la p'tite rubrique de Bidibou : alors... Qu'est ce que j'ai de beau à raconter... Bien.. pas grand chose... Si ce n'est que j'ai publié le premier chapitre de ma nouvelle fic.. si vous voulez y jeter un cou d'oeil. C'est une rogue fiction avec ssHg, son titre est Amy... Voila voilà pour ça... ensuite... Hmmm... Bah voilà un nouveau chapitre , pas forcement bcp d'action (même pas je crois...)mais des passages interessants pour la suite de l'histoire notamment un passage avec le choipeau... Quoi d'autre.. La suite devrait arriver ds le courant de la semaine prochaine... Je tenais à vous remercier de lire cette fic.. Voilà.. je crois que c'est tout ! gros bisouillles !


RAR :

Eillis : .et bah oui! C'est sa mère ! ça te choque vraiment ? pourquoi ? Non, pr taqestion...tu vas découvrir que c'est tout récent l'état de sa mère…Et puis, je suis pas experte en vampire mais il me semble k'on ne peut pas être hybride ni même faire des enfants étant vampire… Fin, je ne sais pas trop… Donc Bnirvellis era pas demi-vamire… Elle aura bien assez à faire avc elle –même ds la suite ! je te promets ! . je te le laisse découvrir toute suite ce nouveau chapitre: bonne lecture, merci bcp pour tes impressions ! Bizzzz

Lunapotter .hello miss! Merci énormément pour tes gentilles reviews ! elle est chouette n'est ce pas ! hi hihi ! mais elle ne va pas rester lgtps.. Vraiment peu …dsl… C'était juste pr présenter un persg qui interviendra plus tard de façon passive… C'est pas évident à expliquer… Dc je vais arrêter là, et tu découvriras par toi même ! pr Drago, et bien.. Je n'y avais jamais vraiment pensé.. Et tu es la première à me faire cette remarque sur l'attitude étrange de Nirv… Mais bon au fil des chapitres, tu ne douteras plus un seul instant qu'elle aime Harry de tt son cœur et Drago.. comme un frère… voilà voilou, merci de me faire parvenir ttes tes impressions, ça me donne une bonne vision de ce que vous trouvez qui cloche ! je t'embrasse bien fort et j'espère que ce chapitre va te plaire !

greg83.et bien voilà ! j'attends de voir ce que tu nous concocteras ! pourquoi tu me poses pas tte tes questions ? je me ferais un plaisir d'y répondre, du moment que je ne te gâche pas trop l'effet de surprise de ce qui va suivre…merci de continuer à me soutenir ! c adorable ! et voici la suite qui devrait , j'espère , te plaire aussi…


résumé : Où Nirvelli rencontre pour la première fois Dumbledorre dans son bureau… Où Harry arrive et fait une révélation de plus importunes.. Où elle nous raconte l'histoire d'une petite mort… Où Harry parle –enfin- de la prophétie !
♥♠♣♥♠♣♥♠♣♥

Chapitre 20: La Prophétie

.- arrête ça MAMAN !

Mes camarades se révulsent derrière moi. La voilà la vérité qu'ils crevaient d'entendre depuis mon acte stupide ! J'espère que ça les satisfait parce que moi, ça m'étouffe.

Tout va très vite alors, les portes claquent, Dumbledorre arrive avec Auroux qui fait sortir les élèves. Le directeur analyse la situation en un seul regard. La perspicacité c'est son truc, moi, ce sont les problèmes…

Bientôt, Rogue a maîtrisé Maman, et Hagrid l'enveloppe de couvertures pour l'envoyer vers un cachot . Elle sera bientôt expédiée au Ministère et n'en sortira pas…

.- Tu m'avais dit que ta mère était morte…Souffle Drago.

Il me tient la taille et je ne l'avais pas remarqué, trop occupé à fixer l'estrade vide de Sa présence.

Je tourne la tête. Il est soucieux. Rogue répond pour moi :

.- On ne peux pas faire plus mort que ça !

Dumbledore sort non sans avoir lancé un long regard au Maître des Potions.

.- Rejoins tes camarades Drago, s'il te plait. Dit Rogue

.- Oui Parrain, obéit Drago.

Mon cousin m'embrasse le front, me chuchote de ne pas m'en faire et me laisse en compagnie de Rogue.

Ce dernier s'avance vers moi, les yeux emplis de mansuétude. Je recule.

.- N'approchez pas ! Vous êtes comme elle ! Je suis certaine que vous saviez qu'elle travaillait pour Voldemort ! Peut être même l'avait vous aidé pour l'attaque d'Halloween ! Beuglais-je.

.- Pourquoi dites vous cela, Nirvelli ? Questionne t'il, très calme mais une lueur de défiance dans le regard.

.- Vous devez être dans ses petits souliers, pas vrai ?

.- Les souliers de qui ? Demande t'il, alors qu'il connaît parfaitement la réponse.

Il veut me pousser à bout, il veut que j'expulse toute cette colère en moi.

.- De VOLDEMORT ! De ce monstre ! De celui qui a fait de maman cette femme démoniaque ! Osez donc le nier ! Osez niez que vous êtes à sa solde, que vous n'êtes qu'un sale mangemort, hurlais-je, insistant bien sur la dernière phrase.

Rogue cille. Ses yeux noirs redeviennent insondables, peu après, cependant et viennent se greffer dans les miens. Mais étrangement, son visage garde cet air affable qu'il affiche toujours en ma présence.

Délicatement, il déboutonne sa manche, et la remonte. La Marque m'apparaît.

.- Alors c'est vrai ?

J'avais tellement confiance en lui…et si c'était à cause de lui tout ce carnage et l'arrivée de Maman…Pourquoi Hermione semble t'elle prête à oublier l'attitude si ignoble de Rogue face à eux ?

.- Je ne le nie pas, Nirvelli. Mais vous ne savez pas tout.

.- J'en sais suffisamment pour vous trouver abject et écœurant ! Vous êtes bas ! Moi qui vous ais crû si maître de vous, épris de principes et simplement couvert d'une carapace de méchanceté pour vous protéger.. Ah ! C'est si simple de se tromper !

Il replie sa manche, remet ses boutons avec un détachement olympien qui me met hors de moi.

.- Peu m'importe ce que vous pensez, ça ne m'atteint pas. Seulement, écoutez moi, il ne faut pas avoir honte de cette femme démoniaque comme vous dites. Ce n'est pas votre mère, c'est juste….

Il cherche ses mots.

.- Juste son enveloppe charnelle et ses souvenirs. Mais son âme, elle, est sauve… Elle a échappé au Lord…Alors ne vous tourmentez pas pour elle…Elle n'en vaut pas la peine !

.- Ne me parlez pas de Maman ! Elle a plus de valeur que vous n'en aurez jamais !

.- Cessez de vous complaire dans le malheur Nirvelli. Et suivez moi.

.- Plutôt allez en enfer ! Sifflais-je.

.- Vous y êtes déjà.

Et le fait qu'il soit mangemort ne change rien à la chose : il a raison.

Alors je le suit.

oo§0§oo

Je sais où il m'emmène. Chez Monsieur Détresse, absoluteur de tous nos péchés, sauveur de nos âmes tourmentées et confesseur de nos douleurs. Je vais au Ministère des Peines et du Chagrin, lieu où Harry s'est retrouvé chaque année, comme en pèlerinage. Aujourd'hui, c'est mon tour, et je gage que j'en sortirais moi aussi, les oreilles bourdonnantes d'une révélation qui me rendra insomniaque.

.- Fraise turlututu glaçage praliné…. Marmonne Rogue à une gargouille monumentale.

Et c'est dans le mouvement hélicoïdale qui me mène vers le bureau directorial que m'apparaît l'ampleur de la tâche que Dumbledorre va avoir à résoudre.

a ) Expédier une vampire sociopathe vers une seconde mort.

b) Empêcher la fille de la sus-dite vampire de sombrer dans la dépression qui commence déjà à la ronger.

c ) Etouffer les rumeurs que les mentionnées des paragraphes 1 et 2 vont provoquer : à savoir qu'il y a une fille de criminelle à Poudlard.

d) Finalement une rumeur, c'est très peu de choses dans cette école… Surtout lorsque Peeves traverse les murs pour bramer à mes oreilles : « BOUUUUHHHHH ! FILLE SANGLANTE ! »

e) Tout compte fait, une fille de meurtrière n'est rien comparée à la neutralité inhumaine de Pansy Parkinson ou de Leonora O'Donelly.

J'en suis à formuler l' alinéa f quand la voix du stoïque directeur me prie d'entrer ainsi que le Mangemort qui en phase de galanterie, me tient la porte.

J'ignore ce dernier, passe dignement devant lui et entre dans une pièce circulaire remplie d'un bric à brac sans nom et impossible à décrire. C'est tellement burlesque et malgré tout ordonné dans ce chaos de télescope, grimoires et de boites de confiseries et de vieux portraits caquetant .

Tellement Lui. Tellement grisonnant et plein de science, de malice, de subtilité et présentement, des ses petits yeux cernés de fines ridules centenaires : de pitié.

Albus Dumbledorre me désigne une bergère dans laquelle je m'effondre et nonobstant mon manque de dignité, il s'éclaircit la voix et prend place face à moi. Non pas derrière son bureau envahi de parchemins jaunies et poussiéreux. Ce serait trop impersonnel. Non, juste dans la chaise qui me fait front.

Se penchant vers moi, il plonge ses yeux francs dans mes prunelles, et je flanche. Totalement. Misérablement.

. Excusez moi pour m'être interposée devant Elle… Je n'ai pensé…je ne sais pas trop en fait.. Mais j'ai oublié qu'elle pourrait en profiter pour s'échapper….

.- Non, répond il. Pardon à vous, Nirvelli.. J'ai pensé qu'il était temps que vos camarades et vous mêmes affrontassent vos peurs… Celles des Vampires… Et j'en ai oublié toute sagesse, je n'ai pas décelé les signes qui la liait à vous, et par ma seule faute vous vous morfondez…

J'avais besoin qu'on me blâme, qu'on me sermonne qu'on me dispute pour ce geste irréfléchi qui nous a tous mis en danger et au lieu de ça, il se rabaisse, il reporte la faute sur lui… Ce n'est pas ce que j'attendais et pourtant ça me fait du bien… Déjà, je rejette la faute sur lui…. C'est tellement plus simple d'en vouloir aux autres…

.- Vous ne pouviez pas savoir…

Il passe une main fatiguée dans ses longues mèches argentées puis fait un mince sourire.

.- Vos camarades me prêtent un don de devin, pourtant.. N'est ce pas , Severus ?

Je devine qu'il hoche la tête, lui, quelques mètres derrière moi. Je dis deviner car je ne m'abaisserais plus à le regarder hormis pour lui dire mes pensées sur sa condition misérable et répugnante. Il acquiesce et cela me répugne. Cette intimité entre un Grand Homme et un sbire de Voldemort. Dumbledorre n'est pas plus devin que je suis Merlin l'Enchanteur, et d'une voix passablement stridente je tente de le lui démontrer :

.- Devinez-vous donc aussi pourquoi des hommes promus à être brillants se dirigent vers le mal ? Questionnais-je alors. Devinez-vous, Monsieur le Directeur, ce qui pousse l'individu que vous voyez derrière moi, Seveurs Rogue, estimable Maître des Potions dans la non moins estimable école de sorcellerie de Poudlard, à mener doubles jeux, doubles mensonges, doubles traîtrises ? Devinez-vous enfin, pourquoi vous gardez un nécrophage parmi ces élèves qui vous font confiance ?

Dans le silence qui suit, je l'observe. Il est serein comme de coutume. Il tend la main vers une jolie boîte en fer et me demande, d'une voix apaisante, d'accepter un bonbon au citron, histoire, sans doute, de saupoudrer de douceur le piquant de mes paroles.

Je le suçote et il me répond.

.- Je devine, Nirvelli, que vous n'êtes pas prête à accepter la vérité et que ce sont là des propos que vous regretterez quand vous comprendrez la situation. Et puis, quel en est l'influence sur votre vie ? Oui ? Interroge soudain Dumbledore, déportant son regard vers la porte.

.- Cette femme, cette vampire, Shaldaliel, halète une voix familière . C'est d'elle dont je rêvais depuis la rentré !

Une lueur d'intérêt s'allume dans les yeux à demi-dissimulés par des lunettes en demi-lune de Dumbledorre. Le tissu de mon siège semble m'aspirer vers un gouffre de renfermé à l'odeur de naphtaline. Un gouffre d'incompréhension.

.- C'est la mère de Nirvelli Black que Voldemort m'envoyait chaque nuit ! Reprend Harry, la respiration saccadée.

.- Et bien, Potter ! Réalise Rogue, voilà qui n'arrange pas les choses !

.- Oh non ! Soupirais-je d'une voix blanche, en m'extirpant du profond fauteuil qui me dissimulait d'Harry… Voilà que ça complique tout.

Harry écarquille les yeux, il aurait du se douter que Dumbledorre m'entretiendrais de la situation ! Après tout, c'est tout de même de ma mère dont il est question !

Dumbledorre et Rogue se tiennent cois.

.- Pourquoi rêves tu de Maman, Harry ?

Je m'aperçois que je pleure, encore –décidément depuis Halloween, c'est la déferlante, Chang m'a t'elle contaminée ? – lorsqu'un chant mélodieux retentit à mes oreilles. Le chant d'un phœnix. Seul volatil ne craignant pas la gente féline. Il pleure lui aussi, dilapidant ses larmes de guérison sur Harry, puisqu'il s'est posé confiant sur son épaule gauche…

Mais c'est moi qui suis blessée !

.- Nirvelli en a plus besoin que moi, Fumseck, dit Harry.

Le phœnix vole vers moi, seulement, voilà, Fumseck –puisque c'est apparemment son nom- ne peut pas guérir les blessures d'amour propre. Harry s'en rend compte, peu après et vient m'enlacer, posant sa tête sur mes boucles. Comme il l'a fait il y a quelques jours pour s'excuser de sa conduite intolérable lors de notre « conciliabule » dans la grande Salle. Comme chaque fois où le monde me semble tourner de travers.

J'entends Rogue s'exclamer et Dumbledorre soupire faiblement.

Puis, nous nous asseyons, tous, j'étreins les doigts d'Harry, et je réalise qu'il est temps que je leur fournisse des explications quand à la mort de Chernavska (1) Pavlova Black. Quand à l'histoire de cette petite mort.

oo§0§oo

Ce soir là, je rentrais comme de coutume à notre maison de fonction, en passant par les sentiers de la forêt. Je cueillais, en chantonnant, quelques fleurs parfumées et je prenais mon temps pour parcourir le mile qui séparait les bâtiments de l'école de notre petite demeure cachée au fond du parc. Une brise tiède soulevait ma cape, les oiseaux gazouillaient, alors que le soleil s'affaissait tout doucement derrière la cime des conifères, me laissant sous un ciel rose et orangé. Autour de moi, le printemps chantait son renouveau. J'aimais le mois de Mai et j'aimais le vendredi soir.

Maman ne dispensait aucun cours de DCFM ce jour là . J'entrais par la cuisine, attrapais au passage un boublik (2) fait maison, et grimpais d'un pas vif, les escaliers menant aux chambres. Je me déchargeais de mes affaires dans l'une des niches de l'escalier et décidais d'aller raconter ma journée à Maman. Je ne fis pas attention au silence pesant des oiseaux domestiqués de Maman et leur lançais quelques miettes de mon délicieux gâteau.

J'étais enthousiaste. Ce jour là, j'avais trouvé ma voie, je savais ce que je voulais faire de ma vie et seule maman pouvait le comprendre et me soutenir. Je voulais devenir Reporter du Réel et de l'Imaginaire, je voulais présenter des tranches de rire, et de chagrin au monde entier.

J'entrais sans frapper et mon boublik tomba sur le parquet dans un bruit spongieux lorsque la scène s'offrit à mes yeux. Un vampire blond était penché sur Maman, il la vidait de son sang, et elle gémissait et se débattait. Sa baguette était à quelques mètres d'elle. Brisée en deux.

Lorsque dans un geste violent, son regard croisa le mien , elle sanglota et hurla dans un ultime soubresaut :

.- Pas devant ma petite !

Harry laisse échapper un « c'est ça !» jubilatoire à mes cotés, puis voyant mon regard blessé, bafouille des excuses. Je me replonge dans mon récit.

Je vis ensuite le vampire, lui murmurer à l'oreille de la rejoindre quand elle le pourrait. Il ajouta d'une voix grave qu'elle saurait où le trouver. Et puis, il utilisa un des longs ongles de Maman pour s'ouvrir une veine du poignet.

Maman tourna la tête pour ne pas avoir à boire, mais l'homme lui maintint le menton et après avoir goûté au sang, maman eut faim. Elle n'y pouvait rien, c'était la nature du mal qui l'entraînait vers sa perte. Devant mes yeux interdits, maman prit son premier repas sanguin, goulûment. Le vampire en eut vite assez, il se dégagea de son emprise, puis me fit une révérence policée avant de disparaître par la fenêtre.

Je me ragaillardissais brutalement. J'accourais vers Maman, bien pâle, se tenant le ventre comme en proie à de vives douleurs et l'embrassais, lui dit que j'étais là pour elle, que j'allais aller chercher de l'aide à l'école, qu'on allait faire purger ce sang maudit et qu'enfin elle allait s'en sortir. Et puis, je réalisais que parler ne servait à rien, et, comme un boulet de canon, je sortis de la maison, et courut vers Rutsenka. J'y trouvais vite la directrice et sur mon ardente prière et à la vue de ma tête d'épouvante, elle me suivit. Seulement voilà…

oo§0§oo

.- Maman avait disparu….Elle l'avait rejoint… Tout ça parce que je n'avais pas été assez rapide ! Alors j'ai autorisée la lancée d'une chasse aux vampires, il nous fallait la tuer…Mais.. nous ne l'avons jamais retrouvé…Tout ça à cause de ma stupide lenteur !

Et ce fut là, la dernière et unique tranche de vie que je fus capable d'ingérer dans son intégralité. L'Imaginaire n'était pas pour moi. Et encore moins le Réel.

.- Ce n'est pas ta faute, mon amour, murmure Harry qui me couve du regard depuis le début de mon récit.

.- Mon amour ? Se récrie Rogue. Rassurez moi, Mis Black, ce n'est que le fruit de mon imagination : vous ne vous acoquinez pas avec Potter ?

.- Je ne tiens pas à vous rassurer ! J'espère que cela vous choque justement, et que cela vous triture qu'une de vos petits Serpentard sort des sentiers battus ! Répondais-je d'une voix cinglante.

.- Nirv ! C'est à Rogue que tu parles ! S'exclame Harry.

Une lueur d'incrédulité passe dans les doux yeux verts de mon petit ami.

.- Je croyais que tu ne pouvais pas le sentir, Harry ! Dis le lui donc ! J'aimerais voir comment réagi un mangemort face à une attaque orale !

A la stupeur succède une certaine mansuétude… Que se passe t'il , bon sang, pour qu'Harry m'empêche d'houspiller celui qui l'emploie comme souffre-douleur depuis des années !

.- Mais enfin Rogue est avec nous !

.- Bien sur qu'il est dans cette pièce !

.- Non, Nirvelli pas de cette façon là.

.- Taisez vous, Potter, elle n'a pas à savoir, ordonne Rogue.

.- Je veux….

.- Et pourquoi ? s'énerve Harry, toisant le professeur de Potions.

.- Assez ! tranche Dumbledorre, doucement mais fermement. Ce n'est pas le thème de cet entretien ! Severus, mon ami, pour ne pas envenimez la situation, il me semble que vous devriez….

.- Sortir, soit….s'exécute le mangemort aussitôt.

Dumbeldorre, s'apprête à nous sermonner, je pense, lorsqu'une antiquité prend vie sur son bureau.. Apparemment elle avait suivi la conversation avec intérêt. Il s'agit d'un chapeau répugnant.

.- Serpentard…moui….C'est étrange pourtant, je ne me souviens pas de vous…. Marmonne t'il .

.- Qu'est ce que ?

.- Le choixpeau, répond Dumbledorre.

.- Et qu'est ce que c'est ?

.- Il effectue la répartition des élèves dans les Maisons.

.- Pourquoi n'y suis je pas passée ?

.- Et bien, Le Ministère m'a envoyé une lettre pour me demander de vous placer dans la maison de votre cousin. Vous étiez étrangère, ils ont cru bien faire…

.- Et s'ils s'étaient trompés ?

.- Voulez vous ? demande t'il en se saisissant du choixpeau.

J'acquiesce et me retrouve coiffée de ce couvre-chef frétillant. Après un long laps de temps, il grommelle :

.-De plus en plus étrange… Moui… Vous ignorez vous-mêmes qui vous êtes, vous n'avez qu'une ambition dans la vie : survivre….Beaucoup d'ombres…

.- Pas du tout, m'exclamais-je.. Je me connais très bien…

.- Je peux vous certifier que non…Vraiment de nombreuses zones obscures dans votre esprit. Mais bon SERPENTARD semble tout de même avoir été un choix judicieux. Vous avez une force de caractère immense et des exigences telles que votre ruse naturelle est nécessaire…

.- Votre truc dit n'importe quoi ! M' irritais je en jetant le chapeau hargneusement. On dirait qu'il me prend pour une amnésique…

Dumbledorre rit doucement, mais ses yeux laissent entrevoir une certaine incompréhension quant aux paroles de cet immonde bonnet. Harry, lui, est embarrassé de ma conduite, c'est vrai, je l'avoue, impolie et il se tortille sur son siège et m'adresse une œillade désapprobatrice.

.- Et pourtant, il ne se trompe jamais…

.- Pff, fais-je…

.- Bien, fermons cette parenthèse et ouvrons en une autre, voulez vous ? Miss Black, Nirvelli, je suis heureux de constater que mes sources sont exactes quand à votre hum…Relation avec Harry .

Harry et moi rougissons furieusement. Comment a t'il su ?

.- Le talent de devin, anticipe t'il et il m'adresse un clin d'œil alors que je l'ai honteusement insulté sur ce sujet il y a quelques minutes.

.- A ce propos, dit Harry, nous voulions vous demander.. Enfin, Professeur, pourriez vous assurer notre protection ?

Les yeux du directeur sont pétillants de malice quant il répond à Harry.

.- Il va de soi que vos petites escapades nocturnes, contraires au Règlement de l'école, il va s'en dire, que c'était prévisible venant de toi, Harry… hum… Ne vous ont attirés aucun problème jusqu' à présent.

Mon Dieu ! J'ai honte ! Il savait depuis le début ! Et je l'ai injurié et, stoïque, il a fait comme de rien.. Et depuis des semaines, il veille sur nous. Je m'en veux et dans un sourire canaille il m'offre une chocogrenouiille qualité dégustation. Et alors je comprend ce que signifie le mot respect .

Dumbledorre est un homme bon !

Une fois sortis, je soupire bruyamment, je suis calmée. Parler de Maman m'a soulagé plus que je ne l'aurais cru. J'ai encore mal c'est vrai, mais le Directeur (et Rogue) m'ont ouvert les yeux, La vampire n'a rien à voir avec moi, il me suffit de l'oublier et de prier pour le repos de Maman. Dumbledore m'a prévenu qu'elle a été envoyé au Ministère pendant notre entretien, et qu'elle n'en sortira pas... Elle a 36 ans, c'est jeune pour mourir, mais moi j'en ai 16, il est temps que je vive !

Le sujet Rogue a été reclassé. Je ne comprends toujours pas : Pourquoi lui font ils confiance ? Quelle est cette drôle d'allusion sur le fait qu'il est avec nous.

Alors qu'Harry m'embrasse devant la gargouille pour me souhaiter une bonne nuit et me prier de ne plus m'en faire, je réalise que je ne sais pas pourquoi maman vient s'immiscer dans ses cauchemars .

La voilà, la révélation inattendue.

Et elle me fait peur.

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.- Il serait peut être temps que tu nous parles de cette prophétie, Harry. Dit Ginny d'une voix hésitante.

Hermione, Ron, Gin, Neville Londubat, Luna Lovegood, Harry et moi sommes dans la salle sur demande. A la veille des vacances de Noël, elle s'est transformée en une pièce agréablement chaude et non humide.

.- Non ! répond il.

.- Harry, tu ne crois pas que tu gardes suffisamment de choses lourdes à porter pour toi seul ? Demandais-je.

.- Oui, mon vieux, s'exclame Ron, expulse tes idées noires, pour une fois que je suis d'accord avec ta copine !

Harry s'assied à même le sol face à nous 6 et joue machinalement avec les franges d'un tapis moelleux sur lequel nous sommes tous effondrés. Hermione contre son cher et tendre, puisque c'est officiel depuis la semaine passée, ils sortent ensemble.

Harry explique alors que la prophétie brisée était certes la vrai, mais que Dumbeldorre l'avait entendu de la bouche de Trelawney lorsqu'il l'avait engagé comme professeur de divination.. Je n'ai pas encore aperçue cette femme, mais il paraît qu'elle a quelques grains de folies. Je me demande si c'est pire que pour Lovegood qui chantonne une musique étrange tout en collant son oreille au sol.

Harry les lèvres pincées, nous raconte les circonstances qui lui ont permis de connaître cet oracle. Il nous révèle que, dans un accès d'espoir fébrile, il a cru que cette prophétie pourrait s'appliquer à son bon ami Neville. Mais Dumbeldore l'avais vite fait déchanter.

.- Tralalala lala, fredonne Luna Lovegood tout en fixant Harry de ses yeux de cabillaud.

Mais Harry n'en est pas dérangé, il semble admettre que cette fille soit étrange. « Elle a des points communs avec moi Luna » m'a t'il dit, alors il l'aime bien.

.- Le texte ? L'aide gentiment Hermione.

Harry prend une grande inspiration .

.- Le texte, le voici : Celui Qui à le pouvoir de vaincre Le seigneur des Ténèbres approche, Il naîtra de ceux qui l'ont Par trois fois défier…Il sera Né lorsque mourra Le septième mois et le Seigneur des Ténèbres le Marquera comme Son égal… Mais Il aura Un pouvoir que le Seigneur des ténèbres Ignore… Et l'un devra mourir De la main De l'autre… Car aucun d'eux Ne peut vivre Tant que l'autre survit…

La voix amer d'Harry retentit à mes oreilles. Des mots me frappent, chacun m'arrache un pincement au cœur. « le marquera comme son égal » …cette fichue cicatrice… « septième mois » , « j'ai eu 16 ans le 31 juillet, Nirv, et je me sens plus vieux que la terre elle même »… Et l'un devra mourir De la main De l'autre , cette prophétie décide de son avenir, il lui indique le tournant principal de sa vie, la bifurcation à ne pas manquer." l'un devra mourir" : ah ! je te hais, Voldemort, et je ne te laisserais pas tuer Harry ," mourir" il est bien trop jeune pour ça ! "De la main De l'autre " …devient un meurtrier Harry mais ne flanche pas, bats toi, pour connaître une vraie vie, une vie sans lui.. bats toi et survit !

Assis sur le sol, il est perdu dans ses pensées et regarde fixement la carpette. Il est si adorable, si beau et pourtant si désenchanté, et je souffre pour lui…

Nous réagissons tous en même temps, Ginny sanglote, Luna fait une fausse note qui expire dans le gémissement d'agonisante qu'Hermione laisse échapper, Neville reprend son souffle qu'il retenait depuis le début du récit d'Harry et Ron hoquète bruyamment. Mes dents s'entrechoquent ajoutant une touche sinistre à cette scène digne d'un mélodrame.

Et pourtant, c'est la vie.. Celle d'Harry !

Nous avons tous le même réflexe et bientôt Harry se trouve amarré à nous 6, dans une mêlée de bras et de jambes, nous l'enveloppons de notre amour et nos regrets de n'avoir pas su…

.- Tu ne seras pas seul, Harry ! annonce Hermione

.- Nous serons là, sanglote Neville.

Il acquiesce, un pale sourire aux lèvres. Les lunettes embuées par cette chaleur humaine .

Nous nous démêlons, et il me vient une idée pour l'aider :

.- En attendant, mon cœur, il faut que tu tournes la page, cette prophétie viendra à toi de toute façon, alors il ne sert à rien de l'attendre.. Rayes la de ton présent !

.- Tu dois l'extraire de tes pensées, ajoute Luna avec conviction.

.- L'expatrier, approuve Ginny.

.- L'éjecter, reprend Ron.

.- L'exciser, dis-je

.- L'expulser !

.- L'effacer !

.- L'exorciser ! Faisons nous en cœur. (3)

.- L'exorciser, soupire t'il . oui, c'est ça… Je vais faire, tout simplement, comme si cette prophétie n'avais jamais existé.

.- Alors allons y ! s'exclame Hermione. Ron, tes poches ! Ginny va chercher la pensine d'Harry…

Gin sort en courant de la salle.

.- Quoi mes poches ? s'écrie Ron.

.- Retourne les, soupire sa petite amie en adressant au plafond une grimace exaspérée.

Ron s'exécute, les oreilles écarlates, ce qui semble chez lui, un signe de grande contrariété ou de gêne…Selon le contexte. Des morceaux de ficelle, sa baguette, des bonbons, des feux d'artifices, des parchemins et d'autres objets tombent à terre. Et je ris de la déconfiture du meilleur ami d' Harry.

.- Prend la ficelle, mon cœur, dis-je. Et fait un nœud pour tout les souvenirs douloureux que cette prophétie te rappelle.

Hrry se saisit de la ficelle, et bientôt elle est toute nouée, puis il griffonne le nom de Tom Jedusor sur un parchemin et nous attendons le retour de Ginny.

Elle revient toute essoufflée, portant le lourd récipient où Harry stocke ses pensées.

D'un coup de baguette, il extrait quelques pensées, sous nos yeux attentifs et les fait tournoyer dans la cuve en métal.

.-Adieu, la prophétie.. dit il fermement . Je t'ex-clu de ma vie, car je t'ex-ècre, je t'ex-communie, je t'ex-orcise ! tu es ex-térieur à ma vie ! Tu n'es qu'une ex-croissance non ex-cusable de l'esprit ex-centrique de Trelawney l'ex-travagante ! Je n'ai pas à ex-pier pour les autres ! et je t'ex-terminerais Tom, c'est toi qui ex-pireras ! En attendant, je ne veux plus de toi. Je ne veux plus de toi. Répète t'il et sa vue se brouille alors que de sa baguette il fait jaillir des flammes qui détruisent la ficelle et le parchemin. Je ne veux … Plus.. De toi… Je veux.

Sa gorge se serre et une larme s'écrase sur sa main.

.- Toi.

Et puis, relevant la tête :

.- Qu'on en finisse vite, Tom ! J'ai hâte de vivre pour de vrai !

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Les bras en croix, je me laisse tomber sur le lit de Drago. Son dortoir est à nous car une fête réunit tous les Serpentards dans la salle commune. Ils fêtent les vacances de Noël, débutées il y a quelques heures déjà. Moi je suis trop fatiguée pour danser, la séance d ' « exorcisme » avec Harry et ses amis, puis ma leçon hebdomadaire de « patronus », pour laquelle je désespère de donner une forme quelconque, même celle d'un misérable verre de terre, à mes jets argentés certes mais informes, m'ont définitivement épuisée.

Je pense aux vacances terriblement ennuyeuses qui s'annoncent. Je reste à Poudlard, Drago rentre chez lui, et Harry part avec l'Ordre. Ordre pour ordre du Phœnix, j'ignore où est le QG mais je crains que je ne doives me passer de mon petit ami pendant plus de deux interminables semaines.. Ce que ça va être dur…

.- Vive les vacances ! s'exclame Dray avant de s'étaler à mes cotés.

.- Mouais, fais-je, pas convaincue.

.- Elles vont être géniales !

.- Mouais, bof.

.- Je vais être avec les deux femmes que j'apprécie le plus !

.- Quoi ? M'étonnais-je. Tu pars avec Citronella, cette nabote ?

Ce charmant prénom –je remercie le ciel, de me nommer Nirvelli, au moins ça passe partout- est porté avec désinvolture par une Poufsouffle de 5ème année, qui se pend au bras de Dray depuis trois jours en tant que petite-amie.

Elle est mignonne, toute blonde est petite, ça c'est le moins qu'on puisse dire, car elle dépasse juste le mètre 50.. Drago captivé par ses formes généreuses (non petites, elles) c'est découvert une âme de garde du corps pour la lilliputienne.

.- Eh ! Ne l'insulte pas ! Et puis, ce n'est pas une naine !

.- De toute façon , elle me doit une dette, si je ne m'étais pas assise sur toi en public, elle ne serait jamais entré dans ton champ de vision en sautant sur place pour que tu la remarques.

Drago réprime un rire sur mes critiques acerbes et exagérées.

.- Ouais… Ben, c'était pas franchement très flatteur pour moi, ce que tu as fait ce jour là ! Mais pour en revenir aux vacances, je-

.- Oh ! Arrête ça Dray ! Tu sais bien que je vais passer des vacances mortelles, alors ne te vantes pas, c'est tout ce que je demande ! Dis-je dans un grincement de dents.

.- Evidemment, continue t'il, un immense sourire aux lèvres, ma Mère et toi allaient vous entendre à merveille !

Je grimace. Et analyse difficilementsa dernière phrase...

.- Hein ?

.- Tu pars avec moi, Nirv ! J'essaies de te le dire depuis tout à l'heure !

.- Vrai ? criais-je.

.- Et pas qu'un peu… Par un Lombric de Parmanie ! Ce que je vais souffrir, une semaine avec toi… Gémit il .

Je lui envoies son oreiller en gloussant..

Je vais avec Drago…Je vais avec Drago…

Aquene bien sur restera ici, elle profitera du manteau immaculé et cotonneux qui recouvre les environs de Poudlard depuis deux semaines… Après tout, c'est une panthère des Neiges.

.- Waouuuhhh !

Une voix désagréable vient quelques minutes plus tard nous arracher à une bataille d'oreiller où mon cousin sortait vainqueur.

.- Black ! Y a Potter devant notre porte qui exige de te voir… Alors grouille toi de descendre , le savoir à quelques mètres de nous refroidit l'ambiance ! Annonce Zabini.

.- Saleté de Potty ! Il t'a déjà eu la moitié de la soirée !

Déjà, je me précipite au bas des escaliers, Drago furieux sur mes talons, je traverse la foule de mes « camarades » qui se racontent des histoires morbides, et j'ouvre la porte sur un Harry effarouché.

Il a la trace des mailles de son pull de laine sur le front. Il a du s'endormir….

Drago l'accoste brutalement :

.- Dégage, Potter ! On ne veut pas de toi ici, et si Nirv peut m'empêcher de te coller un ramponeau, elle ne pourra rien face aux autres qui sont derrière la porte. Ils ne la craignent pas et tout comme moi, ils n'aiment pas les Saints Martyrs !

.- Dray, je t'en prie, je ne crois pas que c'est le moment…

Harry le regarde fixement quelques secondes, les yeux vides de toute expression, puis décide de l'ignorer .. Ce qui ne plait pas, naturellement, à mon cousin.

Il s'avance vers mon petit ami, mais je le retiens par le pan de sa veste.

.- Dray, Non !

Il se retourne et grommelle un « c'est bien parce que tu n'aimes pas la brutalité » avant de rentrer à l'intérieur de la salle .

Sitôt, la toile tendue, refermée sur Dray, Harry déclare, d'une voix crayeuse :

.- Voldemort est au courant pour le texte de la prophétie !

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(1): Chernavska : prénom féminin Russe signifiant « noir »

(2): boublik : bretzel

(3) : scène trèèès fortement inspirée de 'Rose à la rescousse' de Isabel Wolff


pour la scène d'exorcisation de la prophétie je me suis –fortement, l'idée principale est reprise- inspirée d'un bouquin d'Isabel Wolf…

Voilà voilou, un chapitre tout neuf .c'est le précurseur de tout ce qui va suivre. Parce que suite à ça, ce sont les vacs de Noël qui durent 4 chapitres que j'aime enormément pck il y en a pr tt les gouts: de la nostalgie, de l'action, des mystères et del'amouuur...et la vie de Nirvelli va prendre une tournure nouvelle.. mais vous verrez…. Bises !