RAR :

HEY : Saluuut ! Merci bcp et bonne lecture !

SamaraXX : Hello Sam ! en fait, à l'origine ce ne devait pas du tout être ça, Aquene devait rester amicale (son nom veut dire "paix !" tu vois le bug !)et puis bon quand l'inspiration vient on la prend comme on peut ! Povre Ryry! trop clair !je lui fais pas trop de cadeaux en fait,même si on a l'impression constante qu'il a perdu de sa force magique... Faudra que je résolve ça ds les prochains chapitres !mercii pr ton message, bonne lecture et bisous tt plein !

aresse: Hello twwa ! et vi C aps juste et ds ce chapitre elle en arrive à la mêmeimpression démoralisante ! C un chapitre fort en émotions car il y a de l'introspection, et que je reprend un thème réel et dur à intégrer (le sevrage alcoolique ou de la drogue en fait ))et en effet elle va avoir du mal à s'y remettre la pauvre biloute !et moi aussi je l'aimais bien Aquene, mais bon que veux tu faut savoir fairedes sacrifices (et C vrai que je n'aurais pas su trop quoi faire d'autre avec elle...)Dumbledorre comprendra un jour ou l'autre... et là, HarrY... snif snif..gros bisousss ! et merci

luna P: salut Pitchounette !merciii t'es adorable ! je connais pas non, " à la croisée des mondes" C quoi? bon ça va pr la deuxième partie alors,ouff !C pr ça que j'ai embrayé avec Drago en effet,pr saisir qqspetits points flous ds tout cetembrouglias mystèrieux !GROS BISOOOUSSS

GREG 83 : lol! vi ça m'a plu ! lol ! d'ailleurs j'y suis retourné faire les soldes !rrohh! je suis tro contente que ça t'ai plu ! C extra! suis super contente ! le réveil..hmm.. tu vas voir..difficile ! trèès difficile! Harry va t'il réussir à l'aider? le conbatctre Voldy est prévu ! mais alors... C encore pas pr le moment quoiqu'on se rapproche follement quand même ! GSPR réussir à finir cette fic avant le 50ème chapitre, pck G tendance à la rallonger !ggrrr!à très bientôt Greg! bizzz !


la 'tite rubrique de Bidibou: ds ce chapitre, plutôt sombre, j'ai adapté les effets du sevrage alccolique à celui irréel et imagé par des créatures féeriques pour le cas de nirvelli. Il n'en reste pas moins, que les malaises décrit sont des conséquences véridiques et déjà éprouvés par de nombreuses personnes qui ont eu le courage et la force de sortir de l'enfer ds lequel ils avaient plongé… ce qui est décrit ici ne correspond pas au lendemain de soirée bien arrosée mais aux conséquences de l'alcoolisme chronique…Ou à la prise drogue…voilà ce qui explique le rating pg-13.. Il n'y a pas d'âge pour plonger , il n'y en a donc pas pour apprendre ce qui en résulte. cela peut être choquant mais c'est un mal que je trouve nécessaire. .. alors,.. à méditer, d'accord
Source : Julie, confession d'une droguée de 15 ans.

Témoignages et articles divers trouvés sur le net


♠♣♥♠♣♥♠♣♥♠♣♥

Chapitre 27: Deux derviches toupient

J'ouvre les yeux sur des murs nus. Par un œil-de-bœuf voilé d'organdi, j'aperçois l'astre lunaire.

Mes membres sont engourdis et ma peau tiraillée par des bandages laiteux recouvrant la quasi-totalité de mon corps meurtri. Enfin, des ondes de frissonnements me parcourent à intervalles réguliers. J'ai aussi terriblement soif. Mon poignet gauche est plâtré et je ne ressens plus rien à partir du coude droit mis à part des chatouillements infimes au niveau du poignet.

Terrifiée à l'idée d'avoir perdu un membre, je me palpe et découvre que mon bras est simplement ankylosé par le poids d'un corps chaud et maladif. Une boule de poils blancs. Un chat, maigre, n'ayant quasiment plus que de la peau sur ses os flageolants et dont deux pattes sont éclissées. Je dégage difficilement ma main dans laquelle je ressens des fourmillements atroces maintenant.

.- Aquene, ma belle, chuchotais-je en la caressant.

La chatte se réveille, miaule et passe une langue rose sur ma joue. Mais, elle ne répond pas.. Je ne sens rien en elle comme je ne sens rien en moi, rien qu'un immense vide, le même que celui que je perçois dans les yeux verts du chat. Un vide qui ne présage rien de bon.

Dans un sanglot, je le repousse violemment, et le chat tombe à terre dans un bruit mat, s'étant mal réceptionné sur ses pattes fragiles.

La porte s'ouvre sur l'infirmière. Elle accourt vers moi, souriante…

.- Comment vous sentez-vous ma chère petite ? Me demande t'elle en prenant mon pouls.

.- Faites partir ce chat…Murmurais-je.

.- Mais c'est le vôtre ! S'écrie t'elle, en me présentant un verre d'eau.

.- Plus maintenant. Répondais-je en buvant goulûment l'eau fraîche.

Et puis, elle s'installe et me veille.

Je suis fatiguée. J'aimerais dormir, mais une étrange sensation de carence m'empêche de fermer l'œil. Une heure plus tard environ, je suis parcourue de frissons. J'ai froid, je tremble et les couvertures ne me réchauffent pas plus que les paroles débordantes d'encouragements de Mme Pomfresh.

Quelques dizaines de minutes après, j'accueille avec soulagement la chaleur qui se rediffuse dans mes membres, croyant que j'ai du passer le pire de ce malaise, mais, Pomfresh m'ôte draps et couvertures, laissant à mon corps la possibilité de suer à loisir.

Je transpire par ce qui me semble tous les pores de ma peau. Mes cheveux trempés collent à mon front ruisselant tout comme ma chemise de nuit s'englue à mon corps, brûlant, malgré une sensation pénible d'être imbriquée dans un bloc de glace, et alors, une envie de vomir me tord l'estomac.

.- Ça brûle ! Suffoquais-je.

.- Je sais ma petite, détendez-vous… Votre corps est en manque de la magie de votre panthère… C'est le sevrage qui veut ça..

.- Vous ne savez rien ! Hurlais-je.

Des spasmes violents distordent mes entrailles, et dans mon lit, noyé de ma propre eau, la gorge sèche, je me tortille, me contracte et souffle.

.- Faites... Quelque... chose… Suppliais-je.

Elle me fait lever et me tenant par la taille, cherche à me redresser. Je me plie, j'ai mal, je veux vomir, mais je n'ai rien à rendre, j'ai dormi des heures et mon dernier repas est bien loin..

D'une voix qu'elle veut rassurante, Pomfresh me demande de décontracter mon ventre et de gonfler la poitrine. Je me mets à pleurer.

Je n'en peux plus, c'est trop dur…

Patiente, elle essuie mes yeux et me conseille de penser à autre chose qu'à la douleur.

Alors, gonflant ma poitrine furieusement, debout, je pense à l'été dernier, je revoie Aquene se rouler dans l'herbe alors que je bouquinais, dans un pré de jonquilles, je pense au Soleil, puis à Harry.. Non pas à Harry dont le visage s'associe soudain à Cho.. Au soleil, à la douce chaleur, aux fleurs, à Aquene.

Et peu à peu, lentement…Trop lentement, mon estomac se calme tandis que le soleil éclaire la chambre.

Ensuite, je dors, je crois, quelque temps. A mon réveil, Pomfresh toujours à mon chevet me fait boire eau et philtre calmant.

Je lui demande pourquoi elle s'occupe seule de moi, et pourquoi ceux qui sont responsables de mon manque n'assument pas leurs actes. Elle me répond, sèchement, que c'est par son injonction qu'ils l'ont laissé seule : j'ai besoin de calme et de ses maigres compétences médicales.

Je la questionne sur ce qui va suivre, et en me nouant mes cheveux emmêlés pour qu'ils ne me tombent plus dans les yeux elle marmonne un mot : tremblements.

Et justement, ils arrivent...

Claquant des dents, agitée de soubresauts, je sursaute au moindre bruit, comme lorsque d'un geste involontaire de la main j'envoie rouler à terre des flacons de potions, ou quand on tambourine à la porte et que j'entends Harry supplier qu'on lui ouvre.. Je bondis quand Dumbledorre d'une voix pourtant douce essaye de le ramener à la raison. Et puis, quand au loin, trop loin une porte claque.

Ma tête me semble sur le point d'exploser et la lumière m'aveugle, me causant une migraine épouvantable au niveau des sinus frontaux. Je cherche à me protéger les yeux jusqu'à ce que Pomfresh se précipite vers la fenêtre et d'un geste sec qui me fait tressaillir atténue la lumière en déplaçant le voilage.

Elle me prend le pouls, difficilement, gênée par mes mouvements désordonnés et m'éponge le visage. Je me sens couler de partout.

Soudain, un flot d'idées terribles s'agite en moi… De l'angoisse d'abord…

J'ai l'étrange pensée que je ne vais pas survivre à tout ça, surtout lorsque le sol se dérobe sous mes pieds et que je me sens tomber vers un gouffre sans fond hérissé d'abominables et escarpés rochers incandescents.

.- Merlin ! Merlin ! Je vais mourir !

Prise de nausées, je me raccroche à un rocher, qui s'avère être un mur, et de là où j'ai posé mes doigts sortent des Doxys, qui cherchent hargneusement à me mordre. Paniquée, je tourne sur moi-même et puis tombe à genoux, sur le gouffre refermé sous mes pieds.

Confuse, je demande à Eileen pur quoi elle a une jambe de bois, et Pomfresh s'écrie :

.- Elle parle au guéridon.. Ciel, elle est en plein Delirum Tremens.. Agit Pompom !

Mais je ne parle pas au meuble, je parle à ma meilleure amie, et celle ci me répond que c'est la nouvelle mode, alors j'éclate de rire.

.- Tu me la prêteras, hein ? Delirais-je. Oh ! Eileen ! Est-ce que tu vois ? Oohhh ! Mon dieu ! Une pieuvre.. Eileen ! Eileen ! Aide-moi, elle vient vers moi ! J'ai peur ! AAAH !

Le céphalopode agite ses tentacules et deux d'entre elles me saisissent, alors je cris, je vais mourir.. Alors que je ferme les yeux, je rencontre une surface molletonneuse, et les draps s'agitent et cherche à m'étouffer…

Le poulpe ouvre sa bouche et moi, les yeux ronds, je reste figée en regardant les bulles qui sortent de sa bouche. Chacune éclot en un Nogtail (1), ses bestioles auxquelles j'ai été confrontée en Russie. Elles courent très vite et vont venir essayer de s'accrocher à mes seins, elles me prennent pour une truie.. L'un d'eux, s'engouffre par ma bouche et se liquéfie dans mon œsophage, j'essaie de stopper sa progression mais rien n'y fait…

Et doucement, tout doucement, une douce torpeur m'envahit. Eileen n'est plus là, ni sa jambe de bois, et les nogtails et les Doxys ne s'agitent plus sur le plafond et autour de moi.. Je me sens calme, vidée abattue…

Pomfresh s'écroule à mes pieds, à bout de souffle. Des traces d'ongles sur les joues et des marques rouges sur les pommettes.

Elle souffle :

.- Bravo, ma petite. Vous avez survécu aux 26 premières heures, le plus dur…

26 heures… Le temps de me débattre dans cet enfer… Il me semblait que cela avait duré un siècle..

D'une voix essoufflée, elle m'informe que tout ira bien désormais, que je guérirais vite, que d'ici deux petits jours, si je me nourris sainement et reste au calme, je serais sauve. Elle

Me conseille de dormir. Elle ressort sans emporter le chat qui semblait s'être terré sous le lit et il cherche à me rejoindre. Je le chasse de nouveau. Je ne le connais pas.

Je saisis le prix de ma survie au moment où je me rendors.

oo00oo

Deux jours plus tard, les sages yeux cernés du professeur Dumbledorre me considèrent. De longues heures durant, il m'entretient du pourquoi de sa décision. Il me demande si j'ai des questions à lui poser ou des reproches à lui faire. Je ne lui révèle pas qu'au moment où il a jeté son sort, Aquene m'était revenue.

Je ne le lui dis pas. Tout comme je ne lui dis pas que cette pièce me terrifie la nuit, que le noir me fait peur. Que de ne plus entendre le souffle de la brise par la fenêtre ouverte ou les froissements de sa robe quand il marche, tous ces petits bruits insignifiants pour tout autres que moi et qui, autrefois, me berçaient et m'emplissaient constamment les oreilles, me confortent dans un sentiment de solitude.

Je ne lui parle pas non plus du fait je ne suis plus capable de différencier à l'odorat les arômes subtils des simples que Rogue fait infuser à mon intention pour réhabituer mon corps à compenser ma magie Tippah.

Je ne reconnais plus rien, pas même l'odeur de térébenthine et de terre humide que le vent transportait jusqu'à moi, cette nuit, alors qu'incapable de fermer les yeux, j'observais les ombres effrayantes de la forêt, la tête passée à travers l'œil de bœuf.

Constatant que même la terre se refusait à revenir vers moi, je me suis recouchée et j'ai tourné, encore et encore, dans mon lit, sur moi-même. Le chat a cherché à me rejoindre, comme toujours ; et je l'ai repoussé, pleurant à gros bouillons.

Aquene est morte. Ce chat qu'on laisse là, je n'en veux pas. Aquene a disparue, évaporée de même que ses pouvoirs, et elle me laisse là, sans lumière.

Alors j'ai tourné encore, sans un cri, sans un mot, sachant, déjà, que je tournerais toujours dorénavant.

Les ombres qui peuplent ces murs obscurcis par l'opacité de la nuit et que mes yeux ne percent plus, rajoutent à mon malaise. Et je me suis assoupie. En tremblant, paniquée. Dans les ténèbres.

Pomfresh, les traits tirés, s'efforce de me faire boire et d'avaler un gruau horrible ou du bouillon. Elle me force à lire, à m'occuper, à me faire remonter une pente que je n'ai pas choisi de descendre et consent à me laisser des bougies pour la nuit.

Mon corps s'habitue progressivement à la dose amoindrie de magie qu'il contient désormais.

Un jour, ma garde-malade croit voir une nette amélioration dans mon état d'esprit alors que je lui demande des nouvelles de Chang.

Elle me rassure sur sa guérison et embraye sur Harry. Mais entendre parler de lui ravive mes douleurs, alors, je baille, et même si elle n'est pas dupe que je simule, elle m'adresse un sourire empreint de bonté et me laisse à mes pensées.

Ma guérison mentale tarde, alors, deux jours après la visite du directeur, dès que mes entailles superficielles sont guéries et que mes os commencent à se ressouder peu à peu, enfermant de ma chair cicatrisée une plaie béante de chagrin et de terreur, le cortège commence.

Il y a Drago, qui, chaque matin et soir, m'apporte des nouvelles de ma tante, des brassées de livres que je n'ouvre pas et sa tendresse. Bientôt quand les cours reprennent, il agrémente ses discussions des problèmes soulevés par le quidditch et d'anecdotes sur les cours. J'accepte le tout, le cœur en croix, et il part avec un brave sourire. Pourtant, je sais que je le déçois, et qu'il se dépite lui-même de ne pas réussir à m'aider.. Le fait est qu'une seule personne peut me sortir de ce gouffre, et ce n'est pas lui.

Ginny vient me rendre visite et babille longuement en m'offrant des chocolats. Elle me pose avant de partir, irrémédiablement, une question :

.- Voudrais-tu que .. ?

Je la coupe toujours. Je sais ce qu'elle s'apprête à me demander. Et, non, je ne veux pas. Je ne veux pas qu'elle demande à ce que j'autorise Harry à me rendre visite.

Dés la rentrée, Eillen vient me rendre visite. Elle ne cherche pas à lire en moi. Mon visage est devenu un livre ouvert. Elle le sait à mes yeux baissés, à mon air hagard, à mon teint blême : j'ai perdu un être cher, une sœur, une jumelle, une partie de moi. J'ai perdu Aquene, animal doué de raison, irremplaçable et surtout pas par ce chat, stupide et sans capacités magiques.

Marieka, arrive ensuite, rouspétant constamment et me priant de me rétablir vite, car les entraînements de quidditch sont un enfer depuis que Rogue a fait nommer Drago capitaine remplaçant. Mais, je sais qu'elle a tort, Drago, j'en suis sûre, les forme bien mieux que je ne pourrais le faire. Je ne vaux plus rien.

oo00oo

Chaque matin, je trouve, posés dans des papiers étincelants, sur le plateau contenant toutes mes potions en cas de crise d'hypomagicisme (2), des cookies.

Un jour je manque d'en croquer un puis-je me ravise. Je sais d'où ils proviennent ; Ce ne peut être que de lui. Alors, chaque jour, je les offre à Mme Pomfresh qui s'en régale avec gourmandise, tout en me reprochant de ne pas y goûter, pour rétablir les fossettes que je n'ai plus sur mes joues creusées et pâlichonnes..

Une nuit, je feins de dormir, une bougie brûle sur une table basse, et la porte s'ouvre sur une personne invisible, enfin jusqu'à ce que la cape échoue sur une chaise et qu'Harry sortant de sa poche une boite de Cookies de Praline Jmerégale les dispose avec délicatesse et un soupir triste, à mon chevet.

Ensuite, il se tourne vers moi, et vivement je ferme les yeux. Il passe une main douce et chaude sur ma joue et se penche pour effleurer mes lèvres d'un baiser tremblant.

Quelques minutes, plus tard, sans avoir prononcé une seule parole, mais s'étant assis à mon chevet en me tenant une main, il repart, laissant, à 10 cm de ma main, le goût du bonheur.

Au 14ème jour de ma convalescence, je n'arbore plus aucun stigmate extérieur d'une quelconque attaque, et je n'ai plus de spasmes, ni de crises de délire. Je sens que ma présence commence à peser à ma garde-malade.

Seulement voilà, elle me croit prête à sortir affronter l'extérieur et moi je me renferme de plus en plus dans mon cocon.

Jusqu'au 18ème jour, je fais, la journée durant, les 100 pas dans ma chambrette. Et je pense à ma vie qui a basculé, étrangement, depuis qu'Harry m'a parlé de la prophétie.

Je pense au regard de Bellatrix, aux paroles de Lucius, aux allusions du choixpeau, à mes cauchemars et à la soudaine virulence d'Aquene.

Après tout, je comprends fort bien qu'Aquene est senti ma colère face à Harry.. Mais jamais je n'ai souhaité sa mort.. Je ne voulais pas le voir souffrir, j'étais déçue, détrompée mais ma vengeance ne voulait s'étendre qu'à Cho.. Ensuite je me pose des questions sur ses cauchemars ; Il a assisté apparemment à la mort de Sasha à la filature de Cho dans les couloirs et à son attaque sur le lac.. Il l'a dit ce soir là…

Comment et Pourquoi ? Pourquoi a t'il rêvé de ces faits comme il a rêvé des actes de Voldemort. Je ne trouve qu'une seule réponse.. C'est que Voldemort est à l'origine de tout cela.. Mais dans ce cas : pourquoi Voldemort s'est servi de l'esprit de mon animal pour blesser mortellement Harry. Pourquoi s'est il servi de moi ? Ou plutôt comment ? Je ne me suis aperçue de rien !

Au terme d'une trentaine d'heures de réflexion, j'en arrive à la conclusion que cet amas d'énigmes ne sont plus de simples coïncidences et que tout les malheurs qui touchent Harry ou moi, viennent par, non pas ma malchance, mais peut être.. Oui, de ce que Lucius Malefoy a sous-entendu et de ce que je décide d'aller quêter : Mon identité. Non pas qui je suis, mais ce que je suis.

Après avoir bu mon bouillon et grignoté des tartines à la confitures de groseilles acidulées, je décide d'attendre Harry et de l'en avertir.

Il arrive sur le coup des 1h00 du matin. La porte pivote sur ses gonds, et il s'approche du chevet pour y poser les biscuits. Une fois sa tâche effectuée, il se tourne vers moi et pousse un cri d'effroi.

.- Bon Sang ! Tu m'as flanqué une de ses frousses.

Il ne s'attendait pas à me trouver les yeux ouverts, ni moi à réaliser que sa voix fait écho aux battements précipités de mon cœur. Peu à peu, il reprend son souffle et je m'assieds sagement sur une chaise.

Il attrape le chat qui miaulait l'arrière-train sur ses chaussures et lui gratouille la tête.

.- Tu ne dors pas avec Aquene ?

Mon regard vide lui répond et il prend place face à moi, sur le lit.

Le chat n'est plus Aquene. Aquene n'est plus, ne le sait-il pas ?

.- Qu'est ce que tu veux, Harry ?

Harry regarde, distant, le chat qui ronronne sur ses genoux, ma table de chevet croulant sous des flacons et moi, pelotonnée dans une robe de chambre sur ma chaise inconfortable avant de revenir sur le chat.

.- Ce que je veux ? Répète t'il. Tu me demandes ce que je veux ? Je veux savoir pourquoi tu te rends malade ! Voilà ce que je veux, alors en attendant, je suis là, en train de câliner Aquene que tu ignores et repousses délibérément, à t'apporter des cookies que tu offres à une autre, et je te demande si tu es prête à entendre la vérité et à t'extraire de ta bulle !

Je lui répond, en croisant mes mains pour réprimer leur soudain tremblement,.que je suis prête à entendre la vérité.

.- C'est ce que je constate. Réplique t'il, les lèvres pincées. C'est très gentil de ta part d'avoir attendu deux semaines pour me faire part de ta décision.

Je me serre un verre d'eau. Ma gorge est sèche.

.- Je t'en prie, ajoutais-je avec un petit hochement de tête.

Harry se lève, piqué, par ma réaction et la façon désinvolte et irrespectueuse avec laquelle je le traite. D'un geste nerveux, il se décoiffe un peu plus, regarde par la fenêtre, et, calmé par quelques pas, vient se rasseoir.

.- Je commence, si tu veux bien.

.- D'accord. Concédais-je.

.- Cho désire te parler.

Je tilte. Je ne pensais pas l'entendre parler d'elle si vite. Du moins, pas d'entrée de jeu. Sont ils déjà ensemble ?

.- Pourquoi ? Le questionnais-je. Elle cherche à mourir par strangulation ?

Harry s'étonne encore de mon franc-parler. Puis, il se reprend et d'une voix ferme, rivant ses yeux au miens, il me dit.

.- Elle ne t'en veut pas, Nirvelli.

Puis, voyant que je ne réagis pas, il ajoute :

.- Elle ne t'en veut plus.

Je ne réagis toujours pas, et, brusquement, il m'attrape les épaules et me secoue.

.- Est-ce que tu m'entends, Nirvelli ? Est-ce que tu comprends ! Tu étais dans ton droit, tu étais jalouse, ça arrive à des milliers de gens ! Et Cho regrette de s'être mise entre nous deux, et je regrette !

Il crie et ses mots m'écorchent.

.- Si tu savais comme je regrette ce que je t'ai dit dans ce couloir… Ne me quitte pas, Nirvelli ! Je n'aime pas Cho, il n'y avait rien entre elle et moi… Elle a cru, c'est vrai, et je ne l'ai pas repoussé à temps.. Mais c'est fini, cette fois ! Et puis, tu sais, toute l'école est au courant pour toi et moi. On te sait malade, les rumeurs disent que tu as été traquée par un loup, que tu t'es camouflée dans la neige pour l'empêcher de te sentir et que tu y es restée transie de froid jusqu'à ce que je te trouve. C'est complètement faux, hein ? Quand je pense que tu as hurlé, pendant des heures, tu semblais au supplice, tu croyais mourir…On m'a retenu dans la pièce d'à coté, il faut dire que j'étais pas vaillant avec mes bandages.. Et j'ai cru moi aussi, mourir pour toi.. A ne rien faire que t'entendre.. Et les autres…

Il fait une pause, le temps de tenter de lisser ses cheveux vers l'arrière et de reprendre haleine. Je me demande, distraite, comment il se fait que Mme Pomfresh n'intervient pas. .

Puis, il reprend dans sa lancée, d'une voix acerbe.

.- Ils ont encore trouvé le moyen de faire de moi un sauveur, et ils ont tout faux ! C'est toi ! Quelles conneries ! Il faut toujours que je sois leur héros national ! Et je me tais. Je les laisse croire alors que j'ai envie d'hurler que tu m'as sauvé la vie et que tu ne t'en remets pas ! S 'il te plait, papillon, dis quelque chose, sort d'ici, et dis leur que je ne suis qu'un raté même pas capable de te garder ! Sort et exprime-toi, personne ne comprend pourquoi tu t'enfermes, c'est inutile ! Personne ne te blâme et surtout pas moi !

Je le repousse alors qu'il ôte ses lunettes embuées. Je m'aperçois qu'il a pleuré durant son long monologue.

Une phrase d'un des bouquins que Dray m'a amené me vient à l'esprit : « Eux ressemblent à deux derviches qui toupient dans le même immeuble »… Et bien c'est exactement cela ! On tourne encore et encore à en oublier l'un l'autre, à ne plus chercher à se comprendre.

C'est vrai, il l'a dit lui-même, il ne comprend pas. Je me fiche qu'on me critique, je sais qu'il n'y a qu'une personne qui ne me pardonnera pas, celle qui peut me sortir d'ici.

.- Mais je m'en veux, moi… Dis-je dans un souffle, appuyant mes paumes sur ma gorge pour laisser les mots s'écouler et enfin faire partir cette souffrance.

Oui… Moi…

Harry d'un revers de manche s'essuie les yeux, cligne des paupières, remet ses lunettes et se dirige vers moi en chancelant.

.- Tu t'en veux de m'avoir laisser vivre ?

Je recule, oubliant ce mur derrière moi, je veux maintenir une distance respectable entre Harry et moi, entre son aide et ma panique.

.- Non, pas pour ça, Harry… Pour..

Je cherche le chat, ce reliquat d'Aquene, cette épave de Tipaah. Il fait sa toilette, sur mon oreiller.

.- Pour Aquene… Elle m'était revenue, elle ne t'aurais plus attaqué, toi ni quiconque. J'aurais eu le temps, de le dire, ou de crier stop.. J'avais le temps.. Je m'en veux parce que j'ai détruit une partie de moi-même. Tu comprends ? Alors, je reste là, pas pour me plaindre sur mon sort.. Non, je me réhabitue, c'est dur, comme tu l'as entendu… Je ne vois, je n'entends, je ne sens plus rien comme avant.. C'est comme une naissance.. C'est long et j'ai.. Peur.

.- Est-ce que tu me vois changé ?

Je souris.

.- Je serais incapable de voir si tu changes, je connais tes traits par cœur.

.- Alors, si tu me connais tant que ça, tu sais que je t'aiderais. Chuchote t'il.

.- Il n'y a pas que ça, Harry.. Je n'avais jamais ressenti une telle haine quand Aquene s'en est pris à toi… Et puis, tu sais, j'aurais du me douter que ça arriverait…

.- A cause de Sasha ? Me coupe Harry.

Je le regarde, incrédule, blessé. Je ne me fais pas à la mort de mon ancien ami.

.- Non ! Je n'ai jamais voulu sa mort ! Jamais ! Je croyais qu'il était à Bakou. Je n'ai appris sa mort que ce soir là !

.- Alors pourquoi ?

Je recule encore, heurtant, le mur. J'essaie de retenir des larmes qui me montent aux yeux. Mais je dois lui dire..

.- Tu te rappelles des sous-entendus du Choixpeau, de Maman et de la vampire qui m'a épargnée ? Et du regard de Bellatrix ? Et oh ! Harry ! Lucius Malefoy m'a dit que j'étais dangereuse et ça le faisait rire.. Seulement, seul le mal l'amuse. Alors, je suis mauvaise, et je suis fautive et je suis dangereuse ! Et je sens que ça va durer ! Alors je voudrais que tu m'oublies..

Les lèvres d'Harry forment « non, jamais ».

Ecrasée de chagrin, je repousse ses bras qui cherchent à m'enlacer. Brisée, je le supplie de sortir, de me laisser… Il n'arrive à rien, alors il m'imite et s'appuie contre un mur, ne me perdant pas des yeux.

.- Et toi, Nirvelli ? Tu te souviens de notre retenue ? Je t'ai dis que je pensais pouvoir te faire confiance quoique tu fasses ? Ça te revient ?

.- Tu as tort.

Il se redresse et je l'observe. Je me rends compte qu'il a de nouveaux les traits tirés, qu'il a l'air malheureux, qu'il semble aller mal.

.- Non. Parce que si tu dis qu'Aquene et toi ne faisaient qu'une, alors cette nuit là, Nirvelli, tu t'es battue contre toi-même quitte à y rester, pour que JE vive ! Tu as failli te sacrifier.. Pour MOI ! Comment veux-tu que je perde confiance en toi ? Réfléchis à ça et je te promets de sortir.

Des points noirs me brouillent la vue. Las, je m'assoie.

.- Je.. J'y penserais.

.- Bien…Bonne nuit, Nirvelli.

Harry se penche vers la bougie qui me protège des ténèbres.

.- Harry, s'il te plait ! M'écriais-je. Ne souffle pas la bougie.

Il obéit mais murmure tout de même :

.- Le noir c'est agréable aussi, tu sais.

Et puis, il s'en va.

Et je reste assise là, jusqu'à ce qu'un chat blanc décide de jouer avec mes cheveux.

Pourquoi n'as tu pas encore compris que je ne veux pas de toi ! Pestais-je.

Pour toute réponse, il miaule.

Je l'attrape dans une mauvaise intention et me surprends à trouver ses poils doux et ses yeux beaux.

Le pointant devant mon nez, je murmure.

.- Je vais te trouver un nouveau nom, Aquene. Comme ça, tu seras un nouveau être, à part entière, comme moi. Que penses-tu de Laïs ? Tu ressembles une courtisane avec ta façon particulière de chercher à me câliner même quand je te repousse.. Oui, Laïs, c'est joli, non ?

Le lendemain matin, Pomfresh me trouve, la chatte contre mon cœur, et l'emballage des cookies sur la table de chevet est vide.

♠♣♥♠♣♥♠♣♥♠♣♥


1 : Nogtail : (extrait du grimoire des monstres.)

Espèce: Démon d'allure porcine.
Habitat: Europe, Russie et Amérique.
Caractère: Nuisible et malin. Rapide à la course.
Nourriture: Aime téter le lait de la truie.
Traits particuliers: Grâce à son apparence de cochon, le Nogtail arrive facilement à s'introduire dans une ferme. Il peut devenir un véritable fléau s'il arrive à grossir grâce au lait de la truie. La seule façon de s'en débarrasser est de faire lâcher après lui un chien au pelage blanc.
Niveau de domestication: Aucun. Cela prend une certaine expertise pour s'en débarrasser.

2 : hypomagicisme :mot inventé.. C'est pas très réussi je l'avoue.. Mais c'est tout ce que j'avais pour exprimer une carence en magie..…


c'été bien ? oui ? non ?

Alors… SONDAGE :

.a ) Harry a assez souffert, a trouvé les mots justes et Nirvelli lui accorde son pardon.

.b) Harry s'y est mal pris, Ses excuses ne suffisent pas.

.c) elle balance entre le pardon, l'amitié, ou le désintéressement…

je compte sur votre avis ! merci d'avance ! 

merci à toux ceux qui lisent cette fiction laissant ou non des reviews ça m'encourage vraiment à continuer !

le titre du prochain chapitre , pour un avant goût :

rhapsodie pour un cœur (tourmenté) qui est inédit sur tout autre site !

pour ceux qui suivent Amy, le chapitre est à demi écrit, vu ke je ne suis pas là ce week end, je vais tacher de le finir lundi et de l'envoyer d'ici mercredi! dsl du retard !

bonne semaine à tousssss!