la 'tite rubrique de Gnagnagna: salut tous ! ça va les vacances? il fait beau? ici (picardie, ds un petit bled tout morne. peuplé de vaches, de coqs deplumés et de cocottes maussades .et pis au milieu de toute cette nature pacifique et soporifique,et bah, y a moi.. et ben ...euh... Naaaaan!) bref, vous vous en fichez , nan? vi! ok, je change de sujet ! pas la peine de m'agresser ! bon bah alors si on peut plus parler météo ou basse-cour, si on parlait cuisine... miam miam ! qui aime le gateau à la courgette? quwwwa? Personne ! vous savez pas ce que vous loupez mesdames et messieurs! c su! ccu! lent ! quwwa, vous n'avez rien à foutre non plus: oki..oki..mais je sais pas quoi vous dire moi? vous voulez que je vous parle de l'avancée de la fic, et de quand elle va se finir ! (qui a osé dire ENFIN!) en fait, ché po..! bah oui.. c vré quoi ! j'ai plein de projets de fic et bcp de mal sur celle ci tout à coup ! mais bon rassurez vous je compte la finir ! je ne C pas comment mais..je veux que ce soit super, G des tas d'idées mais je n'arrive pas à les sortir comme je l'entends!. bon je voudrais pas finir cette petite rubrique sur une note déprimante déja quelle commence ds un délire complétement ...euh..délirant ! ... Alors qu'est ce que je peux vous dire... le OS rating M est posté ! une larme coule si si voir les coordonnées à la fin..s'iuoplait donnez moi votre avis !et pis je vais ptétre lancé un Os qui va faire trois chapitres (ce qui est logique pr un Os) avec le couple DM/LL.. voilà vous en pensez quoi? et pis sinon, bah, g une fic en commun avec FloOOon.. (-quand est ce qu'on la lance Ma floooN?)vous connaissez Flo-fol-oeil? nan! bah alors qu'est ce vous faites! bon cette fois j'arréte là ! bonne lecture! merci de ne pas vous étre suicidè en lisant cette rubrique passablement nulle aujourd'hui ! et puis GROOOOOOOOSSSSS BISSSSSSOUUUUUUSSS !


RAR :

luna potter : salut Pitchoune! bah tu as le droit de ne aps aimer un chapitre, bien sur ! dc je te pardonne volontiers ma puce ! et euh..mercii pr les compliments sur celui-ci. c gentil. en gros, comprends là que je suis écarlate. c vrai qu'ils sont apetissants !mdr !et oui celle de Drago est bien "le penseur"mdr, je trouve que cette attitude a une classe folle compatible avec l'attitude draconnienne , nan? elle cri..hmm... comment dire... Pck, Voldemort la tient en son pouvoir simplement et que personne ne s'en rend compte. mais tu vas voir ça va changer. pkoi 24 bizous? C le chifre des elfes? je t'embrasse (autant que tu veux, faut aps être avare de ces choses là!)

ALYSSA222: bijooourrrr !hi hi hi ! une 'tite nouvelle, j'adoooore ! merci pr tout ! voilà la suite, je te souhaite une très bonne lecture ! bizz +

FLO-Fol-Oeil: ça va meiux tes bugs? Je grogne aussi ds ces cas là, mais ça n'arrange jamais rien ! c bête la vie ! enfin..merciiii pr tout ! je ne C pas quand le lancer la mini-fic draco-luna que tu m'as si gentiment corrigée (tas u le mail?) pck tu vois là je me suis plongé ds un Os Harry-Draco.. bon sang.. je ne c pas ce qui me prend ! et de ce fait là, j'ai p)as encore écrit le chapitre 8 de Amy, par ctre g déja mis en page le premier chapitre de la suite ... décalage, quoi... t'as un reméde? Enormes poutouxxx !

greg83: pourquoi tu étais surpris? mici !hé hé! ça change de créer d'autres héros ! lol ! pis je les aime bien ceux de l'équipe de quidditch ! mdr !puis faut pas étre intimidée ! y en a pr tout ls gouts sur ce site, des ats de gens trouvent cette fic pitoyable, et alors? elle parle de quoi la tienne?bon courage à trsès vite

samaraXX : a y est ! c lancé ! tu as lu? ou non.. tu trouves ca nul? faut que j'arréte les M! oh mon dieu, oh mon dieu..oh mon dieu.. je suis en stress tu sais, y a pas mal de lecteur et ocune reveiew alors je me dis.. c horrible, je sais pas écrire les rating NC-17.. snif..bref dis moi quoi stp !la soléne ouais c une fille bien mais j'ai pas le temps de l'introduire..tant pis pr L ! . merci pr tout Sam ! enormes bisouuuuuuuussss


a propos du chapitre: G adoré l'écrire mais je ne sais pAs, là soudain, il me semble bcp bcp moins bien.. sans doute que j'ai hâte d'en arriver aux scénes finales.. je ne sais pAs.. Bon bref: BONNE LECTURE !
♠♣♥♠♣♥♠♣♥♠♣♥

Chapitre 31: Détruire carthage.

Une petite fille, les pommettes rougies, les joues barbouillées de boue, les mains moites aux ongles sales tend un bouquet de Paprika-Renoncules à Chernavska Black. La jeune femme passe une douce main dans ce qu'il reste de la jolie tresse enrubannée de la petite fille en lui souriant tendrement et la remerciant pour ce joli cadeau. La petite fille se niche dans ses jupes, la maculant de terre et la jeune femme l'enlace et la berce. La fillette c'est moi et j'ai trois ans.

Une pelleté de terre ocre tombe sur un cercueil de chêne. Une femme et une enfant, de noir vêtu et les yeux couverts d'une voilette fixent la fosse. Leurs yeux ne pleurent pas. Leur cœur ne saigne pas plus. Elles éprouvent un picotement étrange qui se distille dans tout leur être. Père a été mis en terre et j'ai 8 ans.

J'ai 4 ans et je ris aux éclats. Maman m'a acheté un balai Minivol dernier cri et je m'amuse comme une folle bien que n'avançant qu'à moins de 5 Km/heure et ne pouvant planer au-dessus d'un mètre 30.

Qui a permis à cette enfant de glousser comme une dinde !

La voix de père me fait sursauter et je lâche prise. Je tombe, la tête sur un gros caillou qui m'entaille le cuir chevelu alors que Maman se précipite déjà vers moi. Je me relève en pleurnichant, pas parce que j'ai mal et que je vais avoir une bosse mais parce que Père va me reprendre mon premier balai.

Mes souvenirs défilent et j'ai mal à la tête. Beaucoup de ceux qui s'agitent dans mon esprit sont heureux, que ce soit ceux de mon enfance, de mes premiers flirts amoureux en Russie ou depuis mon arrivée à Poudlard. Etrangement les anciens sont plus flous et je suppose que cela vient du fait que j'ai cherché à oublier toute cette période. Je revis mon premier fou rire avec Drago, dans la salle commune près des bûches incandescentes, reprenant avec difficulté notre souffle après qu'il m'ai sorti une histoire drôle puérile… Un délire très spirituel avec Eileen sur la couleur à la mode des sous-vêtements sexy cette année… Aquene surgit et noircit quelque peu cette diapositive colorée avant que je ne voie Harry. Les bras d'harry qui m'enlacent alors que je pleure la mort réelle de Maman. Harry dans la cabane Hurlante. Harry qui passe un bras nu par-dessus le fouillis des draps délavés que nous nous sommes procurés par l'intermédiaire de Dobby, qui cherche mon contact, et, l'ayant trouvé, pose une main délicieusement chaude et caressante sur ma hanche. Harry qui m'attire à lui, emmêlant nos jambes et moi qui cherche ses lèvres. Il a les yeux encore pleins de sommeil et émerge doucement de notre première nuit d'amour.

.- C'EST PRIVE ! Rugis-je

Et un choc sourd me fait couiner. J'ouvre les yeux et me découvre le postérieur écrasé sur le sol de pierre.

Ma tête me fait mal, ma nuque me lance.. Je me sens lourde et harassée et pourtant je n'ai rien fait. J'ai laissé Rogue user de son don de légilimencie et aller trop loin en moi ! Beaucoup trop loin !

C'est bien fait, pensais-je, si sa baguette et son bras sont imbriqués jusqu'au coude dans un bloc de glace qui commence déjà à goutter à ses pieds. Il est provisoirement paralysé et j'en suis bien contente.

Je me relève furieuse.

.- C'est.. Ma.. Vie… PRIVE ! Suffoquais-je en me massant les fesses, oubliant toute dignité pour laisser exploser ma hargne.

Merlin que ce sol est dur !

Il cille des paupières, presque imperceptiblement, l'infâme ! L'infâme mangemort !

.- Ma manche prend l'eau, fait-il remarquer d'une voix veloutée et je n'ai d'autres choix de lever un sort que je n'ai pas le souvenir d'avoir lancé.

Il essuie sa baguette sur sa cape.

.- Croyez bien, Nirvelli, enchaîne t'il, que j'aurais préféré éviter Potter les yeux chassieux et la bouche baveuse…

Je me crispe et part au quart de tour :

.- Il ne bave pas ! Je vous interdis de-

Et puis, je m'arrête net. Ma protestation reste bloquée en haut de ma gorge. Je n'ai plus envie de le laisser m'agacer de la sorte.

.- Oh bien.. L'amour rend aveugle dit-on… Répond-il en essorant calmement sa manche. Quelle importance ?

.- Pourquoi le haïssez-vous tant, Professeur ? Murmurais-je. Il ne veut pas me dire.. Je déteste ça. Et il a confiance en vous pourtant…

Un déchirement se fait entendre et Rogue, désinvolte, fait comme s'il n'avait pas craqué son vêtement sur le coup d'une froide animosité.

Il se penche vers moi, un rictus mielleux étirant ses fines lèvres pales.

.- Vraiment ? Il ne vous pas dit ? S'enquière t'il. Mais il a manqué ici une occasion de vous impressionner par ses talents de mêle-tout !

Harry n'a pas à m'impressionner : il n'a pas le temps pour et je le considère déjà comme un être merveilleux.

.- Lui auriez-vous jeté un sort ? Demandais-je en plissant les yeux et m'avançant d'une démarche calculatrice jusqu'à sa noirceur

Je ne comprends rien ! De ces faux-semblants, de la politesse réservée d'Harry face à un Rogue débordant de haine, de ma présence ici, dans le bureau d'un nécrophage qui me semble sur le moment aussi prévenant qu'une Mère-poule et me fait prendre place dans un fauteuil confortable qu'il a fait apparaître. !

Je n'ai pas réussi à me prémunir contre ses assauts mentaux et maintenant, mes tempes bourdonnent et des flashs rejaillissent encore, hachurés et dessaisissants.

.- Je vois bien, Nirvelli, que vous êtes perdue ! Dit-il avec sérieux et prévoyance.

Après tout, je suis de sa maison, il a aidé à mon intégration ici, par ses manigances avec Dray ou par mon ascension au poste de capitaine d'une des équipes sportives de ce collège. Alors pourquoi, ais-je envie de me confier à lui alors qu'il est le seul devant lequel je devrais me taire ! Je ne le hais même pas, comme je l'avais cru lors de ma rencontre avec Maman il y a quelques mois.

Il m'a soigné efficacement lors de ma maladie, il veille toujours…C'est un soutien.. Et lui lit en moi ! Alors quoi ?

Je ne comprends vraiment rien !

.- Ecoutez, c'est noble à vous de vouloir protéger votre petit ami et d'assurer ses arrières face au Seigneur Des Ténèbres..

Je hoche la tête. Oui c'est assurément ça ! Sauf que ce n'est pas par noblesse d'âme puisqu'elle est foncièrement occupée à se vider de son énergie dans des cris que nul ne voit ni n'entend.. Mais plutôt une question d'amour et de priorité. Harry et sa vie sont mes priorités.

.- Mais il me semble que c'est superflu. Le Lord vous a déjà utilisé par l'intermédiaire de votre Tippah pour tester la véracité de cette prophétie.. Il a bien vu qu'un assaut extérieur ne l'anéantirait pas, une fois de plus !

.- Mais si Voldemort se-

.- NE PRONNONCEZ PA SON NOM !Vocifère t'il.

Puis il se calme aussi rapidement qu'il s'était emporté:

.- Il connaît, je suppose, d'autres moyens plus subtils et cruels de vaincre Potter.

Je me dresse sur mon séant.

.- Vous supposez ?

Il reste interdit devant ma fureur renouvelée.

.- Ah ! Embrayais-je en sifflant. Il ne vous met pas dans la confidence ou est-ce votre modestie qui vous fait taire l'essentiel ?

Il semble éprouvé alors le besoin irrésistible de passer sa main sur cette manche cachant l'infamie, mais, à la place, il sert les dents et occupe ses doigts en saisissant des plumes à tailler.

.- Il semblerait que je ne fasse plus parti de ces fidèles.

Il lâche cette phrase, en baissant les yeux, s'enfermant presque dans ce qui ressemble fort à de la déception et de.. L'amertume…

Comment peut-il être déçu de ça ! D'échapper aux confidences de ce serpent qui va ruiner la vie d'Harry ! Qui ruine d'ailleurs sans doute aussi la sienne !

Puis il se reprend, constate qu'il a pensé tout haut alors que je le regarde, bouche bée, les yeux brillants de larmes contenues face à cet aveu effroyable.

Il se relève et pose une main que je repousse sur mon épaule.

Il s'en moque et me dit de ne plus m'en faire, et de relire le chapitre six de ce foutu bouquin de potion parce qu'il nous a concocté une interrogation surprise pour la première heure demain !

Et j'explose totalement, refermant violemment la porte du bureau qu'il m'avait galamment ouvert :

.- MAIS VOUS NE COMPRENEZ PAS ! Il y a ces cauchemars où j'apparais comme la révélatrice de la Prophétie, les insinuations des mangemorts.. Oh pas les vôtres ! Vous vous êtes bien gardé de me dire que j'étais délectablement dangereuse ! Ecoutez, si l'oclumancie ne peut rien m'apporter, laissez-moi suivre l'entraînement d'Harry avec lui.. Ce jour là, je serais à ses cotés quoiqu'il se passe. Je veux l'aider, je veux l'épauler. Il n'a pas à subir ça seul ! Ce n'est pas un pilier ! Je veux m'entraîner moi aussi, faites-moi boire cette potion spasmodique qu'il a du combattre jeudi dernier par la seule force de son esprit ! Je veux voir avec les lui toutes les façon par lesquelles Voldemort -

.- NE PRONNONCEZ PAS-

.- Son nom ! Oui je sais… Ce monstre va le tuer ! Je veux. .Je veux, balbutiais-je, apeurée…. Je vous en prie ! Pour qu'il ne soit pas perdu d'avoir à veiller sur moi quand le moment arrivera ! Pour qu'il sache et que je sache, que je ne doute pas de ses capacités et qu'il ne doute pas des miennes, pour que je ne l'affaiblisse pas devant Le Lord Noir !

.- Non !

Il se lève, livide. Il a posé les plumes et se frotte le bras maintenant.

.- Je veux… Sanglotais-je.

Je me rattrape à son bureau, les jointures crispées sur les rebords et m'y accroche. J'attendrais le temps qu'il faudra pour qu'il consente.

.- Non…

Sa voix faiblit, je raffermis la mienne et ravale mes sanglots. Harry en ce moment même est dans un cloître aménagé spécialement pour son entraînement, avec des parcours regorgeants de bestioles, des obstacles demandant force magique, logique ou simplement ruses. Il y a des pièges. Mais il n'est pas dans les conditions de combat normal, ça renforce son potentiel et ça affaiblit son esprit parce qu'il est seul et qu'il a peur, car il sait que ce ne sont que des entraînements draconiens mais que la réalisation concrète de tout ceci sera pire. Bien pire. Un néant .

.- Il faut que j'intervienne, laissez moi m'introduire dans son champ d'action, ce soir ! Vous verrez comme il sera déstabilisé ! Et ça ne devrait jamais se reproduire ce jour là ! Il faudra qu'il agisse sans réfléchir, il doit s'habituer à ma présence !

Rogue qui s'était retourné vers le feu, pivote . Ses yeux sont calmes. Il semble avoir réfléchit. Il semble qu'il se doute qu'il y a une raison autre à tout cela.

.- Dites-moi la vraie raison, Nirvelli. Sans cela, considérez que mon refus est catégorique.

Je reprends mon souffle.

.- C'est mon âme, Professeur, elle va mal.

Ses yeux s'écarquillent. Il est visiblement perdu… Vraisemblablement bien moins que moi.

oo00oo

Harry me boude. J'en donnerais ma main à un piitponk !

Sitôt les portes refermées, j'avance vers sa table, accorde un sourire à Ginny, un peu ailleurs, car elle a rompu avec son petit ami et embrasse Harry dans le cou.

.- Bonjour, mon cœur. Murmurais-je suavement.

Harry ne bronche pas, ne bouge pas et ne répond pas. C'est limite s'il ne retient pas non plus sa respiration. Un pot de marmelade et son mug de café oscillent dangereusement devant ses yeux fermés. Je relève la tête pour vois Hermione et Ronald me lancer un regard dépité.

N'ayant aucune place autour de lui, je prends le parti de m'accroupir à ses cotés et de jouer avec l'ourlet de sa robe. Il ne va décemment pas me faire la tête.

.- Ecoute, Harry. M'excusais-je. Je suis désolée !

Il a toujours les yeux clos.

J'entends de bizarres cliquetis sur la table mais n'ose pas élever les yeux sur autre chose que son visage à lui, crispé par la fureur.

.- J'aimerais que tu me dises quelque chose, Harry !

D'étranges gouttes tombent de la nappe et prenant la peine de considérer d'où cela vient, je redresse la tête et remarque que de formidables geysers, de thé, lait, jus de citrouille, confitures et autres sirops ou condiments explosent sur chaque table, provoquant des raclements de chaises des exclamations d'incrédibilité ou de fureurs aux quatre coins de la salle.

.- Harry, je crois que tu devrais lui ...

La voix fluette d'Hermione s'élève dans la cacophonie monstre qui découle de ses éruptions culinaires et tachantes et Harry daigne ouvrir la bouche pour fulminer.

.- Tais-toi, Herm' !

.- Calme-toi, vieux ! S'écrie Weasley. Elle essaie juste de t'aider

Les pancakes du déjeuner nous narguent en flottant à hauteur du nez. Hermione s'essuie le visage. Apparemment, elle vient de se faire asperger par du sirop d'érable, gluant à souhait.

Etrangement, alors que je suis la source de la colère d'Harry, je suis protégée de touts ces retombées collantes. Au contraire de mes camarades qui écumant de rage s'en vont reprendre une douche déclenchant un embouteillage monstre à la porte de la grande salle.

Je me lève, tel un diable sur ressort, et attrape Harry par le col de sa chemise. Il daigne ouvrir les yeux pour me foudroyer du regard.

. Tu vas me parler oui ou merde ! Fulminais-je. Moi, j'ai besoin de te parler ! Et d'urgence !

Il décrispe mes doigts.

.- Tu aurais pu te faire tuer ! J'aurais pu te tuer ! Tu n'aurais jamais du venir ! C'est dangereux, est ce que… Tonne t'il, plus furibond que jamais.

Je le fais taire d'un baiser. Il réagit à peine.

.- Je ne plaisante pas, Nirvelli. reprend-il sitot libéré.

.- Ni moi.

Je le repousse rudement. Et il me suit du regard. Je pivote d'un quart de tour pour l'avertir :

.- Ne me pouponne pas, Harry et ne m'interdit pas de te suivre ! Hier ne sera pas la dernière fois où tu m'auras vu combattre à ta droite ! Alors fais-toi à cette idée ! Quoiqu'il se passe, une chose est sûre : le jour final je risquerais aussi ma peau ! Je. Ne. Veux. Pas. Etre. Un . Point. Mort. Compris ?

ooOOO flash-back: POV HARRY Oooo

Il a chaud. Il sue. Il n'en peut plus. Il serre les dents.

Malgré tout. Ou justement à cause de tout cela.

Il n'a pas le choix.

Il doit faire ça pour les autres.

Avant de le faire pour lui.

Il doit se battre.

Il doit apprendre.

Seul.

Harry se relève difficilement, cherchant à ne pas s'appuyer sur sa jambe droite. Il s'est mal réceptionné sur celle-ci après un sort de catapultage qui l'a sauvé de justesse d'un champ de mines à vapeurs somnifères.

Il voudrait penser à cet étrange rêve de la veille.. Mais, il n'en a pas l'occasion.

Il est dans un cul-de-sac.

.- Il ne faut pas exagérer, Professeurs ! Marmonne t'il.

Et pourtant tout a été calculé. Il lui a déjà fallu trouver une potion comestible pour franchir un mur de Shistomiante, une substance magique, provoquant des brûlures horribles par simple toucher. Bien entendu, il manquait un ingrédient qu'il a du se procurer en narguant des plantes carnivores affamées qui ont failli lui arracher l'index. De leurs dents nectarifères

Après, ça, il a traversé le champ de mines, évité de s'enliser dans des sables mouvants, il s'est vu suivi par un gros furet vigoureux dont il lui a fallu se débarrasser à mains nues puisque la créature revêche l'avait renversé en un saut. Même à demi assommé, le jarvey, c'était son nom, et plus précisément, « Brund » continuait à piailler des tas d'injures dont Harry n'en a retenu que deux: « gggrrr--Raclure-de-fond-de-chaudron-gggrrr, grrr-fiente-d'hibou-de-cracmol-ggrrrr, »

Et, là, le voilà bloqué.

Faible, épuisé.

Et il ne lui reste que 18 minutes pour finir le parcours que lui ont préparé ce soir, MacGonagall, Rogue, Chourave et Dumbledorre.

Devant lui, un monstre de pierre. Ou une illusion ?

Non, il est réel. Le sol vibre à chacun de ses pas assommants. Il le terrifie, ce tas de rochers assemblé en un montre gigantesque qui se meut, certes avec difficulté et lourdeur, mais qui, ce faisant, l'empêche, lui, Harry d'avancer, retenu par ces crevasses et fissures qui se forment sur la surface terreuse et sèche.

A sa droite, un mur recouvert de lianes qui ne cessent de croître et en haut, un nid. D'où provient des gerbes multicolores.. Quel oiseau change de couleur ? Quelle est son utilité ? Harry essaie de se souvenir, mais rien n'y fait…

Plus que 17 minutes.

Derrière, le parcours laborieusement franchi. .

Pas question de faire demi-tour … Ce serait déclarer forfait. Ça serait bien simple sur le moment, mais ensuite ? Cette honte qui l'envahirait. Ce dégoût de lui-même de n'avoir pas cherché à dépasser ses limites…Non, non, avancer toujours. C'est la seule solution. La seule qu'il connaisse.

A gauche, un roc. Un simple roc. Solitaire, résistant aux intempéries, immuable, et malgré tout, fragile. Comme lui.

Plus que seize minutes.

Harry se fixe l'objectif. Le nid . La bête est un leurre. Tandis, que le nid.. Il parait inoffensif.. Ce ne peut être que ça… En haut de ce muret, sûrement, il y a cet épouvantail représentant Voldemort ou un professeur prêt à l'offensive.… Il devra l'aborder en condensant toute sa puissance magique…

Harry s'avance et saute, esquivant une crevasse… Il attrape une liane et se hisse.

.- Aie ! oh Merlin !

Une voix bien connue retentit à ses oreilles et il manque de lâcher prise sous l'effet de la surprise. Il se retourne vers le tas de rocs. Là dans sa main boudinée, formée de calcaire se tortille, en vain, une jeune fille, tachant de desserrer les doigt du mastodonte en le tirant de ses mains graciles ; Elle jure.

.- Nirvelli ? Fait-il perplexe. N'osant y croire.

N'osant croire le pire.

.- Oui. C'est. Moi . Oh .. Oh… A l'aide Harrrry !

Harry cille. Ce ne peut être vrai .. C'est une illusion ! Juste une illusion !Nirvelli est dans sa salle commune, au chaud, discutant avec son horrible cousin ou Eileen . Dans tout les cas, elle n'est pas devant lui, la tête renversée, car le monstre la secoue comme un gnome, elle ne risque pas de mourir d'inanition… Et elle ne lui demande pas de l'aide.

Il se tourne vers le muret auquel il est toujours pendu et marmonne :

.- Non… Non…

Puis, il crie, se tournant vers le ciel, comme à un spectateur invisible… Dumbledorre.

.- Bravo ! Très bien trouvé ! Me prendre par les sentiments ! Mais ça ne marche pas !

L'illusion halète et glapit. Comme une furie. Comme Nirvelli lorsqu'elle est furieuse. C'est vraiment bien fait, pense t'il… Peut être, est ce plutôt un professeur qui a ingéré du polynectar ?

Il entreprend d'escalader les lianes, essayant de ne pas se sentir mortifié à chaque gémissement de l'illusion… A chacun de ses appels, comme celui-ci, lancé sur un ton suppliant :

.- Mon cœur…. C'est moi ! Ne monte pas là haut, c'est un piège !

Les lianes se raréfient. Il essaie de se convaincre, que ce n'est qu'une illusion. Qu'il n'a pas d'innocent à sauver. Ça ne prend plus, il ne veut pas se faire avoir comme lors du tournoi des Trois sorciers.

Il regarde quand même, arrivé à mi-parcours, ce que devient le mirage. Il a cessé de bouger et cherche à lire l'inscription gravée en lettres runiques sur le front du monstre.

Apparemment, il n'y parvient pas.. Toujours ballotté, comme une poupée désarticulée.

.- Harry ! Qu'est. Ce. Qu'Y . Est . Ecrit. Sur. Son. Front ? Halète t'il de la voix revêche quoique étouffée de sa petite amie

.- Esmeth ! Grogne t' il pour qu'on lui fiche la paix.

Il ripe plusieurs fois, les lianes sont mouillées de l'humidité qui suinte du muret de grosses pierres aux aspérités d'aspect commode mais qui s'effritent.

Et puis sa jambe le fait grimacer à chaque nouvel effort.. Il monte.. Encore, et toujours.. L'illusion s'est tue. Il arrive devant le nid.

.- Wahhou ! S'émerveille t'il.

Une douce mélopée fait écho à ses oreilles et il a découvert un regard posé sur lui au moment même où il avait vu sur l'abri du volatile. Son plumage semble soyeux et il se dégage, des teintes orangées qui le composent, une légère émanation argentée. L'oiseau couvait un œuf aux motifs magnifiques dont il ne peut même pas trouver un nom décrivant les formes et couleurs qu'i y sont représentés.. Mais surtout, il y a cette musique…

Douce… Si douce…. L'oiseau vient se poser sur son épaule. Abandonnant l'œuf et pépie dans son oreille.

Harry oublie tout. Il se laisse bercer par la ritournelle, il ne prend pas garde qu'il ferme les yeux, qu'il ne s'assure plus de bons appuis pour descendre et qu'il se raccroche au petit bonheur la chance, manquant de se fracasser au sol à chaque fois.. Il ne prend pas garde aux jets violets qui s'abattent sur le visage du monstre de pierre, au-dessus du sourcil gauche.. Effaçant un E . Il ne voit pas le tas de roches, être détruit et l'éboulement de terre et de gravas qui en découle, pas plus que la réapparition de l'illusion, baguette pointée vers le ciel, qui comme une déesse nocturne, fait voler la terre autour d'elle, pour s'échapper au linceul terreux qui menaçait de l'enterrer vivante.

Harry sifflote l'air. Une envie de danser lui prend, et il se lâche.

Un cri perçant retentit. L'oiseau ne chante plus.

Il l'appelle :

.- Chante encore ! S'il te plait !

Les yeux toujours fermés il pleure la mort du petit oiseau qui ne fredonne plus.

On le secoue avec rudesse. On lui hurle aux oreilles.

.- Reprend toi ! Cet oiseau te rendait kamikaze ! Cet oiseau t'a rendu fou !

Il sourit comme un damné. L'hystérique illusion dit n'importe quoi. Il ne s'est jamais senti aussi léger… Mais peu à peu, sa tête tourne, tourne, tourne et il ouvre les yeux pour voir l'illusion s'abattre sur lui, sanglotant, couverte de terre. L'oiseau gît à sa droite. Stupéfixié. Par le bon soin de l'illusion.

.- Un focifère ! S'écrit il.

Un oiseau africain dont le chant peut conduire à la folie des hommes.

L'illusion semble extrêmement lourde à Harry.

Il passe un bras sur son dos.

Et palpe.

Sa main trouve une longue mèche châtaine, soyeuse quoique emmêlée et salie.

Et il respire.

Il sent.

Une effluve d'iris…

.- Ma douce ? Demande t'il.

.- Oui.. Oui… Répond-elle, se relevant et frottant ses yeux.

Il l'écarte brutalement et se relève. Debout, il la toise. Les yeux plissés, les poings serrés.

.- NIRVELLI ! Réalise t'il.

.- Oui.. Oui et OUI ! Ce n'était pas une ruse, mon cœur ! Mais, bon, pour ta gouverne, tu n'as plus à te soucier du golem, je lui est réglé son compte.

Ses sourcils sombres s'arquent en une interrogation muette.

.- Le quoi ?

.- Le tas de pierre ! Riposte t'elle . Il fallait prédire sa mort ! Ça m'est venu d'un coup ! Ça et puis la traduction du mot vu en étude des Runes ! Il fallait effacer le E !

.- Que.. que.. Quoi ? Bredouille t'il, vert de rage. Non attend ! Ne répond pas ! Qu'est ce que tu fous ici ? C'est eux qui t'ont envoyé ? Pourquoi tu –

.- Je veux t'aider.

Elle se lève. Il recule.

.- Tu veux mourir Oui ! Tu es folle ! Tu es naïve ! Mais je rève, c'est pas croyable !C'est un cauchemar !

Il se pince, la pince, la regarde en chien de faïence et hurle :

.- Tu crois que c'est une partie de plaisir, Nirv ! Ouvre les yeux, putain ! Y a que la mort ici !

.- JE VOIS !

Il reporte la main sur sa montre. N'osant pas la regarder .. Comment a t'elle pu ! Jouer sa vie ! Dans un stupide entraînement. Entraînement qui va échouer.. Parce que…

40 secondes !

Il ne lui reste que 40 petites secondes. Il se rue comme un fou vers le roc.

.- On en parlera plus tard !

Elle le regarde, les yeux agrandis par la surprise et l'amertume.

Lui, panique. L'épouvantail ou le prof doit être là ! Il faut ! Il faut ! Il faut vaincre ! Sans cela…

Il n'y est pas.. il n'y a rien…

18 secondes.

.- MERDE ! Cherche Voldemort !

.- Quoi ?

Elle se pend à son bras.

15 secondes…

.- Rend toi utile ! Crie t'il, hargneux, honteux, le regrettant aussitôt ..

13 secondes…

.- Te sauver de ce foli.. Ficofère, c'est inutile peut être !

Elle place un poing sur sa hanche et le retient de l'autre bras. Il se débat… Il n'y arrivera jamais….

10 secondes..

.- Et puis faire ébouler le golem ! INGRAT ! Je fais ça pour toi !

7 secondes…

Pas d'épouvantail... Pas de Voldemort.. Pas d'objets étranges, ni de portoloin.. pas de professeur…

C'est fichu…

6 secondes…

Une imitation de la marque…dans le ciel. Qui se découpe.. Horrible.. Nirvelli se cramponne à lui.

5 secondes…

Dumbleorre… Snape..Mac Gonagall…Lupin. Déguisés en mangemorts.

Nirvelli laisse échapper un cri étranglé

4 secondes…

Ils dégainent leurs baguettes. Nirvelli tremble.

3 secondes..

Ils visent. Il prend sa main, entrelace leurs doigts.

2 secondes.

Une pression.

.- Refais voler la terre. Murmure t'il.

1 seconde.

Fermer les yeux … Se concentrer… Et prier !

O…

oo§00§oo

à suivre...


golem : la légende dont parle Nirvelli est la suivante : La légende dit que c'est le rabbi Elijah de Chelm qui aurait conçu un golem qu'il destinait à être son serviteur, mais celui-ci devint si grand et si menaçant que son créateur en prit peur.
Sur son front était inscrit le mot qui lui aurait donné la vie : EMETH (vérité)
Le rabbi effaça la lettre E afin qu'il ne reste plus que le mot : METH (mort)


et voilà , le prochain chapitre est très court mais...

il marque un passage...

j'éspére que ça vous plait toujours! en tout cas, pour moi ça se corse et j'ai un mal de chien à finir la rédaction du chapitre 33 ! ça m'agace parce que je veux que ce soit super et pis.; et pis.. j'y arrive po! bouhhhouuu..

bon j'arréte là avec mes états d'âme !

pour note informative le OSont je vous ait parlé est enfin en ligne sous l'ID: 2512704 , le nom "je t'aime, alors..." et pis ben l'auteur c tjrs moi.. (et vi, c'est une option que j'ai sauvegardée lol) et docn euh.. ben voilà quoi... mdr

à une prochaine !