Hé hé ! vous avez vu ! on est enfin arrivé aux 100 reviews ! kyyyyaaaa ! lève un bras en l'air ! merci à vous !
quoi d'autre: ah bah oui, d'abord... Je suis désolée désolée désolée du retard! j'éspére que je vais pouvoir trouver un rythme respectable pour finir cette fic! et ça y est malgré ce que je vous raconte surement ds ces réponses aux reveiews, j'ai trouvé comment finir la fic! yep! alors voilà, je fas strès vite, aujourd'hui, pas bcp de blabla, un chapitre légéremnt plus court que les autres, un peu moins soutenu sans doute aussi mais tout ce qu'il y a de plus necessaire! bonne lecture !
Rar :
Floon : kikooou ma Flo ! merci ! mdr en lisant ton message ! . bon c ok, pr le guimauve, et béh qu'est ce qui te fait planer comme ça ! bu trop de bières ? non je rigole, c'est génial que tu nages ds le guimauve ! c chaud c moelleux et ça fait tellement de bien à son ptit cœur ! Tu, "I like it he he he . »..t'as bien raison, va ! désolé que la suite vienne si tardivement ! énormes bisous ma Flo !
Samara : qu'est ce que tu veux que je dise à ça ! que tu es trop gentille ? c'est vrai ! que je suis comblée de tout tes compliments sur ce chapitre ? C'est vrai aussi ! GSPr que ce que tu vas lire va te plaire autant… j'ai du mal, j'te raconte pas ! enfin… ça va aller ! faut juste que je trouve une nouvelle péripétie avant la dernière ligne droitegros bisous Samara !
Greg : ça va ça vient l'inspiration.. je dois dire que je bloque un peu .. mon esprit est complètement accaparé par une autre fic et j'avais écrit un chapitre de Nirvelli pdt les vacs, et il ne me plaisait plus une fois rentrée ! dc je le modifie ! ça prend du temps, c terrible !et g trop envie de finir cette histoire en beauté ! euh..pr ta question pr une fic ou un chapitre m.. j'e sais rien. ?.. pr l'instant je suis.. surbookée !mdr ! tu voudrais que ce soit sur le même couple et pour cette fic ? pck je peux y réfléchir ! par ctre je te promets pas d'être rapide ! mais si t'as une idée que tu voudrais que je réalise, dis moi, ça me ferait plaisir !sinon j''ai écrit un slash m avec SS Hp, qui s'appelle « Frisson d'avril » biiisssooouus !
Melody Evans : salut ! toi aussi tu as tout lu d'un coup ! mais comment vous faites. ? moi je suis ébahie quand je lis ça ! y en a pr des heures et des heures !enfin, tant mieux ! mdr .je suis super contente que ça te plaise !je n'ai pas l'intention du tout de m'arrêter, mais là je prends mon temps, j'aimerais pas m'enfoncer trop vite ds une idée sachant que j'ai modifié la fin de cette histoire…. Oui, ma première idée ne me plait plus donc…. Gros bisouss ! et très bonne lecture à toi !
Lunachoue : ho ma toute belle, je suis trop triste ! j'espère qu tu pourras lire ce petit mot, Ne t'inquiètes pas si tu ne peux pas me reveiwver, ça m'est égal, mais je voudrais que tu me donnes de tes nouvelles de temps à autres, d'accord ? je vais m'arranger pour te donner mon numéro de portable ou un 'tit mail que tu consulteras du lycée, hein ? ..non.. ça va pas être commode, vu que tu as pas d'adresse.. bon voilà mon num de portable… moi au moins une fois et je t'expliquerais ma seule idée pour qu'on garde contact… je me suis inquiétée faut dire, je me suis dit, elle est restée à Royan et tu sais quoi en plus, j'y est passé un jour là bas ! durant la semaine au mois d'août où je suis partie ! enfin voilà.. je t'embrasse très fort, bon courage ma Luna Choue (attitrée), je te redonnerais de mes nouvelles et puis je garderais un œil sur toi à travers cette fic sensas que tu m'as envoyé la dernière fois ! milles bisous ! valou
Chapitre 31: l'Antchar.
"Au milieu d'un désert avare et maigre, sur un sol calciné par l'ardente chaleur, l'antchar, comme une sentinelle terrible, se dresse, seul, dans tout l'univers.
La Nature, mère de ces steppes éternellement altérées, l'a crée dans un jour de colère et a imprégné de poison subtil la verdure morte de ses branches, et jusqu'à ses racines.
Le poison suinte à travers son écorce, fondu par l'ardeur de midi, et , vers le soir, il se fige en épaisse larmes transparentes.
Aucun oiseau ne vole alentour, aucun animal ne s'en approche, seul le noir tourbillon se heurte à l'arbre et fuit, déjà pestiféré.
Si une nuée errante vient arroser son feuillage antique, la pluie découle, déjà empoisonnée, de ses branches, dans le sable brûlant .
Mais un homme, d'un regard impérieux, envoya à l'antchar un autre homme, et celui-ci, docilement, se mit en route, et revint, le jour suivant , avec le poison.
Il apporta la résine mortelle, et une branche aux feuilles flétries. La sueur coulait en ruisselet glacé de son front palissant.
Il l'apporta, fléchit et se coucha sur les nattes de la hutte, et le pauvre esclave mourut au pied du seigneur invincible.
.- Et le prince fit tremper dans le poison la pointe de ses flèches fidèles, et, avec elles, envoya le mort dans les contrées voisines. Lis-je. (a)
Harry fixe les marches, pensif. Sa main est posée sagement sur mon genoux. Je ferme délicatement le recueil de poésie Russe de Pouchkine, trouvé à la bibliothèque durant une longue heure creuse.
Je ressemble un peu à ce poison, je trouve. Voldemort ne m'a crée que par vengeance et dans le but de venir à bout de toi et de Dumbledorre. Il y a même ces comparaisons avec les oiseaux et les hiboux...
.- Tu n'as tué personne.
.- J'ai failli.
.- Oui, mais tu ne l'as pas fait. Dit mon petit ami.
Il frémit, Harry. Appuyé contre moi. Il tressaille. Malgré cette cape posée sur nos épaules.
.- Il y a tout de même Macha… Rectifiais-je.
o0FLASH BACK 0o
Mars s'étend devant nous. Pluvieux et froid. Morne et périssable. Pourtant, c'est avec grâce que les branchages olivâtres des arbres valsent au gré du vent. Et les oiseaux, de retour, pépient sous les toits. Ils me réveillent le matin. L'herbe perd sa couleur gercée pour verdir et ramène quelques taches d'espoir dans notre vie.
Je suis dans le bureau de Dumbledorre. C'est la sixième fois en l'espace de trois semaines. Depuis la Saint Valentin, en fait. L'ovale de la pièce à vu mon apathie, ma hargne, les yeux livides de haine de Harry, la solidarité de Drago, l'inertie verbale du professeur Rogue. Puis Il a vu mes sanglots s'apaiser sur l'épaule de Harry. Puis leur absence. Puis ma raison revenir, ainsi que mon sourire.
.- « ah je vois que vous allez mieux ma petite Chérie ! » s'exclame complaisamment une sorcière nommée Dillys dans son cadre d'acajou.
Et c'est vrai.
A force de temps, je me suis fait une raison. Valable.
Celle que je n'avais plus rien à perdre, mais au contraire tout à gagner.
Je lui souris. Et je fais un léger retour sur moi-même : je me suis longuement inquiétée de cette machine mise en route, de tous ces rouages qui s'étaient engrangées en moi me laissant découvrir des portions de ma vie d'avant. Moi, j'étais une âme. J'étais anonyme et heureuse. Minuscule particule du grand monde.. Mais je n'en faisais pas moins partie.
Aujourd'hui, j'ai un nom qui n'est pas le mien. Un corps qui n'est pas le mien. J'ai rempli une tache qu'on m'avait attribué et tente de me forger un but qui va à l'encontre de tout ce que j'ai été.
Et je ne suis pas malheureuse.
Je suis libre.
Oui, libre !
Libre de me venger, d'abattre leur jeu où nous ne sommes que des pions blancs innocents, de bénir ses souvenirs et d'aller de l'avant, comme la Black que je ne suis pas et enfin, je suis libre d'aider ceux que j'aime… Harry, Draco, Narcissa… Alors non, je ne suis pas malheureuse, même si je l'ai cru pendant de longues semaines.
Elle me désigne Albus Dumbledorre qui revient d'un rendez-vous au Ministère et Harry qui cajole Phumseck.
Le directeur me prie d'accepter un siége et fait apporter chocolat crémeux et petits gâteaux.
Il serre entre sa manche pourpre brodée de fils d'or et son drapé rehaussés de perles un dossier tamponné.
Une petite boule se forme dans ma gorge mais je la refoule et prend place à coté de Harry sur un sofa. Harry passe un bras autour de ma taille et m'attire à lui. Cela nous est gentiment autorisé par Dumbledore.
Aujourd'hui, il ne commencera pas son discours comme le soir de l'incident, il ne dira, les yeux humides : « vous aviez raison, je ne suis pas devin… » et Harry ne se tortillera pas à ses cotés pour comprendre comment il se fait que Sybille Trelawney ait pu percer les barrières.. du passé. Je ne leur dirais pas, en larme, que tout est ma faute, que des flots de souvenirs m'assaillaient et que je ne voulais pas que Harry sache.
Aujourd'hui, il ne me dira pas pus que le corps qui est le mien est celui d'une émigrée slave du nom de Boleslava (1). Et que la petite est morte en juillet dernier, dans une ruelle crasseuse de la banlieue londonienne Sorcière, qu'elle avait deux frères et une sœur qui veillaient sur elles et dont la mère a contracté une maladie suite au décès de son enfant. Il ne me dira pas que Boleslava est morte par assauts répétés de Doloris. Elle, une jeune fille qui n'aspirait qu'à vivre.
Non aujourd'hui, Dumbledorre me tend le dossier et il me dit, gravement :
.- « Nirvelli.. J'ai là quelques données sur Macha.. Macha Popinovna Ouganov.
.- Oh ? Fais-je ; Sur … Maman.. »
Il hoche la tête, je tend le bras. Harry resserre sa prise sur ma taille. J'ouvre le dossier et demande à Harry de me le lire.
« Macha Popinoivna Ouganov, née, en 1959 en Russie, dans un village du nom de Oursiella, rayé des cartes depuis la deuxième guerre mondiale moldue. Suit ses parents à Tambov en 1970 où elle reste jusqu'à sa disparition soudaine.
Milieu : défavorisé.
Parents : paysans communistes puis privés de terre, ils restent sans emplois.
Frères et sœur : 9 dont quatre morts de maladies , deux dans un incendie et un dans une rixe dans un bar malfamé. Elle est la cadette.
Mars 1777 : délivre acte de naissance pour son enfant , une petite fille : HELENKA (2) Ouganovna. Père inconnu.
Janvier 1992 : décès de Helenka . virus magique.
octobre 1992 : entre à la clinique centrale de Tambov. Aliénée.
Juin 1993 : disparition. /b
center TEMOIGNAGE DE LALA NADEIOVNA LITIEV, COMPAGNE DE CHAMBREEA LA CLINIQUE CENTRALE . 29 juillet 1993 /center
« Macha était arrivé depuis un peu plus d'un an. Je l'aimais bien. Elle était dépressive. moi, ce sont mes enfants qui ne savaient plus quoi faire de moi, alors ils m'ont mises ici. Ça va, j'y suis pas trop mal, y a de la vodka les jours saints et du bon pain noir. Bref, c'est de Macha, qu'on m'a demandé de parler. Elle m' a dit que sa petite Helenichka, sa Nina était morte. Maladie.. Un virus Affreux, elle disait…Alors, ils l'ont envoyé là.. Les autorités compétentes.. On est devenues amies. On était seules dans notre 12 m2.. Macha me parlait tout le temps de sa Nanouchka. Elle disait qu'elle était belle, vive, intelligente.. je voulais bien la croire. Macha était très jolie, des beaux cheveux, châtains, des yeux superbes mêmes 'sils étaient cernés et tout rouges.. puis, elle avait un corps fin ! La vielleuse de nuit, une vraie dindonne, elle en était jalouse ! Oui, jalouse d'une pauvre femme qui devenait folle sans son enfant !
Enfin, voilà quoi, elle supportait pas de la savoir partie pour l'autre Rive, et elle passait ses nuits à veiller, à prier les Icônes. Elle était dévote. Je la retrouvais toujours endormie devant la belle Image qu'elle avait accroché au mur.. Sauf un matin. Ce matin, là, elle était allongée dans son lit .les yeux immobilisés sur le plafond.
Je me suis dit « Lala, ma ptite Mère, il s'est passé quelque chose. ».
J'ai attendu que l'infirmière lui apporte son sédatif, même si elle avait jamais était aussi calme depuis son arrivée, pour lui demander ce qui allait pas.
« y a un vampire qui est venu », elle m'a dit.
J'ai rien dit. Je ne l'ai pas cru d'abord. Puis si finalement. Parce qu'elle ne pleurait plus, elle ne priait plus. Elle ne parlait plus de Son Helenka ! Elle me disait « Il vient me voir tout les soirs. Il ne me touche pas tu sais.. On parle.. D'un grand homme…Le Lord, il l'appelle, Lala. Ce doit être un gentleman. »
Moi, le soir, on me donne des somnifères pour que j'arrête de bavasser ou de traîner dans les couloirs. mais un soir, j'ai fait semblant de l'avaler et de m'endormir.. Et je l'ai vu ! Le vampire ! Ils ont parlé, à messe basses, toute la nuit ! Il voulait qu'elle la suive, parce qu'il pouvait lui offrir une petite Dusha (3). Il fallait juste qu'elle suive cet immortel des ténèbres à la peau transparente. Je me suis dit qu'elle avait reçu les louanges des icônes ! On lui offrait une nouvelle vie et une nouvelle fille ! elle avait prié avec une telle dévotion, à allumer des cierges, chaque jour saint dans la chapelle de l'Est du sous sol, qu'une illumination de l'au delà avait transcendé la mort et apporté l'Espoir. Vous me regardez bizarre , monsieur le greffier, parce que je parle avec de beaux mots, moi, une pauvre femme, dans un hospice de fous ,mais je vous le dit, je suis pas dingue, et j'ai de la culture, c'est juste ma famille qui m'a lâché ici. C'est tout..
Enfin, tout le monde m'a dit cinglé, le lendemain quand je le leur ai raconté pour le vampire.
« arrête les pastilles vertes » a dit cette petite cruche de Ryska. Elle est à la chambre125, elle, schizophrène, vous voyez.. et je lui ait dit d'aller voir ailleurs s'y j'y étais.
Macha, elle , elle me disait que je n'aurais pas du le savoir. Elle était pas rassurée, jusqu'à ce que personne ne me prenne au sérieux. Alors, elle riait avec eux. J'aimais bien son rire à Macha. Sauf à ces moments là.
Alors je me suis tue.
Puis un jour, ou une nuit, j'ai pas retrouvé Macha à contempler les fissures du plafond. Elle avait disparue, battant l'air sec de ses ailes de Chauve-souris. C'est ce que je leur ai dit. Ils me regardaient avec des yeux hallucinés, tous. Ils me croyaient toqué ! Mais quelque part, je pense. .je pense.. qu'ils se doutaient que j'avais raison…
On ne l'a pas cherché. Dans notre pays, on ne cherche pas. On constate sur papiers la disparition et c'est tout. Y a trop de fous chez nous, à croire.
Dans tout les cas, ils l'ont oubliés. Mais moi, pas.
Et puis, on a entendu parler de cette vampire.. Chernovska Balck. Une néophyte ! Mais plutôt coriace la gueuse. Elles les vidaient tous comme des moutons qu'on mène à l'abattoir… Tout de suite, j'ai crié, je me rappelle, j'étais au réfectoire, j'ai claqué mon flacon de FoliBergaires sur mon plateau repas, en disant :
C'est elle ! j'en suis sure !C'est Macha.
Et elle avait raison.
Oui, le Lord alias Voldemort avait fait de Macha une des siens. Oui, Il lui avait tatoué la marque, sur sa peau nécrosée de Vampire, lancé une « oubliette » et lui avait offert les souvenirs d'une petite âme, d'un petite Dusha qui s'appelait Nirvelli, les souvenirs que j'avais en commun avec elle…
Alors , oui, Lala Nadeiovna Litiev avait raison. Totalement….
o0FIN DU FLASH BACK 0o
.- Il y a tout de même Macha.
Ses doigts se crispent sur mon genoux. Je me tourne vers lui. Il regarde le vide, les yeux embués, la mâchoire crispée. De son autre main, il effleure cet éclair, là sur son front, qui le distingue de tout autre.
.- Harry, ça ne va pas ?
Il pivote aussitôt. Ses épis rebelles se dressent belliqueusement face à ma tranquillité.
.- Comment fais tu Bordel ? crie t'il à voix basse.
.- Quoi ? de quoi tu parles ? paniquais-je.
Il relâche sa prise sur ma jambe. Mon articulation me lance.
.- Tu es trop calme ! tu as découvert, pardon de te le redire, qu'officieusement tu n'étais rien, que ta mère ne t'a jamais porté en elle, que Sasha est un personnage fictif.. Et tu vas trop bien ! Je comprends pas !
Je hausse les épaules. Je me sens assez fataliste ce soir.
.- Il n'y a rien à comprendre, mon cœur.
.- Si forcément que si !
Sa voix a des accents d'urgence et de désespoir et ses yeux verts brillent, ardents, parce que même sil raisonne alors qu'il n'y a pas lieu, il le fait pour quelqu'un qu'il aime.
.- On était orphelins, tout les deux, ça nous a aidé ! On savait ce que c'était la solitude ! On se comprenait. et là, je comprends rien ! Alors, qu'est ce que je vais pouvoir t'apporter comme aide ! je suis perdu, Nirv ! Et ..et… C'est toujours toi, au final.. ou… Ton âme.. qui domine ?
Harry reprend son souffle et je cale une main sous son menton pour l'approcher de moi. Je coule mon regard en lui, le plus loin possible. Mais, il le fuit. Furieux contre lui.
.- Ecoute Harry… Chuchotais-je. Ecoute moi mon cœur, Insistais-je en accolant nos fronts l'un à l'autres et qu'il ferme les paupières. C'est moi.. Mon âme, elle est comme la tienne, je suppose. Elle m'aiguille.. Avant, je suivais l'instinct d'Aquene ou les concepts de Père.. Maintenant.. Je me tais et j'écoute.. et je n'entends plus rien ! Oui au début, je l'entendais !Mon âme ! Elle criait tellement ! Mais c'est fini, elle savoure maintenant. Alors, j'entends rien, Harry… Mais je sais quand même quoi faire. Parce que tu es là, Harry. Et quand j'hésite, je viens vers toi.. Harry, vers toi.. Tu es ma certitude, tu comprends ?
Je lui retire ses lunettes, lui embrasse le bout du nez et il renfile. Puis, les paupières et il papillonne des yeux. Ses longs cils bruns me frôlent. Je poursuis mes soins de réanimation vers ses lèvres qu'il entrouvre généreusement.
.- Oui. Fait il avant de m'embrasser avec ferveur.
.- Je crois que j'ai un problème, Harry. Fais-je après un temps.
.- Ah bon ? quoi ?
Sa bouche erre contre mon cou et je me laisse aller contre lui.
.- Je t'aime trop.
.- Dans ce cas là, on est deux. Avoue t'il entre deux baisers.
Et mon âme, j'en suis certaine, dessine des cœurs guimauves de ses doigts vaporeux.
.- Ça, plus que ton texte, c'est réaliste ! ajoute t'il.
Je m'apprête à répondre quand une voix glacée comme une eau de source retentit derrière notre dos.
.- Ce qui est réaliste, Potter, ce sont les 5 points retirés à gryffondor pour escapade nocturne. Les 10 autres pour stationnement prohibé sur lieu sujet à des accidents sous une cape d'invisibilité et, les 15 derniers pour manquement au nouveau règlement instauré concernant les mesures de sécurité. Est assez concret ?
Rogue soulève la cape de Harry, pour nous découvrir, assis au milieu d'un escalier. Enlacés, le livre ouvert sur nos genoux, les baguettes nous éclairant tièdement.
.- Oui, ça l'est Monsieur.. grogne Harry.
Je m'étonne de voir à Rogue cette lueur narquoise et Hostile qu'il semblait avoir égaré au fin fond de ses prunelles depuis le jour de la saint Valentin.
.- Très bien. Dit il de sa voix doucereuse. Suivez moi. Allez bougez-vous, Potter ! Autant Miss Black est prompte autant vous êtes lourdaud pour un joueur de quidditch!
Harry qui ne s'est levé que quelques secondes après moi, le temps de remettre ses lunettes et de ramasser le bien de son père, bougonne, alors que mon Maître de Maison nous conduit vers nos étages respectifs.. De peur qu'on ne s'égare malencontreusement dans ce château que Harry connaît comme sa poche.
Arrivée vers le grand escalier central, des éclats de voix nous parviennent d'une salle de classe et Rogue nous enjoint de l'attendre. Ce que nous ne faisons pas ..parce que j'ai bien reconnu les voix… Et Harry, une tout du moins… C'est Drago.. Drago et Solene. Qui se disputent. Nous suivons donc Rogue pour découvrir Soléne, en larmes, injuriant copieusement son petit ami.
.- Tu as découché cette nuit là, Dray ! je sais ! je sais ! ne ment pas ! Je t'ai vu descendre avec elle, vous étiez tout décoiffés ! Crie t'elle, les yeux brûlants de larme et de hargne.
Draco, les pommettes écarlates, se met lui aussi à hausser le ton.
.- Il n'y a rien que de l'amitié ! Je dois te le dire combien de fois !
D'une main douce, il tente de l'attirer vers lui pour l'étreindre tendrement, mais elle le repousse , sanglotant convulsivement..
.- Non…Tu me trompes.. Dray ! C'est fini ! Fini ! Tu m'entends ! Tu me trompes ! alors.. alors ! J' ARRETE TOUT !
Mais, il n'en a pas le temps…. Car Rogue se racle volontairement la gorge pour dire à son filleul :
.- Il est 01h20.
C'est tout.
Comme si cette simple constatation pouvait stopper l'ambiance électrique de cette scène de ménage qui ne le concerne en rien.. Ce qu'elle fait. La voix de Rogue a cette capacité de suspendre le temps et de mettre fin à tout conflit.. même si elle dit l'heure. Et que tout le monde s'en fout parce qu'il se lamine le cœur, se bécote au milieu d'un escalier ou pleure toutes les larmes de son corps…
Drago sursaute, et Soléne hurle, surprise. Avant de sortir en courant, manquant de bousculer le professeur et, sur le passage, elle me jette un regard haineux que je ne comprends pas.
Harry grimace avec dégoût..
.- Tu es dégueulasse, Malefoy, mentir à ta petite amie…quand la verité est simplement ce qui lui manque...c'est abject.
.- Si je mentais à ma petite amie, tu serais cocu. Et depuis longtemps encore... Répond Drago et Harry dégaine sa baguette.
.-Qu'est ce que c'estque ces sous-entendus, Dray ? fais-je, tourneboulée du regard de la si douce Solene.
.- Vous en parlerez demain. Dit Rogue.
Mais, nous ne le souhaitons pas. Tous trois sur les nerfs.. Et Harry est troublé. Parce que Draco, en lui disant cette phrase, ne l'a pas accentué de son mépris coutumier.. mais de gêne.
.- Développe, Malefoy. Ordonne d'une voix sourde Harry en rangeant sa baguette et nouant ses doigts aux miens.
.- Potter.. grince le Maître des Potions.
.- Oui, oui explique Dray.
Ce qu'il fait, se tournant vers moi.
.- Solene est jalouse de toi, Nirv. Elle nous a vu la veille de la saint Valentin… Quand on est descendu de la volière… Elle croit que je t'aime et que tu as trompé, Potter.
.- Et tu ne l'aimes pas bien sur ? Siffle Harry.
.- Mais, c'est ridicule, ricanais-je..
.- Bien sur que si ! Elle est comme la sœur que je n'ai jamais eu !
.- Et puis, ce serait de l'inceste ! fais-je en même temps
Et là Rogue, fait une nouvelle constatation… Une de celle, qui fait voûté les épaules de Draco, dispense un frisson le long de mon échine et rongé le frein de mon Hary.
.- Non. Plus maintenant. dit il.
o0o
.- Je n'imagine même pas les rumeurs folles qui vont circuler sur vous trois quand l'école aura assimilé le fait que tu n'as pas une once de sang en commun avec Draco. Chuchote Eileen , derrière son voile de baldaquin vert épinard.
.- Mouais, répondais-je.
Je malaxe mon oreiller et me tourne vers elle.
.- Je suis triste pour Draco. Fais-je. J'aimais bien Solene .Elle était faite pour lui.
Eileen est dubitative puisque elle sort sa tête du lit pour se pencher vers l'espace vide entre nos deux sommiers.
.- A quoi tu vois ça ?
.- Euh.. et bien, elle aime l'astronomie. Elle est jolie et intelligente.. Et puis.. c'est tout. Murmurais-je, en jouant avec les pompons de mon édredon frangé.
Eileen éclate de rire et Milicent mugit, à l'autre bout de la salle.
.- Je n'ai pas rit comme ça depuis qu'on a raconté à Draco notre excursion dans ce pub miteux de prè au lard..tu sais quand…
Puis, aussi net, elle se tait.
.- Nirv, je viens d'avoir une idée…Une idée pour t'apprendre des tas de choses dont Celui-qui- t'as- crée ne saura rien. C'est peut être un peu fou.. mais….
.- Dis toujours. chuchotais-je dans son esprit.
.- Tu te souviens de Granny The Ogress ?
(a): comme dit ci-dessous, poême de Pouchkine, mais celui-ci a est tiré de la version de Tourgueniev et plus prècisément de sa superbe nouvelle: l'Antchar;
1: BOLESLAVA: éclatante
(2) helenka : lumière.
3 :Dusha :âme . c'est aussi un prénom.
bien je suis assez déçue de ce que j'ai fait je dois dire, mais j'aurais mis trop de temps pour l'amèliorer et j'ai envie de finir cette fic !un happy end ça vous dit?
