la ptite rubrique de Bidibou : je crée mon coin d'expression personnel... Ici, vous trouverez tous les renseignements passionnants sur ma petite vie et tout ce que je dois vous faire savoir sur la fiction... etc... Alors, je commence ! aheemm! grande nouvelle : je suis en VACAAAAANNNNNCCCESSSSS ! oui..oui... Je vois d'ici que vous vous retenez à grand peine de ne pas me balancer vos claviers de pcà ma tête, pck j'ai la chance, moi dont la bouche s'étire en un sourire qui me mange les joue , de vous informer qu'à partir de ce jour, je vais pouvoir profiter du soleil.. mais attendez avant de me trucider ! qui dit vacances dit: temps libre ! et mon temps libre, je vais en consacrer une bonne partie à cette fic ! alors c'est pas une bonne nouvelle ça? donc, voilà, je vais adopter un rythme de parution de 2 à 3 chapitres par deux semaines, ça vous va? ensuite quioi d'autre... Dans le courant de la semaine , je vais sans doute faire paraitre une autre fiction, une Roguefiction plus exactement ! mais pas de panique! je ne négligerais pas pour autant notre petite Nirvelli ! promis ! voilà, pour l'instant je ne vois pas trop quoi vous dire d'autre, si ce n'est bonne lecture et énormes poutoux! merci à toux ceux qui lisnet cette fiction! je vous adoooreee !
RAR:
eillis : vraiment? tu trouves?merrrccccciiiii! ( je suis toute euphorique !)... hummm... drago.. Drago... Et bien je vais lui trouver une petite blondinette qui a un prénom charmant et presque comestible (tu comprendras en le découvrant..lol) elle apparait (de façon desciptive) dans le prochain chapitre mais on la verra très peu ! ce ne sera pas l'âme soeur de notre beau prince des Serpentards.. Voilà, voilou ! merci de ton mssggg! bises +
luna potter: Oui, povre de lui... Mais desolé non, il ne vas pas restr inconscient... Mais je te rassure, son réveil est trognon aussi ! je sais la réaction de Ron est comment dire « chaude » mais, dans mon idée, Ron est toujours sensible aux stéréotypes et Nirvelli lui apparait vraiement comme un membre du clan Serpenatrd, donc froide, mesquine, et potetiellement malveillante ! d'où voilà... neammoins, dans ce chapitre... Il a un geste tout ce qu'il y a de plus fraternel envers Harry et ...Tu découvriras tout ça !çadoit être sympa ta fic, je comprends bienpourquoi tune publies pas et en parant de msn! quandest ce qu'on sy voit !lol! sinon, pour ta question: oh ! oui! ce serait beau une déclaration d'amour dans ce style ! enfin, s'il n'y a aps eu des vampires, un repas sanguin et un mort juste avant, ce serait encore meiux! lol! mais, on est jeune, ptétre que dans la vraie vie, qqch de ressemblant va nous arriver! ( on a tjrs e droit de réver, hein? mdrrr!)Gros bisous ! bonne lecture, merciii !
greg 83 :oki, pr tes fics, mais n'ai pas peur de faire un flop... j'irais les lire mouaahh! je laisserais des reveiuwss! et puis sans essayer aucun succés! ( citation du jour !mdrrr) dans ce chapitre, on a pas le temps de voir la réastion d'Harry face à Ron et Hermione car environ une semine s'est ecoulée! mais... voilà le moment où "Elle" se dévoile ! bon, toi tu sais déjà qui elle est mais ça n'empèche que je pense que tu aimeras bien quand même !gros bisouuuusssss !
resumé : les amis d'Harry ont appris la relation de Nirvelli et Harry. Drago est toujours dans le coma. Dans ce chapitre, il y a un cours sur les vampires où Nirvelli va encore frôler la mort (décidemment ) et où l'on va rencontrer le personnage énigmatique "elle". Grosso modo et en vrac: une dispute, des propos lours de sens, du vocabulairerusse pour votre culture personnelle, une réconciliation, un réveil eeeetttt une fin alléchante !
un chapitre avec pas mal de dialogues...s'il y en a de trop dites le moi, et j'essaierais de ralentir le rythme... en tout cas, désolé de faire traîner cette histoire en longueur mais c'est nécessaire pour la rendre plus convaincante par la suite…voilà.
BONNE LECTURE !
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Chapitre 19: L'Amour, la mort, et plus si affinités.
.- REVEILLE- TOI VITE !
.- Non, laissez moi dormir…
On me secoue rudement et j'empoigne mon oreiller pour le plaquer sur ma tête … Je suis fatiguée, je veux dormir en paix…
.- BON SANG, lève-toi ! Drago s'est réveillé, un elfe est venu te prévenir mais n'a pas osé te réveiller…Et il n'y a que toi qui as le droit de voir Dray ! Répète Pansy de sa voix de soprano manquée.
.- QUOI ? M'époumonais-je, réveillée à l'entente du prénom de mon cousin.
Je saute vivement à bas du lit.
.- Je n'ai pas le droit d'aller voir Dray à l'infirmerie…Comme tu es la seule autorisée à lui rendre visite, je veux que tu lui passes un message de ma part.
.- Ne compte pas sur moi ! Répondis-je tout en sautillant sur une jambe pour passer un pantalon par-dessus ma nuisette.
.- Je t'en prie, Black…. Nirvelli. Ajoute t'elle en recevant mon regard noir.
.- Il est 5h00 du mat, le matin j'ai tendance à être tête… en l'air…. –pas facile de parler en enfilant un pull- .D'ici à l'infirmerie, j'aurais oublié ce que tu m'auras dit…
Je sors précipitamment du dortoir, fuyant les pleurnicheries de Parkinson qui réussit à réveiller tout le dortoir.
S'en suit, une course éperdue dans les couloirs de Poudlard, j'esquive les marches branlantes, je traverse les fantômes, insensible à leur froide moiteur…
Drago est reveillé.
Drago est sorti de ce coma qui a duré 6 jours. 6 jours qui auraient été interminables s'il n'y avait pas eu Harry.
Harry qui a supporté mes colères lorsque je criais à l'injustice de voir des élèves sortis de l'infirmerie alors que Dray y demeurait, son état stationnaire.
« Pourquoi cette crétine est-elle debout alors que Dray a les yeux fermés ? Pourquoi Harry ? C'est pas juste … »
Harry qui m'apprend à décliner le verbe aimer.. Harry qui me fait oublier la chasse aux vampires instaurée par le ministère de la Magie depuis le lendemain de l'attaque.
Je cours, et finit en dérapage, haletante, devant la porte de l'infirmerie. Je l'ouvre, pantelante, et la referme doucement pour ne pas me faire sermonner par Mme Pomfresh. Et là, je le vois.
Pompom s'affaire à ses côtés.
Lentement, quand il entend la porte se fermer, il tourne la tête.
Je ne sais plus comment réagir.j'ai attendu ce moment, luttant contre mes peurs, imaginant de nombreux scénarios pour son réveil, pour mes excuses…
Et me voilà devant le fait accompli.
Il me regarde et oubliant toute retenue, j'envoie valser mon éducation, prônant fierté et modération en toute circonstance, pour me précipiter contre lui.
Je le percute, un peu trop brusquement, mais je m'en moque, et lui aussi. Il m'a ouvert les bras, et nous nous étouffons de tendresse.
.- Plus jamais, Dray…Ne me refais plus jamais ça !
.- Non jamais, répond il d'une voix faible, et il me serre contre lui, nichant sa tête blonde dans mon cou.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés dans cette position, sans même parler, mais un toussotement de l'infirmière me fit reprendre mes esprits. Drago s'était endormi, son souffle apaisé faisait voleter quelques mèches non coiffées sur ma nuque et j'avais une crampe au mollet d'être restée inconfortablement installée. Debout en fait.
Je suis sortie de l'infirmerie, un sourire immuable collé au visage .
oo0000ooo
C'est d'une humeur radieuse que j'entre dans la Grande salle, quelques minutes plus tard. Le carillon du hall égrène une jolie mélodie. Il est 6h30 et une journée merveilleuse s'annonce maintenant que Drago est hors de danger.
La famille Weasley –du moins le peu que je connais de celle-ci-, Hermione et Harry sont là, déjeunant. Eileen aussi, elle a pris place seule à notre table. Harry me fait signe.
Profitant de ce qu'il n'y ait personne qui puisse s'ahurir de notre couple dans la salle, je cours vers lui et réalise un de mes plus grands souhaits : l'embrasser au matin, sans me cacher.
.- Bonjour mon cœur, dis-je, ma bouche à moitié décollée de la sienne.
.- Bonjour, toi, répond il avant d'approfondir notre baiser.
J'adresse un sourire radieux à Gin, un timide à Hermione qui y répond affablement et j'hoche de la tête en direction de Weasley frère qui ne semble pas connaître la politesse.
.- Je peux m'asseoir ? je demande.
.- Bien sur, s'exclame Gin en se décalant pour me permettre de me placer près d'Harrry.
.- Oui.. dit Hermione timidement.
Ron et Harry grimacent. Ron passe encore…mais Harry.
.- Ginny tu sais bien que-, commence t'il.
.- Gin sait peut être, le coupais je rudement, mais moi non ! Je te fais honte, Harry ? Qu'est ce qu'il y a encore ? Maintenant que tes meilleurs amis sont au courant pour nous deux, je ne vois pas ce qui dérange.. En plus, tes demandes en mariages se sont calmées…
Je prends place sur la chaise voisine de mon petit ami, et attends sa réponse….Qui ne vient pas…Furieuse, je me relève.. Ca veut tout dire, ce silence obstiné et ces yeux baissés ! Il y a une semaine, il m'avouait un secret entre son cœur et lui, et là il me renie !
.- Très bien, j'ai compris, fais-je. Ne compte pas sur moi demain, pour satisfaire à tes envies de me rouler une pelle.
.-Quoi ? Murmure t'il abasourdi.
.- Attends ! S'exclame une voix autoritaire et je suis soudain harponnée par quelque chose de chaud et osseux.
C'est Ronald Weasley qui m'a saisi le bras.
.- QUOI ? Crachais-je, et je jette un regard mauvais sur la main blanche qui m'enserre le poignet.
Il me lâche soudain, conscient de son geste et ses oreilles passent au vermillon. Hermione lui lance un regard d'encouragement.
.- Mmm. Et bien, Harry ne mérite pas que tu le plaques pour ça.
.- Ah oui ? Et tu juges sur quel critère ?
Je me tourne vers Harry. Il est dans un état proche de l'anéantissement qui me ferait presque regretter ma trop soudaine décision.
.- J'en ai marre de me cacher Harry! Je me fiche de recevoir de menaces avec mon thé du matin ou des enveloppes contenant du pus de Bulbobul. Ca ne peut plus durer comme ça, et tu le sais !
.- Il t'éloigne pour te protéger ! s'en mêle Gin.
.- Assieds-toi, Nirvelli, dit Hermione d'une voix posée. Ron et moi, allons t'expliquer quelques petites choses… Ce serait à Harry de le faire… Mais, personnellement…je m'en veux… Enfin… De ce que j'ai pensé et dit sur toi… Nous avons beaucoup discuté avec Harry depuis …et donc je tenais à m'excuser auprès de toi, j'ai cru…J'ai cru qu'Harry ne me faisait plus confiance, par ta faute, et ça m'a fait mal...
J'accepte.
.- Bon et donc, nous allons mettre notre grain de sel dans votre histoire et éviter que tu fasses une bourde, marmonne Ron.
.- Ce n'est pas à vous de – reprend Harry.
.- Si Harry et toi dévoilez votre relation, ce ne sont pas des cloques sur les mains qui t'attendent mais la mort. ! Déclare Hermione à toute vitesse.
On me fait asseoir. Avec raison, car j'ai manqué de voir le sol se dérober sous mes pieds.
.- Tu n'ignores pas pour Sirius l'an dernier...
.- Mais c'était presque.. un accident… il aurait suffi de …
.- Il y a eu aussi une attaque sur notre père, dit Gin.
.- Ecoutez.. Ecoute aussi Harry… Mieux vaut une relation pleinement vécue qu'une demi-relation. Je n'ai pas peur de la mort vous savez.
.- Tu n'y as jamais été confronté, s'exclame Ron.
.- Et Halloween ça ne compte pas ? M'emportais-je.
.- Vous avez fini non ! Nous interrompt Hermione ; Je pense que qu'Harry-
.- ARRETEZ DE PARLER DE MOI COMME SI JE N'ETAIS PAS AVEC VOUS ! Tonne le concerné.
.- ET BIEN, EXPRIME-TOI ALORS ! Répond Ginny sur le même ton, en frappant violemment la table de son poing, et, ce faisant, elle calme tout le monde.
Harry m'attrape la main et me la serre. Il aime beaucoup ce simple contact entre nous, et chaque fois qu'il me prend la main je me rappelle ce soir là, à la Cabane Hurlante. Je sens déjà ma colère fondre comme neige au soleil.
.- Plus longtemps nous nous cacherons, plus longtemps tu seras en sécurité, dit il
.- Harry, c'est très noble de ta part.. Mais j'ai le droit de décider moi aussi.
.- Je ne discuterais pas là dessus.
.- Je ne supporterais pas cela indéfiniment, Harry… Ça va me rendre folle..
.- Pourquoi n'en parlez-vous pas à Dumbledorre ? s'écrie Ronald.
.-Oh ! Ou Rogue plutôt ! Répondis-je, étourdiment, et le visage d'Harry passe au vert. Oui, oui je sais, il est exécrable avec toi, mais c'est un très bon soutien moral. On peut compter sur lui…. Il m'a fait prévenir ce matin pour… OH HARRY ! J'ai oublié de te dire : Drago est réveillé.. Ce que je suis contente.
C'est limite si je ne sautille pas sur place… Hermione et Gin, diplomates esquissent un sourire, et Harry répond d'une voix amorphe, par principe :
.- Ah c'est bien…
.- Vous devriez aller voir le directeur, reprend Gin. Rogue, même s'il apprécie Nirvelli, n'en reste pas moins un mangemort et il peut toujours faire un lapsus devant Voldemort même s'il réussit à clôturer ses pensées…
.-Rogue, un mangemort ?
Quoi ? C'est un mangemort ?
.- Tu l'ignorais ?
.- Oui, j'ai.. J'avais confiance en lui, mais ….
.- Et bien tu as raison, il ne faut pas que tu changes d'idées sur son compte, car vous oubliez que c'est avant tout un es-. S'ecrie Hermione.
Mais elle ne finit pas sa phrase, surprise, lorsque je tourne brusquement la tête vers Eileen qui vient de m'envoyer une de ses pensées : «voilà, Pansy et sa clique, Nirv, largue les amarres » . Aussitôt, le message reçu, la porte s'ouvre et Pansy me cherche du regard. Elle se dirige vers moi.
.- Mince… pestais-je.
.- Attend, je m'exc- commence Harry.
.- Oui.. Oui je sais, on en parlera plus tard.. Tiens, Pansy ? Que me veux tu ?
.- Alors Drago ? Que t'as t'il dit ?
.- Il m'a pas parlé de choses et d'autres mais de toi : niet…. Repartis-je et le sourire de Parkinson s'efface alors qu'Harry et ses amis répriment leurs rires.
Se voyant, Pansy Parkinson se tourne vers eux, l'air foncièrement mauvais, puis vers moi.
.- Qu'est ce que tu fais avec ceux là ?
.- Que fait un serpentard face à des rebuts de la société ? Répondis-je dédaigneuse. Je les insulte. Et si tu ne veux pas y passer, toi aussi… eloigne-toi de moi.
Fronçant du nez, elle s'éloigne et peu après je la suit, non sans avoir accordé mon pardon à Harry et remercié ses amis. Nous décidons, rapidement, que nous irons voir Dumbledorre dans le courant de la semaine.
oo00000oo
Drago est sorti de l'infirmerie hier soir et ce matin, vendredi, il m'attendait au bas de l'escalier du dortoir.
Nous nous sommes pris la main, comme deux gosses heureux de se retrouver et nous sommes partis déjeuner. Pas mal de personnes se retournent sur notre passage, j'entends des chuchotements, des bribes de phrase qui font sourire Drago, moi je passe outre… On m'a toujours enseigné que la curiosité est un vilain défaut et je trouve mes camarades bien mal éduqués quand ils murmurent : « tu crois qu'ils sont ensemble ? » ou encore « j'en crois pas mes yeux, Malefoy et Black n'ont jamais pu se sentir, qu'est ce qui s'est passé pour qu'ils s'entendent ? ».
Nous prenons place à la table, non sans avoir passé devant Harry qui n'a pu retenir son expression de surprise mêlée à un rictus de haine contre mon cousin.
.- Je ne crois pas que Potter apprécie que nous nous tenions par la main, dit Drago.
.- Oh ! Ça c'est certain, il est dévoré de jalousie…. Oh Par Merlin !
Drago me regarde d'un air faussement ingénu puis voyant ma gène, prend les devant. C'est pas croyable, il lui a fallu d'une phrase et je me suis vendue ! Comment a t'il su d'ailleurs !
.- J'ai des yeux, Nirv ; j'aurai effectivement préféré éviter ce spectacle répugnant, à savoir Potter, pas toi bien sur. Mais c'est un fait, ce n'est pas parce que nous ne nous parlions plus que je remarquais rien. Pourquoi vous vous cachez ?
.- Prudence oblige. Harry tient à ma vie, on s'est d'ailleurs chamaillé à ce sujet… Et, écoute Dray, ne me fais pas la morale, s'il te plait, n'entre pas dans nos affaires, ma vie est déjà assez compliquée comme ça.
Bien sur que non, rétorque t'il, arrogant, comme si ça consistait un coup trop bas pour lui.
Il me regarde de haut, mais ne dit rien de plus. Je suis surprise… Il s'est assagi.
.- Ah oui ? Tu ne vas pas saisir l'occasion de lui pourrir la vie ?
.- Je crois qu'à toi seule, tu dois y aller fort, surtout si tu piques tes saintes colères. Je suppose qu'on te l'a déjà dit, mais quand tu es ici, qui dirige les Enfers ?
Ses yeux rient.
.- Eh ! Pouffais-je, et je le frappe gentiment au bras.
Il gémit, bon comédien. Je jubile.
Drago est de retour. Le petit blond avec des étoiles dans les yeux.
.- Dray ? pourquoi cette crise, le mois dernier ?
.- J'ai mûri, répond il, évasif.
Puis suite à mon regard interrogateur et anxieux, il me dit tout. L'évasion de son Père, les Detraqueurs, et malgré la gravité de la situation, je ne peux m'empêcher de rire lorsqu'il finit son monologue sur une question très originale.
.- Pourquoi ne m'as tu pas dit que tu étais mourante, Nirv ?
Il me faut cinq bonnes minutes pour reprendre mon souffle.
.- De quoi parles-tu ?
.- Mais de ta maladie incurable. Celle que même les Moldus ne peuvent soigner !
J'ai un point de coté, mais Drago s'échauffe de me trouver hilare.
.- Mais je suis en parfaite santé ! Gloussais-je, me tenant les côtes.
.- Nirvelli, mon Père m'a dit que tu allais mourir.
Evidemment, il y avait le bal. J'ai failli y rester… Mais j'ai bien cru comprendre qu'on avait voulu m'épargner alors quoi…. Je ne crains pas les Mangemorts…
.- Drago, je suis persuadée que ce n'était qu'une menace en l'air. Ton Père veut sans doute te contrôler.. Et puis, toi aussi, tu es mourant dans le contexte. La vie c'est ça, Drago, on meurt un peu chaque jour.
Drago grimace, dubitatif… Je repousse ma chaise et prend place sur ses genoux.
.- Qu'est ce que tu fais, demande t'il, surpris.
.- Je veux que tu sentes que je suis réelle !
.-Toute la salle nous regarde.Observe t'il.
.- Toute la salle saura que tu es un être humain comme un autre qui peut servir à l'occasion de coussin confortable..
.- Je ne le veux pas.
.- Je me fous de ce que tu veux. Je sais que je veux que tu me serres et je sais aussi que ça te fera du bien ! Alors pas de discussions, et serre-moi fort !
.- Et Potter ?
.- Je l'aime .
C'est si simple de l'avouer à toute autre personne qu'au concerné.
.- …
.- Oui à ce point là, Dray. Ça ne devrait pas te déranger de le rendre jaloux ?
.- Non, pas du tout, admet t'il en m'enserrant la taille. Tu sais, quelqu'un m'a dit à l'infirmerie qu'il avait besoin de moi, alors j'ai tenu bon.
.- Tu as eu raison. C'était moi..
Je me love contre lui. Je suis bien, et lui aussi. Et je ne ment pas, j'ai besoin de lui.
.- Tu sais Drago…
.- Oh, non, je t'en prie, épargne-moi les paroles guimauves du style « je t'adore mon Drakinou », sinon je vais finir par te confondre avec Pansy.
.- Ce que je vais te dire est pire : Drago … Je t'aime vachement !
J'observe sa réaction. Il laisse tomber son masque et chacun dans la salle peut le voir sourire. Comme un ange, un ange ému.
Nous sommes pris d'un fou rire quand Pansy, découvrant notre étroite complicité, glapit à l'entrée de la Grande Salle :
.- Mais que fais tu mon DRAKINOOOOOOOUUUU !
ooo000ooo
.- Aujourd'hui, étude des vampires, annonce le Professeur Auroux.
Gryffondors et Serpentards sont abasourdis. Comment les professeurs osent-ils parler de cette catégorie de démons ? Après tout ce massacre… Après toutes ces horreurs qui provoquent chez moi des cauchemars incohérents où Harry n'arrive pas à temps.
.- Je vous prierais de remercier les Professeurs Rogue et Hagrid qui vont nous épauler pour le cours de défense PRATIQUE de ce jour. En effet, nous retenons ici même, à Poudlard, un…. Comment dire… Spécimen. Capturé aux environs de Prè-au-lard.et il ne s'agit pas moins de Shadaliel, redoutable strige, très jeune certes, mais très active et sachant tirer profit de son surnom elfique. (1)
.- Connais pas, chuchotais-je à Eileen.
.- Quoi ? Tu plaisantes ? S'excite t'elle. Les journaux ne parlent que d'elle depuis des semaines, c'est elle qui a mené les délibérations quant au ralliement des Vampires dans le clan de Vol…Voldemort…
.- Allons, allons, silence Miss Burder, rouspéte le professeur. J'attends le plus parfait silence pour commencer cette leçon.
Le professeur abaisse les stores, et allume les chandelles, créant une atmosphère opaque, et quelque peu terrifiante
Rogue et Hagrid font leurs entrées, ils traînent une forme menue, enveloppée dans de sombres et épaisses couvertures. Sans ménagement, ils la poussent vers l'estrade et s'écartent pour laisser champ libre au Professeur de DCFM .
.- Comme vous l'avez constaté durant cette sinistre soirée d'Haloween, les vampires résistent au sort de stupéfaction. Il a donc fallu la force de notre garde chasse et les potions désérnegiseantes de notre Maître des Potions pour venir à bout de Shadaliel, ainsi ne craignez rien, ici vous êtes en sécurité.
J'espère que c'est la vérité, car je n'ai qu'une seule envie, à ce moment : fuir à toutes jambes.
Le professeur Auroux d'un mouvement théâtral retire les plaids qui protégeaient la vampire.
C'est Elle .
Elle n'a pas changé, physiquement parlant. Elle est plus belle encore que dans mes souvenirs. La mort et cette peau blême lui siéent. Une lueur de triomphe inconnue danse dans ses pupilles marrons. Ses longs cheveux bruns arrivent à sa taille svelte, que je lui enviais tant, son visage a gardé des traits fins et doux, mais trop exquis presque cyniques.Elle sourit de ses lèvres pleines et purpurines. elle porte une robe noire, fendue jusqu'à mi-cuisse avec des broderies pourpres. Elle se veut sensuelle alors que je l'ai toujours connue comme une femme-enfant.
Des cordelettes enserrent ses poignets, même maîtrisée,i elle se sent maître de son destin.
.- Je veux bien devenir vampire, s'exclame Blaise après avoir lancé un regard lubrique vers sa poitrine à demi dévoilée.
Elle rit. De son rire de sylphide, celui que j'aimais tant provoquer et qui aujourd'hui fait dresser mes cheveux. Elle ne craint rien, elle va servir de cobaye et puis on l'enverra croupir au Ministère après un questionnaire en bonne et due forme sur ses rapports avec le Lord Noir.. Elle sait et en use, d'un air de fausse coquetterie elle cache son rire derrière ses mains, mais j'aperçois des rangées de dents nacrées et deux canines qui pointent..
.- Mauvaise idée, Mr Zabini. Miss Black asseyez vous.Ordonne le professeur Auroux.
De fait, je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais levée, les doigts crispés au bord de ma table, les jointures blanchies. Eileen me tire par le coude, je me rassieds, le regard fixé sur elle, et Eileen me demande les causes de ma contrariété. Drago coule un regard inquiet vers moi, et je cligne significativement des yeux pour qu'il ne s'inquiète pas. Harry, très pâle discute avec véhémence avec Ron .
Le professeur s'avance vers Elle, et brandit sous son nez une gousse d'ail tout en explicitant les avantages et inconvénients de cet étrange arme, mes camarades suspendus à ses lèvres.
Elle recule, nerveuse, la bouche entrouverte sur ses deux canines proéminentes, ses yeux s'injectent de sang, et elle pousse un cri déplaisant.
.- Ça suffit ! Sifflais-je, mais seules Eileen et Elle m'entendent.
Déjà, Elle a revêtu un masque de victoire.
Déjà, le professeur Auroux l'asperge de quelques gouttes provenant d'un bénitier.
Elle se protège les bras, une de ses manches glisse et dévoile la Marque des Ténèbres sur son poignet menu. J'ai la nausée. Alors c'est vrai. Elle est dans ce camp là !
Elle hurle, crachant du sang, l'eau s'est répandue sur sa chair diaphane et une odeur de brûlée pétrifie l'air. Ellesouffre et sa peau se craquelle en cercles noirâtres.
Je ne veux pas qu'on lui fasse mal..
.- ÇA SUFFIT ! LAISSEZ LA! Hurlais-je à mon tour.
Tous m'ont entendu cette fois. Ils sont incrédules. Tant, que le professeur Auroux qui en était aux propriétés de la lumière, lâche brutalement le store qu'il avait en main, et les rayons meurtriers l'enveloppent.
La lumière crue de cette après midi ensoleillée la percute. Et n'écoutant que mon cœur, je bondis devant elle, provoquant des murmures de stupeur sur ma réaction et mon agilité.
.-CE N'EST PAS UN ANIMAL DE FOIRE ! Fulminais-je en me plaçant entre la lumière eti Elle .
.- Mais que…Mais que…Balbutie le professeur Auroux.
.- Ne restez pas près d'elle, c'est dangereux, tonne Hagrid.
Mais trop tard,i Elle a passé ses poignets liés autour de ma tête. Et je tremble, et j'ai peur et déjà, je regrette mon geste.
Rogue aussitôt, d'un mouvement ample de sa baguette fait abaisser le store. C'est tout ce qu'il peut faire, lui, comme les autres. S'ils tentent quoique ce soit, tous, ils ne seront pas assez rapide face à Elle . Et pourtant, Harry a la main crispée sur sa baguette et Drago est prêt à faire une grosse bourbe, je le sens.
.- Relâchez là. Vous avez soif ? Prenez mon sang ! Nous sommes de la même famille, et je parie que le mien est meilleur ! S'exclame t'il en avançant vers elle et il défait le pansement qui recouvre sa blessure.
.- Tais-toi, Dray !
Elle rit, le regarde mais le rejette. Il ne l'intéresse pas :
.- Un de tes amis, Goloubtichka (2) ? Quel geste héroïque de la part d'un rescapé !
Entendre parler Russe éveille en moi des tas de souvenirs et Elle le sait. Elle se réjouit de découvrir à même mon cou, la chair de poule. J'ai peur et je ne le nie pas.
Je ne réponds pas, de toute façon, Ellea compris.
Il n'y a que Auroux, Hagrid et mes camarades qui n'ont rien assimilé…. Je suis certaine que Rogue sait déjà tout lui aussi. Après tout, c'est un mangemort, lui aussi, ils ont sûrement déja causer sous leurs capuches difformes.
Elle se penche vers mon cou et embrasse une veine qui palpite furieusement.
.- Tu n'as pas changé ma chérie, toujours là pour moi…Sais tu que ces humains, ne pouvaient pas me nuire ? Enfin pas mortellement, j'entends.. Tu as eu peur pour moi, malgré cela ! Est-ce que tu sais que ça me fait plaisir ?
.- Oui…Je sais…sanglotais-je, alors qu'elle murmure à mon oreille.
Je pleure, sans bruit. Je ne ressens que la chaleur de mes larmes sur mes joues glacées…Des larmes d'orages que je retenais depuis trop longtemps.
Maintenant qu'Elle est là, je peux savoir.. Je peux lui demander si c'était Elle qui m'espionnait…
.- Est-ce que tu étais là à Halloween ? Demandais-je.
.- Bien sur, mon cœur. C'est même grâce au Maître et moi que tu es toujours en vie…
.- Et dans la forêt, près du saule… ?
.- C'était encore moi… Il est mignon ton ami… Peut être même mieux que tes deux précédents…
Harry se lève brusquement… Seigneur, que va t'il penser de moi quand il saura….
Je ne voulais pas qu'Elle le juge, et je ne voulais pas qu'il entende son jugement… Et pourtant, c'est fait. Il a tout entendu, et a blêmit.
.- N'es tu pas contente de me revoir ? Reprend t'elle.
Le sang afflue à mes tempes.
.- Non… Arrête, je t'en prie…Suppliais-je, la tête bourdonnante.
.- Tu me supplie aujourd'hui Nirvelli ?. Tu me supplies et, pourtant, tu as peur du mal que ces humains me veulent, toi qui voulais ma mort, il y a encore quelques mois. Continue t'elle d'une voix soudainement rauque.
Dans la classe, ce ne sont que des exclamations qui fusent. Ça me fait réagir… Je ne veux pas qu'elle gagne cette manche là. Je repense à cette croix de perles dans ma poche…Je l'y ai mise par précaution, dés mon retour de l'infirmerie. Elle y est restée, oubliée, depuis des semaines.
.- Arrête, s'il te plait. Arrête ces questions..
.- Dis le mieux que ça, ma colombe, appelle moi comme tu m'appelais avant !
Je presse la croix de toute mes forces, et prestement je la sors de ma poche, la tournant vers Elle, tout en me baissant pour ne plus être prisonnière de ses bras. Elle est furieuse, Elle sait , maintenant que je ne la crains plus.Elle sait que s'il le fallait maintenant, je la livrerais à ses bourreaux. Et c'est d'ailleurs ce que je suis sur le point de faire. Elle abandonne, alors que, dans un cri de rage, j'explose :
.- Arrête ça MAMAN !
♠♣♥♠♣♥♠♣♥♠♣♥
(1) Shadaliel : nom donné à la déesse de la nuit, dans la civilisation elfique.
(2) Goloubtichka : petite colombe
bah voilà, qu'en pensez-vous ? et de la réaction d'harry, de celle de Drago, et de l'identité d'Elle? ça vous a plu?
