. Je voudrais juste parler avec lui, comme à bord du Poudlard Express. C'était agréable. C'est un garçon sympathique!

Et puis, je veux parler de ce Sirius Black dont Malefoy me parle comme d'un renégat et qui semble avoir été important dans la vie de Harry.

Je veux avoir une opinion différente de celle que Drago et moi avons reçu par notre éducation plutôt semblable.

J'en ai assez! Assez de le voir afficher ses airs de seigneur, assez de ses menaces, assez de sentir constamment son regard précautionneux sur le moindre de mes gestes. Je n'ai aucunement besoin qu'on me surveille. J'ai besoin d'amitié. Non pas de cette haine que je sens grandir en moi dés que j'aperçois ses cheveux blonds.

oooOOooo

Le professeur de DCFM est en retard.

Les élèves en profitent pour chahuter.

Leonora se poudre le nez avant d'extraire d'une petite trousse à paillettes un bâton de rouge à lèvre. Elle le lance à Pansy.

.- «Essaie moi ça! La teinte est trop glamour.»

Pansy glousse. Eileen Burder roule des yeux.

Mon cousin et Harry s'insultent. Le thème semble être le quidditch.

La porte s'ouvre brutalement et chacun sursaute. C'est le Professeur Rogue.

.- «Silence. «Glapit-il. «Le cours de DCFM est annulé. Veuillez sortir de la pièce.

.- Pourquoi, Professeur?»

La voix aigue de Parkinson s'élève dans le nouveau brouhaha.

.- « Il semblerait que Mr Auroux se soit égaré dans l'enceinte de l'école. Il est introuvable. Espérons qu'il n'aura pas perdu son intelligence quand il assurera son cours.

.- Pourquoi ne le remplacez vous pas, monsieur? Comme pour notre troisième année?Vous étiez excellent! » S'enquière Malefoy.

Les gryffondors marmonnent dans leur coin.

Rogue sourit au blond, apparemment flatté.

.- «J'ai malheureusement une classe de septième année à diriger d'ici quelques minutes.»

Il nous fait sortir sur un autre aboiement. Je glisse mes livres sous mon bras et m'éloigne de mes camarades. Ils ont décidé de profiter de ce qu'il ne pleut pas pour flâner près du lac.

J'entends bientôt des pas qui se rapprochent de moi, puis je flaire une odeur distincte.

Je presse le pas. Mon cousin me rattrape au niveau d'une armure lugubre.

.- «Que me veux-tu encore?» demandai-je, lassée.

Il éléve un sourcil et s'adosse à une tenture.

.- «Tu m'évites?»

Je soupire:

.- « ça se pourrait!» Grognais-je avant d'ajouter: «écoute, je ne t'adresserais pas d'excuses pour l'affaire du cours de potions de lundi. Je t'ai constamment à dos. Ça me fatigue.»

Il me prend la main et y dépose un baiser. Il ne manquait plus que ça. Je retire ma main. S'il croit me rajouter au nombre de ses adoratrices par des regards langoureux et des caresses, il se trompe.

.- «Ne me sors pas le coup du 'tu es une jeune fille fragile, je veille sur toi'.

.- Mais si c'est le cas, cousine?

.- Je n'en crois pas un mot!Tu es manipulateur et fourbe! »

Il croise les bras.

Je m'éloigne puis reviens sur mes pas.

.- «Harry Potter a écopé d'une semaine de retenue à cause, je veux dire, grâce à moi..

.- Si tu crois que ça me console! Une semaine de retenue pour ce petit crétin qui a fait enfermer mon père à Azkaban. Quand il va sortir de ce trou, Potter rira moins!» S'emporte t'il. «Et arrête de toujours chercher à lui parler…»

Et, lui parle. De tout, des Lestranges, de mon oncle, de ma conduite inqualifiable vis à vis d'Harry alors que j'ai un caractère si «Black»…

Il raconte notre famille, nos devoirs. D'une voix convaincue, froide, il m'expose tout ce dont j'aimerais me priver: cette attitude haineuse, cette reconnaissance qui nous lie à nos ancêtres de Sang-Pur. Il se laisse emporter par le courant de ces mots si noirs et ses yeux brillent d'un éclat de froide violence.

Mais je ne veux pas entendre.

Après tout, les serpents sont sourds.


RAR :

Luna Potter : merci beaucoup pour ta review, j'éspére que tu aimeras la suite!Et que le personnage de Nirvelli ne perdra pas en profondeur.

Flo-Fol-Oeil: hello Flo! Si tout le monde pouvait me poursuivre comme tu le fais parce que j'adooooorrrrre! ou peut être que je t'adore toi? tu sais s' il ya des chgmts sur twoo? Je suis dsl pour toi, tu va relire la fic dep le début alors que tu n'as pas eu la suite des chapitres avec la prise d'otage par Prancer, Dancer et etc.;; (Si tu avais lu ce chapitre?) , où il y avait du suspens! moi j'attends le moment où je pourrais te faire lire la suitecar je suis sure que tu vas A DO RE !je le sais (c'est pas que je me vante, ok!) GROS BISOUS ma Flo!a au fait; question d'ordre technique, sais tu comment on met des tiretssur se site, j'y arrive pô ! et c'est galére les guillements pour les dialogues