Voici la suite, le chapitre est court désolé mais, je l'ai coupé en deux pour avoir une fin plus alléchante. Enfin GSPR

Bonne lecture !

pour ceux qui souhaitent griller le mini supsens de ce chapitre, cette fic est également publiée sur twwo jusqu'au chapitre..mmmm... 21 je crois..a vosu de voir, si vous voulez lire la moitiè de l'histoire d'un coup!


Chapitre 5 : Le caractère Black

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La première semaine se termine sur une note pluvieuse. De grosses gouttes s'écrasent contre les vitres de la salle commune. Je suis fatiguée. Et je n'ai pas trop le moral… Entre mes souvenirs tristes, les cours, les amoncellements de devoirs et ma solitude. Je rumine sans cesse mes pensées. Noires, très noires, les pensées. Comme le ciel au dehors. Pourtant, il n'est que dix-sept heures. Je me masse le front de la paume de ma main.

A Poudlard, tout est si différent de mon ancienne école « Rutchenska ». Les Anglais ont un caractère si bizarre, flegmatique, strict, et ils mettent une telle distance entre leurs actions et leurs pensées.. J'ai du mal à m'intégrer ici… J'erre seule dans les couloirs, sauf quand mon cousin décide de m'inculquer certains principes, déjeune seule, bûche en solitaire sur des dissertations compliquées et m'ennuie seule.

J'ai abandonné l'idée de me constituer une « meute » pour l'instant, de rassembler quelques amis. Où les piocherais-je ? Je crois passer pour une marginale. Ni dans un groupe, ni dans un autre… Ici, chez les Serpentards, par exemple, seul Malefoy compte.

Moi, je suis insignifiante, je suis juste la cousine de l'idole des Serpentards..

Seule Parkinson ne m'ignore pas. Elle me reconnaît comme potentiellement dangereuse. Elle commence à me détester. Il faut dire que Dragochounet me porte plutôt pas mal d'intérêt. Mais, malgré tout, je me sens étrangère : aux règles préétablies de l'école, aux potins dont Parkinson et ses amies se délectent, (comment pourrais-je suivre, je ne connais pas un quart des gens cités), enfin étrangère à ces murs…

Même à ce moment, où le silence de la salle commune est étrangement remplacé par des cris de joie. Les élèves de la 3ème à la 6ème année sont massés devant le tableau d'affichage. Il y a une nouvelle feuille affichée. Une grande affiche bleue aux caractères rieurs. Les élèves se bousculent, se donnent des coups de coudes, se hissent sur la pointe des pieds. Jasent, cancanent, rient.. J'entends Parkinson hurler aux oreilles de Drago qui sont à moins de 50 cm d'elle -car elle le tient fermement par le bras- que « oh ! Les dates de sortie de Prè-au-Lard sont affichées, Dragouchinet ! Nous irons ensemble, hein ? ».

Tout cela me laisse froide.

Calmement, j'approche des braises incandescentes et tente de ranimer un feu qui ne survivra pas –je le crains- à l'atmosphère si frigorifique de la salle des Serpentards. Mais le feu ne prend pas… Renonçant à obtenir un peu de chaleur, je me pose sur un fauteuil où Aquene vient me rejoindre. Elle aussi s'ennuie, elle a besoin de grand air et d'exercice.. Demain je le lui promets nous irons promener tranquillement et seules.

Elle se love en boule contre moi et ronronne de bien-être sous mes câlineries.

Fermant les yeux, je tente d'échapper au vacarme ambiant de la salle quand mon cher cousin se place entre ce qu'il reste du feu et mon fauteuil. Les yeux toujours clos, ça ne vaut pas la peine de les ouvrir, je soupire:

.- "Malefoy, pousse-toi, s'il te plait, j'essaie de capter le peu de chaleur que cette cheminée dégage.."

.- "Comment sais-tu que c'est moi, Black ?" Demande t'il surpris

L'odeur de fierté qui émane de lui comme un after-shave lui est bien propre. Mais ça n'est pas une réponse à lui fournir.

.- "Ne pose pas de questions stupides et sans intérêt, et bouge-toi, je te le redemande…"

Malefoy, aimable -sans doute car la sangsue ne lui pend plus au corps comme un troisième bras- se décale de quelques centimètres. Il reprend la parole, fraîchement :

.- "Black…Au lieu de rester là comme une larve, tu ferais mieux de t'entraîner pour la potion de volonté, qui est au programme, car ton numéro au dernier cours nous a fait perdre des points, je te le rappelle !"

En fait, il me semble que j'ai pensé trop vite, sa mauvaise humeur revient au galop… Il m'ennuie à revenir encore à la charge avec les cours de potions. S'il veut s'en prendre à ceux qui font perdre ses points ridicules à notre maison, il pourrait s'en prendre à Zabini. Il nous a fait perdre 10 points ce matin en métamorphose. Je décide de ne pas me laisser abattre par l'ennui. Une idée peu subtile me vient à l'esprit : faire enrager mon cousin. J'ouvre les yeux et les plonge naïvement dans ceux si gelés de Malefoy.

.- "Tu sais, Drago, » dis-je, « je vais suivre tes conseils. Seulement, une fois ma potion parfaite, je m'en servirais pour venir te poursuivre de MES volontés…Ce pourrait être amusant, tu ne crois pas, Cousin ?"

Draco Malefoy fronce les sourcils.

.- "Et je peux savoir quel sera le bénéfice de t'attirer ma colère, cousine ?" Réplique t'il cependant sur le même ton ingénu.

Son regard est glacial et il se rapproche dangereusement de moi. Ce qu'il m'agace ….Mais je me contrôle, ne laissant paraître qu'indifférence, et froideur.

.- "Tout simplement parce qu'un Black n'a pas d'ordre à recevoir. Si je ne t'en donne pas, ce n'est pas pour que tu m'en donnes toi…C'est une règle de savoir-vivre élémentaire. »

.- "C'est tout ?"

Je me mords l'intérieur de la joue et me redresse sur mon siége.

.- "Non, ce n'est pas tout.. Nous n'avons pas élevé les scrouts à Pétards ensemble, Malefoy" m'échauffais-je.

Il fait mine d'être touché par une flèche en plein cœur. Des rires gras s'élèvent dans la salle. Je n'avais pas fait attention que de nombreux regards convergeaient vers nous. J'ai envie de leur demande si nous formons un beau couple et s'ils veulent porter un toast.

.- "Oumpfff, Merlin merci !" Se moque t'il.

.- "Et je n'aime pas ta familiarité", continuais –je dans un grincement de dents.

Draco vient s'asseoir sur l'accoudoir de mon fauteuil et me saisit brutalement le menton. Il me fait mal. Il plonge ses yeux si bleus dans les miens, à la recherche d'une lueur de peur dans mes prunelles. Mais, il ne trouve rien. Je cache ma rage, et je n'ai pas peur de lui .

Mes points se serrent convulsivement avant que je ne plante cinq de mes ongles dans le cuir du fauteuil. Il se penche encore. Ses longs cils blonds me frôlent la joue. Puis sa peau. Elle est douce.

.- "Ma chère Nirvelli , je me moque tant de ce que tu aimes ou pas !" Me murmure t'il dans l'oreille.

Je sens son souffle chaud dans ma nuque, et cette fois, tous les regards de la salle convergent vers notre étrange tableau. Parkinson doit être verte, de ce contact que Malefoy m'impose. Je ne la vois pas. En fait, je ne regarde plus. Je réprime l'envie de repousser cet homme qui se permet autant de familiarité.

Il est arrogant, il est insultant, il est trop prés, il ne me fait plus mal, je dirais même qu'il est doux et il ne sent pas la haine. Il me dérange. Parce que je ne comprends pas tout à fait ce qu'il attend de moi. Et parce que je ne sais pas véritablement réagir face à ça. Il se contredit sans cesse. Dans son attitude, dans ses gestes, ses humeurs. Ses yeux ont perdu de leur froideur quand je lui jante un regard oblique.

.- "Et il me plait, à moi, d'être familier avec toi."

Les poils d'Aquene se dressent tandis que Malefoy promène une main fantomatique et gelée sur ma joue brûlante. Il me le paiera cet affront, tôt ou tard…Pour l'instant, rien ne lui ferai plus plaisir que je repousse sa main, alors, je le laisse faire, soutenant son regard, insensible, du moins en surface.

Car, ce qu'il ne sait pas, c'est que j'ai la chair de poule. Je suis perdue.. Qu'est ce qu'il veut ? Qu'est ce qu'il me veut ? Pourquoi sa phrase résonne à ms oreilles comme une preuve de gentillesse ? Je me trompe, n'est ce pas ? Il cherche à me déconcerter .. N'est ce pas ? Qu'est ce que ça lui apporte ? Je reste immobile.

Il me relâche, après un sourire acide et je me lève dignement, Aquene sur les talons, toisant l'assistance qui détourne aussitôt le regard pour faire bonne figure. Quelle bande de rapace !

Je me retourne vers Malefoy :

".- Soyons familiers, alors, Dray chéri", susurrais-je sur un ton faussement Parkinsonnien…"Tu verras, je suis d'une douceur inimitable avec mes intimes…"

A mon tour, je m'approche de lui, mais alors qu'il pensait recevoir une bise, une caresse ou je ne sais quoi d'autre, il tombe lourdement sur le sol, une joue rosie par la gifle monumentale que je lui ai administrée. Je le toise avec hauteur.

.- "Umpfff … J'avais entendu dire que tu étais une fouine…. bondissante.. Je suis déçue, Dray Darling….. Ton postérieur royal n'a pas semblé apprécié ce contact avec le sol."

Et avant même de voir sa réaction, je disparais dans le cachot qui fait office de dortoir. J'ai quand même le temps d'apercevoir sur le bras du fauteuil quatre lacérations….

La trace de mes ongles….

oo00oo

Pansy Parkinson tire si furieusement les pans de mes rideaux de baldaquin que des attaches se dégrafent. Elle a l'air furieux. Je grimace.

.-« A quoi joues-tu, avec Draco ? » Crache t'elle.

Je lève les yeux vers elle.

.- « Vous êtes mariés ? fais-je.

.- Non.

.- Fiancés ?

.- Non plus ! En quoi ..-

.- Moi je ne joue à rien, s'il aime ma compagnie, autant pour lui, que veux-tu que ça me fasse. Maintenant, laisse-moi, j'essaie de finir ma composition. »

Elle me jauge. Je l'ignore.

.- « Je n'en crois pas un mot ! » Siffle t'elle.

J'en suis navrée pour elle. Elle tire les rideaux.

oo00oo

Lenora o'Conelly se laisse gracieusement tomber sur mon oreiller. Elle arbore de nouvelles boucles d'oreilles ravissantes et coûteuses.

.- « Black. »

Je soupire et glisse un marque page dans mon livre de potions. Quand je pense que j'avais décidé d'être studieuse.

.- « Je peux quelque-chose pour toi ? » Demandais-je, m'en voulant d'être si hypocrite.

Elle joue avec ses pendants en or.

.- « J'aimerais assez que tu te mettes hors de la trajectoire de Pansy.

.- Les couloirs sont assez larges pour que nous passions ensemble. » Dis-je, volontairement stupide.

Elle rejette ses longs cheveux blonds comme des blés derrière elle.

.- « Pas celui qui mène à Draco. »

Sa bouche se pince. On dirait qu'elle est en colère la petite aristocrate.

.- « Ecoute, je vais être directe ! Tu nous gènes. Dans mon plan, Pansy séduit Draco sans aucun problème. »

Je r'ouvre mon livre.

.- « Fatalité. » Murmurais-je, tout sourire. « Il faut croire que le destin est contre leur union. Cela engendrerait un cataclysme, qui sait. Encore heureux que cette histoire ne me concerne pas. »

Elle me fixe, bouche bée. Je lui adresse un clin d'œil moqueur.

.- « Hé oui, ma cocotte. Ils font ce qu'ils veulent de leur corps, du moment que je ne voix rien de cette association écœurante. Au fait, tu sais que j'ai vu une poufsouffle avec des boucles d'oreilles identiques aux tiennes hier. Cela lui allait à ravir.»

Ecumant de rage, Leonora délaisse ma compagnie. Je l'entends farfouiller dans un tiroir et la mélodie ô combien entendue de sa boite à bijoux. Pauvre petite, elle n'est plus à la pointe de la mode..

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Je mords dans une poire et m'étonne à peine de ce qu'une tête apparaisse derrière mes rideaux. Cette fois c'est celle de Millicent.

.- « Tu n'en rates pas une ! Tu devrais avoir honte !

.- Oui, mais non. » Eludais-je.

Elle agite son index boudiné vers moi.

.- « On ne ridiculise pas ainsi Drago Malefoy sans en payer le prix. »

Je pose mon dessert sur ma table de nuit et tends la tête vers elle.

.- « Vas-y, étrangle-moi avec le rideau. Je suis prête à mourir ! »

Je papillonne des yeux, me signe, joints mes mains et commence une prière. Elle me regarde d'un air dégoûté.

.- « Pauvre conne. » Dit-elle, paniquée, alors que je ferme les yeux théâtralement.

Je ris.

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Je sors de la salle de bain. Je m'apprête à aller dormir. Je suis fatiguée. Mais puisqu'une personne n'a pas pris part à mon éradication verbale. Je me dirige vers le lit d'Eileen Burder et tire les rideaux. Allongée à plat sur le ventre. Elle joue. Avec Aquene.

.- « Hum hum ? » Fait-elle.

Aquene lui lèche la joue. Je reste interdite.

.- « Tu n'as rien à me dire, toi, on dirait."

Elle secoue sa tête.

.- "hum hum, non..

.- ok. Bon, eh bien désolée du dérangement. Je te laisse mon chat ? Je demande, perplexe.

.- hum hum. Merci »

Elle me sourit. Cette fille est vraiment étrange. Je crois que je pourrais l'apprécier. En plus, elle introduit quelques mots dans ses phrases désormais quand elle s'adresse à moi.

.- « Bonne nuit. »

oo00oo

C'est Aquene qui me réveille le lendemain ; bondissant avec entrain sur l'édredon vert de mon lit. Rapidement je me lève, file vers la salle de bain et en ressorts quelques minutes plus tard, toute fraîche et chaudement vêtue. Je fais bien garde de claquer la porte du dortoir pour réveiller Pansy et sa petite cour qui dorment encore à poings fermés. Je trouve ça simplement injuste pour Burder. Mais je crois qu'elle a le sommeil lourd.

Je fais signe à Aquene de me suivre et dévale les escaliers. Arrivée dans la grande salle, je découvre avec joie que le plafond est d'un bleu limpide et ensoleillé.

Je vois Harry qui déjeune en solitaire. Il me regarde passer, replonge le nez dans son bol de thé puis tourne la tête vers moi et esquisse un sourire avant de repartir à son petit déjeuner.

Qu'est ce qui lui prend ? Je croyais qu'il m'en voulait à mort…Il faut croire que non…Et je ne vais pas m'en plaindre.

J'avale rapidement deux toasts et un verre de jus de citrouille et rejoint précipitamment Aquene. C'est d'un pas hardi que nous traversons le parc. Je gambade comme une gamine. J'hume l'air. Je suis bien, dehors. Nous entrons dans la Forêt Interdite. L'atmosphère y est oppressante, mais au moins, je trouverais à l'abri de ces arbres une paix provisoire pour la journée. Par mesure de sécurité je sors ma baguette.

Après quelques minutes de marche, nous trouvons une clairière gigantesque, d'une verdure éclatante.

Aquene tout en miaulant, se frotte contre mes mollets puis s'étire. C'est dans cette position que se fait la métamorphose. De chatte, elle devient panthère, belle, royale.. Tout d'abord, ses pattes s'allongent et grossissent, son pelage se tachète, elle grandit, sa tête s'arrondit et des crocs remplacent ses petites dents inoffensives d'animal domestique. Au-dessus de son museau, quelques poils plus foncés tracent un étrange motif de cercles envoûtants.

Tout comme elle, je me sens libre, légère. Nous faisons la course, mais elle me distance bien vite et je la laisse avec plaisir s'aventurer au cœur de la forêt pour y rechercher quelques proies. Je me laisse tomber à genoux sur l'herbe et reprends mon souffle. Je reste une bonne dizaine de minutes dans cette position. Mes mains effleurent les brins verts, rêveusement. Puis, je me relève.

L'air est frais, et j'adore ça… Je prends une grande inspiration… Comme j'aime l'odeur de la forêt, de la terre humide et des sapins….Je me sens si bien que je lève les mains au ciel, virevolte sur moi-même, et me met à rire.

Juste pour entendre l'écho se répercuter à l'infini dans cette clairière si calme… ; pour vider mon esprit ; pour dissiper toutes ces tensions qui se sont accumulées en moi ; pour laisser éclater ma joie de ce retour aux sources ; juste pour rire simplement.

J'entends donc mon rire résonner comme transporté par un million de fées quand une brindille craque.

Vivement, je me retourne, pointant ma baguette vers la source du bruit. Silencieusement, j'appelle Aquene à la rescousse, et si je me trouvais face à des centaures ? Des araignées géantes ou pire : Des dragons? Après tout, je suis dans la Forêt Interdite. Si elle porte ce nom, c'est bien pour une raison. Raison sinistre.

Ce ne pouvait en tout cas, pas être Aquene , elle est silencieuse, mais je sais que déjà elle a cessé de poursuivre un raton laveur et s'en retourne vers moi, à toute allure, lancée de toute sa vitesse à travers la végétation luxuriante.

Les brindilles cassées se font à nouveaux entendre, et là dans le contre jour, peu à peu, je le vois…


rar:

greg83 : merci beaucoup à toi! la fiction tourne un peu en rond à ses débuts comme tu le remarqueras mais, le suspens, les bagarres et le doute des personnages arriveront plus tard.. + et merciii!

Ambre 15 : merciiii !ravie que tu aimes bien le personnage de Nirv.. Pour Drago, moi je ne le hais pas..ce que tu constateras dans la suite et gspr que cela ne te decevra pas, car même si je conserverais son caractére il aura en qq sorte un comportement plus... hmmhm, voyons, comment dire... amical.. ton ordi aurait mal à ricocher sur le nez crochu de Rogue, et quel supplice pr toi de ne plus lire de fan fic! lol!Retiens toi ça vaut mieux pour tous (dommage pr Rogue, la victime d'un attentat moldu, wahou il serait pris au depourvu !)! je contine ne t'inkiétes pas! biz! merci encore!

luna potter: Drago s'en prend de nouvelles dans ce chapitre et ds le prochain également, j'éspére que tu vas te régaler, miss! ton adresse c'est aussi celle d'un groupe genre Msn, ou seulement l'e-mail? gros bisouset mercciiiii beaucoup d'avoir rércrit, ça fait trop plaisir!