bonjour àtous!
très bonne lecture !
rar:
merci à samara, titus, greg, SukaZu , melodie, lilas, flo, luna !
melody evans:c'est ça, zeeeen ! lol ! voilà la suite, ma belle! bisous !
Lilas: si si,c'est possible ! la preuve ci dessous!mille mercis de tous ces compliments ! bisous !
samara: qui est soulagée, n'est ce pas? mdr! bises !
Chapitre 42 : De la main de l'autre.
Et Harry s'effondre.
Percuté par ce rayon mortel de verdure en plein cœur.
Harry s'effondre, à tout jamais.
oOo
.- « Harry ! HARRY ! Relève-toi ! » Hurlais-je.
Mais Harry gît sur le sol. Paupières fermées.
Harry ne réagit pas.
Harry est… Mort ?
.- « NON ! »
Et le Lord désormais invincible se plie de rire. Victorieux.
Devant le corps de Harry. De mon amour.
Des bras me retiennent. De quoi ?
De mon suicide ? De ma vengeance ? D'une lutte inutile ? De souffrir autant ?
Des bras me retiennent.
Ils n'ont pas le droit !
Qu'ils me lâchent !
Qu'ils me laissent !
Que je le tue !
Que je l'achève ! Le Monstre ! L'ordure ! La Vomissure ! Ce diable !
Au moins que j'essaie !
Je me débats, aveuglée de larmes, le cœur broyé.
J'ai rencontré ma mort, elle s'envole avec mon amour. Elle s'envole avec Harry. Et je me sens brisée. De l'intérieur. Rongée par un acide qui ne laisse rien sur son passage. Qui nappe tout de sa trahison..
Et je donne des coups de coude. Les oreilles pleines de ce rire qui chuinte, strident d'égotisme et de satisfaction.
Et l'un porte. Mon souteneur desserre sa prise. Et je m'écroule. Mains à terre.
Et je sais quoi faire..
Je ne souffre plus.
De la main de l'autre.. De la main de l'autre..
Il est toujours voûté sur le corps de Harry. Il est sur le point de le retourner du bout de sa chaussure. Comme si ce corps n'était qu'un vulgaire rat crevé !
NE LE TOUCHE PAS !
JE TE LE DEFENDS ! TU M'ENTENDS !
Non, tu ne m'entends pas. Pas plus que tu ne me vois… Pas plus que tu ne me perçois….
J'évolue, doucement, lui, n'y fait pas attention à cette imperceptibilité que je maîtrise.
J'avance dans l'ombre.
Toi, mon père, toi, assassin, toi, celui que j'exècre, toi marionnettiste, sais –tu que le spectacle va bientôt se finir ? Sais-tu ? Sais-tu que je vais tirer la dernière ficelle ? Sais-tu que même si j'agis par un automatisme désordonné, mon cœur brûle encore ?
Sais-tu que je ne suis qu'à un mètre de toi, et que tu t'absorbes dans la contemplation d'un spectacle qui te rend hilare : le désarroi de ceux qui ont un cœur.
Non, tu ne le sais pas. Personne ne le sait. Personne ne me voit. Personne ne me perçoit. Et je m'accroupis au pied de Harry.. Je m'accroupis, priant pour tenir bon.
Tu es à portée de ma main. Tu es à portée de ta mort.
Je tends le bras.
Je trouve la dernière chance de Harry. Glissée contre sa hanche gauche. Sa dernière chance. Une arme Moldue. Un poignard. Tout ce qu'il y a de plus basique. Une dague. Il s'était dit que, peut être, le coup de grâce viendrait de cette lame argentée qu'il a polie près d'une heure durant.
Il s'était dit, qu'en dernière extrémité, il en viendrait à ça. Et il ne le peut plus, maintenant. Par ta faute !
Alors, je le place dans sa main. Froide.
Je crispe ses doigts autour du lourd manche métallique, le calant dans sa paume. Et j'enroule mes doigts tout autour. Je serre. Fort. Très fort.
L'Imperceptible te tuera de la main de l'autre.
Et tu te penches. Vers Harry. Tu ne me perçois toujours pas.. Jusqu'à ce que..
Ce serpent siffle.
Ne pouvais-tu pas te taire ? N'étais-tu pas présent à mon baptême ? N'as-tu toi-même aucune once De coeur, Nagini ?
Mettant mes dernières forces dans mon acte, le bras de Harry fend l'air, soutenu par le mien. Mais tu m'as perçu. Et le couteau se plante. Sous ton cœur.. Sous ton cœur qui ne bat pas !
Mais tu m'as vu. Et tu m'éjectes. Loin. Dans une nappe. Une nappe d'eau.
Et tu hurles.
Et tu souffres.
La main de l'autre t'a touché. La main de l'autre t'a tué…
La main de l'autre, Voldemort.. La main de l'autre met fin à ta si courte suprématie.
La main de Harry !
Alors, tes genoux flageolent. Tu t'affales. Tandis que les Chauves-souris fuient.
Et ma tête me lance, mon bas du dos semble se déchirer. Et je lutte pour ne pas fermer les yeux tandis que mon sang m'enveloppe tel un linceul humide imprégné d'essoufflement. Je lutte encore, juste pour voir ta mort.. Juste pour voir ta défaite mortelle avant d'accepter la mienne et de rejoindre Harry.
Tu meurs. Mais moi aussi. Je meurs. Moi, l'enfant de l'eau. Dans l'élément duquel tu m'as tiré. La prophétie se réalise finalement. Mon futur, c'est ma mort.
Et tu n'as pas échappé à cette autre prophétie. Tu as eu beau essayer, tu n'y as gagné que sursis.
Je meurs mais après toi. Ça y est, tu n'es plus rien. Tu n'es que cendre. Et les combats cessent.
Je meurs ma tante. Je meurs.
N'accoure pas ainsi vers moi.. Tu sais que je t'aime.. Et puis tu as Draco..
Draco, à quoi bon me serrer dans tes bras. Tu as chaud, c'est vrai.. Mais moi j'ai si froid..
J'ai si froid et tes larmes me brûlent les joues et ta voix n'est plus qu'un souffle. Je t'ai tellement aimé toi aussi.. Ne crie, ne crie pas…
Tu ne m'as pas laissé mourir. C'est moi qui ai choisi…
Mes yeux roulent. Mes yeux cherchent. Ils sont, l'espace d'un instant, aveuglés par une longue barbe blanche qui ondule devant eux.. Mais je cherche plus loin.. Harry.. Harry entouré de Sirius et Hermione…Qui l'étreignent en pleurant. Mais pourquoi est ce qu'ils sourient ? Pourquoi sont ils heureux ?
Je meurs, moi aussi, mon cœur. Tu m'attends, dis ? Tu m'attends ? On le vivra là bas, notre bel été.
Il n'y a plus de froid.
Il n'y a plus de souffrance. Il n'y aura que toi.
Et je meurs en te regardant, amour…
Je te regarde.. Une dernière fois…
Et tu ouvres les yeux.
A suivre !
il reste l'épilogue ! yahou suivi de snif, comment peut on être triste et heureuse ?
En achevant sa première fiction… Voilà, quelques-uns d'entre vous (Ma Flo, Shiri, Paprika Star, Lowelyn..) suivent cette fic depuis maintenant près d'un an et 6 mois.. Les autres un peu moins, puisque je l'ai publié tardivement sur ff, et je voulais vous remercier d'avoir lu, de vous être détendus, ou sentis oppressés, concernés et de m'avoir laisser de gentils mots… alors merci ! du fond du cœur !
Et à la semaine prochaine pour l 'épilogue.
