rar :

samaraXX: en fait, je mettrai le lemon en one-shot paralléle à la fic, comme ça ceux qui ne souhaitent pas le lire sont libres de ne aps y aller! je l'indiquerais de toute façon! ça serait d'ici une à deux semaines, GSPR que ça te plaira !gros merci, je ne me force aps du tout, j'ime bien rendre service et vous faire plaisir et c'st une bonne occasion ! gros bisous !

luna Potter : oui, je crois comprendre que ce passage est vraiment , je dirais pas hors champ, mais inattendu... je me suis dit que svt Harry se retient de faire telles choses ou telle autre alors là, G plus mis de limite et puis voilà ! fruit basket je connais de nom mais je n'ai pas suivi, mais d'après l'extrait ça doit être plus que sympa! bibis!

greg 83: ta fic est lancée ou pas? faut me dire quoi surtout merci pour tout ! je suis fleur bleue dans l'âme je pense que c'est pour ça que le chapitre était assez réussi ! gros bisouuus !

BONNE LECTURE !


resumé: malgré le titre , un chapitre léger, un peu guimauve par moment, encore romantique, et animé. Où il y a de l'ydille dans l'air... Où le syllabaire lunerousse est une invitation au marivaudage. Où deux jeunes gens qu'on aime bien profite de la vie avant que l'auteur ne les replonge dans un tourbillon opressant et obscur dont ils ne sortiront peut être pas sauf et où un match de quidditch propulse Nirvelli dans les nuages...


chapitre 29: Je reviens de loin, je ne vais nulle part et j'ai peur de la mort (1 )

Je suis partie comme une voleuse après avoir poussé un cri d'effroi… Pourquoi n'ai-je pas pu me taire ?… Maintenant qu'il sait, il va tout faire pour me retrouver… Et moi, comment vais-je lutter ? Cela avait déjà été si dur de le quitter…

J'arrive dans un couloir où les sixièmes années sortent d'un cours de divination avec le centaure Firenze. Jouant des coudes, j'essaie de me faufiler dans la masse pour atteindre le bout du couloir.

.-Eh ! Fais gaffe ! S'écrie un gars apparemment soupe au lait quand je lui écrase le pied.

Je ne prend pas la peine de lui répondre, je l'écarte … Harry est derrière et il scande mon nom. Je réalise que depuis des semaines, il ne fait que me poursuivre à travers Poudlard…

Je ne vois qu'une issue et j'ouvre les grosses portes devant moi. Devant professeurs et élèves, il ne fera pas un scandale..

Grossière erreur.

.- ALORS POURQUOI ? Tonne Harry .

Je me retourne.

Il a le souffle court, les joues rougies, les cheveux plus ébouriffés que jamais et je me dis qu'il a du essayer de se les arracher par poignées quand il a entendu mon cri du cœur.

Il est beau.

Il s'avance et le cliquetis des couverts cessent. Plus personne ne se soucie de manger froid.. Il va y a avoir une scène de ménage !

.- Harry…Dis-je. Tu ne comprends pas : j'essaie d'être raisonnable pour deux.

Il s'avance toujours et mon cœur palpite tant que j'en oublie de reculer. Je reviens de si loin que j'en avait effacé ce trouble au plus profond de moi lorsqu'il m'observe.

Alors bien sur, Harry en profite. Il m'attrape les poignets et se met dans mon champ de vision. Je ne peux plus éviter ses yeux. Je ne veux plus. A quoi bon ? Il sait de toute façon.

.- On s'en fout d'être raisonnable ! On a 16 ans , on est jeunes ! Et j'ai bien réfléchis tu sais, si toutes ces allusions qu'on t'a faites n'avaient qu'un but ! S'ils cherchaient à nous séparer ! Et bien, oui, ça les arrange… Je me battrais beaucoup moins si je sais que je t'ai déjà perdu plutôt que si je pouvais te perdre ! Evidemment, puisque tu fuis mon regard depuis des jours, tu ne peux pas voir que je n'ai plus de volonté à grand chose !

Ses mains sont froides et pourtant je me souviens d'un proverbe qui dit : « Mains froides, cœur chaud. » Et ça je n'en ai jamais douté.

.- Si.. J'ai vu… Murmurais-je.

Je baisse mes yeux sur mes ongles fiévreusement rongés.

.- Et puis, on est à Poudlard, on est protégé ici ! Et puis, pourquoi cherches-tu à me défendre alors que tu souffres après tout ces drames qui te collent à la peau depuis Noël ? .. Ça n'est pas vivre ça ! Tu te fais encore plus de mal et tu fais du mal à ceux qui t'aiment !

Je veux choisir librement ma douleur et je le fait. Et ça sauvera Harry, ça le sauvera…

.- Tu ne te souviens pas quand notre plus gros problème était de trouver un coin perdu pour s'embrasser ?

Oh ! Si je me souviens bien…. Moi, je préférais la serre d'hiver… Sous le Magnolia lâcheur de colibris…

.- A quoi ça te sert de me repousser alors que tu tiens à moi ? Enchaîne t'il

Il étend sa main gauche vers mon front et fait glisser son pouce, lentement, jusqu'à mes lèvres. Ma tête s'incline sous la caresse de sa peau.

A quoi ça m'a servit ? A des nuits blanches… A éviter son regard pour qu'il n'y voit pas que je n'étais pas indifférente à ce qu'il faisait…A être malheureuse.

.- A rien. Avouais-je et je plonge dans ses prunelles.

Il lit tout en moi. Que j'ai cru bien faire. Que je tiens à lui même trop.. Même mal…Que je suis désolée de lui avoir fait tant de peine et que je voudrais qu'il me pardonne, qu'on reprenne à zéro et surtout avant tout ça : qu'il me serre bien fort

Il fait mieux que ça… Je ne comprend pas trop comment, mais je me retrouve soudé à lui, mes bras autour de son cou et nous nous dévorons la bouche, comme nous punissant de tout ce mal qu'on s'est dit, qu'on s'est fait … Comme pour tuer l'autre en le privant de son souffle...Comme pour nous châtier l'un l'autre de toutes ces journées noires qu'on a laissé filer. J'oublie tout mes doutes, toute mes craintes.. J'oublie que nous sommes dans la grande salle entouré des ¾ des élèves et des professeurs.. Je ne pense plus à rien d'autre qu'à nos lèvres se mordant, nos haleines se mêlant et la joute féroce de nos langues.

C'est Harry qui rompt le baiser et je respire avidement. Il me semble alors, que non seulement je serais morte s'il ne m'avait pas embrassé comme il l'a fait, mais que c'est un besoin vital pour moi de recommencer.

Je cherche à l'embrasser, mais il se dérobe, me permettant simplement de l'effleurer.

.- Harry !

Je fais glisser à revers mes ongles sur ses mèches courtes à la base de la nuque. Il adore ça.

Il murmure, glissant une de ses mains dans le creux de mes reins, l'autre perdu quelque part sur mes épaules :

.- Je n'ai pas rêvé, tout à l'heure ? Dans l'escalier ?

Je cherche ses lèvres, et il recule encore légèrement la tête. Je lui agrippe une poignée de cheveux.

.- Harry…

Il me caresse la bouche d'un baiser trop rapide.

.- Non . Répondais-je.. Harry ?

Je me penche à nouveau sur lui, et il sourit ne me laissant pas encore l'initiative de ravir ses lèvres.

.- Oui, Papillon .. Quoi ? Susurre t'il dans mon oreille.

.- Arrête là, la vengeance.. Je t'en prie… Je ne veux plus jouer.

Alors, il me presse à nouveau contre lui et obéit à ma requête. Mon cœur explose et je me sens fondre dans un cocon de douceur. Puis, je m'éloigne de lui et il gémit, frustré. Suivant les contours de sa mâchoire, j'arrive finalement à son oreille et les mots qui ont débordé de moi tout à l'heure viennent s'ancrer à son cœur :

.- Harry…. Je t'aime.

oo§0§oo

Le tic-tac de l'horloge de la bibliothèque me déconcentre au plus au point. Dans un effort suprême, je me penche sur ma rédaction de DCFM pour vérifier qu'une faute d'orthographe ne s'est pas glissée par inadvertance entre mes lettres aux contours arrondis.

Les Harpyes :

éthymologie

Du grec Harpiai : les ravisseuses.

la part du mythe :les Harpyes ou Harpies étaient les fille de Thaumas et de l'océanide Electre. Dans la version Homérique (cf les Monstres Mythiques pour Magiciens Mordus du Méphitisme ) , elles étaient semblables au vent d'orage qu'elles évoquaient par leur nom.

Aello signifiant « bourrasque », Ocypétés « vole-vite », Caelano « obscure comme une nuée d'orage » et Podargé « aux pieds rapides »..

Elles sont à l'origine considérées comme des femmes à la belle chevelure, puis au fil des siècles, la légende leur donne l'apparence de monstres épouvantables.

Dans la mythologie, ce sont des monstres impossibles à rassasier qui enlevaient les enfants (d'où leur nom de ravisseuses) et torturer les mortels.

Elles jouent leur rôle le plus important dans la malédiction de Phinée :

Le roi Thrace avait reçu avec hospitalité les Argonautes, alors qu'ils se rendaient à Colchos. Les Harpyes arrivèrent en volant dans la salle à manger de Phinée, s'abattirent sur les mets et souillèrent de leurs excréments sa table. Le roi conclut un pacte avec le Argonautes. Si ceux-ci les débarrassaient de ce fléau, il leur dévoilerait leurs destins.

Elle furent donc chassées et s'établirent dans les îles Strophades de la mer Ionienne. Mais leur office infernal continua.

Il m'a fallu plus d'une heure pour griffonner ces quelques lignes. Je suis distraite aujourd'hui. Sans doute car Harry est assis quelques tables plus loin et qu'il rédige sous le regard menaçant d'Hermione Granger son devoir supplémentaire de potion . J'ai une furieuse envie d'envoyer au diable mes rédactions pour profiter de lui. Mais, il a l'air, pour la première fois de la soirée, concentré.

Ma tête posée sur ma paume, je me laisse aller à rêver.

Harry a réussi à me convaincre de mordre la vie à pleines dents et je m'y attelle avec une voracité gourmande qui semble un peu inquiéter Eileen…Il faut dire que depuis 12 jours, depuis notre réconciliation à Harry et moi, en fait, rien d'inquiétant n'est survenu.

Oui… Tout va bien. Je n'ai pas refait de crise, ni de cauchemar. Parkinson et ses deux amies s'enferment dans un silence glacé depuis que Pansy a reçu une lettre de convocation à une audience disciplinaire. Harry ne subit plus d'intrusions de Voldemort, Drago est de bonne humeur. Eileen m'aide à rattraper les devoirs accumulés pendant ma convalescence. J'ai même eu un A en arithmancie hier. Enfin, je n'ai pas le temps de trop penser, ayant repris mon poste de capitaine de Quidditch qui m'accapare deux soirs et une après midi par semaine et aussi parce qu'Harry et moi avons passé trois soirées en retenue pour « trouble de l'ordre public et débauche ». Termes excessifs, je trouve.. Nous n'avions fait que nous embrasser pour sceller la réunion de notre couple .

Puis, Rogue m'a laissé entendre que nous nous entretiendrons à propos de l'occlumencie dés que j'aurais hissé la maison Serpentard au sommet de sa gloire avec le match qui nous opposera demain aux Gryffondors.

J'ai un soupir bienheureux en repensant à Harry.. Nous nous amusons follement malgré qu'il soit peu disponible, occupé régulièrement par des retenues sévères avec Rogue, des entraînements de DCFM draconiens et le quidditch.. Cependant la journée, pouvant nous voir sans nous cacher, nous en profitons pour nous laisser être nous mêmes et passons des moments de tendresses, à des délires juvéniles et des séances de flirt éhontés. Ce qui me ramène ce soir, à le suivre chaque fois qu'il part en quête d'un écrit dans les rayonnages pour lui voler quelques baisers et des mots doux… En toute discrétion, bien sur… Je le soupçonne d'ailleurs d'aller chercher des ouvrages dont il ne se sert pas.

Redressant la tête, je constate que cela fait bien 9 bonnes minutes qu'il n'a pas bougé de son siège. Je me demande ce qu'il attend.

Jetant un coup d'œil, pour tuer le temps, sur le parchemin d'Eileen, à ma droite, je remarque qu'elle est très inspirée par le thème des Zezetauds, des créatures dodues des taillis à la voix zozotante.

Ma voisine sourit lorsque je pousse un petit cri joyeux. Harry vient de me faire un clin d'œil.. Signe avant coureur, qu'il a besoin du syllabaire lunerousse .

Je le voit disparaître, une demi-minute plus tard, dans la rangée des L.

J'avais bien raison.

Je me lève sous le regard désapprobateur de Drago. Il s'est arraché à sa lecture, sans aucun doute captivante, d'un gros grimoire aux pages cornues.

.- Où vas-tu ? Demande t'il.

Il tourne spontanément son regard vers la table où le Gryffondor de mon cœur n'est plus assis depuis déjà… 20 bonnes secondes.

.- Ah ! Je vois… Murmure t'il. Folâtrer…

.- Bien sur que non, rétorquais-je. J'ai besoin d'un livre.

Eileen a un rire silencieux alors que Drago, sourcils froncés, attaque la pile de manuels que j'ai apporté de mes 14 dernières expéditions. Il n'y en a que 5 ou 6. Je suis revenue bredouille les autres fois, mais un sourire chantait sur mes lèvres.

.- Voyons voir… Continue Drago. u Les créatures du mal… L M M P M M D MVacances avec les HarpyesForces obscures comment s'en protéger ?

Il extrait de sous mon parchemin un exemplaire non ouvert des Ravisseuses et élève un sourcil caustique.

.- Il te manque Bouche à bouche avec le monstre Potter

Je soupire avec indulgence.

.- Drago, Drago, Drago…

.- C'est mon prénom, oui. Observe t'il tandis qu'Eileen étouffe son rire. Ça fait plus d'une dizaine de fois que tu t'en vas le retrouver derrière les étagères.

.- Comment sais tu que ?

Eileen se mord une main.

.- C'est très discret d'attendre une minute après qu'il soit parti au fin fond de la pièce, mais enfin… Il a les lèvre dégoulinantes de ton rouge à lèvres… Bon sang ! Nirv ! Ça en devient écœurant à la fin ! Et puis ça ma fiche le tournis de te voir te lever toutes les dix minutes ! Et il faut que tu finisses ce devoir pour vendredi.. Demain, je le sais tu n'en auras pas la force après le match ! Et jeudi soir ne compte pas sur mon aide ! Ni celle d'Eileen. Chuchote t'il furieusement.

Drago se tourne vers la concernée et elle tente gravement d'acquiescer..

J'ébouriffe gentiment les cheveux de mon cousin qui prend tant à cœur ma réussite scolaire.

.- Je me demande comment il se fait que tu n'ais rien dit à propos de notre réconciliation à Harry et moi ? Murmurais-je.

.- Peut être que l'émeute que vous avez provoqué à vous rouler ce patin dans la Grande Salle m'en a empêché, Répond t'il avec un air dégoûté.

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire à ce souvenir mémorable, ce qui m'attire un regard foudroyant de Mme Pince, la bibliothécaire.

.- Allez, Nirv ! Drago n'as pas entièrement tort… Tu dois finir ce devoir. Intervient Eileen de sa voix douce et conciliante.

.- Ok, ok. Consens-je. Je vais nulle part. De toute façon, je suis certaine qu'il n'ont pas le livre que je voulais !

Je tourne distraitement quelques pages des Ravisseuses , trouvant l'écriture bien trop fines, et le pages trop nombreuses et, soupirant, trempe ma plume dans de l'encre violette, vidant mon esprit des pensées de ce mignon petit ami aux cheveux ébouriffés qui m'attend en faisant semblant de lire le Syllabaire lunerousse . Ou peut-être en a t'il vraiment besoin ?

Difficilement, j'écris un paragraphe :

description :Les représentations que nous avons des Harpyes nous les montrent comme des monstres à tête féminines. Leur corps osseux à l'apparence d'un vautour, leur visage est ridé, leur bec et leurs ongles sont crochus. G. Lockahrt dans son ouvrage u Vacances avec les Harpyes /u nous indique également qu'elle répandent autour d'elle une odeur épouvantable « semblable aux œufs de kappas pourris ».

Pour cette raison, nous les confondons souvent avec les ombres ou les âmes des morts similairement représentées

extrait de L' ENEIDE , livre III : livre des voyages et des prophéties :

« Nul monstre n'existe plus sinistre qu'elles, et jamais n'ont surgi

des eaux du Styx fléau plus cruel ni colère divine plus furieuse.

Ces oiseaux ont une tête de femme, un flux immonde

S'écoule de leur ventre, leurs mains sont pourvus de griffes

Et leurs faces sont toujours pâles de faim. »

Me voilà déjà sans inspiration .

Je décide de passer directement au paragraphe suivant. Mais je ne sais pas quoi y mettre. Qu'importe, me mordant, comme une enfant appliquée, la langue, je note :

Les Harpyes de nos jours :

Je mordille pensivement ma plume et relève la tête. Harry est revenu et il semble perdu dans sa contemplation… Ses yeux font des allers retour de ma bouche… A ma plume…Je passe un bout de langue sur mes lèvres et le voit tressaillir brusquement. Quand il lève les yeux et croise mon regard, une rougeur subite lui envahit les joues.

Eileen fait crisser sa plume.

.- Quoi ? Marmonnais-je.

.- Tu n'arrêtes donc jamais ?

D'un geste posé, elle pose un buvard aux armoiries de sa famille sur son parchemin rempli d'une écriture en pattes de mouches. Puis, sur le mien.

.- Ça m'amuse de le voir rougir ! Répondais-je. Et puis, je profite, on a du se cacher pendant près de quatre mois..

.- Dans ce cas, profite bien. Dit elle en roulant précautionneusement mon parchemin.

Je la regarde faire incrédule.

.- Il vient de sortir ! M'explique t'elle dans un clin d'œil complice.

.- QUOI ! M'exclamais-je.

Drago cherche à se dissimuler sous son bouquin.

.- Chutttttt ! Râlent le studieux élèves dérangés.

C'est à dire, tous ceux présents.

.- SI… LEN… CE… Articule sans un bruit Mme Pince.

J'essaie de rassembler mes livres et n'arrive qu'à renverser l'encrier sur le parquet. Il roule dans un silence de mort et tous me regardent étrangement. A croire qu'ils n'ont jamais vu une jeune fille pressée !

.- FLUTE ! Pestais-je.

.- Rrrôhhh ! CHHHHUUUUUUTTTT !

Eillen est reparti à rire derrière la pile d'ouvrages scolaires renversés. Elle ne m'est plus d'aucune aide.

Drago me tend ma besace et mon parchemin et levant les yeux au ciel :

.- File ! File avant que je ne t'égorge de mes propre mains ! Grommelle t'il. Je m'occupe de tes bouquins ! Ah ! Et si tu en as l'occasion, ce dont je ne doute pas…. Essaie d'asphyxier Potter ! d'accord ?

Ni une ni deux, je sort de la bibliothèque en courant, claquant les portes alors qu'il est bien écrit sur un panneau flottant qu'il faut les refermer en douceur « pour respecter la tranquillité de tous » et découvre Harry, nonchalamment appuyé sur un mur.

Galant, il me débarrasse de mon sac .

.- Tu as fini ton devoir ? Demande t'il.

.- Non ! M'indignais-je. On ne trouve rien dans ces rayonnages… Enfin, rien sur des monstres puants et hideux.. Mais, tu vois, au détour d'une étagère, j'ai bien cru voir quelque chose d'intéressant.

.- Ah bon ?

Je souris.

.- Moui… C'était un jeune homme… Plutôt mignon et …

Harry passe un bras autour de mes épaules et m'attire à lui.

.- Et ?

Je m'humecte les lèvres et il s'empourpre.

.- Ma fois, il embrasse bien.. Mais j'aurais voulu tester .. Je ne sais pas … Autre chose.

.- Comme ?

Je glisse une main sous sa robe de sorcier et finit ma course dans sa poche de son pantalon. Il se mord la lèvre.

.- Un câlin…S'te plait…Mon cœur… Suppliais-je en lui faisant un bisou eskimo.

Oh ! Merlin ! Je suis en manque de la tendresse d'Harry!

oo§0§oo

.- Hmmmm Hmmm.

Un raclement de gorge interrompt notre moment tendresse de la soirée. Me détachant avec regret d'Harry, je tourne la tête pour apercevoir Cho Chang, écarlate, et n'osant nous regarder de front.

Harry me sent me crisper et, aussitôt, m'entoure du cercle de ses bras, posant sa tête sur mon épaule droite.

.- Oui ? Demande t'il. Qu'est ce qu'il y a Cho ?

.- Et bien… Bredouille la petite chinoise… Navrée de vous déranger… heu. Harry, pourrais-je te parler seul à seul ?

Mes doigts se referment nerveusement sur le bras d'Harry.. Et Dieu seul pourtant sait les efforts que je fais pour ne pas me laisser à la jalousie, surtout depuis nos discussions franches au sujet de Sasha et Cho. Il m'a expliqué qu'elle prenait son épaule « pour son kleenex attitré », j'ai presque eu pitié de lui .

.- Non. Dit'il. Tu peux parler devant Nirvelli.

Chang lui lance un regard torve .

.- Mais c'est à dire que.. Mais enfin, je.. .. !

.- Mais encore ? Se moque t'il.

Son ton net m'arrache un soulagement profond et je me pend à son oreille pour le lui dire.

Chang se décide à parler… Mais, elle s'adresse à moi .

.- J'espère pour toi que vous avez eu la petite discussion que je t'ai conseillée…

.- Non ! L'interrompais-je. Nous n'avons pas eu le temps d'en parler. Et ça m'ai égal.

Harry a perdu le fil de la conversation .

.- bDe quoi parlez vous ?

.- De tes soit-disant « rendez-vous secrets » autrement dit l'AD. Répond Chang. C'est impossible pour moi, après demain. Désolé.

.- Qu'est ce que c'est ? Fais-je pète-sec.

.- Je veux que tu sois là. Déclare Harry resserrant sa prise alors que je me tortille pour lui échapper. Question de politesse pour le nouveau membre.

.- C'est quoi l'Adée ? Rouspétais-je.

.- Le nouveau membre ? S'étonne Chang. Mais qui ?

Harry consent enfin à me libérer mais m'attrape aussitôt la main, malgré ma réticence.

.- Et bien Nirvelli !Dit il comme si cela allait de soi en haussant les épaules. Alors soit là. Salut .

Et il m'entraîne dans son sillage.

Il marche vite et je cours pour rester à sa hauteur.

.- Qu'est ce que cette histoire ! Faut pas te forcer à m'inviter partout ou tu te rends pour calmer ma jalousie !

Il s'arrête et je le percute de plein fouet. Une lueur malicieuse danse dans ses yeux émeraude.

.- Tu sauras jeudi soir. Me taquine t'il. Et c'est pour une autre raison que je veux que tu viennes.

Je trépigne.

.- C'est long. Ronchonnais-je. Tu ne veux vraiment rien me dire ? Minaudais-je.

Je bats des cils comme une caricature de Lovise Loveboom, la mannequin vedette du moment.

Harry m'enlace mais, gentiment, je le repousse. Trop vite à son goût.

.- Nirv ? Mais qu'est ce qu'il ya encore?

Je lui réponds en baillant faussement que je suis fatiguée.

Harry regarde sa montre et m'informe qu'il n'est que 21h00.

.- Il me faut être dans une forme exceptionnelle demain, Harry . Répondais-je. Notre équipe va vous mettre une raclée telle que vous ne pourrez jamais vous remettre complètement…ciao, mon cœur.

Je lui souffle un baiser et il quémande une dernière étreinte en me lançant un regard de chien battu.

.- Tsstt ttssst. Fais-je. Je me réserve pour demain. Il faudra bien que tu me félicites pour la victoire.

oo§0§oo

La terre du stade que je fais rouler sous mes paumes sent bon. Je me relève et fait face à l'équipe.

Marieka vérifie une dernière fois l'état de son balais, Drago décrispe ses articulations, Nott me regarde sans sourciller et Baddock évite les coups de battes de Crabble et Goyle en plein échauffement.

Enfin, j'ouvre la bouche. Chacun cesse son activité pour se pendre à mes lèvres. En quelques phrases concises, je leur rappelle la technique que nous avons élaborés au dernier entraînement. Elle est fort simple.

Après avoir étudié leurs performances à l'entraînement, nous n'avons pu qu'en déduire une chose : ils se débrouillent bien. Trop, peut être. Ginny a du mordant, les autres la suivent, Ronald couve ses buts comme une louve ses petits et .. Harry… C'est un véritable virtuose. Cependant, je dois dire que nous les avons un peu époustouflé nous aussi par nos passes fluides et dynamiques..

Nous avons bien réfléchi à tout cela et il ne fait aucun doute qu'Harry va décider de clore le plus rapidement possible le jeu, mais je ne l'entend pas de cette manière. Je veux que nous nous mesurions à son équipe et leur montrons notre ténacité, et je compte bien faire durer ce plaisir, malgré la mauvaise météo, le ciel lourd de nuages neigeux et la froideur ambiante de l'air. .

C'est pourquoi les batteurs vont s'occuper uniquement d'envoyer les cognards sur Harry et de protéger Drago. Ce-dernier a pour mission de coller au train de mon petit-ami qui sera déstabilisé de ne pouvoir jouer sans entraves. Nous autres, nous nous débrouillerons seuls, quitte à faire des exercices très acrobatiques axant le jeu d'équipe sur l'attaque et laissant le soin à Marieka de protéger les trois anneaux. Ils acquiescent gravement.

.- Bonne chance à tous ! Conclus-je.

. BIENVENU AU GRAND MATCH DE QUIDDITCH QUI CLOTURERA LA SAISON 1995 DE POUDLARD ! Braille la commentatrice. SERPENTARD VERSUS GRYFFONDOR !

Une clameur assourdissante monte des gradins. Les écharpes et banderoles colorées et clignotantes claquent au vent, des mascottes rugissent dans les tribunes gryffondoriennes et tous tapent des pieds et des mains faisant vibrer les tribunes. Les Serpentard ne sont pas en reste, la voix nasillarde de Graham Pritchard et celle vigoureuse de Blaise Zabini entonnent grâce à un sonorus, un hymne en notre honneur, repris avec un déconcertant enthousiasme par tous.. Même ceux qui m'ont toujours trouvés inaptes à être capitaine.

Je profite de l'absence de l'arbitre pour en écouter les paroles et en rosit de plaisir.

Souafle en main, la Cap'taine attaque

D'un tir, Tonnerre, Eclair !

L'adversaire trépasse !

Car

Rien ne résiste à Blackkkkk !

Rien ne résiste à Blackkkk !

Pas même Potteeeerrr ses cheveux en chou fleuuurr !

Qui crie grâce,

Qui se ramasse,

Contre Malefoy,

Et grimace !

Car

Y a que le beau Dragoooo !

Y a que le grand Dragoooooo !

Qu'aura le vif en fendant l'air !

RAAH !RAAAH ! RAAH ! SERPENTARD

Théodore dans une bourrade amicale m'informe que c'est lui qui a trouvé le refrain. Drago écoute, hochant la tête, visiblement admiratif. Alors que Marieka chantonne gaiement elle aussi.

Face à nous, les gryffondors huent et sifflent en écoutant les paroles, une farouche détermination dans le regard.

Enfin Mme Bibine se présente, nous rappelle les règles élémentaires et demande aux capitaines de se serrer la main .

Harry et moi nous avançons, et je tends ma paume tout en l'informant que je connais une manière différente de se dire bonjour. Un sourcil levé, il rétorque que je ne parviendrais pas à le distraire ce matin. Mais ses joues on pris une couleur rosée, et ce n'est pas du au vent frais qui nous siffle aux oreilles!

Sous le regard attentif de Bibine nous échangeons une cordiale poignée de main.

Puis, son sifflet retentit et nous nous élevons tous dans les airs.

D'entrée de jeu , Nott récupère le souafle, mais l'un des frères Crivey lui envoie un cognard et cherchant à l'éviter, notre poursuiveur lâche la balle. Malcom se fend alors de le rattraper mais Ginny lui coupe la trajectoire et s'accapare la boule, filant comme un aigle vers les buts.

Je me lance à sa poursuite et parvient rapidement à la bloquer.

.- Tu ne m'auras pas Nirv. Ricane t'elle.

Et je l'ai… Car elle a décidé de feinter et amorce un tonneau.. Elle n'avait pas prévu que je la prenne à revers et lorsqu'elle se retrouve dos au sol, je la couvre de ma présence et lui chope la balle.

Je me précipite vers les buts, et quelques passes plus tard avec Malcom, il me le renvoie dans un tir époustouflant de précision. De la queue de mon balai, j'expédie la balle rouge dans l'anneau de droite, Ron s'occupant d'éviter un cognard à ce moment est pris de vitesse.

Rien ne résiste à Blackkkkk !

Rien ne résiste à Blackkkk !

RAAH !RAAAH ! RAAH ! SERPENTARD

Le match commence en notre faveur. Tout s'enchaîne très vite alors. Un équipier de Gin rétabli le score puis Theodore fait un magnifique lancée parabolique qui est rattrapé par Weasley. Les poursuiveurs adverses ne parviennent pas à garder le souafle en main plus de quelques trop courtes minutes nous laissant l'avantage et Marieka garde toute son énergie pour enrayer leurs tentatives. Ce qui, apparemment, vu la couleur rouge brique de son visage, fait enrager Weasley frère qui tourbillonne sans cesse d'un anneau à l'autre. Il se débrouille vraiment très bien mais nous ne lui laissons aucun répit.

Au loin, Harry est bombardé de Cognards et poursuivi par Drago. Dans un sourire, je réalise que cela doit être très éprouvant pour lui de chercher le vif d'or sous les insultes florissantes de mon cousin.

Notre stratégie s'avère parfaite, les frères Crivey s'efforcent de secourir leurs attrapeurs, et Goyle et Crabbe semblent beaucoup s'amuser.

Aux termes de plus d'une demi-heure de jeu, le score est de 160 à 20 en notre avantage et les tribunes grondent.

Seulement, nous commençons fortement tous à fatiguer. Et le vif n'a toujours pas été aperçu.

Je reçois, pendant un essai infructueux pour marquer, une balle noir sur la hanche et ai du mal à rester à califourchon sur mon nimbus.

Cependant, j'ai eu plus de mal que de peur et la souffrance physique me motive à aller de l'avant.

Je vole vers Malcom, pris en sandwiche entre Ginny et un gars pédant, quand une chose singulière m'arrive. Enfin, singulière, n'est pas tout à fait le mot exact.. Il vaudrait mieux dire : effroyable.. Je suis aspirée dans une bouffée turbulente d'air. M'aplatissant sur le balai, je cherche à quitter cette nappe qui me ballotte vers des hauteurs inconsidérées mais l'aérodynamisme de mon balai me cause préjudice.

.- LA FERME, MALEFOY ! TU VAS LA BOUCLER OUI ! Hurle Harry.

L'éclat doré de la petite balle convoitée attire mon regard et Harry et Drago se précipitent vers un gros cumulus où les élytres du vif fouettent l'air.

Le temps d'assister à cette démonstration de la mélodieuse voix de mon petit ami et me faire oublier ma posture précaire, je me retrouve une dizaine de mètres plus haut que je ne l'étais, sans avoir amorcé de mouvement et les joueurs qui s'activent sous moi m'apparaissent comme des mouches bleuâtres ou des coccinelles.

Une bourrasque m'élève un peu plus alors que j'étouffe un cri d'affolement. Désespérément, je me cramponne à mon manche et le dirige vers le sol… Mais, rien n'y fait, la bouffée d'air m'entraîne vers les nuages. Harry et Drago ne sont plus visibles.. Je suis toute seule …Et j'ai peur de la mort.

.- Oh Mon Dieu… Oh Mon Dieu… Oh Mon Dieu… Flageolais-je alors que les mouches et les coccinelles se transforment en points.

Je me rappelle Leonora geindre ce matin parce qu'elle a pris 600 malheureux grammes et fermant les yeux, je cherche une solution.

Des mots me viennent à l'esprit.. Grammes.. Kilop.. Gravité... Attraction terrestre. ..

Ne prenant pas la peine de trouver une autre solution plus prudente, je lâche mon nimbus. Hurle un « AU SECOURS » qui se transforme en grand cri discordant…

Et me laisse tomber dans le vide.

A suivre


Suspens suspens…

Qui va la sauver ?

Va t'on simplement la sauver ?

Qui va gagner le match ? Enfin cette question n'a pas d'importance, si Nirv meurt je ne pense pas prendre la peine de vous finir le match….

Pardon ? Qui a dit que j'étais méchante ? lol.

à bientôt !

1 : le titre est emprunté à Franck et Vautrin auteurs de la fabuleuse série des Boro!

Bisoooouuuuussssss !