Auteur : mwa, Bidibou, pour vous servir ;
Couple : DM/LL
Rating : G
Disclaimer:rien ne m'appartient hélas.. Tout est à la vénérable et talentueuse JK Rowling !
Rar :
Merci à Luna, Susu, lolie, angel head, Lilaflow, MikishineRayuroplanis, ma FloOon, Nalahaliwell &Cordonbleus et Lisia !
lisia : bonjour, bonjour ! merci, je suis super ravie que ça te plaise ! en espérant que cela dure, je te fais des bisouuus + bidibou
paprika Star : paprika star, la paprika star de twwo ? hyhhhaooouu, ça fait longtemps ! je suis contente de te retrouver twa, tu sais ! hi hi hi !GSPR bien que Draco va ouvrir les yeux , mais y crois-tu toi ? bises !
lunachoue : hello ma pitchoune ! ta review me rend extatique et m'émeut aussi ! tu es toujours débordante de compliments, et ça déferle à n'en plus finir , et rolalla, qu'est ce que c'est agréable ! j'imagine ton sourire et voilà que je me mets moi aussi à plisser mes joues et montrer mes dents ! . je suis drôlement surprise que tu ai fias lire un truc pareil à ta maman, fin, je veux dire, c 'est, . ;c'est du harry Potter, qwa ! dasn tout les cas,n c'est gentil et je suis d'accord on a le même genre de style et tu lui dira merci ! je te laisse avec la suite, ma toute belle ! gros bisous & encore merci !
BONNE LECTURE !
DEUX DRAGONS : L'histoire fabuleuse de Iseldine Appresthy
D'ordinaire, les épopées fantastiques, les contes racontés à la lumière d'un feu de bois fleurant le pin, ou aussi les légendes narrées par ces hommes à la voix suave mais grave qui proviennent de ces lointaines contrées dont le nom même nous est obscur…. D'ordinaire, donc, chacun de ces récits débute par cette phrase que toi, comme tant d'autres, connaît par cœur...
Une phrase aux sonorités envoûtantes. Celle qu fait frémir d'impatiences les enfants, luire les iris charmés des autres, ou parfois, malheureusement, ne procure aucune réaction, si ce n'est un vague ennui manifesté par un ou deux bâillements modestes dissimulés d'une main polie et nonchalante.
Nous allons nous sacrifier à cette coutume orale, je veux voir quel effet cette phrase aura sur toi, mon Astre. .. Dés que tu l'entendras ou dés que tu transmettras ce qui va suivre…
Allons Luna, ferme tes yeux et repose toi sur un quelconque support ... Aujourd'hui, ton oreiller duveteux et demain, peut être, un tronc d'arbre moussu ou une chaude épaule amie…
Ecoute Luna, écoute bien cette légende, cette histoire fabuleuse d'Iseldine Appresthy… Et imprègne toi de ces quelques mots, de cette phrase :
Il était une fois….
Les entends tu mon astre ?
.- « Oui , maman. Redis. Redis s'il te plait. »
Les yeux de Draco Malfoy, ses yeux d'eau fluide, cillèrent un peu. Presque imperceptiblement.
Mais cela suffi à Luna, qui elle-même, avait, bien des années auparavant, tourné vers sa mère, de grands yeux clairs. Alors, la jeune fille s'éclaircit la voix et raconta :
.- « Il était une fois une enfant fragile. A sa grande honte, elle ne parvenait pas à faire de magie. Elle eut beau essayer, des heures durant, d'approfondir ses mouvements de baguette, aucun souffle magique, jamais, ne parcourut le mince bout de saule. Jamais, malgré sa détermination, une étincelle ne fut obtenue. L'enfant se résolut donc à quitter Poudlard, n'ayant aucun enseignement à y recevoir, et s'ouvrit alors, une période durant laquelle elle ne reçut que marques de pitié, mépris, voire pis... Malveillance.
La fillette s'isola. Elle grandit dans l'ombre de ce qu'elle aurait aimé être. De nature timide, Iseldine parlait très peu. Elle se disait que ce n'était vraiment pas nécessaire, ses paroles seraient dénigrées : elle n'était qu'une Cracmole après tout.
C'était une chose de le penser, mais de l'entendre dire par une tantine égotique en fut une autre. Iseldine Appresthy, à 17 ans, quitta le foyer, sur un coup de tête, car elle ne supportait plus d'être autant rabaissée, et … Erra.
Elle erra, des jours durant, puis des semaines, et des mois… Et un soir, au détour d'un chemin, elle rencontra un dragon.
Non pas un bébé. Non ! Un grand Dragon ! Un de ceux que l'on n'ose croiser. Un de ceux à la stature impressionnante et dont les narines noires de suie laissent échapper des gerbes dansantes de flammes… Celles ci étaient vertes, car tu n'ignores pas que chaque dragon crache des flammes de couleur spécifique à leur espèce…
Iseldine pensa aussitôt que ces flammèches là, vertes comme l'espoir, ne pouvait guère l'effrayer, ni la brûler. Elle avança vers la bête. Elle n'avait pas plus peur que ça. Et elle avait bien raison. Le dragon se mourrait. Sur ses écailles aux reflets de vif argent poissait un sang lourd et chaud. Le dragon avait été blessé. Par un Chasseur de Dragons. C'était une évidence, mais Iseldine ne le devina guère. Ce fut le cœur à 9 ventricules du dragon qui le dit au sien. Deux oreillettes, deux ventricules en parfaite osmose avec un comparse d'une race non humaine. Leurs cœurs, bondirent tout deux, et deux messages parvinrent aux deux animaux si différents sur ce chemin : « je vais t'aider », « sauve toi, gamine, mes flammes brûlent. »
Les flammes ne la brûlèrent pas, et elle l'aida.
C'était le premier dragon qu'elle rencontrait.
Ce ne fut pas le dernier. Elle en croisa un autre, et leurs cœurs de la même étrange façon cabriolèrent dans leurs cages thoraciques et le sang pulsa revivifié dans leurs organes…
Alors, elle compris, Iseldine, elle compris l'évidence : sa magie, c'était son coeur.
Il communiquait avec ces êtres que nul n'écoute, mais tue. Son cœur leur parlait et il la faisait renaître. »
Luna gesticula pour s'installer plus confortablement. Dessous la branche d'arbre sur laquelle elle s'était hissée, à l'abri d'un soleil affaibli par les branchages, Draco Malfoy, les paupières à demi baissées, contemplait avec nonchalance ses ongles.
Luna reprit le fil de son histoire :
« Bien des années plus tard, dit la légende, des sorciers du monde entier venaient admirer des dragons, toutes races confondues, dans une énorme réserve au cœur de l'Angleterre. Et c'est là que Iseldine montra au monde que même les Cracmols ont de la valeur. Elle devint célèbre. Elle soignait ces dragons et vendait des flammèches polychromes contenues dans des globes de cristal monté sur un support en écaille, provenant de la mue de ses petits protégés.
Et puis, un jour, les grilles du parc furent fermées. On apposa de grands cadenas magiques aux serrures.
'Le parc est fermé à tout jamais' dit elle à tous ces journalistes groupés en masse, plumes à papotes grattant avec ferveur sur leurs petits calepins. On n'en sut la raison que bien plus tard. La légende raconte qu'elle s'était vue trahie par un de ses employés. Il lui aurait caché la naissance de deux bébés dragons qu'il aurait subtilisé pour vendre leur peau rare et onéreuse. »
Le jeune homme s'étira comme un chat, se leva d'un bond preste, et, d'une voix incisive demanda :
.- « la morale ? Dis là, puisque tu tiens tellement à ce que j'entende ce récit dans son intégralité ! »
.- je n'ai pas fini l'histoire…. Ne sois pas si impatient ! Maman m'a raconté une fin à ce récit populaire. Vois-tu, bien des gens ont oubliés ce qui suit ensuite.
.- Elle est morte, après avoir vécu heureuse et avoir mis au monde pleins de bébés dragons ! Persifla le blond.
.- Pas vraiment non…. Chantonna Luna Lovegood. Ce qui suit, c'est le retour sur elle-même d'Iseldine Appresthy… Et peu de gens racontent l'opportunité qu'elle décida d'offrir.
.- Fi ! Une opportunité ! Voyez-vous ça !
.- Elle décida qu'une personne, une seule ! Sur toute la terre, pourrait pénétrer dans son parc…. As-tu déjà remarqué ces œufs qu'on vend dans les bric à brac ? As-tu déjà remarqué que le support de conchyoline et d'email qui supporte le globe à flammes possède un minuscule orifice ? Tu regarderas la prochaine fois… Tu verras qu'il y a, glissé dedans, une petite pièce argentée…. Ce que dit la Légende, vois tu, c'est que quelque part, dans la réserve d'une veille boutique, ou dans une armoire, se trouve, le laissé passé d'entrée à ce parc… Ce n'est qu'une pièce. Mais dorée cette fois. A l'effigie de Iseldine Appresthy. Glissée dans la fente d'un de ces mécanismes. »
Draco Malfoy laissa errer son regard vers l'étendue d'eau douce qui miroitait au soleil. Sa robe était crasseuse de sphaignes verdâtres.
.- « superbe ! Ironisa t'il. Tu me vois ravi de savoir qu'il y a suffisamment d'adorateurs fanatiques de récits pour gosses naïfs capables de breveter des objets dont nul n'a que faire ! Lovegood, pourquoi crois-tu que les berceuses de ta pauvre Mère, m'intéressent un tant soit peu ? Hum ? »
Voyant que l'adolescente sur sa branche ne répondait pas mais s'absorbait dans la création de ce qui ressemblait fort à un tableau de nouilles, il haussa la voix :
.- « Répond ! »
Mais, elle ne répondit rien. Elle s'affaira, de moulinets de sa baguette, à engluer des spaghettis et des tagliatelles dans une piètre imitation d'un saule pleureur.
Vivement, il saisit la cheville de la jeune fille, et celle-ci tressaillit avant de descendre de façon chaotique jusqu' à la pelouse. La toile, recouverte de féculents, s'abattit sur le sol, alors qu'elle essuyait ses mains poisseuses sur sa jupe déchirée. Ses yeux étaient embués alors qu'elle les posa sur lui, fier et hautain, le haut du crâne nimbé d'un rayon de soleil qui ne mettait en valeur que sa froideur.
Il ricana, et du pied, écrasa l'œuvre abstraite de la Serdaigle.
.- « C'est bien laid ! Crois moi, ton art n'est pas prêt d'entrer dans la légende, lui !»
Un soleil en penne Rigatte explosa en milliers de fragments.
Luna renifla. Il croyait sans doute que c'étaient ses gestes détestables, brisant à néant deux heures de labeur, qui la faisait ainsi réprimer difficilement ses sanglots. Et bien non ! Elle savait bien que ce tableau manquait de fluidité !
Il sourit sarcastiquement.
Elle pensait qu'il ne pouvait pas être si aveugle.
Il était satisfait, en fait, il croyait sans doute qu'elle aller cesser de se trouver sur son chemin et frémir dés que l'écho de ses pas se ferai entendre sur les dallages des innombrables couloirs de Poudlard. Pour qu'elle arrête de lui parler de lumières, de dragons et de toutes ces chimères. Mais il se mettait le balai dans l'œil jusqu'au crin ! Elle savait que ce n'était qu'une façade ! Elle le sentait !
Cette légende l'avait intéressé ! Ses yeux n'avaient rien camouflé du tout ! Ni sa façon impolie de regarder ses mains blanches alors qu'il écoutait attentivement !
Alors, elle se mit à sourire comme la démente qu'on croyait qu'elle était. Puis sauta, à pieds joints, sur sa composition, la réduisant en un tas infâme.
Lui recula éberlué, alors qu'elle riait aux éclats. Il la croyait folle.
Elle se calme enfin, et toujours souriante s'avança vers lui.
.- « Pourquoi les berceuses que ne t'a jamais racontées ta pauvre mère t'intéresseraient Draco ? C'est simple…. Tu ne crois pas qu'il y ait un dragon d'eau dans le Lac de Poudlard, pas vrai ? Tu sais juste qu'il y en a un... Quelque part… Tu en as entendu vaguement parler et puis c'est tout… Tu ne crois pas à mes histoires ! Mais tu viens passer tout ton temps libre ici ! Pour regarder au fond du lac … Pour voir… Voir et mentir. Te mentir. Parce que tu cherches. Je le sais. Je le vois bien.
.- Ce que je vois, pour ma part, c'est de la vase répugnante ou ton visage d'enquiquineuse !
.- Oui, oui.. » fit elle, absente tout à coup.
Elle se baissa pour cueillir une demi dizaine de bleuets dans un taillis. Puis entreprit de les tresser avec dextérité en un bracelet bariolé.
. – « Oui, oui quoi ! La folle ? Répliqua Draco piqué au vif par la remarque véridique de la jeune fille sur sa Mère.
Elle releva les yeux, son joli bijou floral terminé. Et lui attrapa le bras. Incrédule, il vit son poignet s'en faire parer et elle sourit gentiment. Il se défit du bracelet de fleurs violines d'un geste sec. Mais, elle ne lui lâcha pas le poignet et s'affaira à regarder sa paume sous toutes les coutures.
.-« Lâche moi, je te prie !» Grinça t'il. J'ai eu suffisamment affaire avec toi aujourd'hui pour ne pas craindre d'être contaminée par ta dégénérescence cérébrale !
.- oh ! Très bien ! Murmura t'elle en délaissant sa dextre. Je voyais juste que ta ligne de chance est extraordinairement ramifiée !
.- C'est ça ! Salut les Ronflaks cornus de ma part et ciao ! » Poursuivit avec hargne le jeune homme en tournant le dos.
Il fit quelque pas, songeant que Luna Loveggod était vraiment un être étrange mais que si elle consentait à lui laisser quelques moments de ses temps libres en solitaire, peut être pourrait il admettre qu'elle n'était pas dérangeante ! Après tout, libre à elle de croire que les dragons pullulent dans les arbustes et que les Botrucs connaissent le chinois ! Mais qu'elle ne cherche plus à lui faire croire ce qui n'est pas !
Assez de ces sous-entendus ! Assez de chercher à lui ouvrir les yeux sur des utopies !
On le retint par la manche et il pivota. La petite main douce posée sur son avant bras lui laissa deviner son appartenance avant qu'il ne croise le regard bleu dentelé de gris de la cinquième année.
.- « Oh ! Juste une chose ! Ce que Maman m'a dit ensuite….. C'est que l'histoire de Iseldine Appresthy… Humm… Draco… Ce n'est pas une légende…. Alors regarde bien dans le lac ! Salut ! »
La gosse, s'en alla en courant, et, comme l'envie lui prit, Draco, soudain se mit à rire. Rire à en avoir les larmes aux yeux. Rire à en avoir un point de coté. Alors qu'il tentait vainement de reprendre haleine, un bruit étrangement familier se fit entendre, et il tourna vivement sa tête vers le lac au soleil. Là, au milieu de l'étendue, il aurait juré avoir vu une plage d'écailles….
Draco Malfoy, alors qu'il passait les doubles portes du Hall, ne riait plus.
Deux mots trottaient dans sa tête…. Un nom… Iseldine Appresthy.
oooOOooo
Pansy paradait à son bras. Comme d'ordinaire, elle babillait. Lui, avait mal à la tête. Ecouter Pansy avait cet effet désastreux de lui donner la migraine.
.- « Parce que vois tu, c'était complètement futile de la part de Zabini d'oser prétendre que Mili….Pérorait t'elle de sa voix fluette. »
Draco n'y prit pas garde et avança, l'œil vague, il découvrait les vitrines des échoppes de Pré Au Lard.
.- « Tu m'écoutes, Draco ? Demanda la brunette dans une moue adorable
Il tourna vers elle un regard inexpressif et elle roula des yeux avant de soupirer.
.- « Tu disais ? Tenta t'il de rattraper.
.- Rien… Rien…
.- Pansy, excuse-moi… Je t'écoute, cette fois…
. - Ce doit être la troisième fois que tu m'écoutes sans rien entendre, Draco, rit elle en lui baisant les lèvres, puis reculant légèrement, elle renifla. Je crois qu'on devrait s'asseoir, il faut que nous parlions toi et moi… »
Il la considéra, sourcils froncés avant de lui prendre les doigts et de les porter à la bouche pour gentiment les lui embrasser. Les yeux de Pansy se voilèrent de larmes.
.- « Eh Pansy ! S'inquièta t'il en passant un doigt doux sur sa joue rosée. Qu'est ce qu'il y a ?
.- Ya que ... Draco… Je suis désolée.. Longtemps, j'ai cru, que tu serais plus qu'un ami pour moi… Mais ... Je ;.. Je me suis trompée Draco ! Ca ne suffit pas de s'entendre… On n'a tellement peu d'idées en commun…. Toi et tes animaux, toujours renfermé et pensif… Et moi... Je ne fais que parler ! Comment tu veux que ça colle !
.- ça colle depuis quatre mois, je ne vois pas pourquoi, d'un coup, tu te rends malade à croire qu'on ferait mieux de se séparer !dit il et il hausse les épaules ;
.- Je constate, Draco , ça s'est pas fait d'un coup ! Tu passes de plus en plus de temps devant ce fichu lac ! Les yeux dans le vague ! Comme à la recherche de l'inexistant ! Si encore il y avait de belles filles dedans je comprendrais que ça te motive mais là, franchement ! Et quand tu en reviens, tu es maussade… Et rien de ce que je dis ni de ce que je fais ne te fait réagir… Alors dis-moi, s'il te plait…. On fait quoi ? »
Elle leva sa tête brune vers lui, et il la regarda fixement. Clignant des paupières. Est-ce qu'elle venait clairement de lui dire qu'elle ne pensait plus à lui comme l'homme de sa vie ? Est-ce qu'elle venait seulement de poser les bases d'une demande de rupture ?
Il lâcha sa main, comme au contact d'un objet brûlant, et elle se mordit la lèvre inférieure.
.- « C'est ce que tu veux vraiment, Pansy ? »
Elle mit quelques secondes avant de hocher la tête. Elle affirmait. Elle confirmait. Draco ferma les yeux.
.- « Ok,… OK… » Marmonna t'il avant de tourner le dos.
Quand il dépassa le pub des Trois Balais, il jetta un regard en arrière. Sur la chaussée, dans une robe printanière, abricot et crème, Pansy Parkinson lui demandait pardon, le visage mouillé de larmes.
oOo
Il avança machinalement. Il croyait bien avoir croisé Potter sans même l'avoir insulté. Il n'avait pas la moindre envie de pleurer. Il se sentait juste seul. Pansy avait toujours été à ses cotés, en tant qu'amie intime, puis petite amie. Souvent, elle l'ennuyait… Mais, elle était là… Toujours… C'était son catalyseur. C'était l'une des rares personnes qui le faisait sourire ou rire, et il aimait bien quand elle se mettait à rêver de choses et d'autres, adossée à lui.
Il l'aimait bien.
Il passa une porte.
Ça carillonna.
Il passa dans les rayons d'articles en promotions. Il pensa que c'était ça une vie : passer son temps à passer d'états d'âmes en états d'âme, de conditions en conditions, de lieux en lieus, et en revenir à un point mort : n'avoir aucune certitude, car elles mêmes s'effilochaient, perdaient en exactitude et .. Passaient…
Il n'était jamais rentré dans ce magasin.
Il avança encore et tout aussi soudainement s'arrêta.
Opalines, denses et vives.. Elles dansaient… Trois flammes. Dans un globe de porphyre. Le support étincelait sous les reflets chamarrés qu'elles dispensaient et Draco tendit la main.
oOo
Le lac était calme. Le parfum des fleurs en pleine éclosion montait à ses narines et l'emplissait d'une douce torpeur. Le soleil dardait agréablement.
Il s'adossa au gros arbre et déballa l'objet acheté dans un état second.
Il resta longtemps les iris fixés sur la parade aléatoire des étincelles colorées puis entendit une petite voix ; Chaude et douce. Une voix chantante.
Luna Lovegood s'assit à coté de lui et répèta :
.- « Regarde donc dessous… S'il y a la pièce… »
Il la regarda elle. Il pensait qu'elle se gausserait de lui en disant, « je savais bien que tu faisais semblant de ne pas t'intéresser à mes babillages. »
Mais elle n'avait rien dit de tel. Elle attendait qu'il regarde. Car il semblait évident que ce qu'elle aimait par dessus tout cette étrange Serdaigle c'était de voir loin, plus loin que lui en tout les cas. Et de ne rien laisser passer.. Et surtout pas ce qui pourrait la faire rêver..
Elle sourit et il lui tendit l'objet.
.-« Regarde plutôt, toi…
.- si tu veux. » Accepta t'elle.
Elle eu vite fait de retourner la boule et de découvrir un mince opercule collé à une écaille argentée. Elle la retira, puis attrapa la main de Drago, la lui tint par le poignet, et renversa la boule dessus. Une pièce tomba et Draco referma les doigts.
La jeune fille posa précautionneusement le globe au sol et ses yeux se firent anxieux.
.- « Tu es prête ? » demanda t'il.
Elle hocha la tête en se mordant la lèvre. Comme Pansy l'avait fait. Mais elle ne pleurait pas. Elle attendait. Elle espérait, c'était tout.
Il ouvrit sa paume. Il y avait bien une pièce.
Un pièce en argent..
Ordinaire…
A Suivre….
très vite! bonne semaine à tous!
bidibou
