la t'tite rubrique de Bidibou :olalalla je suis dsl d'updater si tard ! est ceque vous me pardonnerez un jour? bonne lecture ! gros bisous à tous et toutes!


Rar :

Floooon : oh ma pauvre biloute ! tu finis ta semaine de peinture par des soldes ! tu m'étonnes que tu sois crevée ! je te pardonne volontiers ! t'as aimé ? Super ! GSPR que celuici va passer, G changé qqs petite choses à la va-vite pck je voulais faire gagner serpentatrd mais c'était peu crédible, et il doit encore y avoir des choses difficilement crédibles là-dedans (notamment au début..) mais si on fait des statistiques (ce que tu peux faire vu que tu as la bosse des maths ) je pense que ce qui va arriver à Nirv à la 6ème ligne peut être possible ! ouf ! quel phrase ! hé hé ! j'aurais un service à t demander ! G commencé une tite fic de trois chapitres et je voulais te demander si tu pouvais me la beta-reader ? si tu peux pas, ce n'est pas grave, hein ! bon ensuite faut que je travaille o premier chapitre de « H et son rhume » ! » hi hi !je te fais de gros poutoux tt plein ! ze t'adoooorre !

SAMARAXX : hé hé ! la romance en veux tu, en voilà, tu devrais étre servie avec la petite Os que je T mijotée, je me suis bien amusée ! il sera poster ds le cours de la semaine pr le moment une amie me beta-read et je le poste sitôt rendu ! ça s'appellera « je t'aime, alors.. » oui, déjà guimauve le titre.. dsl, mais parfois G du mal !mdr !je compte sur ton avis ! gros bisouuuuusssss ! à très vite !

Greg83 : salut Greg ! toujours pas lancé ? bon j'attends ton signal ! merci pour tous les compliments (suis toute rouge..fééé choooo !) , il était drôle à écrire ce chapitre, pour une fois qu'il peuvent se montrer en public je les ai fait s'amuser un peu ! hé hé ! sont jeunes fo bien qu'ils profitent ! pourquoi ne veux tu pas qu serpentard gagnent ?ça changerait non , bon, comme tu dis, on verra.. GSPR que ça t'ira ! hi hi !GSPR que ça n'a pas été trop long non plus? Je t'embrasse bien fort ! bidibou


Je suis morte tout va bien.

La Terre s'est retournée, et j'ai vue sur les cumulus qui, par grosses taches, barbouillent le ciel grisâtre.

.- OUCCCCCHHHHHH ! ÇA DOIT FAIRE MAL !

.- OUCCCCCCHHHH ! Reprennent en chœur les spectateurs.

Oucccchhhhh fait mon dos –heureusement protégé d'un corset spécial aérodynamisme pour le quidditch sportif- lorsqu'il percute à une vitesse accrue par la chute l'un des cerceaux de métal.

J'avais une chance minime de me rattraper à quoique ce soit lors de ma descente et jamais je n'aurais pensé toucher un jour cette surface, qui, heureusement fait plus de 50 centimètres d'épaisseur.

Il n'empêche que je crois me fendre sur le choc….Mais, mon corps tient toujours en un seul bloc… Douloureux mais soudé…

Je me sens déraper sur le cercle et dans un réflexe salutaire, je parviens à passer un bras par dessus la grosse barre curviligne et m'y cramponne avec l'énergie du désespoir.

.- MAIS QUELLE CHANCE TOUT DE MÊME ! Beugle la commentatrice.

Je ne sens plus ma colonne vertébrale. Je regarde l'herbe gelée qui s'étend environ 12 mètres sous mes pieds flottants. En vain, je tente de passer une jambe à travers l'anneau, mais ne parvient qu'à me faire tanguer d'avantage.

« Je suis morte, tout va bien ! » Pensais-je avant d'hurler :

.- AU SECOURS ! A l'AIDE !

Les secours s'organisent… Ginny a suspendu son tir et vole vers l'infirmerie à ce que je vois lorsque je tourne la tête. Ron Wealey et Marieka demandent un temps mort .. Qui ne peut prendre effet car les deux attrapeurs sont hors de vue.

Les yeux collés sur le métal givré, je constate que d'étranges insectes se déplacent en produisant des étincelles. Je réprime une grimace de dégoût et cherche à me reculer…Une de mes mains dérape et entraîne avec elle un peu de rouille..

.- Oh… Oh… Qu'on vienne m'aider !

Théodore Nott arrive à ma hauteur.

.- Tiens bon ! Dit il.

Avec ma verve et mon calme légendaire, que je sens très près de m'abandonner, je répond en m'efforçant de sourire :

.- C'est à peu près tout ce que je peux faire ! Comme distraction, je ne semble pas avoir trop le choix.

Alors, je m'accroche.

Théodore ne tient plus son balai que d'une main. Il a passé son bras libre contre ma taille douloureuse, manquant de m'asphyxier.

.- Lâche le cercle maintenant, Black …

Il resserre sa grippe. Je fixe sur lui des yeux horrifiés et continue à enserrer la barre de métal grignotée par ces étranges mandibulates…. Qu'il ne me fasse pas croire que je vais réussir à passer de cet anneau à son balai parce qu'il me maintient de son bras –certes costaud- mais qui ne reste qu'un bras !

Je pensais cette année avoir épuisé toutes mes sources de peur, mais je réalise, qu'il n'en est rien…

.- Non…Non… Refusais-je . Tu vas me lâcher, je suis plus lourde que je ne le parais..

Ses yeux s'assombrissent d'indignation et.. D'amusement.

.- Pardon ? Tu n'hésites pas à lâcher ton nimbus à plus de 35 mètres de hauteur, et là, tout est sécurisé, et tu préfères rester colée à cet anneau !

Je ris jaune.

.- Regarde sous tes pieds, me conseille Nott en me tenant toujours.

Je m'exécute et y découvre, Malcom, tout sourire, qui attend que je cesse de m'agiter pour bien vouloir me laisser choir sur son nimbus 2000.

Sans prévenir, mes nerfs lâchent en même temps que mes mains :

.- Ah… Vous êtes mes sauveurs…(1) Dis-je en m'affalant aux cotés de Malcom qui m'apparaît comme un ange avec ses boucles blondes si enfantines.

Je manque de faire chavirer Nott et mon compagnon-chérubin rétablit aussi difficilement un semblant d'équilibre sur son balai.

.- QUEL SAUVETAGE ! QUE D'EMOTIONS ! QUEL MATCH ! Se régale Rose Zeller.

.- Qu'elle se taise, pitié.. grommelle Nott en se frictionnant le bras.

Malcom pouffe.

.- Tu as failli arracher le bras de Nott, Capitaine ! observe t'il en nous ramenant vers le sol.

.- Au moins, je ne suis pas tombée dans les pommes. Réussis-je à marmonner.

Là dessus, je perds connaissance.

ooo00oooo

Quand je reviens à moi, je suis allongée sur un banc du vestiaire et un tohu-bohu monstre régne dans la salle.

Je cligne des yeux, me dresse doucement sur mon séant – grimaçant car mes bandages m'étouffent- et accepte le verre d'eau que me tend Mme Pomfresh avant de s'occuper d'un autre blessé.

Car je ne suis pas seule…

Le fait est que tout le monde est présent justement. L'équipe de Gryffondor et celle de Serpentard mais aussi des professeurs et Mme Bibine. Tous discutent ou s'insultent, âprement.

Harry et Drago se lancent des répliques cinglantes dont je ne comprends pas le sens alors que les différents membres des équipes en sont eux déjà aux mains.. Les professeurs ne réagissent pas, même Dumbledorre reste inerte et se contente de suivre un échange verbale apparemment houleux entre Severus Rogue et Minerva Mc Gonagall ! Un véritable chaos !

Là dessus, une crinière noire fond sur moi :

.- Ah ! Cap'taine ! Te voilà Réveillée ! Hurle Marieka d'une voix qu'elle veut perçante.

Je suppose qu'elle essaie là de créer une diversion.. Mais ça ne réussit pas. Elle réussit simplement à faire monter une migraine.

.- Qu'est ce qui se passe ? Demandais-je.

Elle me jette un regard brillant d'excitation :

.- Tu ne devineras jamais ! Frétille t'elle, puis, elle ajoute d'une voix vibrante d'admiration : oh ! Si ! Tu devineras, tu as tellement d'imagination …

.- Mariek ! Rouspétais-je. Je n'ai pas envie de jouer à chat ! Pourquoi Mac Gonagall vient elle de lancer son superbe chapeau écossais au visage de Rogue !

Marieka me pousse gentiment et s'installe.

.- Et bien voilà. Tu t'es évanouie et..

.- Je sais ! La coupais-je.

Son regard est désapprobateur et je me décide à ne plus broncher

.- Tu t'es évanouie, reprend elle. Et à ce moment, on a vu réapparaître Drago et Harry !

Elle émet un sifflement admiratif :

.- Ah ! Tu les aurais vu ! Ce qu'ils étaient beaux ! A couper le souffle et avec ça, leur vol était fluide et les mouvements s'enchaînaient, ils nous ont même fait une feinte de Wronski ! Et tu aurais vu les effets du vent dans leurs cheveux ! Le blond contre le brun ! C'était ..

Je m'assoies confortablement alors que Marieka, les yeux pleins d'étoiles se lance dans un description de leurs péripéties.

Au loin Ginny vient de gifler Théodore et la voix forte de Drago perce désagréablement mes tympans :

.- CE N'EST PAS TOI QUI VA JUGER DE QUI A GAGNE OU NON POTTER !

.- EN TANT QUE CAPITAINE JE ME PASSERAIS DE TON AVIS, MALEFOY ! ALORS, TON ARROGANCE ET TON PEDANTISME TU PEUX LES FOUTRE AU PLACARD !

.- SERAIT-CE UNE INSULTE ENVERS UN PREFET ?

.- C'EN EST UNE OUI ! PREFET OU NON ! JE SAIS PERTIENEMENT QUE C'EST MOI QUI L'AI EU EN PREMIER !

Marieka, tout à son récit, continue à blablater, elle ne s'est pas aperçue de mon manque d'attention.

.- Abrége s'il te plait … Soupirais-je.

Il me tarde de savoir pourquoi ces deux êtres, le plus chers à mon cœur, sont sur le point de s'entretuer.

Mareik s'effondre à mes cotés, la tête dans ses mains et résume le tout en un soupir :

.- Il ont tout deux tendus la mains sur le vif et…On ne sait pas qui l'a attrapé en premier.

Harry a sorti sa baguette et menace Drago maintenant ! Que de chicaneries pour un simple match de Quidditch ! Ginny a déjà lancé un sort de chauves-furies sur Malcom et Ron envoie un uppercut savamment dosé au pauvre Théo qui s'affaisse sur le sol en se tenant le menton.

Harry, rageur, envoie un sort de furonculose à Drago.

Et alors, tout le monde réagit de concert.

.- POTTER ! Le réprimande, bouillonnant de rage, Rogue.

.- Ote moi ça, sale Vermine ! Siffle Drago, le visage défiguré et saisissant Harry par le col.

.- MALEFOY ! Le tance aussi sèchement Mc Gonagall.

Je me précipite vers eux et me met à hurler moi aussi :

.- CE N'EST PAS BIENTOT FINI, NON !

Drago lâche Harry dés que je lui arrache sa baguette et je la jette fébrilement au sol.

.- Vous êtes de vrais gamins ! Ce n'est qu'un match !

.- C'est le classement pour la coupe ! Dit quelqu'un.

.- Je m'en fous ! ôte lui ça, Harry !

.- Ravi de vous retrouver au mieux de votre forme ! Glousse Dumbledorre.

HORS DE QUESTION !

.- OH, SI ! TU VAS M'OTER ÇA, POTTY !

.- Bien, il suffit de demander à Harry de nous montrer ses souvenirs et nous saurons qui a gagné. S'amuse Dumbledorre.

Et plus personne ne pense à crier. Rogue va même jusqu'à ramasser le chapeau de son homologue, l'épousseter et le lui tendre. Elle le remercie d'une voix piteuse.

Harry se tourne vers Dumbledorre :

.- Mais nous n'avons pas de pensine !

.- Severus va permettre à notre impartiale et ravissante arbitre de s'infiltrer dans ton esprit. Le temps qu'elle découvre la vérité.

Mme Bibine est un peu éberlué de la tournure des choses mais s'avance néanmoins vers Harry. Celui ferme les yeux et se concentre. Rogue explique quand à lui à Bibine le sort qu'elle doit lancer et une minute plus tard, elle vogue dans les limbes de mon petit ami. Très vite, ils rouvrent les yeux. Harry sourit.

.- Voulez vous me rappeler le score avant la saisie du vif. Demande t'elle alors.

.- 210 à 80 pour Serpentards. Répondent ils tous, puis : Alors ?

Elle s'éclaircit la voix.

.- GRYFFONDOR GAGNE !

Harry, arbore un sourire triomphal.

.- Quoi ? éructe Drago, ses joues toujours rongées de rougeur

.- Potter a attrapé le vif au moment où Malefoy agrippait une des ailes ! Continue Bibine. Sacrément beau match, ça fait 230 à 220 !

je regarde le sol..misérablement.. Et merde !

et puis, finalement, J'applaudis légèrement, bonne perdante, Drago grogne, l'équipe de Harry pousse des hauts cris, MacGo sourit comme une damnée . Rogue sert les poings et je n'ose capter son regard.. Marieka fond en larme dans les bras de Malcom…

Je me dandine jusqu'à mon Chef de maison, yeux baissés, mortifiée…expire et me lance :

.- Professeur, je vous offrirais la seconde place ! je.. je

.- C'était un beau match, miss Black… N'en parlons plus.

Ginny saute au cou de Harry en beuglant :

.- Nous avons la coupe ! Merlin ! Harry ! Harry ! Nous avons la coupe !

Drago est déçu, ses traits sont tirés.. Une fois encore, il n'a pas eu l'avantage face à Harry.

Je chuchote rien que pour Drago, le faisant sourire légèrement :

.- On n'as jamais été aussi prêt, Drago, ce ne peut être qu'un signe ! et il nous reste un match, on les serrera de près !

Je me tourne vers Harry, … Il réalise que je ne suis peut être pas aussi enchantée que lui….

- FELICITATIONS ! M'écrie–je cependant avant de l'étreindre. Mais, l'année prochaine je te reprends la coupe ! Tu peux en être sur.

Il éclate de rire avant que je ne l'entraîne vers la sortie.

J'ouvre la porte, fait trois pas, pousse un grand cri et me couvre le visage de mes mains. Des grêles, telles des cognards miniatures, avec la même force d'impact fouettent l'air. Harry m'attire vers les vestiaires par le pan de ma ceinture :

.- Pourquoi crois-tu donc que personne dans les gradins ou de l'équipe n'a vu qui avait attrapé le vif ? s'exclame t'il goguenard.

ooo00oooo

Un coup d'œil à ma montre et je réalise que je suis en retard au rendez-vous qu'a fixé Harry. Je me précipite vers la salle sur demande dans laquelle je ne suis plus allée depuis l'épisode de la prophétie et passant la porte, je reste interloquée. La salle devenue vaste est remplie d'une cinquantaines d'élèves, de différentes maisons confondues.. A l'exception de serpentard… Cherchez l'intrus ?

- Eh ! Harry ! Voilà, ta chérie ! S'exclame Luna Lovegood, étrangement non amorphe ce soir.

Harry émerge de derrière une assemblée de Poufsouffles et me sourit largement.

Je ferme vivement la porte et scrute autour de moi.. Alors c'est ça l'AD ? Un rassemblement d'élèves dans un salle mi-bibliothèque mi-lupanar avec tous ses coussins jonchant le sol.. Quoique les outils de détections magiques sont du plus drôle d'effet dans le décor…

Harry m'embrasse furtivement, se racle la gorge et braille :

.- S'il vous plait ! Merci.. Bien, ce soir, on accueille un nouveau membre au sein de ..

Il m'adresse un clin d'œil.. Visiblement, il cherche à faire son petit effet.

.- De l'Armée de Dumbledorre !

Et il y réussit..

Il y a quelques sourires timides qui répondent à sa phrase et les applaudissements de Gin. Près d'un scrutoscope gigantesque Cho Chang, Marietta et Tobias se sont isolés. Tobias me fait de grands signes amicaux de la main. Chang, elle réagit par un sourire crispé.

Harry, à mes cotés, continue de discourir jusqu'à ce qu'il me rappelle à lui :

.- Nirvelli ?

Je tourne la tête.

.- Quoi ?

.- Tu veux dire quelque chose ?

.- Heu.. Non.. Enfin.. Si.. Bonjour. Fais-je aimablement.

Et c'est la déferlante, comme ce jour là dans la Grande salle, tout le monde se rue sur nous. Gin me harponne et me raconte ses derniers potins. Seamus Finnigan me fait un clin d'œil coquin avant de me faire la bise comme à une vieille connaissance et l'un des Crivey m'aveugle de son flash avant même de demander d'une voix excitée :

.- Je peux prendre une photo de Nirvelli et toi, Harry ? Hein ? Ste plait !

Hermione Granger arrive jusqu'à moi et je remercie le ciel –une fois n'est pas coutume- qu'il y est quelqu'un de sage- trop, certainement- et raisonné –exagérément- ici… Enfin, quelqu'un va pouvoir m'expliquer clairement ce qu'est l'AD .

.- Elle a été crée en secret par nous trois, l'an dernier. M'éclaircit t'elle.

.- Tu veux dire, que Tu l'as crée ! La corrige Ronald et Harry.

Elle fait une petite moue comique.

.- Oui.. Enfin.. Harry nous y enseigne des sorts de défense.. Mais cette année, c'est différent, malgré qu'Harry n'assiste pas à toutes les séances à cause d'entraînements personnels intensifs, comme il t'a sûrement dit..

J'hoche la tête.. Je sais oui, il en ressort harassé, déprimé complètement vide de bonne humeur...

.- Grandiose ! S'écrie une serdaigle avec des couettes.

.- Dumbledorre et Mac Gonagall, eux-mêmes, de temps à autre, viennent nous apporter leurs conseils et la semaine prochaine, ceux qui ne savent pas encore transplaner, vont pouvoir commencer l'apprentissage quelques mois plus tôt que prévu et gratuitement.. On a obtenu l'autorisation de cet irréfléchi de Fudge

Hermione jubile, mais je ne comprends pas tout. Si les professeurs les assurent de leurs soutiens, pourquoi cette organisation au reste, qui paraît très utile, reste t'elle un secret… Pourquoi est ce que ça ne devient pas un cours de soutien supplémentaire ?

C'est Hannah Habott de Poufsouffle qui se charge de répondre d'une voix douce.

.- Et bien, à cause des serpentards… Certain vont peut être rejoindre Vol… Voldemort.. On ne peut pas se permettre d'apprendre la prudence à de potentiels ennemis.

J'en reste bouche bée. Mais, je réalise fort bien néanmoins qu'elle a raison. Il y a ceux qui le veulent de leur plein grés et ceux qui n'auront pas d'autres choix..

.- Pourquoi m'accepter avec vous dans ce cas?

Evidemment, ils vont répondre que c'est Harry qui m'impose à eux.. Et je l'aurais cherché. Leurs réponses m'étonnent.

.- Parce que tu n'agis pas toujours comme eux, risque une petite brunette aux yeux bleus.

.- Ah oui ?fais-je, incrédule.

.- Tu m'as défendu contre Malefoy, un jour, au début de l'année…Sans raisons évidentes. Me rappelle Londubat…

Harry sourit de mon air étonné mais réjoui avant de grogner :

.- Ça suffit ! On est pas là pour tenir salon !

.- C'est clair, c'est la fouine qui serait jaloux ! Ricane Ronald sous mon noir regard.

.- Au Boulot ! Nirv tu te mets avec Dean !

Bientôt, je me retrouve sous les sorts adroitement lancés du petit ami, que je découvre sympathique, de Gin. Je résiste du mieux que je peux, mais j'ai beaucoup plus de mal à les éviter, ayant perdue une partie de ma souplesse…Et il se démène vraiment bien !

Harry faisant le tour des groupes en profite pour m'octroyer une pause.

.- C'est fatiguant, tout ça ! Dis-je… Mais, Harry…

.- Mmm ?

Il regarde, approbateur, Neville stupéfixier rapidement Parvati Patil. Je tourne sa tête vers moi, et il découvre mon sérieux.

.- Je suis fière de toi…

Il m'enlace tendrement et je blottis mon menton dans le creux de son cou.. On reste de longues secondes dans cette position.

Jusqu'à ce qu'Harry trouvant le chemin de mon oreille gauche, demande moqueur :

.- Au fait, ma douce, comment vont les pustules de Malefoy ? Il souffre toujours, j'espère ?

Je lui lance un regard de reproche. Il rit.

.- Non. En fait, il est guérit. Ce que tu peux être puéril! Cette remarque est d'un mesquin !

.- Tu me pardonnes ? Demande t'il une once de peur dans la voix .

.- Va falloir que tu te rattrapes, mon cœur … Le taquinais-je.

Sa bouche vient gentiment embrasser un point sensible derrière mon oreille gauche.

.- Ce soir, je n'ai rien de prévu pour une fois !… Cabane hurlante ? Propose t'il. Ça fait longtemps qu'on n'y est pas allé.

J'acquiesce un grand sourire aux lèvres et remplie d'une nouvelle énergie réussit à malmener mon pauvre coéquipier.

ooo00oooo

Le professeur Rogue finit son tour d'appréciation du contenu de nos chaudrons. Eileen sourit largement lorsqu'il nous donne un O pour la limpidité de notre potion de « Aperirre Animus » (2). Nous nous sommes fortement appliquées à la réaliser.. Enfin, j'entends par là qu'Eileen a surveillé chacun de mes gestes et m'a empêchée de commettre l'irréparable à plus de cinq reprises, comme par exemple faire bouillir trop fortement le liquide, mettre un œil de viouvre au lieu d'une patte de tarentule ou encore mélanger dans le sens inverse des aiguilles d'une montre au lieu de battre énergiquement…

Au terme de trois cours consacrée à la préparation de cette potion de niveau Aspic, une délicate odeur de framboise nous pénètre et le liquide à une couleur de caramel.. De quoi se pourlécher les babines d'avance.. Ce qui nous est, par ailleurs, permis car Rogue nous a demandé de tester l'efficacité de notre labeur .

Rogue apprend ensuite à Harry et Ron que, bien évidemment, leur potion est un insuccès total (trop liquide) et que de ce fait « leurs yeux d'imbéciles chroniques ne pourront savourer le spectacle magnifique qu'une potion parfaite leur aurait fait découvrir. » A savoir l'âme de chacun de leurs petits compagnons. Apparemment, puisqu'ils ont immerger vingt secondes de plus que nécessaire un coussinet de Cennef dans le chaudron, les essences qu'ils apercevront seront estropiées…

.- P ! Déclare Rogue avant de distribuer un O à Drago et Blasie Zabini.

Eileen munie d'une petite louche entreprend de remplir trois fioles, m'en tend une avec un sourire complice et apporte l'échantillon restant à Rogue.

.- Bien ! L'effet dure une heure environ, précise Rogue. Je veux pour demain votre composition, un demi-parchemin minimum, sur ce sujet : description morphologique de l'âme de votre binôme. Buvez et sortez ! ce sera tout pour aujourd'hui.

Je m'exécute aussitôt, et constate que la potion est délicieuse malgré toutes les horreurs qu'on a fait bouillir dedans… Je ne ressens aucun effet étrange et observe autour de moi.

Au début, je ne distingue rien, tout le monde s'agite à nettoyer sa paillasse et puis, peu à peu, elles m'apparaissent … J'en reste muette d'admiration.

Elle sont là autour de chacun d'entre nous. Transparentes, flottantes dans une sorte de sphère de consistance visqueuse ou aquatique, je ne sais, que j'aimerais toucher mais qui semble si fragile que je risquerais de la briser rien qu'en l'effleurant.

A l'intérieur de chacun de ses globes s'agite dans des nuages de couleurs bigarrées et chatoyantes, une émanation. On pourrait les croire palpables et pourtant, ce ne sont que des condensations qui représentent un corps simplifié : quatre membres filiformes et une face, plate, sans nez.

Elles sont magnifiques, toutes à leurs manières. Elles reflètent l'humeur profonde de leur possesseur et je me fais l'idée étrange que durant cette heure, je vais apprendre plus que jamais à connaître les gens que je côtoie.

Parkinson passe devant moi, la sphère tourbillonne vers moi, et le nuage pourpre en son intérieur me lance un regard hostile.

Je me détourne pour observer celle de mon cousin.

Elle est inerte et toute auréolée d'argent. Elle est accroupie, un coude sur un genou surélevé, et la tête, pensive appuyée sur sa paume. Elle pense. Elle en oublie le monde extérieur.

Je sors rapidement, avide de découvrir d'autres beautés.

Dans le couloir, mes compagnons me regardent avancer, une lueur de panique dans le regard, mais je n'y prend pas garde.

Devant moi, il y a Harry et son esprit, étrange mais plus beau encore que les autres dans sa complexité. Ou peut être est-ce l'amour qui déforme mes idées. Non je ne pense pas.

Son âme impose le respect.

.- Ce que c'est beau ! Lui dis-je, ne quittant pas des yeux la boule lactée qui gravite autour de lui. Ce que tu es beau… Corrigeais-je.

Harry bougonne :

.- Je n'y vois rien, moi ! Elles sont toutes floues et sans formes ! Rogue avait raison ! j'aimerais bien savoir à quoi ressemble la tienne, papillon.. Soupire t'il.

.- Elle doit être trés banale.. Répondais-je… Mais la tienne, elle.. Elle…

Elle transcende.

Elle est double. Une de ses faces est nimbée de noir, sur ce coté du visage, la bouche s'abaisse dans un sourire triste et l'œil se réduit à une simple fente. Mais quel œil ! Il s'en écoule des perles de diamants qui s'évaporent… Des gouttes de pluies… Des larmes. L'autre face est moins mélancolique et émet une leur rouge et dorée (la part de Gryffondor qui prime sans doute ). L'œil est lourd de tendresse et la bouche embrasse un amour invisible . Une main se tend vers moi. Son âme aime… Son âme m'aime.

Drago ricane en passant devant Ronald et Hermione.

.- Eh ! Achète donc un tutu Weasmoche ! Ah oui, il te faudra sans doute hypothéquer ta cabane pour se faire, mais ça vaudrait le coup de te voir dans des collants roses !

Ron s'empourpre violemment et bafouille :

.- Que.. Qu'est ce que ?

Drago passe son chemin un sourire au bords des lèvres. Il se venge comme ilpeut de notre défaite au quidditch. J'étouffe un rire. Mais je comprends fort bien que Dray n'ai pu résister à la tentation.

.- Ne prend pas garde, Ron.. le supplie Hermione. Moi, ton âme, je la trouve adorable.

.- Elle est surtout drôle ! Glousse Patil

.- Ah ça ! Pour sur ! Pouffe Brown.

Et Ron de passer au vermillon alors qu'Harry me demande ce que l'âme de son meilleur ami a de si drôle. J'y jette un coup d'œil et éclate de rire.

.- QUOI ! Tonne Ronald Weasley. QUELQU'UN VA T'IL ME DIRE CE QUE FICHE MON AME !

Hermione rougit et se mord elle-même les lèvres pour ne pas s'esclaffer. J'essuie mes larmes et décide d'abréger la souffrance du pauvre torturé.

.- Ne te vexe pas Ron, mais ton âme, vient de faire des entrechats.

Ron blêmit et Hermione l'embrasse tendrement, toute rouge de confusion.

La sphère de Ron pivote dans tout les sens, et la vapeur en son centre, tourbillonne, virevolte, les bras en corolle avant de faire un saut très gracieux pour répondre au baiser soufflé par l'esprit d'Hermione.

Harry donne une bourrade amicale à son ami en blaguant :

.- Tu a pris des cours avec Ginny ?

Et puis, il m'entraîne en courant vers la Grande Salle quand Weasley gronde :

.- MAIS MIONE ! TU LE SAIS TOI, J'AI JAMAIS SU DANSER !

ooo00oooo

L'effet s'est finalement dissipé au bout d'une heure comme nous l'avait indiqué Rogue. La journée s'est poursuivie par un cours d'Arithmancie, particulièrement ennuyeux, puis un double cours de métamorphose où il nous fallait transformer une spore de plante en un vif d'or. Nous attaquons les métamorphoses multiples, c'est à dire de cellules vivantes aux molécules inertes… C'est assez difficile, mon vif d'or volait bien, mais il était tour terne en encore recouvert de terreau. J'ai donc eu une note plus que moyenne…

Pansy Parkinson sort, sans un mot, une robe simple et décente de sa malle et la dispose soigneusement sur une chaise. Demain, elle va au ministère de la magie pour répondre de son acte. Elle n'a rien avalé de la journée et n'ose même plus me regarder. Leonora cherche à la consoler ne réussit qu'à se faire sévèrement tancer. Cette dernière s'effondre en sanglotant, la tête cachée dans ses six oreillers de satin rose bonbon.

Moi, j'attends qu'Eileen libère la salle de bain. J'étouffe un bâillement et range mon devoir bâclé de botanique. J'ai passé la soirée avec Drago. Il a voulu me présenter sa nouvelle petite amie. Il l'a rencontré à l'infirmerie après le match alors que Pompom venait de lui redonne son visage d'ange.. Elle s'appelle Solène. Tout comme Drago, elle aime lire et ils parlent des heures durant de leurs auteurs favoris ; Ca va lui faire du bien de communiquer ouvertement à une personne autre que moi. Surtout que j'ai tendance à beaucoup le négliger depuis ma réconciliation avec Harry. Solène est très jolie, elle a la peau dorée et de longs cheveux crêpées.. Drago semble assez attaché à la jeune fille et j'en suis ravie pour lui.

Je m'assieds sur le lit d'Eileen pour y récupérer Laïs et déplace des jonchements de parchemins. Mon regard est attiré par celui pour le lendemain.. La description de nos âmes.

J'ai rédiger le mien avec application. C'était très long à expliquer puisque l'âme d'Eileen prenait tour à tour les comportement de chaque esprit que mon amie croisait. Le don d'empathie veut que son émanation se voit commander ses mouvements par les autres.

Une phrase me saute aux yeux et je crois confusément que je n'ai pas du bien lire .. Je saisis la feuille et plisse les yeux sur l'écriture serrée de ma meilleure amie, toujours enfermée dans cette salle de bain.

On m'a toujours –Père m'a toujours- appris à n'être curieuse des choses qui se rapporte à sa propre personne. Et j'avoue que j'aimerais bien savoir ce que fait mon âme derrière moi à longueur de temps… Fait elle de grands signes de la main à Harry, ou bien cavale t'elle après un papillon imaginaire ou pleure Aquene… Ou s'inquiète de ce cauchemar avec les hiboux qui m'est revenu la nuit dernière alors que je dormais aux cotés d'Harry à la cabane ?

Je me penche sur la feuille noircie et déchiffre :

« Dans sa sphère blanchâtre et liquoreuse, une condensation noirâtre forme l'âme de Nirvelli. C'est étrange, elle semble si différente des autres. Autour d'elle, elles s'agitent papillonnent, pleurent, rient ou encore valsent et cueillent des fleurs invisibles.. Mais son âme, Professeur, son âme, étrangement, pour une raison, que je n'explique pas, ou que je n'ose expliquer m'a fait peur. …»

.- NON ! NE LIS PAS ! S'écrie Eileen, dans un kimono de soie pourpre et blanc ravissant.

Elle semble tétanisée quelques secondes, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte. Et puis, elle s'assied à mes cotés. Elle me demande jusqu'où j'ai lu.. D'un doigt je lui montre la phrase où je me suis arrêtée. Je réalise que mon doigt est tremblant. Je frissonne…

Elle n'est donc pas si banale que ça mon âme…

.- Lis la suite.. murmure t'elle en me serrant une main.. j'aurais préférée que tu n'en sache rien, D'ailleurs, j'hésitais à rendre cette compo à Rogue… Du moins pour qu'il la note…Mais pour maintenant…Lis...

Elle est toute blême et ses cheveux qui d'ordinaire sont tout bouclés, encore humides, semblent aplatis sur son front soucieux.

Je déglutit difficilement et serre sa main.

« Professeur, son âme, étrangement, pour une raison, que je n'explique pas, ou que je n'ose expliquer m'a fait peur. Il me semble bien, qu'en tâtant de ses paumes brumeuse la surface de sa prison sphéroïdale, puis couvrant de ses mains sa bouche fiévreusement béante.. Il me semble bien, que son âme hurle. »

Je relève la tête livide… Ce ne peut être possible.. Ses derniers mots.. Mon âme ne peut pas se comporter de cette étrange et morbide façon..

Aspirant une bouffée d'air, pour me calmer, je relis la dernière phrase…

Je lâche le parchemin et la main d'Eileen.. Je me demande ce que je fais là sur ce lit, étrangement vidée. Je me lève, comme une machine, mes genoux s'entrechoquent et je me cogne à une malle.. Je piétine de mes pieds nus, la feuille qui a finit sa course sur un serpent à la langue fourchue d'une carpette.

Je ne réagis pas quand Eileen se met à sangloter.

Je rentre dans la salle d'eau.. La clé tourne avant même que je ne pense l'avoir saisi. Mes vêtements déchoient en un tas informe sur le sol carrelé et je fais pivoter le mitigeur de la douche. L'eau glacée qui s'écoule sur moi, réputée pour clarifier mes pensées n'a pas l'effet escompté. Je ne la sens pas. Je ne sens plus rien.. Pas même moi.. Seule une pensée semble faire aller mes bras plus bas que terre.

Je revois l'écriture en patte de mouche et mon esprit, inlassablement, répète la dernière phrase de ce devoir maudit :

Son âme hurle. Elle hurle à la mort….

à suivre….


(1) : l'auteur a toujours rêvé de dire cette phrase si follement nunuche ! alors elle le fait par le biais de la petite Nirvy ! et vous savez quoi, elle se demande pkoi elle l'as pas fait avant ! mdr !

(2 ) : Aperirrer Animus : révéler l'âme…. En latin primaire et traduction mot à mot… JE ne fais plus de latin depuis ..alors.. faisons nos comptes…Mmmm… 5 ans… Dur dur pour moi d'inventer une jolie dénomination avec des verbes conjugués et des déclinaisons donc G choisi la solution de facilité. Shame on me 


Une fin légèrement moins gaie que le début, non ?

le chapitre précédent et celui-ci ( enfin avant les derniers paragraphes) étaient destinés à vous détendre un peu et moi aussi… Suite à ça, la petie Nirvy va subir des tensions considérables…

La prochaine fois, occlumencie , entrainement intensif avec harry et petite dispute pr la forme

A la demande de SamaraXX (coucouuu twwa !) j'ai rédigé une one shotde rating Mqui contient donc un lemon, Harry/Nirv et que j'update dans le courant de la semaine (merci à Naw qui me corrige et me conseille ! je t'adore !)! . Le titre c'est « je t'aime, alors.. » et pour le reste ne vous inquiétez pas si vous ne le lisez pas, il n' y a aucun éléments fondamental qui changerait l'histoire, et s'il y a qqs petites infos, elles sont reprise dans les prochains chapitres de la fic ! voilà !