RAR

greg83 .merci d'avoir reviewver le chapitre1! et bien, ce chapitre là est (je trouve encore meiux !) si si ! tu vas voir harry y est super !Harry ne va pas en patir avt très lgtps... tu comprendras pkoi... bisousss

lunapotter.tu trouves ! tant meiux ! lol! tu as raisond e dire: "si Harry la trompe"... Rien n'est sur ! on devré censuré chang toute entièretu ne crois pas? bingo, tu as parmi tes deux propositions la réponse gagnante ! tu as droit a un cadeau de ma part ! si si !je ne c pas tupeux me poser une question et j'y répond..enfin à toi de voir !gros bisous !

ambre 15: hi hi hi ! ne te géne pas pr trucider Cho(je la HAIS !)...Quoique non... PCK elle va déclencher une énorme catstrophe au 27ème chapitre... dc tu l'étriperas à ce moment l à;;; ca me fé rire vos reveiews, pck sur twoo, personne n'a pensé à blamer Harry... Dis, si Cho et lui se voit en secret pkoi Marietta était présente? Hein? Merci pr ton mssg ! voilà la suite !énormes poutoux !

autre : ce chapitre est classé PG13, parce qu'il sort un peu du style ordinaire. S'il vous plait dites moi, si ce rating convient, car je trouvais le chapitre un peu dur quand j'ai commmencé à le taper mais à force de le corriger, ça ne me choquait plus.. donc j'attends votre idée sur la question. Merci .

RESUME :La fête bat son plein, coté coeur Nirvelli est trituré mais voilà que des intrus viennent se joindre aux éléves de Poudlard...


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Chapitre 17 : halloween partie 2: L'invasion vermeille

Je dévisage Tobias, le mètre 80, brun, les yeux bleus, vraiment tout pour plaire….
Mais ma décision est prise… Je ne donnerais pas la satisfaction à Harry de me quitter sans lui avoir fait voir ce qu'il perd. Je vais m'accrocher…. Quitte à souffrir…
- Non.
- Pourquoi ? Demande t'il.
Je m'apprête à lui répondre quand d'une fenêtre ouverte, elles arrivent… par douzaines dans un bruit infernal….

Je ne distingue tout d'abord qu'un mince filet noir et opaque qui se glisse par une des fenêtres entrouvertes de la Grande Salle…
Mais quelques secondes plus tard, elles fondent sur moi.

Leurs ailes filandreuses me griffent le visage et me tirent les cheveux.
Elles se dispersent dans toutes les directions arrachant des cris d'épouvante …

Des chauves-souris …Plus d'une centaine …Certaines mettent plus d'acharnement à nous attaquer.. Celles là, ont les yeux rouges.
Les autres voltigent sans but, servant à l'effet de masse.

Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe.. Les bestioles piaillent, les professeurs lancent des ordres, les jeunes sorciers hurlent d'épouvante, les plus grands cherchent à se protéger de leur mieux, ils renversent des chaises et se bousculent, augmentant encore le vacarme de la salle.
Les « citrouilles carbonisées » essayent de déloger les bestioles qui se sont agglutinés sur leurs instruments. Ceux-ci gémissent en harmonie avec un groupe de jeunes poufsouffle qui se sont recroquevillées derrière une armure à ma droite.
Trois élèves renversent une table, la traînent vers un renfoncement du mur et s'y mettent à couvert.
Une autre, hystérique, éclate en sanglots et se retrouve agitée de spasmes…

C'est la cohue.

Moi, je gesticule, les bras en l'air. Désespérément, serrant les dents, j'essaie de me débarrasser des chauve-souris qui se sont accrochés à mes cheveux…

La première idée qui me vient à l'esprit sur la provenance de ces chauve-souries serait que ce plaisantin de Dumbledorre nous aurait réservé une blague plutôt saisissante. Mais tournant sur moi-même, en agitant toujours frénétiquement les bras, je réalise qu'il n'en est rien ;
Il se débat lui aussi à grand renfort de sa baguette, et arrache une chauve-souris de sa barbe argentée… Il en fige à chaque coup de sa baguette quelques unes qui restent dans les airs, planant.

Je n'ai pas pris ma baguette…. Elle est dans le dortoir…
J'arrive enfin à me débarrasser de la dernière intruse qui s'est mêlée au pli de ma robe…
Mais, d'autres reviennent déjà à la charge…

C'est lorsque que l'une de ces chauve-souris aux yeux grenats me mord à la nuque que je comprends….

.- CE SONT DES VAMPIRES !

oo0oo

Mon cri résonne, et tout se fige sous mes yeux.

Il n'y a soudain plus un bruit…

Une quarantaine de chauve-souris, celles aux yeux incarnats, se sont immobilisées, comme consciente de mon cri et de la valeur de mes mots. Ce sont celles ci les vampires…

Mais pourquoi des vampires viendraient-ils semer la panique à Poudlard ?

C'est un rire démoniaque. Un rire sinistre, stoppant le silence qui m'en donne la réponse…

C'est Harry qui rit…
Harry la tête renversée et les yeux rouges….

Sitôt ce ricanement finit, il s'effondre à terre, brutalement, et hurle….
Il hurle, se prenant la tête à pleines mains.
Sa cicatrice flamboie.
Il hurle à la mort, sous le coup de la douleur que Voldemort lui inflige….
Il hurle ….
Je ne peux plus supporte ce cri… Mon Dieu, je n'avais jamais pensé que sa connexion avec le Lord Noir était si douloureuse….
Pourquoi cette cicatrice ne s'est pas effacée sous mes baisers… ?.

Harry hurle et j'accoure vers lui.
Mais, il se relève. Ses yeux sont redevenus verts, il ne cache pas les larmes qui s'y sont échappées. Il élève une main vers moi, sans même me regarder, et je m'arrête…

Pourquoi ?
Pourquoi, ne puis-je pas l'aider ? L'évidence me meurtrit : parce qu'il sait qu'en ce moment, je ne peux lui être d'aucun secours…
Tous les yeux sont rivés sur lui…. Et lui il rive ses yeux sur le plafond…
Bientôt tous l'imitent, et de nouveaux cris fusent…

Sur le plafond, une marque se découpe..

Celle du Seigneur des Ténèbres.

Dans un tourbillon, les chauves-souris se métamorphosent. C'était le signal attendu, l'apparition de cet emblème effroyable.

oo0oo

Il y a des hommes, des femmes, blonds, bruns, tous différents.. Tous terrifiants… Le noir de leurs vêtements tranche avec la blancheur de leur peau.
Tous ont soifs.
Tous ont les yeux incandescents….

La voilà la nouvelle armée de Voldemort… La voilà l'explication du rêve d'Harry sur les vampires… Voldemort le mettait sur la voie.. Il jouait aux devinettes avec lui, s'amusant du désarroi de cet adolescent.
Harry n'est qu'un pion sur son échiquier du mal et ses vampires, là, qui nous observent, les canines sorties, en sont d'autres…

Il n'y a rien dans cette salle pour contrer ses monstres sanguinaires.. Ni croix, ni eau bénite, ni ail … Rien… Rien d'autre que la mort qui nous attend…
J'ai peur…
Je tremble….. Tous ces yeux rouges autour de moi… Et si elle était là…
Elle.
Elle que je cherche tant à oublier.
Je ferme les yeux, et de mes mains me protége les oreilles.. Je ne veux pas la voir… Je ne veux pas entendre sa voix non plus…

On me bouscule, mes mains se décollent et le son m'arrive au cerveau. Je sors de ma torpeur. C'est Parkinson qui m'a bousculée. Elle pousse des cris stridents et atteint la porte. Elle s'agrippe à la poignée, tire, pousse, tire et pousse de nouveau… Mais les battants sont scellés magiquement.
Nous sommes enfermées.

Je me retourne et découvre, le corps parcouru de frissons que je suis entourée… Je recule… et j'heurte un mur. Ma main gauche tâtonne et rencontre le tissu d'une nappe.. Je suis bloquée.

Quatre vampires m'observent.
Deux d'entre eux, se pourlèchent les babines, alors qu'un autre une femme se rapproche lascivement de moi.
Elle est belle… Jeune…. Moins de trente ans…mais ce n'est pas Elle.
Celle ci a des cheveux de la même couleur que ces yeux. Rouges incandescents.
Elle, je ne la vois pas...

Je cherche Harry des yeux… …Partout des bandes de vampires entourent des groupes d'élèves démunis. Vingt autres sont amassés autour des quelques professeurs.

Je le trouve enfin. Il s'est constitué une croix de fortune et fait reculer deux vampires qui tournaient autour de lui.
L'imitant, je me saisis de deux couteaux à ma portée, et le brandit vers la vampire qui se délectait déjà du repas qu'elle allait faire…
Elle recule, furieuse, et ses yeux brillent encore plus.

Mon regard est attiré vers un vampire au centre de la salle.. Encapuchonné comme un mangemort…Impossible de discerner ses traits. Le vampire pointe un doigt fin vers la marque au-dessus de nos têtes.

Comme à l'entente d'un signal, les vampires se saisissent de corps au sang frais et boivent…
On m' épargné, je brandis toujours fixement ma croix devant moi. Et pourtant mes mains tremblent.

A quelques mètres de moi, Tobias n'a pas eu ma chance. C'est la femme aux cheveux rouges qu s'occupe de lui. Elle me regarde. Un air de pure gourmandise danse dans ses yeux luminescents … Bientôt ce sera mon tour…

Tobias gémit sous la prise de la suceuse de sang. Elle est pressée d'en finir pour venir vers moi..
Tobias ne résiste plus maintenant, et lorsqu'elle le lâche, il tombe inconscient face contre terre.

Eileen est quelques mètres plus loin, elle court, et se retourne pour utiliser son don d'empathie pour dissuader les vampires de l'approcher.

J'assiste à ce spectacle, en transe, terrifiée…Je sens la sueur piquer mes yeux. Je ne remarque pas que mes bras se sont abaissés et que j'ai laissé tomber les deux couteaux….

Je ne le constate pas avant que la vampire ne m'attrape brutalement par les cheveux.
Ses doigts froids raccrochent la lanière qui retient mon bijou frontal. Le papillon tombe à mes pieds dans un brui mat.
La femme plaque mon dos contre sa poitrine. D'un bras, elle me maintient la taille et de l'autre, elle écarte mes cheveux de ma nuque.

.- Allons ma chérie, n'ai pas peur.. Je suis sure que tu ne me décevras pas…Chuchote t'elle d'une voix sensuelle et rauque.
Je chancelle lorsqu'elle passe une langue chaude contre mon cou… Là où la chauve-souris m'a mordu.
- Je vous en prie, gémis-je.
- Non répond-elle, après un petit rire. Ton sang est délicieux…tu verras, tu ne sentiras rien.

Elle ouvre la bouche.. Je n'aperçois que ça.. Deux canines étincelantes de blancheur.
Un cri de douleur m'échappe lorsqu'elle plonge férocement ses dents dans mon cou. Je me débats, je griffe le bras qui me tient par la taille, et me tortille….

Mais peu à peu, alors qu'elle se nourrit goulûment de mon sang, mes jambes se dérobent sous moi. Je me sens faible et m'abandonne à son étreinte.
Je n'entends plus que le bruit de succion qu'elle émet.. Du sang chaud lui échappe et coule en longs filets sur ma robe… Soudain, elle est repoussée, sans ménagement et ses dents s'arrachent douloureusement à ma nuque. Mais elle me tient toujours par la hanche.

.- Pas celle là.. On te l'a dit, Kiara, pourtant…
- Oh…c'est bon… répond Kiara, aux cheveux rouges. Elle a un sang très nourrissant…je ne l'aurais pas achevée de toute façon….
- Fallait juste lui faire peur…

Pourquoi me faire peur ? Pourquoi ne pas m'achever maintenant ? Je ne veux pas mourir dans d'horribles conditions après avoir lutté pendant des heures.. Achevez-moi !

La femme me lâche brusquement après ce rappel à l'ordre étrange. J'entends mais je ne comprend rien.
Je titube et ma tête heurte méchamment le mur derrière moi. Je m'affaisse… Je perds mon sang.

J'ai froid, trop froid.. et cette lumière et tout ce rouge qui m'aveugle…

Et de nouveau, je n'entends plus rien.. Rien hormis le froissement des tuniques noires de ceux qui ont suivi les chauves-souris…
Des détraqueurs….

Trois d'entre eux s'avancent vers moi.. Une main décharnée, grisâtre et couverte de croûtes putrides se pointe vers moi..

Mes entrailles se retournent tandis que les détraqueurs font ressurgir mes pires souvenirs.
Je me sens tournoyer dans une brume glaciale et laiteuse, et mes pieds sont comme aimantés vers les anciens gardiens de la prison d'Azkaban.


- Tu es le déshonneur de cette famille, Nirvelli…
- Je suis désolé Père… J'ai eu peur….
- Un Black n'a pas à avoir peur… jamais !
- Pardonnez-moi, père, je vous en supplie… Je ne le referais plus….
- Narcoticus, qu'à fait cette enfant ?
- Maman, maman… l'épouventard….
- Un épouventard ?
- L'épouventard, il s'est transformé en toi, maman.
- Vous l'avez confronté à un épouventard, Narcoticus ?
- Pfff. Un épouventard ça n'est rien…
- Ce n'est qu'une fillette…
- C'est une BLACK !
- Elle n'a que 7 ans….
- Maman, maman, j'ai eu si peur…
- Chut, ma petite colombe, c'est fini…Je vous défends de tenter encore des expériences sur notre fille, Narcoticus !
- Je me passe de vos ordres, mon amie… Cette enfant doit apprendre la valeur et le prix de la vie…
- Tu saignais, maman… au cou….
- Allons, ma colombe… Je suis là, je vais bien….
- Tu étais morte maman….
- Il est temps pour elle de savoir qu'UN BLACK NE S'AVOUE JAMAIS VAINCU ! C'est à son âge que l'on apprend le mieux !
- En la confrontant à l'image d'un de ses parents morts… ?
- En la confrontant à ce qui l'immunisera contre ses peurs.
- Je ne veux pas parler de cela maintenant, Narcoticus.
- Et pourquoi ? C'est le moment idéal justement.
- Pas devant la petite !
- Très bien! Va dans ta chambre, Nirvelli… Je ne veux plus te voir, tu me fais honte.
- Père….
- HONTE, m'entends tu ?

.- HONTE, m'entends tu ?
- SPECTRO PATRONUM !

Deux cris vrillent dans ma tête…
Ma tête qui va éclater… Je vois rouge… Je vois blanc…
Je n'en peux plus….

J'en viens à haïr cette soit disant fête « amusante » d'Halloween. C'est stupide !
Je ne rirais plus jamais… Je le sais maintenant…

Comment puis-je encore rire ou même sourire ?
Je vais mourir, là.
Et même si je ne meure pas, si par un miracle, ces détraqueurs changeaient de cible…
Comment pourrais-je rire alors que Père est mort en ayant honte de son seul enfant.
Comment pourrais-je rire, alors qu'Harry souffre autant ?
Comment puis-je seulement rire alors que moi aussi je souffre, souffre d'apprécier un garçon qui mène un double jeu avec moi… ?

.- SPECTRO PATRONUM ! Crie la même voix à mes cotés.
Qu'est ce que c'est que ce sort ? Hein ? L'appel du mauvais œil sur mon insignifiante et mourante petite personne?
J'ouvre les yeux.. Pour affronter la mort… La voir venir à moi….

Mais je ne vois qu'un cerf… Un magnifique cerf argenté… Il pointe ses ramures vers les détraqueurs, et ceux-ci glissent, fuient, s'éloignent…

Des larmes glacées coulent de mes joues…
Je tremble… De plus en plus fort… De plus en plus douloureusement.
Des spasmes atroces m'agitent.
Je glisse sur le sol, quasi-inconsciente.. j'ai les yeux ouverts mais je vois flou…

Je ne savais pas que la mort était si douloureuse…
Je glisse encore, le plancher est humide….
Mes bras s'animent, ils frappent le sol, propulsant à chaque fois qu'ils le touchent des gerbes de sang dans toutes les directions..
Ma tête se cogne, elle aussi…
Mon torse se soulève, s'arquant vers la marque du Lord, j'ai du mal à respirer, trop mal…

Il faut que je me calme…
Si je sens toute cette douleur, c'est que je suis en vie…. Si je suis en vie, je dois me battre…. Ne pas mourir vaincue…

Quelqu'un s'agenouille à mes cotés. Un homme…. Je crois…
Je ne vois que du noir, du blanc et du vermillon.. Ses cheveux, son visage…Mais flou…
Il vient m'achever.. C'est certain…
Faites qu'il le fasse vite…

Il se penche…
Il tente désespérément de me maintenir les bras.. Mais mes soubresauts s'intensifient….
Ma langue grossit, je suis sur le point d'étouffer..
Renonçant à m'immobiliser, l'homme passe un bras derrière ma nuque.

Va t'il me tordre le cou ?
Ou lancer ma tête hargneusement vers le sol pour me briser les os ?
Je suffoque…
Il tire mon menton, et cherche à ouvrir ma bouche. Il glisse un métal froid dans ma bouche.
Ma langue claque….
Je respire….

Qu'est ce que c'est, un nouveau supplice ?
Me laisser respirer cette odeur de mort, de sang, de peur, pour mieux me faire regretter la vie qu'il va m'ôter ?

L'homme retire le métal de ma bouche…

Il sait que je n'étouffe plus… D'ailleurs mes contractions se sont calmées… Me laissant plus affaiblie que jamais…
Mais de nouveau, il tente d'ouvrir ma bouche. Il parle, mais je n'entends qu'un bourdonnement.

« UN BLACK NE S'AVOUE JAMAIS VAINCU »
Dans un dernier effort, j'essaie de le repousser.. Mais mes bras sont lourds, et il résiste. Il grogne. Il jure.

Dans un dernier effort, je me débats… Pour ne pas mourir vaincue… Pour me défendre, un minimum.
Il est trop vigoureux, pour moi… Il m'immobilise enfin les bras, s'appuyant de tout son corps sur moi, et m'ouvre la bouche.

Résolument, les yeux ouverts, j'attends la mort.

oo0oo

La mort a un goût de chocolat.

oo0oo

De chocolat au lait.

Une douce chaleur commence à diffuser en moi. Elle gagne mon visage et la figure d'Harry m'apparaît, la voix d'Harry me pénètre comme une complainte mélodieuse dans un brouillard.
- Nirvelli…petit papillon…c'est moi, Harry…Tiens mange ça, ça te fera du bien… Mange, c'est du chocolat.
Il me glisse quelque chose dans les mains.

Puis, ses yeux émeraudes me scrutent longuement… Ses mains passent dans mes cheveux et s'arrêtent sur ma nuque, ses doigts se sont immobilisés sur les deux trous à même ma peau.
Un sanglot lui échappe, mais déjà il se relève… D'autres détraqueurs sont massés dans la salle.
- SPECTRO PATRONUM ! clame t'il.

J'ouvre la main. Ce sont des chocogrenouilles qu'Harry m'a donné. Mécaniquement, j'en attrape une, et l'enfouit dans ma bouche.
Je laisse fondre le chocolat et peu à peu, je commence à sortir de ma torpeur.

Le spectacle que je vois m'abasourdit.
Une quarantaine de détraqueurs sont amalgamés au milieu de la salle, sous la marque des Ténèbres.
Ils reculent vers la fenêtre par laquelle ils sont entrés. Ils fuient sous l'assaut de loutre, de cerf, de cygne et d'autres animaux de forme argentée.

Sur le sol, une trentaine de corps s'amoncellent à même les flaques de sang.

Dans un tourbillon noir, les détraqueurs disparaissent par la persienne. Ils emportent avec eux les chauves-souris aux yeux rouges..
Ils sont partis….
C'est fini…

En vie..

Je suis en vie…. S'il n'y avait pas eu Harry, je serais morte…

Devant moi, une trentaine d'étudiants sont debout. Ils avalent des friandises chocolatées en grande quantité.
Ils ont un air épuisé, mais ils sont intacts. C'est à peine s'ils présentent des traces de griffures sur leur visage ou leur bras.
Ce sont eux qui ont fait fuir les détraqueurs.

Parmi eux, je distingue Ginny,Harry, Granger, et Weasley qui lui tient la taille…Ils se sont apparemment trouvés dans la bataille ces deux là.. Il y aussi Cho Chang, Londubat, les sœurs Patils, Marietta, Finnigan, Habott, Mac Milan ..Beaucoup d'élèves de mon année et quelques-uns uns de 5ème.. Mais aucun Serpentard… C'est étrange.

Des élèves sortent peu à peu de sous les nappes, de derrière les armures et les tapisseries. D'autres se relèvent.. Ils gémissent…
« Les citrouilles carbonisées », sortent de sous l'estrade où ils se sont dissimulés…
Aucun d'entre eux n'a été mordu. Je suis la seule victime de ces Démons de la Nuit qui ne soit pas étendue sur le sol.

La salle est dévastée..
Les envoyés de Voldemort ont réalisé un véritable carnage.
Les professeurs se penchent vers les corps inanimés sur le sol, d'autres viennent secourir ceux qui ont eu plus de peur que de mal…

Enfin, j'ai mal, moi, cependant.
Je suis toujours à même le sol noirâtre. Dans une flaque de sang.. Etrangement, elle s'agrandit encore..

Quelqu'un me remet sur pied. Rogue.
- Miss Black, vous allez bien ? Vous n'avez pas été mordu ?
- Si…dis-je.
Ma tête me lance quand je prononce ce mot. J'ai mal au crâne. J'ai mal au cou. J'ai mal partout…
- Seigneur !
- Je vais bien…Repris-je, pour me convaincre que c'est en effet le cas..
Rogue me fait asseoir sur une chaise et s'en va. D'autres ont besoin de lui.

J'observe.

J'observe Harry et Dumbledorre.
Ils ont les yeux levés à la voûte. Elle ne présente aucune étoile ce soir… Seulement un message. Un message qui me retourne l'estomac à nouveau.

Le message est écrit en caractères vermeils. L'encre dégouline, elle rejoint cette flaque que je viens de quitter.

L'encre, c'est du sang.

Le sang dont ma robe est maculée.

Je relève la tête, il faut que je lise…
La prophétie me sera dévoilée, Harry.

Alors Harry m'a menti la dessus aussi… Cette prophétie qui l'inquiète tant… Il la connaît.. il l'a entendu…
Que dit-elle ?
Est à cause d'elle qu'il se sent si triste ?
Et condamné à le rester ?

C'est pour laisser ce simple message ou une menace, que Voldemort a envoyé une maigre et pourtant si redoutable partie de son armée ?

Mac Gonagall et Auroux passent devant moi. Ils lancent un nombre infini de sorts sur les portes, et finissent par briser le sortilège utilisé par Voldemort pour nous enfermer dans cette horreur rouge.

Les portes s'ouvrent et claquent.

Pomfresh accoure…
Elle pousse de grands cris d'effroi en découvrant les corps au sol. Rogue et Mac Gonagall lui expliquent brièvement la situation .

Pomfresh soupire de joie lorsqu'elle découvre que tous sont vivants. Je saisis quelques bribes de la conversation…Apparemment, les vampires, leur aurait laissé le minimum de sang vital.

Ils sont affaiblis par la perte de tout ce sang, et il va falloir trouver des donateurs… Ce soir même.

Le soir , j'aurais pensé qu'il était déjà matin…. Mais non, un coup d'œil au cadran de l'horloge du hall que j'aperçois m'apprend qu'il n'est pas passé minuit.
L'attaque n'a pas durée plus d'une heure…

Rogue, Auroux et Dumbledorre font léviter les corps vers l'infirmerie, Mac Gonagall, les larmes aux yeux, elle qui a toujours l'air si sèche, passe en tête de cette procession funèbre.

Plus loin, Dumbledorre a saisi Harry par les épaules et lui parle gravement.
« Harry, oublie ta rage.. Ce n'est plus le moment de lui en vouloir… pas après ça.. »Pensais-je pour moi-même.
Harry répond, je vois ses lèvres bouger, j'aimerais entendre ce qu'il dit, je me lève doucement… Je n'ai pas de force, mes genoux ploient et je me retrouve à terre.

.- Miss Black ?
- ….
- Miss Black ?
Je tourne la tête vers Pomfresh, trop brusquement et un étourdissement me gagne..
La médicomage saisit vivement mon bras et m'appuie contre elle.
- Vous avez perdu trop de sang, vous aussi… Heureusement ils n'ont pas eu le temps de finir le travail… Venez. Venez vous avez grand besoin de soins, mon enfant… allons, ne tremblez plus c'est fini.

Je ne tremble que parce que, parmi tout ce rouge qui me saute aux yeux, un éclair blond a attiré mon attention.

Je tremble car un corps vêtu de noir et argent passe devant moi, flottant dans les airs.

Un corps qui ferme le cortège se dirigeant vers l'infirmerie.

Drago a été mordu.

à suivre


autre : ne m'en voulez pas pour Drago, pitié !
ce chapitre figure parmi mes préférés, alors je vous en prie, laissez moi des reviews, pour que je sache si vous l'avez apprécié ou non !
j'espère que l'intensité que j'ai voulu y mettre transparaît suffisamment, et que vous vous satisfaisais que l'histoire commence enfin à progresser ! oui, je sais, c'est très long, mais je vous l'avais dit !