la p'tite rubrique de Bidibou :chapitre abracadabrant. Vous allez sans doute vous demander où je vous emmène, mais en temps voulu, vous comprendrez que ce chapitre joue un grand rôle dans la suite de l'histoire. Et puis, c'est aussi un exutoire, parfois sans queue ni tête, que G écrit pdt la pèriode de mes révisions lorsque j'avais des tensions à évacuer. La trame avec les Pères Noël provient d'un épisode d'une série policière un ptit peu vieillotte (Remington Steel), qui m'a inspiré… voilà pour la petite histoire... Autrement vous étes nombreux à m'avoir dit que Drago et Nrivelli étaient trop proches...C'est vrai qu'en effet il ya beaucoup de contacts entre eux et des scènes trés touchantes, trop peut être.. Pourtant, je distille des détails qui ne trompent pas.. Par exple, ds le chapitre précédent, elle lui tend la main et il prend sa MANCHE! Pour moi, c le signe qu'il perçoit la nuance entre une relation affective et une relation amoureuse... Si ça ne vous convaint pas, ce que je peux très bien comprendre, vous découvrirez vite qu'Harry est vraiment la personne que la petite nirvy aime! si, si.. en attendant, je vais essayer de ne pas trop compliquer la relation qui vous semble ambigue entre elle et Drago... voilà. bisous et bonne lecture !
RAR :
greg 83: slt! et bien oui ce n'est pas Ron! ne sois pas trop triste. Et en efft tu as trouvé qui était l'"espion". Tu n'aimes pas trop le sentimental alors? Ou c'est simplement le fait que Drago soit trop proche de Nirv.. je vais tenter de remédier à ça à partir du chapitre 31 (les autres ont déja été publié sur un autre site, alors je vais pas faire différentes versions pour ici..) lol..la réaction d'Harry vis à vis de l'amitiè nirv -Drago est ici... C'est un peu explosif mais ça se termine bien! l'action pure et dure et pour le chapitre prochain.. tu va sans doute touver Harry faible dans ce chapitre à un moment prècis, mais on saura le pourquoi du comment ds le prochain chapitre! bisouuuss !
Eiliss : suis dsl ! vraiment vraiment! pour l'orthographe de ton pseudo ! tu as bien fait de me le faire remarquer car j'aurais pu continuer longtemps sans ce "s" final ! je suis pardonnée?ça vient d'où au fait ce pseudo.. oui, je suis curiuse, mais on ne me refais pas !t'aimes toujours? super !hi hi hi ! ça me rend toute joyeuse ça !merci, bonne lecture et gros bisouuuuusssss !
luna potter : ah mé c génial tout nos points communs ! t'es une mordue dechoclat? mon prèfèré c lait-noisette! miam miam ! exactement ça sur les petite tailles, quoique ça me pose pbm quand même là pour me trouver une robe pour un mariage ! snif snif.. Y avait plus ma taille sur une robe absolument divine ! il é beau Dray , hein?a croquer aussi! je veux le même moi pr Noel , tu me l'offriras?pr els chouttes, si elles l'on tjrs craint, cf chapitre 4, et euh..je ne c plus les autres.. mais c déja mentionné deux fois sur ! réponse au diléme ici ! biz
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Chapitre 22: Les Pères Noël sont des ordures..
Le silence perdure durant une demi-dizaine de minutes, puis, la patronne m'apprend son nom : Loraline Bricedel. Gentiment, je lui retourne le mien.
Loraline Bricedel me désigne un homme entre deux ages, plutôt séduisant, qui fixe mes pieds depuis deux bonnes minutes.
.- Lui, là, c'est mon frère Thomas. Il est Guérisseur.
Thomas s'avance vers moi. Il semble extrêmement préoccupé par la saleté sur mes bottes.
Personnellement, je m'inquiète de notre survie.
.- Ma petite demoiselle, chuchote t'il, permettez-moi de vous faire remarquer que vous ne vous tenez pas sur votre pied droit.
J'ouvre des yeux ahuris. Il me confie dans un charmant sourire, qu'il est spécialisé dans les soins des pieds. Prévenant, il suppose que j'ai un cor, ou un durillon…
Je ne sais pas pourquoi –sans doute, est ce du à l'irréalité de cette scène comico-tragique - mais une phrase d'un des best seller de Gilderoy Lochkart, « moi, le magicien », en l'occurrence, me vient à l'esprit :
« Mes pieds vont bien, merci ». M'entendais-je répondre.
Je ne me rappelle plus pourquoi Lochkart parlait de ses pieds dans son passage traitant du yeti mais, Thomas sourit et me félicite pour ma culture littéraire.
.- J'ai simplement de nouvelles chaussures, monsieur. Dis-je. Mais merci de cette conversation enrichissante.
Une femme aux dents de cheval, me tire soudain par le pan de ma cape. Elle est prostrée à même le sol. Je me baisse et elle me prie de chanter avec elle « Amaric », un hymne à la Rébellion des femmes d'Heulyn Moldubec, la jeune sœur de Celestina Moldubec, dont u le Chicaneur /u raconte les mésaventures conjugales depuis deux bonnes semaines.
Je la dévisage avec appréhension. Non seulement, je suis prise en otage par trois Pères Noël et, de plus, mes compagnons d'infortune, sont tous plus ou moins …déments !
.- Sans façon, dis-je.
La femme aux dents d'équidés porte une rose noire dans ses crins, elle me révèle, d'une voix stridente, qu'elle s'appelle :
.- Rachel. Rachel tout court.
Et Rachel Tout Court bois une gorgée à la gourde qui pend mollement sur son flanc droit.
Loraline s'assied en position du lotus –soit disant relaxante - et bientôt, j'entends des « hummmmmmm oooooooooohhhhhhhhhhhh hummmmmmmmmmmm » qui couvre périodiquement la voix nasillarde de Rachel Tout Court entonnant la chanson de la toute jeune idole de la radio Sorcière.
Faites qu'Harry arrive vite, il pourra prévenir les Aurors…
Les trois étranges kidnappeurs se chamaillent maintenant. Dancer et Dasher se sont alliés pour traiter Prancer de « crétin fini et de mauviette ». C'est vrai que ce dernier semble nerveux de son rôle de garde chiourme.
J'en suis à ses considérations quand le dernier détenu m'invite à s'asseoir à ses cotés. Il a un air de chien battu.
Gravement, il me serre la main :
.- Mamzelle. Dit il. Quel pétrin ! Oh ! Ouais ! Vous z'êtes trop jeune pour une expérience pareille, et moi… Moi, c'est que ma femme va m'écorcher vif quand elle verra que je ne ramène pas les épices pour la dinde …
Le pauvre devrait revoir ses priorités. Je préférais me faire écorcher vive que tuée par un de ses trois bonhommes patibulaires. Je lui réponds prudemment que nous allons sans doute nous en sortir.
.- Vous avez ptétre ben raison Mamzelle.. Ouais.. Mais, foi de Marius, je ne laisserais pas ma femme me rabattre les oreilles devant les loupiots ! ah ça non !
Soit sa femme est tyrannique et acariâtre soit il a un défaut d'autorité. Je penche plutôt vers la seconde option en constatant sa mollesse et le ventre prédominant du personnage.
Je le laisse à ses pensées tortueuses quand j'avise une silhouette familière devant la vitrine.
Harry arrive.
Je me décale imperceptiblement vers ma droite pour être visible d'Harry. Les Pères Noël ne l'ont pas encore vu. J'agite alors, bras et doigts pour lui faire comprendre de ne pas entrer.
Mais, il me dévisage stupéfait, et fermement, ouvre la porte qui carillonne.
.- RESSORT VITE ! Préviens les aurors ! Beuglais-je.
Mais Dasher, très leste, malgré son imposante masse musculaire, s'empare aussitôt de mon petit ami, incrédule, sur le seuil, par l'agrafe de sa cape, Dancer claque la porte, y lance un sort de verrouillage et vient se joindre à lui pour lui ravir sa baguette.
Harry n'a pas même eu le temps de pousser un cri.
.- Rendez-moi MA BAGUETTE.s'écrie t'il, sitôt qu'il le peut..
.- BON SANG ! Harry ! Je t'ai dit de ne pas entrer ! Tu ne pourrais pas obéir de temps en temps ! grommelais je alors que Dasher l'éjecte vers nous.
Harry passe une main crispée sur son front et replace quelques mèches nerveusement. Pas assez vite cependant pour que Loraline s'écrie en voyant la cicatrice en éclair :
.- HARRY POTTER !
Je souffle ! Seigneur, il n'a pas besoin d'une groupie, Harry lâche un mot ordurier.
.- Eh eh ! s'exclame Dancer. C'est Dunder qui va être content de notre fabuleux nouveau captif.
.- Faudrait déjà qu'il arrive celui là. Grogne Prancer.
Harry tique au mot « captif ». Et tourne sur lui-même. Rapidement il analyse la situation.
.- Je ne sais pas trop ce qui se passe ici, Nirvelli.. Mais je crois un truc.. On est mal là.. Non ?
.- Plus pour longtemps ! clame Thomas.
Et, d'un mouvement prompt, profitant de la pagaille qu'a provoqué l'arrivée d'Harry, il fonce tête bêche vers la porte, percutant au passage Prancer qui vient heurter le comptoir. Thomas est arrivé à la porte –dont il ignore, sans doute, qu'elle est fermée magiquement et qu'on ne connaît pas le sort annulatif- quand Dancer d'une voix implacable lance un sortilège interdit.
.- ENDOLORIS !
Le temps semble suspendu l'espace d'un instant. Et puis, Thomas s'écroule sur le sol, dans un hurlement de dément, se tenant le pied droit. Loraline pousse un cri strident d'hystérique, Rachel Tout Court part d'un rire infernal –dont je ne comprends pas l'origine- avant de s'abreuver à sa gourde et Prancer sursaute.
.- Si ma femme voyait ça… Murmure Marius.
Et la mâchoire d'Harry se crispe alors que je glisse mes doigts dans sa main.
Cette fois, on est mal. Oui.
oo§0§oo
.- Toi, et toi, là, vous portez cet imbécile. Ordonne Dancer. Vous suivez la gérante dans la pièce du fond.
Il désigne Harry et Marius. Sans rechigner, ils soulèvent Thomas, le teint crayeux et cahin-caha suivent Loraline dans l'arrière boutique. Aucune ouverture, la pièce est une.. Impasse, asphyxiante de fragrance de vieux whisky et de renfermé. Des caisses jonchent le sol et, Thomas s'en va se hisser au-dessus de l'une d'elle.
Harry hèle sa baguette. Mais rien n'y fait, le bout de bois ne fend pas l'air suite aux sorts d'attraction de son propriétaire.
Rachel Tout Court gazouille :
.- « Amaric !
Tu lamines mon espriiiiit, ta vengeance détruit ma viiiiie,
Et, mon amour, devient comme un enfer car de tes mains je souffre chaque joouuuuur ;
Je veux découvrir autre chose que l'odeur de moisi des cachoooots !
Et entendre mon rire et ne plus le cacher sous maaaa peur !
Ooooh ! fini, fini pour moiiiii !
Je ne serais plus la victime de ta hainnnne !
10 ans de jougs, plongée dans l'noiiiir, c'était ma peine galérienne (1) de l'espoiiiir.
Et pas de chance à celle qui volera ma place !
10 ans de jougs, plongée dans l'noiiiir, c'était ma peine galérienne de l'espoiiiir.
J'ai refuuuséééé ! Mourir d'espoir encelluléééééée !
Loraline étouffe ses sanglots dans un carré d'indienne et, cachant mon dégoût derrière un maque de bonté, j'ôte chaussures et chaussettes au pauvre –et pleinement stupide - blessé.
Que croyait il ? Que ces hommes étaient pacifiques ? Qu'ils allaient lui ouvrir la porte en le remerciant de s'être prêté au jeu ? Il ne faisait aucun doute, pour moi, qu'ils étaient passés par la case « allée des Embrumes ».
Thomas souffre atrocement. Laborieusement, je lui palpe la voûte plantaire. Il me remercie avant de crier fortement sa douleur lorsque je touche un point sensible.
Quel est le comble pour un médicomage spécialisé dans les pieds ? ah ah ah… Non, vraiment. C'est un scénario catastrophe et Harry décide de faire de l'humour.
.- Il n'a pas l'air de prendre son pied, mon amour.
Je lui jette un regard mauvais et rejette le pied de Thomas.
Il hurle. Mais je n'en ai que faire.
.- Tu trouves ça drôle peut être. On est retenu par trois fous qui se prennent pour les Rennes du Père Noël et entourés d'une autre bande d'aliénés. Ces trois brutes, là, ils ont des baguettes et lancent des sorts interdits sans frémir ! Ça tombe, Prancer en cache une armada sous sa barbe ! Et toi, tu fais le bouffon, en te disant que tu en as vu d'autres ! Explosais-je. Ça te va bien de jouer au fort quand tu es seul, Harry, mais là, il y a cet estropié, cette folle dingue qui me casse les oreilles depuis une heure à chanter son psaume à la con, et l'autre hystérique qui essaie d'avaler son mouchoir alors que le désespéré de la vie.. Tiens que fabrique t'il lui ?
Il boit de grosses lampées au goulot d'une bouteille ambrée.
.- Peuh ! Il cherche à se noyer dans du firewhisky ! J'en ai ma claque ! Alors, tes plaisanteries, fiche les au placard ! Mugis-je.
.- Et toi, ce que tu vas mettre au placard c'est ton fichu caractère ! M'avertit t'il.
Il s'en suit une altercation effroyable où Harry ose juger Drago. Il le traite de Psychopathe en voie de devenir Mangemort .Mon cousin ! Jamais ! Plus maintenant ! Plus depuis qu'il a sa mère ! Je lui réponds que mon cousin est intègre ce qui n'est pas le cas de Chang et il me réplique d'une voix sifflante qu'il ne sait pas pourquoi je la mêle à cette histoire. Le fait est que je n'en sais rien ! Elle me gène, c'est tout. C'est largement suffisant.
Prancer suit notre échange la bouche entrouverte. Et rougit lorsque Harry le darde d'un regard soutenu.
.- Elle vient faire là, qu'à Halloween, elle se retenait pour te violer et d'après ce que j'ai entendu ça ne t'aurait pas déplu !
Harry pique un fard quand je lui fais part de cette petite anecdote. Je le sais maintenant, il nourrit toujours des sentiments envers elle ! Et, hardiment, il la défend. Il me précise qu'elle « au moins » ne lui criait jamais dessus.
.- Je ne hurle pas ! Beuglais-je. Je défends mes droits en amour !
Harry marmonne puis explose :
.- Elle est belle ta vision de l'amour. Tu fricotes avec mon ennemi de toujours, tu me caches la moitié de ta vie et tu te permets encore de me critiquer !
.- C'est ti pas touchant une scène de ménage ? Questionne Dancer pour la rhétorique.
Je décide d'en finir, une bonne fois pour toute, de prendre les choses en main et de vérifier si seuls Dancer –que je me retiens d'étriper pour son intervention déplacée- et Dasher, sont armés. Plantant là Harry, j'avance frémissante d'indignation vers Prancer –qui n'a rien demandé-, un bras en l'air.
.- Vous n'avez pas honte, espèce de tas de fientes de Cabotins ! Regardez-moi, j'ai 16 ans, j'ai toute la vie devant moi et vous me cloîtrez dans ce lieu, et vous-même ne savez pas jusque quand ! Et votre compère à la tête de Boursouf vient d'envoyer un doloris à ce si gentil médicomage.
Tout en l'houspillant, je m'agrippe à lui, tâtant ses poches d'un air de martyr. Il a l'air déconfit de celui qui se demande si ma querelle ne m'a pas fait perdre totalement la boule.
Je passe alors à une nouvelle tactique et adopte un ton de dramaturge.
.- Oohh ! Sauvez-moi, Prancer ! Sauvez-moi, je vous en prie ! Je ne supporte plus tous les mensonges d'Harry.. Vous vous rendez compte, je l'aime, et il me mystifie.. Sans cesse…et moi, je suis prête pour l'amour, le vrai ! Et vos amis me terrorisent… Vous allez devoir réserver votre tête de veracrasse en manque de laitue pour mon enterrement si vous ne me faites pas sortir d'ici.. Pitié ! Sanglotais-je. Je ne veux pas de pierre tombale en marbre rose où sera gravée une épitaphe désolante du style « ci-gît, Nirvelli Black, tuée au cours d'une rixe avec des Pères Noël… » sauvez-moi, vous êtes bon, Prancer, pas comme ces deux là… Prancer ! Pitié !
Je finis ma tirade, la tête appuyée contre ses genoux, les mains accrochées sur ses bottes noires. Elles n'ont trouvé aucune baguette.
Prancer se racle la gorge, et me redresse délicatement. Il me dit gentiment que tout va s'arranger.
Pitoyable pour un criminel.
Souriant comme une damnée, je m'exclame :
.- Une chose de faite ! Ça fait un bien fou !
Harry acquiesce.
Il a visiblement compris que notre dispute nous a offert une opportunité incroyable : celle d'évaluer la force adverse.
Je m'avance vers lui, me dandinant d'un pied sur l'autre. Je refuse qu'il m'en veuille de ces mots que je lui ai lancé à la face…Je le maudirais s'il retournait à cette pleurnicharde Chinoise.
C'est si simple : je ne désire qu'une chose. Qu'il reste avec moi.
Harry remarque mon angoisse, il baisse les yeux. Il n'est plus furieux après moi. J'approche de lui et viens coller ma tête dans le creux de son cou. Il soupire.
Je lui demande d'une voix chevrotante de me pardonner. D'une voix douce, il me répond qu'il est le fautif. Il s'énerve bien trop facilement. Il est sous tension. Je pose mes mains en corolle autour de ses joues et l'embrasse. Il sourit faiblement, en m'entourant de ses bras. Et aussitôt, le monde m'apparaît rempli d'espoir. Nous allons nous en sortir… Pas grâce à Harry. Non, simplement, parce qu'Harry m'aime. Et cela fait tout mon bonheur. Je suis dans ses bras, il n'a pas besoin de me murmurer des compliments, ni de m'offrir des cœurs en toc montés sur des chaînettes dorées, non il m'étreint très fort, son cœur me parle dans un langage que je suis seule à traduire. Harry est mon trésor.
.- Prancer n'a pas de baguette, murmurais-je après un long moment..
Il s'en rassure.
.- Qu'est ce qu'on fait maintenant ?
.- On attend l'occasion.
oo§0§oo
.- Pourriez-vous vous taire ? Demande Harry à Rachel Tout Court.
Nous nous sommes blottis dans un coin de la salle. Et attendons l'occasion… Comme l'a dit Harry.
Et, 30 minutes de plus à attendre et je deviendrais folle.
En fait, je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes cantonné dans cette salle où il règne une chaleur insupportable.
Rachel Tout Court boit un coup à sa bouteille et d'un ton sans appel déclare :
.- Non !
.- Z'avez quoi là dedans, Rachel… Hic.. Du whisk.. hic..wHisky. hic, Hoquète Marius.
Il empèste l'alcool et je décide de détendre mes muscles en faisant un petit tour dans la salle.
.- Rien pour vous ! dit elle d'un air mauvais, j'ai pas besoin d'un mioche et d'un ivrogne à mes cotés.
Marius décide alors de parler de ses déboires affectifs à Harry et, soudainement, Harry se retourne vers nos trois ravisseurs. Il brandit une baguette en bambou dans sa main droite crispée.
.- Très bien, ordonne t'il. En rang, et plus vite que cela.
Pracer blanchit, Dasher brandit sa baguette vers Harry alors que Dancer la pointe vers ... Moi.
.- Tu veux un duel Potter ? Ok ? Contre Dasher. Si tu perds, ta petite copine va en aller simple aux enfers.
.- Concentre-toi, mon cœur, tu peux le faire.
J'ai une confiance indéfectible en ses capacités. En lui. Simplement.
Mais Harry, après avoir coulé un long regard dans ma direction, laisse tomber la baguette sur le sol et Dancer éclate d'un rire sonore.
.- Et béh ! Pas très courageux le célèbre Harry Potter ! J'en attendais plus de toi !
Et Dasher ordonne à Prancer de ramasser la baguette.
Dancer me lâche et je chancelle. Harry se précipite vers moi et me soutient.
.- Tu ne m'en veux pas dis-moi ?
.- Qu'est ce que tu fous, Harry ? Il est où ton courage gryffondorien ? Tu aurais pu mettre un terme à tout ça !
Harry soupire. Il s'attriste de ma réponse. Mais c'est la seule que je peux lui donner. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas relevé le duel. Il excelle en défense et attaque.
Au moment où il s'apprête à me répondre, une explosion assourdissante provient, le sol vibre, et Harry se retrouve projeté sur moi. Un bout de stuc nous tombe dessus. Et je hurle hystériquement. Harry m'écrase et il est couvert de blanc, faites qu'il n'ai rien ; Il se relève en grommelant et m'aide à me lever. Mentalement je me répète un adage de Père : « Ne jamais être décontenancée par les événements ». Me calmant, j'époussète ma robe.
.- Plan B ! Enonce Dancer à ses acolytes. Il y a un attroupement d'Aurors devant la boutique. Des clients s'étonnaient de la trouver fermée.
.- En quoi ça consiste ? Demande Prancer.
.- A leur montrer qu'on ne lésine pas sur les moyens. Il va falloir envoyer quelqu'un pour leur demander de laisser passer Dunder.
.- Et la poussière d'où vient-elle ? S'alarme Loraline.
.- De ce qui reste du troisième étage de cette battisse. Dit-il avec un sourire sardonique.
Loraline, comme une poupée de chiffon s'affaisse sur sa droite. Evanouie.
.- Bien, avec Dunder, on aura ce qu'on veux.
.- Et que voulez-vous ? Demande Harry.
.- Dis donc, le Sauveur Du Monde ! Tu peux pas la mettre en veilleuse ! On a déjà suffisamment de mal à supporter les crises d'hystérie de ta poule, tu vas pas t'y mettre !
.- Mais vous êtes fous ! Gémit Loraline réveillée par mes paires de claques.
.- Ooohhh fini, finii pour moiii ! Entonne Rachel Tout Court en levant un poing vigoureux en l'air.
.- On suit les ordres, c'est tout. Dit Prancer.
Rachel rabaisse son bras et poursuit sa chanson, un octave plus bas.
.- De qui ? Demande Harry.
Dasher s'avance vers lui, l'air féroce. Harry le toise, et je tente désespéramment de l'empêcher de le provoquer. Je le supplie de ne pas entrer dans ce jeu là.
.- De qui ? Répète Harry.
.- De Dunder ! De ce Dunder qu'on attend depuis plus d'1h00 ! S'emporte Prancer.
.- Tu es vraiment crétin, Prancer ! Tonne Dancer. Il ne peut pas passer avec la ceinture de sécurité dehors !
.- Pourquoi devrait-il passer ? Continue Harry.
Un blanc magistral s'en suit. Ils ne savent pas apparemment.
Mais Dasher trouve le mot pour conclure.
.- Pour te faire la peau ! Crie t'il, puis rangeant son frein : On envoie qui pour parlementer ?
Dancer, sans hésiter, me désigne du doigt. Je recule précipitamment et Harry se place devant moi, criant qu'il en est hors de question. Il ira, lui.
Un sort fuse et Harry s'écroule, pissant le sang.. Maléfice sanglant… Je m'affole.
Eux, les trois, ricanent. Ça tient, en effet, de l'exploit de s'acharner sur un ado désarmé. Rapidement, je prends une décision.
.- Ne t'inquiètes pas Harry. Je reviens.
Je m'avance et Dancer m'attire vers la porte du magasin. Il m'explique qu'il va me surveiller, et, à la moindre incartade, au moindre faux pas, ils sauront prendre des mesures drastiques contre l'une ou l'autre des personnes captives.
J'opine.
Je ne veux pas qu'ils s'attaquent à Harry.
Dancer me tend une enveloppe et m'ordonne de la remettre aux Aurors. Je dois aussi leur préciser de faire passer le Père Noël qui cherchera à entrer.
Je consens.
Harry a appliqué le coutil de Loraline sur son nez. Le mouchoir est écarlate.
Dancer déverrouille la porte et me propulse au dehors.
Vers une liberté provisoire.
oo§o0o§oo
La première chose que je remarque en sortant, c'est que le vent froid de décembre, chargé de minuscules flocons neigeux, s'infiltre dans le col de ma robe, me faisant frissonner.
J'essaie alors de rabattre le capuchon de ma pelisse et constate que je n'en ai plus. Pas plus que je n'ai sur mes épaules mon épaisse et chaude cape doublée de poils de Pinpinnard (croisement entre le lapin et le renard). Dans un nuage de condensation blanche, je soupire, en me rappelant que je l'ai ôté dans l'arrière boutique.
La deuxième chose qui me frappe c'est qu'il fait noir. Les étoiles brillent faiblement, leur lueur affaiblie par les réverbères à la graisse de Dragonnau . Je n'aurais jamais pensé qu'il ne fasse plus jour. Drago et Ma Tante doivent s'alarmer.
La troisième chose que je perçois, est l'attroupement formé à environ 25 mètres de l' échoppe. Un voile magique de lueur bleutée retient une foule mince de badauds. Pour la plupart des commerçants, les clients étant retournés à la douce atmosphère de leurs foyers chaleureux.
Un Auror accoure vers moi, et me fait aussitôt décliner mon identité. Lui pour sa part, se nomme Shackelbolt. C'est du moins ce que je crois, lorsqu'une jeune femme aux cheveux coiffés en dreadlocks vert-épinard vient aux nouvelles d'une voix claironnante.
Je leur tends la lettre, alors qu'ils sont rejoint par un Auror en formation, l'air morveux.
Dancer m'a laissé 10 infimes minutes pour mener à bien la tâche qui m'a été incombée.
Je vois la tête blonde de Drago. Il se fraie un chemin parmi la foule et scande mon nom. Ginny, Ron et Hermione quelques mètres plus loin font de même. Ce manége n'échappe pas à la jeune sorcière. Qui m'observe d'un œil oblique.
Drago arrive sur ma droite, le visage défait :
.- Nirv, je t'ai cherché pendant un temps interminable et j'ai vu les Aurors, devant cette boutique. J'ai eu ce pressentiment, j'ai espéré et j'ai attendu. J'attendais pour être sûr que tu n'étais pas coincée à l'intérieur … Et ..tu y es… Bon Sang…
Paniqué, il tente de m'attirer vers lui.
.- Tu es fou, Drago ! Recule, si tu approches, ils tuent quelqu'un !
Les Aurors m'observent. Il y a dans mon intonation un accent de vérité suffisant pour qu'ils ne doutent plus de la gravité de la situation ; Drago pâlit.
.- Seigneur ! Murmurent t'ils tous. Ah ! Les ordures ! ajoute Drago
Et dans le regard gris métallique de mon cousin, je lis la peur effroyable de ce qui peut m'advenir.
Je sens le regard de Dancer sur mon dos.
Shackelbolt a déplié fébrilement la lettre et émet un sifflement connaisseur en découvrant le contenu.
.- Que veulent ils ? Demandais-je.
Personne ne me répond. La jeune sorcière lit par-dessus l'épaule de son supérieur. Elle semble tourmentée. Quand Gin, son frère et Hermione arrivent à mes cotés, elle murmure entre ses dents :
.- Fichez le camp, zou… Vous n'avez rien à faire ici…allez, ; oust. Rentrez où vous savez ! Il est tard !
.- Mais Tonks ! Chuchote furieusement Ginny… Il y a Harry à l'intérieur.
.- Quoi ! Hurle la dénommée Tonks qui semble connaître Harry. Ding devait le suivre !
.- Il va bien…Dis-je. Du moins autant qu'on puisse l'être suite à un maléfice sanglant et sous l'emprise de trois Pères Noël !
Tous me regardent avec des yeux hallucinés.
.- Qui sont ils ? Combien êtes vous ? Vous ont ils laissé un message ? Y a t'il des blessés ? Me bombarde t'on de questions.
.- Ils veulent que vous laissiez passer un Père Noël …c'est ça mon message…Ils peuvent s'en prendre à Harry, c'est un otage de…
Je cherche mes mots.
.- De marque. Complète le capitaine.
Oui. C'est exactement cela.
Drago claque sa langue contre son palais.
.- Quoi ? Il y a Potter aussi ! Tu aurais pu me prévenir que tu le verrais en douce !
Je lui retourne un regard furieux. Je n'ai pas de compte à lui rendre. J'essayais juste de me faire plaisir. Pour une fois.
Depuis des jours, je le soutiens. Chaque jour, je l'aime davantage.Lui. Drago. Il s'ouvre au monde des sentiments. Il change. Il change à m'en faire pleurer. De joie, j'entends. Et sa mère aussi. Si douce, si bonne ; Si femme désormais… Et voilà comment je suis récompensée. Non seulement, par ma seule déveine, j'attire Harry dans un traquenard mais voilà que Dray se permet de juger mes actes.
.- Et qu'est ce que ses histoires de Père Noël !Tu racontes n'importe quoi !
.- Je ne suis pas folle ! M'indignais je, alors que l'Auror en apprentissage applaudit à l'appellation d'Harry. Ils sont trois là haut. Je n'ai plus que 7 minutes pour vous faire le comte rendu de la situation et vous me traitez comme une débile de Ste Mangouste. Comme je l'ai dis déjà, ils sont déguisés en Père Noël. Ils se font appeler Prancer, Dancer et Dasher ! Et ils attendent de vous, pour nous libérer, que vous laissiez passer Dunder et que vous preniez en compte ce parchemin.
L'apprenti ricane :
.- Sacrée organisation ! Dit-il.
.- Vous trouvez ça drôle ! M'écriais-je, ne pouvant plus contrôler mes nerfs.
.- Raddle, tais toi. On vous écoute Miss, dit Tonks.
.- Nous sommes 6 détenus : la gérante et son frère, Marius, Rachel, Harry et moi.
.- Rachel, Marius ? Demande le capitaine shackebolt.
.- Je ne sais que leur prénom.
.- Et Harry pour Harry Potter ! Exulte Raddle.
Cet homme est de ceux qui sont passifs, qui attendent tout des autres. Je me demande comment il a pu rentrer à l'école de formation des Aurors. Il me semblait que c'était sur dossier et surtout, sur entretien. Un entretien basé sur l'étude approfondi du caractère du postulant et sa compréhension du social.
Lui, ne comprend rien. Ou plutôt, comprend ce qui l'arrange.
.- Ce n'est pas un super héros ! Criais-je.
.- Ce n'est qu'un gamin ! S'écrie Tonks en même temps.
Elle, elle sait. Elle a une coiffure horrible, mais elle sait que ce dont Harry manque surtout, c'est une reconnaissance de sa normalité. Après tout, ce n'est qu'un jeune homme. Un jeune homme pris dans l'étau d'une guerre. Et avant tout, il doit exister, pour lui-même.
Tonks a l'air de tenir à lui
.- Et bien c'est étonnant qu'il les ai pas déjà tous zigouillé, l'illustre Potter !
Visiblement, la présence de mon cousin agace les Aurors. D'ailleurs Ronald Weasley et lui s'injurient minutieusement lorsque je ne prends pas la parole.
Shackelbolt demande à Drago, les Weasley et Hermione de bien vouloir retourner derrière le voile magique de protection et intime un ordre, sèchement, à Raddle. Ce dernier ronchonne avant d'obéir aux ordres. Cela ne l'intéresse nullement d'aller chercher des cafés.
J'envoie un message par mes pensées à Drago. Il s'est assis sur une borne de pierre recouverte de givre. Nonobstant, le froid glacial, il a décidé de m'attendre…Quitte à périr gelé. Je l'implore de rentrer chez lui et de rassurer ma tante. Il ne doit pas s'en faire. Je reviendrais bien assez tôt. Il secoue sa tête blonde furieusement. Puis découvrant mon regard résigné, se lève et disparaît de ma vue.
Un sanglot me noue la gorge et des larmes me montent aux yeux… J'espère ne pas lui avoir menti.
Shackelbolt m'observe, et se demande visiblement comment je connais Harry et comment il a fait pour échapper à son escorte. Je le sais moi, il a prétexté une envie urgente et s'est éclipsé par une persienne. Trés peu original, certes, mais fonctionnant à coup sur ! Je continue mon récit, les informant du Doloris qui a été jeté, de l'explosion à laquelle ils ont assisté et leur redemande, soucieusement, de quoi il retourne.
.- L'Angleterre est en effervescence. Tous les Aurors sont mobilisés, le Ministre et son conseil délibèrent depuis des heures. Aux quatre coins du pays, il y a des prises d'otages.. Généralement, des groupes de deux-trois personnes. Chaque cellule de crise réclame la même chose. Dans cette lettre, il est stipulé que c'est à vos agresseurs que nous devrons remettre…
.- Oui ?
A suivre….
(1) galérienne : mot bibidibabidibouien. Oui, y a pas d'équivalent féminin aux mots bagnards, forçats ou galériens.
bon je vois d'ici que vous trouvez qu'Harry a été passable alors sondage :
si vous trouvez que "Harry est trop mou", tapez sur le tit bouton violet. :(
si vous trouvez que "Nirvelli est une chieuse", tapez sur le tit bouton violet :(
si vous trouvez que "il faut tuer Cho Chang", tapez sur le tit bouton violet :(
si vous trouvez que "ces trois pères Noel sont méchants", tapez aussi sur ce tit bouton violet !
et enfin si vous trouvez que "je suis méchante de vous laisser dans l'espectative", cliquer sur le sus-metionné bouton !
bisoussss
