RAR

merci à tout ceux qui lisent cette fic! laissant des reveiews ou non.. ! voilà la suite des aventures :

on approche d'Halloween. POV Drago.. ce chapitre a pas mal plu sur d'autres sites..GSPR qu'ici aussi...

ESKARINE: . Merci beaucoup ! je suis troooo contente d'avoir une nouvelle lectrice! Kyyyyaaaa :) ! ravie que tu te sois plongée ds cette fic! et mercii de tes compliments! ça fait bcp de merci mais bon, j'apprécie bcp qu'on prenne qqs minutes de son temps pour me donner ses impressions ! à ce propos concernant ton avis sur la question de la parenté de la famille Black: en effet les soeurs Black n'ont jamais eu de frére ou de demi-frère.Tu as raison !.. N'oublie pas que le tout est une machination de Voldemort ! même si je cherche à vous le faire oublier ds les premiers chapitres de ctete fic.. Nirveli l'ignoremais nous (lecteurs et moi l'auteur (je c encor en plein de choses, tu verras par la suite! lol) on le C ! je continue , voilà un nouveau chapitre, GSPR que la suite plaira encore!bises +bidibou

AMBRE 15: ! lol! ravie que ça t'ai plu !mais non tu n'e pas dingue, tu as le doir d'être ontente pour Nirv et Harry ! c normal! je reçois ton regard et te rassure: ça va durer.. Oui.. un ptit bout de tps quand même ! promis... Il y aura ptétre des moments creux.. mais.. hummm... Pour répondre à ta question sur le fait que je vas tuer celle qu'Harry aime... Et bien...mmm... Bouffée de chaleur... Rougeur..Je dois dire...Je ne sais aps... J'aime le mélodramatique moi (je ne C pas si tu as luma one-shot "Harry le magnifique", ça donne un aperçu de ce que ça donne quand je me lançe ds le drame ).. je verrais...En tout cas, Ryry , Non! Promis je ne le tue pas! ou alors je le ferais ressuciter ! lol ! lol pour Drago, je suis d'accord avec toi ! la beauté est à prendre en compte! mdr !(idem, je consiéder qu'Harry a plus de charme que Drago qui lkui comme tu dis est une beauté froide! je suis complétemet de même avis !)! gros bisousssss !bidibou

GREG83: whaaaaooooouu! concernant ta petite idée... ma foi.. Je ne voulais pas le dire... Mais en fait... Et bien... oué! c'est ça ! c'est dingue tu ne devines pas le saule cogneur et ça tu trouves comme ça ! mais chut.. Faut pas dire... mais en tout cas: APPLAUSED !Yep ! t balaise! lol! concernant Drago, il n'est gentil qu'avec ceux qu'il aime... personnes qui sont rares...il ne va pas changer d'avis sur Harry.. ceux là sont ennemis pour la vie ! bisess! merci bcppp ! à très bientôt !bidibou

LUNA POTTER : Me .R.Ci ! .ne pleure plus, biloute (escuse ma familiarité, j'aime pas imaginer les gens pleurer..), je suis pardonnée? ça va , alors c bien passé leur relation! ouf! voilà, la suite.. Ton Drago va souffrir encore... Je sais je suis sadique surtout que la fin va te laisser sur ta faim... Gros poutoux! à très vite ! bidibou

BONNE LECTURE A TOUS !

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Chapitre 15 : Mister cellophane.

Evadé. Voilà ce que mon père est devenu. Lui qui se targuait d'être un sang pur aux hauts idéaux… Un simple évadé. Et encore, et c'est le pire dans cette anecdote : lui ne fait pas la une des journaux comme ce renégat de Sirius Black, non lui c'est un évadé manqué.

Il a quitté la prison d'Azkaban à la barbe du ministère. les Ministres n'ont pas encore saisi malgré les nombreuses mises en garde de Dumbledorre que les Détraqueurs pouvaient se joindre au Lord Noir. Et c'est ce qui c'est produit. Dans le plus grand secret. Et à ce jour, les Mangemorts sont tous de nouveau asservis à leur maître et errent dans la nature.
Et le Ministère ignore, tout comme la majorité des sorciers qui peuplent cette planète, que la prison d'Azkaban s'est fait accorder par sa sérénissime Majesté Noire le statut de nouveau siége du mal.

Et moi, Drago Malefoy, je l'ai appris. Comment ?
Par mon père, Lucius Malefoy, le visage émacié mais une froide et vengeresse détermination dans le regard.
Il m'a entretenu par poudre de cheminette , de quelques nouveautés. Lui qui a passé des mois dans une geôle glaciale était au courant de la situation. A savoir, que j'avais une cousine et que je l'appréciais. Mon Père sait et voit toujours tout.. Et moi je ne vois rien comme je n'ai pas vu venir les révélations pour le moins étrange qu'il m'a tenu ce jour là.

flash back

Je maudis le feu de cheminée qui me fait face. Malgré mes sorts d'incendio à répétition, il s'éteint.
Cela fait des années que je trouve cette salle sympathique et il suffit d'un minable feu pour m'ouvrir les yeux : elle est froide et ça ne tient pas moins au flammes mourantes qu'aux tensions qui règnent au sein de notre maison.
Moi, c'est vrai, on me craint… Mais on ne me craint pas à cause de ma personnalité, non… Cela n'a duré qu'un temps (la première année sans doute) … Ce qu'on craint chez moi, c'est mon sang, mon éducation, mes origines et les représailles qui peuvent en découler…
Celui qu'on craint et respecte à travers moi, c'est lui, mon Père, le grand Lucius Malefoy.
Celui qui m'a engendré.

Il est tout, et moi, son unique descendance, je ne suis qu'une expansion sans grande importance de son aura.. Moi, je suis invisible.

Tellement invisible que Nirvelli m'a éclipsé ce matin sur le terrain de Quidditch. Sa prestation était brillante, ça je ne peux pas le nier.. J'étais certain qu'elle arriverait à entrer dans l'équipe. Mais il me semblait aussi que le poste de capitaine était pour moi. A charge de revanche pour la nomination du généralissime Potter au titre de leader des Gryffondor, rien n'aurait été plus humiliant pour lui ou du moins rabaissant que de découvrir son pire ennemi au même statut. Mais Rogue en a décidé autrement.

Je suis frustré, déçu et honteux.
Honteux parce qu'il n'a pas fallu à ma cousine plus d'un quart d'heure pour comprendre que mon ego en avait pris un coup. Et Honteux parce que je sais qu'un réagissant de cette manière, je lui fais de la peine. Et doublement en plus :
De un, elle aurait aimé avoir un ami qui la soutienne et la félicite.
De deux, elle n'avait rien demandé, et des responsabilités des rancœurs et des mauvais moments en prévisions viennent chatouiller son joli nez.
Non, vraiment. Elle ne mérite pas que je lui en veuille.

J'en suis à ces réflexions quand une tête verte surgit brusquement des minces flammèches de l'âtre. Je sursaute et passe une main nerveuse sur mes yeux. J'ai du rêver.
Et pourtant, j'en viens à me piner quand la même tête réapparaît et le regard scrutateur du visiteur inopportun ne me laisse plus aucun doute. J'en tombe à bas du fauteuil et reste à même le sol.

.- Père ?
- Bonsoir, Drago. Chuchote t'il.
- Mais que - ?
- Laisse moi parler, j'ai peu de temps. Je voudrais que tu fasses part de notre conversation à ta mère je n'ai pas l'office de lui rendre visite.
- Pourquoi moi alors ?
- Ne sois pas insolent, Drago. Je veux te voir et constater que mon emprisonnement n'a pas perturbé ton comportement et que tu restes en position dominante ici.
- Rien n'a changé, Père. Mais vous ? Comment ?
- Il y a trois jours, une opération magnifique du Maître.. Il a réussi à faire des détraqueurs nos alliés à l'insu du Ministère… Mais, passons, là n'est pas la raison de cette entrevue. Je veux te mettre en garde, mon fils, et te donner un conseil. Conseil appuyé par mon Maître.
- Je n'ai pas à recevoir des con-
- Fait attention à tes paroles, siffle Lucius Malefoy. Viendra un jour où tu comprendras qu'il te faut te plier à la seule personne qui puisse t'élever d'avantage.
- Elle vous rabaisse votre Seigneurie du Mal, dis-je étourdiment
Les yeux de Père se rabaissent à deux fentes lorsqu'il répond d'un ton qui n'admet aucune réplique.

.-SUFFIT ! Tu vas ameuter tes camarades.
- Votre conseil, Père. Dites le, puisque c'est la seule chose qui vous préoccupe. Mais je ne garantie pas que je le suivrais.
- Je t'ordonne de ne pas t'attacher à Elle.
- A qui donc Père ?
- Je n'apprécie pas que tu uses de ce jeu avec moi, Drago, répond il d'une voix sourde.
- Vous m'en avez appris vous-même les règles.
- Cesse d'épancher ton cœur auprès de cette… cette … cousine !
- Et pourquoi ?
- Pour ne pas souffrir.
Depuis quand veut t'il m'empêcher de souffrir ? Lui qui m'a déjà lancé des sorts interdits pour me sensibiliser à la douleur.

.-Elle m'empêche de souffrir, justement.
- Elle te rend faible. Et fat. Et stupide. Et quand elle ne sera plus là, tu n'auras pas plus de caractère qu'un épouventar !
- Cette éventualité ne se pose pas. Elle est là.
- Tu devrais te poser ces questions… Elle va mourir.
- Auriez vous acquis le 3ème Œil à Azkaban, Père ?
Père m'avakedavrise du regard avant que ses lèvres ne dessinent un mince sourire de fierté.
- Tu t'améliores Drago… Bien …. Très bien… J'espère que tu en fais profiter ce résidu de Potter… Bien, je dois y aller.. prend note de mon conseil… Oh ! J'oubliais ! Au bal, fais toi accompagner de la fille Parkinson.. Bonsoir, Drago.
Sa tête disparaît avant que je n'ai le temps de lui demander pourquoi venir accompagner de Pansy au bal.

Elle va mourir. Quand ? Comment ? non ! Nirvelli est jeune ! Elle est belle, pleine de vie, je l'adore !
Et je ne veux pas qu'elle meure. Et pourquoi d'abord ?
Et Père a raison, si elle m'abandonne, j'aurais mal.

fin du flash back

Je n'ai pas voulu tenir compte de ce conseil-menace de mon Père. J'ai voulu aller de l'avant, affronter le destin.
Oui, je l'ai voulu. Une fraction de seconde.
La fraction de seconde qui a précédé l'arrivée de Nirvelli dans la salle commune, d'une démarche aérienne.
Je hais Potter. Je le hais ! C'est lui, j'en donnerais ma main à un Pittiponk, qui est responsable de ce sourire rêveur et de la rougeur sur ses joues.
Et un pincement au cœur décape mes décisions.

Je veux la rendre heureuse et c'est lui qui la fait planer.

Je veux qu'elle m'appelle comme elle sait le faire, avec cette chaleur douce dans la voix, qu'elle me dise « Drago, j'ai besoin de toi ». Qu'elle me le dise, pour tout, pour rien, pour me prouver que j'existe… Pour elle, pour d'autres.
Et quand elle ouvre sa bouche en forme de cœur, c'est pour murmurer : « Harry…je crois que tu aurais pu.. » Et elle effleure sa joue en poussant un soupir bienheureux.

Je veux qu'elle vienne vers moi, s'appuyer contre mes jambes… Et elle glisse dans un bruissement de sa cape bleue, sans me voir.. Vers son dortoir, vers ses rêves ou Il sera.
Elle passe, perdue dans ses pensées. Et j'ai mal au cœur.

Je souffre déjà. Moi Drago, je suis lâche, flexible, malléable et transparent..
Je change d'avis, je renonce et, d'un pas égal, prend la route tracée par mon Père.

"Dray ! Dis moi ce qui te tracasse, qu'on en finisse…"

Ce qui me tracasse…Je deviens adulte Nirv ! Et je me pose des questions… Des questions comme celles ci : Faut-il suivre les idées de mon Père ou les miennes ? Me faut-il être suicidaire ou égoïste ? Faut-il prendre un chemin tout tracé quitte à me perdre ou aller de l'avant quitte à tout perdre ?
Il se passe que je deviens adulte et que je déteste ça !

.-Oooooohhhhh ! Vibre le stade.
Les supporters sont en délires, le ciel est dégagé, il y aune légère brise, le temps idéal pour mettre la pâtée aux Serdaigles.
Les exclamations de la foule sont destinées à Nirvelli et à Parans, seules filles de l'équipe. Cela en étonne plus d'un que nous ayons des recrues féminines.

Après notre tour de piste pré ambulatoire, ce sont des « ah ! » Qui prennent la relève.
UNE (une fille) recrue de Serpentard (quoi, ils ne traitent plus les femmes comme des êtres faibles, démunis de toute sagesse hormis celle nécessaire à l'éducation de leur descendance ?) Est en plus la CAPITAINE ! (Incroyable ! )

Nirvelli est radieuse lorsqu'elle sert la main du capitaine Anthony Goldstein de l'équipe de Serdaigle.
Une voix aigrelette s'élève dans le brouhaha. C'est une poufsouffle qui remplace ce dégénéré de Lee Jordan. Dégénéré car primo, c'était un Gryffondor ce qui en soi, déjà, est une tare, et deusio car il était ami avec ces rats de Weasley.
La gamine décrit les équipes et bien entendu insiste sur l'étrangeté du poste de Nirvelli. Nous avions bien préservé la surprise ou plutôt avions tentés de dissimuler notre gêne à avoir pour chef une femme… Décidément Rogue, n'avait pas pensé à tout quand il a choisi ma cousine.

.- Enfin, il était temps que les Serpentards misent sur l'instinct féminin et non sur la force musculaire. Nous verrons si ce changement radical aura un impact sur le jeu ! en attendant le coup de sifflet de Mme Bibine, nous souhaitons bonne chance aux deux équipes et que la meilleure gagne. Allez Serpentard ! ALLEZ SERDAIGLE ! ET CA Y EST, c'est parti. Le souaflle est dans les mains de Tery Boot de Serdaigle, VAS – Y TERY ! Mais Malcom Baddock récupère et OOOHHHH sublime reprise de sa capitaine Nirvelli Black qui tente, d'entrée de jeu, un but… AH ! Pas de chance, les Serdaigle n'encaissent pas si facilement ! récupération de Padma Patil, puis Anthony. OH, un des deux gorilles de Serpentard vient de lui envoyer un cognard ! non ça va.. Plus de peur que de mal pour Anthony qui passe à Padma qui lance à Tery ! AIE ! il perd le souafle… Le souafle est dans les mains de Nott, qui le perd aussi mais Black récupère, elle fonce vers les buts.. OUHAOUU joli looping ! ET CA Y C'EST LE BUT ! 10 à O ! Pour Serpentard ! et que deviennent les attrapeurs pendant ce temps.. Cho Chang surveille Malefoy… Mais pas de vif en vue ! OUAIS BUT MAGNIFIQUE DU CAPITAINE DE SERDAIGLE ! EGALISATION ! BRAVO SERDAIGLE !

Le vif d'or virevolte au niveau du cercle de gauche. Chang me regarde, concentrée sur mes réactions, alors que la balle se trouve à 5 mètres en piqué direct sous elle.
Je ne peux pas me permettre un mouvement trop brusque vers le vif, elle aurait l'avantage sur moi. J'opte pour le choix le plus radical : lui faire peur. Donnant une forte impulsion à mon balai, je me précipite vers elle, et elle m'esquive après un cri étranglé alors que j'en profite pour plonger vers les pieds du but. Au moment où je tends la main, il file à toute allure vers le ciel, et un rayon de soleil m'empêche de suivre sa trajectoire.
- Rahh ! putain, pestais-je, rageur, ce qui me rend vulgaire.
- Dommage, fait chang qui m'a rejoint. Harry l'aurait eu lui.
- Peut être.. Mais là, je joue contre toi, Chang. Et tu n'as pas été fichue de le voir.. Maintenant dégage.

Je remonte juste à temps pour voir Marieka Parans se prendre un cognard dans le ventre. Le temps de reprendre sa respiration, les Serdaigle ont marqué deux beaux buts.
Après 45 minutes de jeu, un vent d'est s'est levé, le ciel s'est couvert et ces conditions météorologiques refroidissent quelque peu mon enthousiasme à voler à des hauteurs faramineuses. Et puis mon balai penche fâcheusement vers la gauche.
Le vif reste introuvable. L'équipe fatigue même si nous menons par 90 à 40… Il faut clore le match.

Nirvelli demande soudain un temps mort. Elle a l'air furieuse et se masse un bras.
- Bon sang, Nott ! C'est quoi ce jeu individuel ! Tu te fais sans cesse chiper le souaffle alors que Malcom et moi assurons tes arrières et qu'il suffirait d'une passe ! Il me semblait avoir été claire sur ce sujet aux entraînements ! Et toi, Crabbe ! Ce cognard est passé à 20 cm de toi et tu l'as laissé me frapper de plein fouet !
- Chochotte. réplique Nott .
- Imbécile, proteste Parans, je m'en suis pris un et ça fait mal ! Notre capitaine a raison, Crabbe et Goyle ne nous protégent pas parce que nous sommes des filles !
- Oh ! la théories des machos de Salazar refait surface ! Dis-je.
- Oh toi ! Ferme ton clapet et tend le bras ! Je te signale que nous n'attendons qu'une chose que tu finisses ce match ! grogne la capitaine.
- Exact, quand tu le vois, dis le…
- Ca n'est pas mon rôle et puisque tu n'as plus rien à me dire, moi non plus ! Chacun sa merde, ok ? Bon, j'entend à partir de maintenant un jeu d'équipe ! Allez, en selle ; et qu'on en finisse vite, Drago, voilà qu'il pleut !

Je n'ai rien à te dire…Plus rien…
oh je l'avais véritablement vexée cette fois là, je crois…

oo§0§oo

"Je n'ai rien à te dire…Plus rien…"

Quand j'avais quitté la Grande Salle, c'était sans me retourner. C'est une option que l'on m'a enseignée.
Je le voulais pourtant.

Mais je suis certain que si j'avais levé les yeux, j'aurais vu de la tristesse et peut être des larmes dans ses prunelles vertes. Alors, j'aurais été faible, je me serais excusé et une fois encore je serais allé vers elle.
Et elle, jamais, n'est venue spontanément vers moi. Et j'aimerais tellement qu'elle le fasse… Et je sens qu'elle ne le fera pas. ..En tout cas, j'ai réduit mes chances depuis cette dernière parole. Mais c'est vrai, je n'avais rien à lui dire. Elle me ment, elle me cache la vérité.

Qu'à t'on à dire à une mourante ?

Pourquoi me cache t'elle qu'elle a une maladie incurable ? Parce que cela ne peut être que cela.. Même si c'est très étrange que Père l'ai su.
Elle fonce vers les dangers les yeux grands ouverts en fréquentant Potter, c'est qu'elle estime n'avoir rien à perdre, et pourtant, elle semble triste de me perdre, moi. Il lui faut se rendre que je ne suis pas prêt à la suivre.

J'ai eu raison de ne pas me retourner.

oo§0§oo

Le vif dans un éclat doré passe devant moi. Il me nargue. Et je pars à la chasse. Chang repère mon changement d'attitude puis le vif et bientôt nous sommes aux coude à coude, le stade suspendu à nos moindres mouvements, et nous, les yeux rivés sur les ailes dorés de la minuscule balle. Un piqué nous entraîne à moins d'un mètre du sol puis le vif tournoie autour d'un des cercles où Nirvelli envoie le souaffle tout en hurlant à mon intention :
- Ne lui laisse pas le vif ! ou je t'étripes !

Je prends de la vitesse, coulant au maximum le torse vers le corps de mon nimbus. Chang peine sur son balai démodé. Le vif m'emmène vers les gradins sud, la foule recule alors que je me rapproche, Chang, à mes talons. Le vif fait une légère embardée qui le rapproche de moi. Lâchant le manche du balai, je tend la main gauche. Plus qu'un centimètre, 0.5 mm, plus qu'un chouillat de distance… Grimaçant sous l'action du vent qui me fait tanguer vers la gauche, je m'étire un maximum et quand je lève un poing victorieux vers le ciel, le stade peut discerner les éclats dorés du vif.
- Yahouuu ! m'exclamais-je ;
Nous gagnons le premier match de la saison avec une marge de 190 points par rapport à Serdaigle.

oo00oo

.-Pansy ?
- Oui, mon Drakinou ?
- Ne mets pas une robe trop ridicule le soir du bal, tu m'accompagnes.
- Ouhaooo ! S'exclame t'elle en sautillant comme la pucelle écervelée et naïve qu'elle est. Je me demandais quand tu m'inviterais !
- Ce n'est pas toi que je voulais inviter…
- Ah bon ? Qui alors ? Elle était prise ? Elle t'a refusé ? Elle doit être folle si c'est ça… babille t'elle.
- Je ne le lui ai pas demandé. Ajoutais-je pour une raison obscure… -Il est tellement rare que je me laisse aller au papotage avec Pansy Parkinson.-
- Pourquoi ? demande Goyle attiré par notre duo.
- Oui pourquoi ? Enchéri son ombre pachydermique.
- Parce que je vous la laisse. Répondis-je d'un ton exaspéré à ces deux sombres crétins, qui a six jours du bal n'ont pas encore saisi qu'il leur fallait se trouver une cavalière.
MENSONGES ! Je n'ai pas demandé à Nirvelli de m'accompagner parce qu'elle aurait refusé.

Justement, elle entre dans la salle discutant avec animation avec son amie Eileen Burder . Elle est suivie de Parans qui lui porte ses livres et essaie, vainement, de prendre part à leur conversation.
Baddock, traverse la pièce à grandes enjambées pour lui brandir sous le nez le dernier catalogue de vente par correspondance de matériel de Quidditch. Bientôt, tout un troupeau s'est agglutiné autour d'elle.

Elle, elle sourit, éblouissante.
Ça c'est depuis qu'elle sort avec Potter. Je les ai vu un soir, dans les escaliers menant à la tour d'astronomie. Ils roucoulaient comme des tourtereaux et s'embrassaient à pleine bouche. Etrangement, je n'ai pas été plus surpris que ça. Il lui tournait autour de toute façon…Je ne suis même pas intervenu, j'étais sur leur terrain, et je me sentais blasé et presque accablé. Oui c'est ça. Ma solitude et moi avons rebroussé chemin, en silence, et ils ne m'ont pas remarqué, trop occupés à se câliner.
Ce soir, là, j'avais croisé deux ravissantes filles qui avaient gloussé sur mon passage en battant de leurs longs cils. Je n'avais pas réagi. J'ai même perdu le goût de flirter.. Moi, réputé pour mes conquêtes féminines. Elles m'avaient écœuré.
Décidément, rien ne va plus.

.- Et bien, fais-je. Elle s'est constituée une bande Black !
- Normal, les thons ça se déplacent toujours par bancs ! Siffle Pansy, la voix tirant vers les aiguës.
Oulala ! Pansy a une jolie langue de vipère quand elle ne minaude pas. Je l'avais oublié. Elle est joliment méchante et comme qui dirait jalouse. Et Nirvelli n'est pas un thon.. Loin de là.
- Ah ah ! Rit Crabbe, et Goyle lui donne un coup de coude suite à l'air furieux qui est passé furtivement sur mon visage.
- Tu es sans doute un thon avarié Pansy, parce que toi, tu fais bande à part.

Et là, c'est moi qui suis détestable.. Mais Nom d'un Dragon, qu'est ce que ça fait du bien ! Les yeux de Pansy se gonflent de larmes, et son air désespéré me ferait presque regretter ma cinglante repartie. Mais bon, un Malefoy ne s'excuse pas ! Et Pansy, c'est vrai n'est pas belle, ni même jolie ou mignonne.. Non elle est sympa, c'est tout. C'est Pansy, en fait, Pansy qui se décline selon le mode ventouse.. Et ça, je ne le supporte plus.
- Ah ah ah ah ! Pouffe Goyle avant que Crabbe ne le fasse taire, trouvant le rire de trop.
Pansy, elle, s'enfuit, zigzaguant vers le dortoir, évitant meubles et attroupements d'élèves.

.- Hé ! Pansy ! Criais-je. A 20h00 prècises.
Elle se retourne, soudain revêche et tonne :
- Je ne suis peut être pas belle, mais au moins je te respecte, moi. Et j'ai un avenir, Dray, pas comme elle ! .
- Quoi- ?
Pansy est partie. Elle sait quelque chose que j'ignore ou du moins que j'ignorais jusqu'à ce que mon Père daigne s'intéresser à moi. Enfin, façon de parler.

Alors voilà, c'est confirmé. Elle connaît le secret de Nirvelli, elle sait qu'elle va mourir. Et moi ? Néant. Je ne comprends rien. Je suis passé à travers les mailles d'une réalité trop brutale pour moi.

Et soudain, je réalise : je ne veux pas que Nirvelli meure.

oo§0§oo

Pansy est vêtue d'une robe très étrange : Il y a des ruchés, des rubans, des lamelles de tissus qui tombent diagonalement de part et d'autre de ses manches et d'un corsage dentelé.
Le tout d'une couleur jaune… Soleil.. Hmmm…Non.. Moutarde.. Non plus, ça se rapproche plus du jaune poussin…. Oui, c'est ça. Bon, je crois qu'il faudra faire avec, et puis ça aurait pu être pire.
Elle tournoie devant mes yeux écarquillés et mon cerveau s'emplit de la vision d'une couvée de poussins caquetant car leur tendre mère poularde s'en va finir dans une marmite en fonte.

.- Alors, comment je suis ?
- Magnifique ! dis-je, les yeux rivés sur ma cousine qui sort du dortoir.
- Non allez sérieusement ? pépie Pansy.
Mes yeux se reportent difficilement sur elle. Bon sang, que c'est laid !
- Et bien…Je dirais… Original.
- Aahhhh ! merci ! tu es très beau aussi, mon amour !
Et Pansy profite de ma léthargie pour me faire sa spécialité : le baiser ventouse. J'ai déjà testé, et ma fois… J'ai jamais rien connu de pire… ah ça non !
Réprimant une envie de lui rire au nez, je l'écarte fermement de moi… Qu'elle n'aille pas se mettre en tête que j'ai enfin décidé de lui accorder mes faveurs !
- Une seconde, tu permets ? demandais-je .

Je m'approche de ma cousine, prend une grande inspiration et lui tapote l'épaule.
- Nirv ?
Elle se retourne brusquement et je me prends un coup de coude dans les côtes.
- Pard-, s'excuse t'elle. Ah ! ce n'est que toi… Ce n'est pas grave alors.
- Je peux te parler ?
Elle me jette un regard contrit. Qu'est ce qui lui arrive, je me décide enfin à lui donner les raisons de mon silence et de ma si détestable attitude et elle me regarde avec pitié.
- Non, tu ne le peux pas. J'ai attendu plus d'un mois que tu me le demandes et là tu choisis le mauvais moment. Tu attendras toi aussi. Je ne veux pas mettre en retard mon cavalier.. Bonne soirée.
- Bonne soirée… murmurais-je, abattu, à Nirvelli .. Qui était déjà partie.

Pansy m'enfile une horreur autour du cou. Une chaînette avec un serpent tout clinquant . bref ça ne va pas du tout avec ma tenue. Tenue sobre tout comme mon humeur soudainement morose.
- Qu'est ce que c'est que cette mocheté ?
- Une surprise, répond elle.
- Ote moi ça ! ordonnais-je.
- Non garde le. Proteste t'elle. C'est un porte bonheur.
- Je ne crois pas aux grigris ! pestais-je, et d'un geste rageur j'arrache le collier et le balance derrière un canapé.

Pansy pousse un cri strident suivi d'un gémissement et entreprend à quatre pattes de le rechercher. Pas de chance pour elle, il est hors de vue.
- Qu'est ce que tu fous encore ? m'énervais-je.
- Oh ! Pas la peine d'être désagréable ! Je te fais un cadeau et tu le jettes ! râle t'elle.
- Désolé, mon poussin, mais tu sais que je n'aime pas ça
Elle, par contre, aime les sobriquets ridicules. Elle lance un dernier regard vers le sofa, m'adresse une moue dubitative et puis ne rechigne pas quand je l'empoigne sans ménagement par la taille. Alors, toute souriante, elle s'appuie sur moi et nous nous dirigeons vers la salle.
- Tant pis, tant mieux. je le serais, moi, ton porte-bonheur ! minaude t'elle.

Si ça peut lui faire plaisir ! Et si ça peut la faire taire aussi !
J'ai besoin de réfléchir au calme.… Réfléchir à ce que je vais dire demain à Nirvelli. Car, j'ai pris ma décision, demain, j'irais la voir. J'ai trop attendu.
Ce que j'ignore en poussant la porte de la Grande Salle, c'est que ni le lendemain, ni les jours suivants, je n'aurais l'occasion de m'excuser auprès de ma cousine.

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voilà: qu'en avez vous pensé?

Drago remonte t'il ds votre estime?

C'été bien? nul? pas terrible? moyen?

Un tit click ! svp !

à bientôt et merci à tous !