RAR :
ouéééé ! G u cinq reveiewwwws ! je suis ultra contente ! continuez comme ça et je m'envole d'allégresse !
floOouuunneee que j'adore !:tu reviens faire une excursion ds les vieux .. très très vieux chapitres ! lol! c vrai que c ballot pr toi ki é loupé les deux derniers ! sont super en plus.. (allé hop une tite fleur ! lol)...pr maintenant je pense qu'il te faudra attendre le week end prochain pr les lire (si le systéme est retabli ) pck je pars demain pour finir mon année estudiantine dvt une copie de concours ! grrr ! autrement , je suis toute rouge sous ton compliment mé t'exagére franchement!pour notre future fic : t'as rien contre les slashs? ou t contre? je pensé un Harry Drago, fo juste trouvé qqch d'original qui change de tout ceux qui sont déja publiés.t'en pense quoi?.. Si t'as des idées hésite pas !je suis ouverte à tte proposition !gros bisouuus
greg83 : harry n'est pas fort c'est vrai, mis je le fais courageux quand même...tu C , ds les cinq tomes, je le trouve aps super imposant il a surtout énormément de chance, bon puis il conné qqs sort c vraI...Je le savais en tout cas que les yeux rouges ça te plairait ! hihiihihi! C de ça dt je t'avais parlé ! je ne pesne pas qu'il y en aura d'autre, ca se répéteré tro et puis crois moi, il aura assez à faire sans réavoir les yeux rouges ! le pauvre ! et moi pdt ce tps là, je m'amuse à les faire souffrir ! c cool d'être auteur!tu écris toi aussi? gros bisooOooss
Ambre15: hello ! toutjours fidéle! c génial !pour Cho je te la laisse après, tu pourras la faire souffrir à ta guise...J'aurais même des idée de torture à te soumettre si tu veux ! mdrrr ! nirv a été mordu, exact... Mais...Lui a t'on fait boire du sang? that's the question ! Je te laisse avec la suite, et d'énormes bisous ! merci pour ton soutien !
addifoca : merciiii! c gentil de rpendre de ton temps pr laisser une review! ton commenaire m'a fait très plaisr ! kisses !
superbe
luna potter :: non ? vraiment? En transe ! wouaaaahoooouuuu ! é bé ! si je psené que ça te feré cet effet ! ca me fé plaisir en tout cas! merci bcp!Et pour Harry, je suis toute d'accord avec toi, à l'origine le rire devait arriver comme ça, et puis je me suis dit, ma petite Valou (c moi… si tu suits ) , y a un beau petit brun aux yeux verts qui n'attend qu'à servir de martyr dans cette salle…(et oui.. on choisit pas son destin…le pauvre…non vraiment…Je suis pas toute tendre avec lui…Mais c J K Rowling qui a lancé le truc, hein ?), bon bref, et voilà...tu écris une fic? vrai? on peut la lire? c quoi ton peudo? et oui, un vrai ptit interogatoire, lol ! gros bisouuuuussss !je tdr! pr les vampires ce ne sont qu'une grosse parenthèse dc personne ne va se tranformer... ca aurait chambouler tou mon scenario !
bon trêve de blablatifollages et BONNE LECTURE !
trouvez vous que j'update trop rapidement? voulez vous que je ralentisse le rythme ou est ce que je continue à cette allure?
RESUME : chapitre tristounet. Il subsiste de nombreux traumatismes de la fête d'Halloween durantlaquelle Drago a été mordu. Qui va s'en sortir? Coment Nirvelli réagit elle à tout cela? Harry et elle vont ils se préparer à affronter les prochaines épreuves main ds la main...? les réponses sont plus bas !
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Chapitre 18: la Vie, l'Amour, etc.
Une douleur lancinante à la tête me réveille. Mes yeux s'ouvrent sur une pièce blanche et baignée d'une lumière crue. Je suis à l'infirmerie. J'y ai passé la nuit, seule victime des suceurs de sang qui ne soit pas plongée dans un sommeil léthargique. La seule véritablement en vie.
Par quelques mouvements lents, je m'adosse contre les barreaux de mon lit, le dos calé par un oreiller duveteux.
L'infirmerie est calme. Aucune visite n'est autorisée, je pense.
Pomfresh s'est endormie, sur une chaise, épuisée. La brave médicomage n'a pas cessé de travailler depuis l'attaque d'Halloween. Avec une méthodologie de virtuose, elle a injecté des doses massives de potion régénérante à chacun des élèves inconscients, ainsi qu'à moi, puis, elle a récolté le sang d'élèves donateurs afin de le transfuser par une méthode médicale d'urgence moldue aux plus mal en points.. C'est à dire tous.. Enfin, elle a soigné les blessures diverses allant des simples hématomes et griffures aux chevilles foulées, tout en effectuant un travail de contremaître auprès de chacun des professeurs…
Mac Gonagall et Auroux ont été chargés de veiller sur les étudiants traumatisés et de leur apporter un soutien psychologique, Chourave de recueillir des plantes aux vertus curatives et Rogue de faire bouillonner ses chaudrons, pendant que Dumbledorre s'enfermerait dans son bureau pour contacter Fudge, et établir de nouvelles règles de sécurité.. Enfin, les autres veilleraient, chercheraient à dissiper la tension et rassureraient les parents d'élèves.
Malgré toute cette organisation, décidée sitôt la salle évacuée, malgré toute cette aide et ces soins apportés, une élève est morte… Ici même, après l'attaque… Devant mes yeux.
Elle était chétive, on lui avait pris beaucoup trop de sang.. Sa main, petite, aux doigts encore boudinés et enfantins s'est détendue et dans un soupir son âme s'est envolée.
Une enfant est morte. Elle aurait eu 12 ans dans 16 jours. Elle était de Poufsouffle , avait un crapaud du nom de Virus, des parents Moldus aimant, et deux jeunes frères.
Elle s'appelait Suzannah Appelby et plus personne ne se moquera de sa tête du matin, de son appétit de moineau le midi et de ses crises de somnambulisme la nuit… C'est Pompom qui m'a parlé d'elle après avoir déplacé son corps.
C'était une gamine. Une gamine qui s'est trouvée sur le chemin du Lord Noir, un soir de novembre.
Je tourne la tête et fait le bilan. Nous sommes 26 à avoir été mordu. Aucun de nous ne deviendra vampire, c'est la seule consolation que nous avons.
Il y a 7 Serdaigle dont Tobias, 9 Poufsouffle et l'une d'entre elle est recouverte d'un drap blanc dans une annexe de l'infirmerie.
5 Gryffondor de première et deuxième année et le même nombre de Serpentard. : des « sang-mêlé », une « sang de Bourbe » et des Sang purs dont je fais parti.. Moi..
Moi qui sans l'intervention étrange de ce vampire aux mèches blondes serais allongée inconsciente, mon corps se fondant dans la carnation blanche de ces lits d'hôpitaux. Et Drago…
Drago dont je n'ai pas lâché la main depuis le décès de la petite Appelby.
Drago dont j'étreins les doigts pour les empêcher de se détendre comme l'ont fait ceux de Suzannah.
Pommfresh a bien tenté de me faire lâcher prise, mais elle n'a pas réussi…
Alors elle a fait accoler nos lits puisque je refusais d'aller m'allonger à l'autre pôle de l'infirmerie et je me suis pelotonnée contre mon cousin. Dans ma tenue souillée de sang, Pomfresh avait aussi abandonné l'idée de me faire revêtir une chemise de nuit amidonnée et parfumée à la lavande.
Un habit propre n'aurait pas effacé ce que nous avons vécu…
Je suis une rescapée même si elle cherche à me le faire oublier.. Moi je me souviens, de tout….Et de nombreuses questions m'assaillent.
Il y a d'abord cet étrange dialogue entre les vampires.. Pourquoi ne devaient-ils pas me mordre ?
Pourquoi leur a t'on donné l'ordre de m'épargner ?
Pourquoi devaient-ils me faire peur ?
Et Pourquoi Voldermort leur a donné cet ordre ?
Qui me protége dans le lot de ces mangemorts ? Qui a suffisamment d'influence sur Voldemort pour lui demander ma grâce ?
Mais il y avait aussi ces détraqueurs….Ils auraient eu le temps de capturer mon âme et ils n'en ont rien fait, eux non plus… Maintenus à distance….
Par qui ? pourquoi ?
Je ne trouve aucune réponse…. Elle n'était pas là… Ce ne peut être Lucius Malefoy, son propre fils se meure…
Et puis, je suis trop fatiguée pour y réfléchir…
Et Harry ? Que suis-je pour lui? Est-ce que son cœur s'est tût ? Ou ne l'écoute t'il plus ?
Mon regard se perd sur les mèches blondes de Drago..
Je ne veux pas le perdre. Il dort, comateux,. J'ai en mémoire notre dernière altercation, et je l'aime tant… J'ai peur. Il est pâle.. Trop pâle….
oo0oo
.- JE VEUX ENTRER! Beugle une fille derrière la porte.
Pomfresh se réveille en sursaut et se précipite vers l'entrée où je perçois un léger chuchotement. La porte s'ouvre sur Rogue, les mains chargées de flacons et Pansy Parkinson, hagarde et nerveuse.
.- Impossible, Pansy. Dit il
.- Mais Black, y est, elle !
.- Elle a été gravement blessée…
.- Drago aussi.. JE VEUX LE VOIR ! Sanglote t'elle.
.- Ecoutez Miss, tranche Pompom. Les visites sont formellement interdites, vos camarades ont besoin de silence… OUSTE !
Sur ce, elle fait entrer le Professeur et ferme la porte au nez de Pansy.
Se retournant, Pompom me voit éveillée et accourt, ses joues flétries rosies par la joie vers moi…
.-Ah ! Miss Black ! Vous voilà réveillée. Vous avez dormi pendant plus de vingt heures… Vous qui ne vouliez pas fermer les yeux… Vous allez me boire une potion et vous grignoterez un petit quelque chose avant de retourner à votre dortoir. J'aurais aimé vous garder en observation, mais vous ne pouvez avoir de rechutes et ces petits, là ont encore besoin de moi… c'est d'accord ?
.- Je ne peux pas. Répondis-je, la voie pâteuse. Et ma tête me semble sur le point d'exploser alors que je prononce ces quatre mots.
.- Et pourquoi donc, mon petit ? Je sais que vous vous sentez encore bien faible, mais après avoir bu ce flacon que votre Professeur a apporté, vous irez mieux.. Et puis vos camarades vont se faire une joie de vous accueillir.
Je renifle et tourne doucement la tête vers Drago.
.- Je ne veux pas. Je voudrais rester près de lui. Lui parler parce qu'il m'entend, n'est ce pas ?
.- Miss Black, dit Rogue, Mme Pomfresh vous fera appeler dés qu'il se réveillera.
Elle acquiesce et semble touchée de l'attachement que je porte à Drago… c'est que les choses ont changé depuis notre dernier passage ici…
.- Et s'il…. S'il ne se réveille pas ? Demandais-je, une boule dans la gorge.
Mes yeux me piquent mais étrangement, ils restent secs. Pompom s'assit précipitamment sur mon lit et passe une main rassurante sur mon épaule.
.- Voyons, il st hors de danger.
.- Suzannah l'était aussi….
.- Nous l'avons cru c'est vrai.. Pauvre chérie… Répond-elle, ses yeux, se tournent vers le lit vide à ma droite, là où Suzannah est morte.
.- Mr Malefoy a une forte constitution et en a vu d'autre, il se battra comme chacun ici, n'est ce pas, Professeur ?
.- Si.
Je baise la tête, que je résiste ou non, cette fois, on me renverra de l'infirmerie. Je tends la main, et le professeur me tend une fiole. La solution jaune a un goût horrible.
.- Pouah ! Fais-je, grimaçant. Qu'est ce que vous avez mis là dedans ?
Rogue arbore son rictus quand il me répond.
.- Et bien vous voilà redevenu vous-même, Miss ! Quel plaisir !
Je ne crois pas non. Je ne crois pas pouvoir redevenir la Nirvelli Black, frivole, insolente et froide d'avant ça. D'avant toutes ces horreurs et ces flots de sang. D'avant ce rouge qui me monte encore au visage par moment. Je sens encore l'odeur de boucherie, l'odeur de peur et de sang..
Non, je ne suis plus la même.
Pompom fait tinter une clochette qui ne produit aucun son, et un elfe de maison se matérialise l'instant d 'après sous mes yeux, dans un flop bruyant. Il port un plateau lourd de nourriture. C'est Dobby. Dobby dont les yeux de groseilles bouillies s'écarquillent dés qu'il me voit.
.- Oh ! La Winki d'Ha-
.- Chut Dobby, fais-je aussitôt. Oubliant que je ne suis pas censé le connaître.
Rogue me regarde étrangement et Pompom fait le tour des lits. Elle sourit et lorsqu'elle arrive à celui de Drago, elle me lance un regard entendu. Il va s'en sortir. Ils vont s'en sortir. Tous. Il faut juste du temps.
Dobby pose le plateau sur mes genoux et sitôt les mains libres, il s'agrippe aux montants du lit et entreprend de se heurter consciencieusement la tête aux barres de fer blanc.
.- Arrétez le ! Je cris, tout en repoussant le plateau, lâchant la main de Drago et me levant.
Mais je dois me rasseoir aussitôt, je vois des étoiles. Rogue a saisi l'elfe à bras le corps.
.- Dobby est un méchant elfe, sanglote ce dernier. Idiot et méchant elfe !
Je fais signe à Rogue de m'apporter Dobby et il le relâche avec un soulagement visible à mes cotés.Je tire alors sur l'une de ses longues oreilles et lui murmure le plus faiblement possible, afin que le professeur n'entende pas.
.- Pourrais-tu aller le rassurer… Lui dire que je vais bien et que je sors d'ici….
Dobby lève des yeux humides vers moi, opine du chef avec vigueur et disparaît.
.- Allez, Nirvelli. Mangez…
Il me faut quinze minutes pour boire la tasse de chocolat et mâchouiller une demi-tartine beurrée. Voyant qu'il ne sert à rein d'insister, Rogue me conduit à la porte, non sans avoir attendu patiemment que j'embrasse Drago sur le front et lui murmure d'une voix étranglée à l'oreille quelques mots. Ceux ci : « j'ai besoin de toi, Dray. »
Sitôt la porte de l'infirmerie refermée, je me sens démunie.
oo0oo
Un miaulement attire mon attention. C'est Aquene. Elle est restée de garde devant l'infirmerie.
.- Miaou, dit-elle et ses yeux reflètent une profonde inquiétude
Je la saisis et la câline, elle ronronne… Arrivée devant la Grande Salle je remarque de nombreuses macérations sur la porte.
.- Tu es arrivé trop tard, hier, ma belle. C'est ça ? Et tu voulais m'aider… Il y a avait Harry… Il m'a aidé lui, puisque tu ne pouvais pas me rejoindre.. Personne ne t'a vu sous ton autre forme, dis-moi ? Tu as fait attention ?Tu crois que je devrais lui dire que tu n'es pas un chat ordinaire ?
.- Miaou.
.- Non.. Ça va, alors…Je ne dirais rien, non plus à Harry… Après tout, un secret de plus ou de moins dans notre relation.
Le couloir qui conduit à notre salle est sombre et froid….
.- Radigan. Dis-je, mais la tapisserie ne pivote pas. Radigan ?.. Sang Pur ? Victoire…. Vi... Vive les vampires … A bas les Sang de bourbe? essayais-je, la gorge nouée.
.- Le mot de passe est « veni, vidi, vici » crache Zargue qui sort de la salle, alors que j'étais à court d'idées.
Cet humour noir me déplait fortement…Mais il ne m'étonne pas…
Je m'engouffre dans la salle et fait deux pas. Deux pas de trop. Deux pas que je regrette aussitôt.
Leonora, Pansy et Millicent discutent.
.- Ouaouh ! dit l'une ! Père ne m'avait pas dit que ce serait aussi phénoménal ! J'ai eu une de ces trouilles ! Je ne m'attendais pas à des vampires et des détraqueurs !
.- Tu m'étonnes, j'étais terrifiée.. J'ai couru jusqu'aux portes, oubliant qu'elles seraient fermées.
.- N'empêche que cette amulette protectrice fonctionne. Dit Leonora tout en sortant de sous son pull une chaînette décorée d'un pendentif en forme de serpent.
.- Evidemment que crois-tu ?
Elles savaient.. Elles savaient qu'il y aurait une attaque, et des blessés…. Parkinson et Léonora.. filles de mangemort…
Voilà pourquoi si peu de Serpentard ont été touchés. Et encore, ceux là sont sans intérêt.. Moi on me hait, je suis trop indépendante…Les deux autres ne sont pas de souches pures.. Et Drago.. Drago est un artefact… Il aurait du être au courant…
J'arrive face à Pansy et la gifle.
.- Ça c'est pour moi.. Parce que j'ai failli crever !
Ma main la heurte à nouveau et elle geint.
.- Ça c'est pour ton Drakinou qui est à la limite de la mort.
.-J'ai oublié de le prévenir… Il n'a pas voulu du pendentif… Elle sanglote et s'agrippe à mon bras…C'est à cause de moi… OH…..Dragoooooooo….. C'est ma faute….J'ai cru que j'arriverais à la protéger seule….C'est ma faute….
.- Je ne te le fais pas dire, sifflais-je.
Elle se cramponne à moi avec l'énergie du désespoir, me suppliant de lui dire comment va « son Dragon ». Je trouve la force de la repousser, elle tombe rudement à terre, manquant d'écraser Aquene qui lui griffe méchamment le visage avant de se diriger d'un pas égal vers le dortoir.
.- Mon cousin, va s'en sortir mais je doute qu'il veuille que tu l'approches à son réveil, Pansy Parkinson.
J'amorce trois pas dans la direction de ma chambre mais me ravise. Là haut, une amie et une admiratrice m'attendent. Je ne veux pas qu'on me plaigne et je ne veux pas qu'on sache… Je ne veux voir, ni Eileen ni Marieka.
Je ne veux voir qu'une seule personne…
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.- Harry. Appelais-je
Il sort de sa salle commune et passe devant l'armure près de laquelle je suis tapie, le cœur lourd et les yeux secs.Il est accompagné de Granger et Weasley. Tous trois ont les traits tirés, et Harry a les yeux cernés.
.- Harry, rappelais-je, me levant.
Il se retourne, il ne m'avait pas vu. En un instant, je vois défiler sur son visage un flot d'émotions : de la surprise, du soulagement, de la peur, puis de la tendresse…
Granger et Weasley me toisent, elle de haut en bas, lui de bas en haut avant que Weasley n'aboie :
.- Tu t'exhibes dans ta robe de criminelle ! tu sais que ce sang là, c'est celui de cette fille qui est morte…
.- Tais-toi RON ! Crie Harry et l'instant d'après il me serre contre lui, me berce et couvre mon visage, mon cou, mes cheveux de baisers.
Je m'accroche à son pull comme à une bouée et mes larmes jaillissent enfin….
.- J'ai eu si peur, Harry… J'ai cru que tu aillais exploser à cause de cette cicatrice.. Et ce rire… Tu m'avais dit qu'il ne te manipulait plus…Et Suzannah.. Et Dray…je ne veux pas le perdre, Harry.. Je ne veux pas… ni toi, mon cœur….Et Parkinson savait, elle a distribué des amulettes à ses amies et aux enfants de mangemort.. Drago ne savait pas, elle l'a oublié et il meurt…..
.- Là….là…c'est fini….Il va s'en sortir.
Harry me console, Harry me cajole, et m'embrasse. Il a ce besoin viscéral de me réconforter, de me protéger du mal qui m'entoure ; qui nous entoure…
.- QU'EST CE QUE ? fait Ron Weasley.
.- DEPUIS QUAND ? demande Granger, livide.
Harry se tourne vers eux, abandonnant mes cheveux.
.- Rentrons, nous allons nous expliquer.
Granger est déjà devant le portrait de la Grosse Dame qui assiste à cette scène les yeux écarquillés quand je trépigne, hystérique.
.- Je ne veux pas rentrer, Harry…. On va me lyncher.
.- ET JE SERAIS LE PREMIER ! Hurle le rouquin, les traits deformés par la colère. Harry. Bon sang. Pas cette fille… Toute les autres, mais pas Elle !
.- LA FERME ! Clament Hermione Grangeret Harry.
.- Allons dans un endroit calme, reprend Hermione.
.- La salle sur demande. Dit Harry, et se tournant vers son meilleur ami : Apprend à connaître avant de juger, Ron, je te le demande. Si tu ne peux pas accorder ta confiance à Nirvelli, elle mérite au moins ton respect. Viens, papillon.
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Harry me fait entrer dans une pièce accueillante avec des divans propices aux longues discussions, un feu de cheminée au-dessus duquel une bouilloire sifflote gaiement.
Nous prenons place et personne ne parle pendant un bon moment. Les deux amis d'Harry me regardent sangloter dans son cou avec un dégoût non dissimulé pour Weasley.
.- Qui est Suzannah ? Demande Harry , quand je commence à me calmer.
.- Suzannah Appelby. Une poufsouffle… C'est elle qui est morte…
.- Une amie ?
.- Non. Mais je crois que j'aurais aimé.
.- Pff. Fait le frère de Gin. Tu ne fréquentes pas les « sang de Bourbe » comme vous dites chez vous !
Harry lui lance un regard noir, moi je ne prends pas le temps de lui répondre. Je me moque de ce qu'il pense de moi.
.- Tu comptais nous le cacher encore longtemps pour vous deux, Harry ?demande Hermione.
Elle ne paraît pas en colère, juste blessée. Harry baisse les yeux et je réponds à sa place :
.- Il aurait aimé vous le dire, mais je ne voulais pas., Mentis-je et Harry me regarde surpris.
.- Mmm. Pas étonnant. Lâche Weasley.
.- ET BIEN TU AS TOUT FAUX, RON ! C'est moi qui ai caché la vérité. Je ne voulais pas vous entendre parler à Nirvelli comme vous le faites en ce moment, s'énerve Harry.
.- Depuis quand vous deux ? Répète Hermione, très calme.
Un mois, dit je.
.- Quand même ! Soupire t'elle.
.- Oui, dit Harry, il me serre la main et me sourit. Un mois plein de bonheur.
.- On voit l'apothéose ! Hurle Ronald Weasley, brisant net notre instant d'intimité.
A ce moment, la porte s'ouvre à toute volée et une tornade rousse vient m'attraper par les épaules.
.- Ah ! Nirv ! Tu vas mieux, tu es sortie ? C'est génial !
Elle ne remarque pas son frère et Hermione, dont les visages se décomposent et se tourne vers Harry.
.- Je t'ai cherché partout Harry.. Je m'étais renseignée ce matin auprès de Pompom pour te dire quoi.. Tu tournais comme un lion en cage et mon nigaud de frère et Mione ne remarquaient rien… Bien sur… Alors voilà .. Mais j'arrive un peu tard…N'empêche que je me suis rongée les ongles pour toi, Nirv ! Les serpentard se moquaient complètement de ton devenir, et Eileen n'en savait pas plus que -…
.- QUOI ? Tonne Weasley.
Gin sursaute et se retourne la main sur le cœur.
.- Oh, Ron… Ce n'est que toi… Enfin, tout de même, tu pourrais ménager mon cœur….
FLOP ! Dobby apparaît et se jette sur Harry :
.- J'ai fait aussi vite que j'ai pu, Harry Potter… mais Dumbeldorre avait besoin de moi… J'ai vu votre Winky elle va-
.- Je sais, dit Harry, en me rapprochant de lui. Merci Dobby. C'est très gentil à toi de me le dire.
.- Oh ! Dobby est un mauvais elfe, il est en retard.. il a déçu la Winky de Harry Potter !
.- Mais non, Dobby, m'exclamais-je, tu as été parfait.
.- Non, non.. Se lamente t'il… comment me faire pardonner..
.- Je crois qu'une bouillotte bien chaude dans son lit- commence Gin et Dobby s'éclipse aussitôt.
.- Tu savais Gin ? Demande Hermione, les larmes aux yeux, puis se tournant vers Harry. Elle savait.. Et Dobby ? Et qui d'autre encore ?..Et nous ? Est-ce que nous ne sommes plus tes amis, Harry ? Est-ce que nous t'avons ne serait ce qu'une fois abandonné ou avons contesté tes décisions ?
Hermione sort en courant sans même attendre la réponse d'Harry. Ron se lève brusquement, et Gin se mord les lèvres.
.- Ah ! Bravo Harry !
.- Mais je-
Ron en trois grand pas est arrivé à la porte. Il lance un regard déçu à Harry, m'ignore superbement et sort en claquant la porte. Ginny s'empresse de le suivre après m'avoir lancé un regard apaisant.
.- Tu devrais y aller Harry. ; Ils ont besoin de te parler.
Harry de son index, me soulève le menton, et plonge son regard dans le mien.
.- Toi, tu as besoin de moi… Eux, ils peuvent attendre.
.- Si tu n'y vas pas, j'aurais gâché votre amitié, et je ne le veux pas.
.- Je crois que Ron et Hermione vont en discuter à deux. Et peut être que cela va leur ouvrir les yeux sur leur relation. Et moi je veux rester près de celle qui m'a appelé « mon cœur » pour la première fois, il y a quelques minutes. Allez viens là …
Il me tend les bras et je m'installe contre lui.
oo0oo
.- Harry ? Qu'est ce que tu entends devant un detraqueur?
Harry est surpris par ma question. Je sais, oui, c'est personnel. Mais j'ai besoin de savoir si cela lui est aussi douloureux qu'à moi… d'entendre mes deux parents parler.. Eux qui sont morts.
.- La voix de ma Mère, elle me défend… Celle de Voldemort, il nous menace.. celle mon Père, il ordonne à ma mère de fuir… J'entends leur mort…
Je ferme les yeux…c'est bien pire pour lui. Lui il entend leurs derniers instants, moi seulement un parmi tous ceux que nous avons vécu. Il m'embrasse sur le front, gravement.
.- Je suis désolé, cela doit être affreux…
.- Ça ne l'est plus, maintenant. Je sais faire fuir un détraqueur.
.-Ah oui… J'ai vu ça… Vous avez du avoir un sacré prof de DCFM l'an dernier !
.- Euh… pas vraiment, non. Répond-il étrangement embarrassé. Nirvelli…Tu veux en parler ? De ce que tu as entendu ?
.- Je voudrais surtout ne plus avoir à l'entendre, oublier très vite.Gémis-je.
.- Je peux t'apprendre si tu veux. A faire un patronus .
.- Un cerf ? Comme celui qui l'a fait fuir ?
Harry rit doucement.
.- Pas forcément, toi ce sera sans doute un petit papillon...
.- Tu saurais m'apprendre ?
.- Oui bien sur !
.- Merci….
Harry me regarde les yeux tristes, je me cale davantage contre lui, et ses bras m'entourent.
.- Tu sais Harry, je crois que rien, ne sera jamais plus comme avant.
.- Je sais.
.- Tu sais ?
.- Oui… j'ai cru que cette femme allait te laisser comme les autres, sur le sol. Et je n'arrivais pas à t'approcher. Et puis quand elle t'a lâché il y avait ces trois détraqueurs. Leur attitude était bizarre. J'aurais juré que sous leurs cagoules ils t'observaient…
« oh ! moi aussi, et si tu savais comme cela me fait peur… »
.- Après tu as fait cette crise, tu te débattais comme une diablesse… tu étouffais…et moi, j'avais chaud, j'avais froid, j'avais peur… et si je n'avais pas réussi à-
. - Tu as réussi Harry. Tu es arrivé à temps… Sans toi, je serais morte, je crois… oui j'en suis sure..
Une goutte d'eau tombe sur mes lèvres. Elle a un goût salé. Un goût de larme.
.- Harry qu'est ce que ?
Il pleure sans bruit, les yeux rivés sur mon visage. Moi, assise sur ses genoux, lui une main dans mes cheveux, l'autre entremêlée à mes doigts sur ma hanche.
.- Ne pleure pas …s'il te plait… Harry.
.- Je me suis rendu compte d'une chose hier soir… Je t'aime…
Il m'aime……
Il m'aime, et moi ?
Il m'aime moi et j'ai comme un pressentiment qu'il ne devrait pas …..
Il m'aime et ma gorge se bloque sur ces trois mots que je voudrais lui retourner..
Trois mots que je n'ai jamais dit qu'à une seule personne. Une personne morte… Maman…
Et encore ce n'est pas le même amour dont il est question…
.- C'est pour ça que rien ne sera plus pareil, Nirvelli….
Il m'aime et moi je me tais….
.- Tu sais, Harry… tu as ta place... Dans mon... Cœur…je..Je….
Je n'arrive pas à le lui dire…
.- Chut… Tu n'as pas à me le dire…Chuchote t'il.
.- Mais je ne t'ai jamais dit ce que je ressentais pour toi….
.- Non, mais tu me le montre chaque jour, et c'est encore mieux.
Harry a compris une chose bien avant moi… c'est vrai.. Je l'aime.
A ce moment, j'oublie tout… Momentanément.
J'oublie Drago, à l'infirmerie, respirant un air blanc, ses yeux gris clos sur la noirceur du monde. J'oublie ces questions dont je n'ai pas encore trouvé les réponses quant à ma survie lors de l'attaque. J'oublie les détraqueurs et les vampires.
J'oublie ce mal qui m'a terrassé avant l 'attaque, cette jalousie et tous mes doutes sur Harry s'envolent… J'oublie Cho Chang.
Et je ne pense plus qu'à lui, qui pleure toujours, la tête appuyée contre mes cheveux.
Je recueille chacune de ses larmes dans un baiser. Il sort quelque chose de sa poche écarte es doigts et un objet brillant pèse dans ma paume.
.- Mon papillon !
.- Il était tombé par terre, je l'ai trouvé le lendemain...
Par un sort de glu perpétuelle le colle à la doublure interne de sa cape, afin qu'il soit en contact avec son cœur.
Il sourit.
Et je l'embrasse comme jamais je ne l'avais fait, avec une tendresse qui m'arrache des larmes…En tremblant.
La bouilloire chantonne gaiement, alors que nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre, plus serein que nous ne l'avons été depuis des mois.
♠♣♥♦♠♣♥♦♠♣♥♦♠♣♥♦
voilà, voilou...
juste une question : est ce que vous trouvez ça bien, que Ron et Hermione sachent enfin ?
ou deux : leur réaction est elle suffisamment crédible ?
merci d'avance pour vos réponses. à bientôt !
