Bon, vu que ct la première partie et qu'il n'y avait pas de grand changement, je poste la suite, mais c'est exceptionnel
Read and review please !
- « Je n'ai pas l'intention de leur dire que s'en est une » répondit Ororo.
- « Dès que tu vas leur donner son nom, ils vont faire la liaison, l'histoire sentinelle est encore fraîche dans la mémoire des gens » appuya Wolverine.
- « Il faudra le faire de toutes manières, alors je m'en charge » répliqua Tornade avec plus de fermeté dans la voix.
Logan ne renchérit pas, il venait de comprendre qu'elle souhaitait simplement faire quelque chose de son côté. Kitty, Malicia, Kurt, Evan, Amara et Tabitha vinrent les rejoindre et voulurent accompagner Scott et Logan, mais le Professeur fut partagé :
- « Evan, Amara, Tabitha, vous restez ici, au cas où Jean appellerait » commença-t-il avant de poursuivre malgré les protestations des trois jeunes mutants « Malicia, tu vas avec Logan ; Kitty, tu accompagnes Scott, deux paires d'yeux valent mieux qu'une surtout lorsqu'il faut garder son attention sur la route ; Kurt, avec ta capacité de 3 kilomètres pour tes téléportations, tu peux fouiller les rues et les quartiers alentours. »
Tous acquiescèrent et partirent vers l'ascenseur. Le Professeur les regarda s'éloigner un instant avant de faire pivoter son fauteuil et de repartir dans la salle du Cérébro. Il attrapa le casque le reliant à la puissante machine et murmura avant de le placer sur sa tête :
- « Faites qu'elle aille bien. »
Jean commença à remuer, laissant présager un réveil relativement imminent. Au bout d'un moment, elle ouvrit difficilement les yeux, sa vue resta trouble quelques instants avant de reprendre sa netteté. Une crispation à la nuque lui arracha une légère grimace de douleur, elle voulu la masser, mais, au lieu de se poser sur sa peau, sa main se posa sur un étrange appareil. La surprise finit de la réveiller et elle réalisa qu'elle se trouvait dans une petite pièce sombre, fermée par une lourde porte de métal ; en hauteur, une petite ouverture équipée de barreaux laissait entrapercevoir la lune et les étoiles, aucune vitre n'empêchait la brise fraîche de rentrer dans la pièce, une tout petite extension abritait une salle de bain rudimentaire.
Jean frissonna et se mit sur ses jambes, vacilla quelques instants et fronça les sourcils face à la migraine qui vint l'assaillir. Une fois qu'elle fut stabilisée et n'eut plus l'impression qu'elle allait s'écrouler au moindre pas, elle s'approcha de la porte et tenta de l'ouvrir sans succès. Tout naturellement, elle fit appel à sa télékinésie, mais fut surprise de ne pas sentir la sensation particulière qui se manifestait dans sa tête habituellement.
/ Ce doit être le stress, ou la drogue / pensa-t-elle.
Perplexe et inquiète, elle se concentra dans l'intention de se projeter dans l'esprit des personnes l'ayant enfermée pour savoir où elle se trouvait, mais là encore rien ne se passa.
/ L'étrange appareil / pensa soudainement Jean en plaçant à nouveau ses mains sur celui-ci.
Il lui entourait le cou et il ne semblait pas y avoir moyen de l'enlever. Mais comment un appareil pourrait-il bloquer ses pouvoirs ? qui et pourquoi quelqu'un ferait-il ça ? Un hurlement la fit sursauter et lui glaça le sang ; une chose était sûre, on ne lui voulait pas du bien…
Les deux équipes de X-Men à véhicule –ainsi que Kurt– étaient à la recherche de Jean depuis plus d'une heure, lorsque Wolverine annonça par le biais de leur communicateur :
- « Nous venons de retrouver sa voiture, elle est vide à part quelques affaires » fit-il de sa voix grognante.
- « Où êtes-vous ? » s'enquit Scott.
- « Sur la route de l'aérodrome de Bayville »
- « Nous ne sommes pas loin, on arrive ! » répondit Cyclope avant de faire un demi-tour brutal, extirpant un cri de frayeur à Kitty.
Cinq minutes plus tard, il se garait derrière la moto de Logan, et découvrait l'état du 4x4 de Jean…La voiture se trouvait sur le bas-côté, cabossée de partout, les vitres et les pneus éclatées, des inscriptions anti-mutantes avaient été inscrites à l'aide de bombes de peintures.
- « Mon dieu… » fit-il sous le choc.
- « J'ai trouvé ça » fit Logan en montrant une fléchette hypodermique. « Je crois qu'il faut se rendre à l'évidence, Jean a été enlevée »
Kitty voulu dire quelque chose, mais Wolverine sembla deviner sa question bien qu'il usa de moins de tact qu'elle ne l'aurait fait :
- « Non, s'ils l'avaient tuée, ils l'aurait laissée dans sa voiture, les inscriptions faisant office de revendications et surtout ils n'auraient pas pris la peine de la droguer»
Scott, après avoir jeté un regard inutile dans le véhicule, regarda dans les environs.
- « Jean… » souffla-t-il, comme si le simple fait de prononcer son nom allait la faire apparaître.
Logan l'entendit et déclara d'une voix rassurante :
- « On va la retrouver gamin, on va la retrouver »
Jean n'avait pas dormie de la nuit, tournant et virant inutilement dans la pièce à la recherche d'un moyen d'en sortir qui n'existait pas, s'asseyant de temps en temps contre un mur lorsque ses jambes devenaient trop fatiguées.
A l'aube, le bruit de la serrure de la porte la fit sursauter et elle recula inconsciemment alors que celle-ci s'ouvrait en grand…Un homme à la silhouette massive fit son entrée, suivit d'un autre visiblement plus jeune, mais au regard tout aussi mauvais que le premier.
- « Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ! » leur lança la jeune mutante d'une voix qui se voulait assurée mais qui laissait percevoir la crainte qui parcourait son corps.
Celui qui était entré le premier lui répondit d'un ton méprisable en étirant ses lèvres pincées en un sourire malveillant :
- « Tu viens d'arriver, je vais donc t'accorder tes deux questions, mais saches que ce seront les dernières » fit-il d'une voix sardonique « Qui nous sommes ? Nous aimons nous faire appeler, les 'amis de l'humanité', nous sommes un petit groupe souhaitant débarrasser le monde de la menace montante des erreurs de la nature comme toi et les tiens et… »
- « Nous sommes humains, nous avons simplement un gène en…. » elle ne pu terminer sa phrase, l'homme lui avait balancée une forte gifle qui l'envoya sur le sol.
- « Ne m'interrompe plus jamais racaille ! » ragea-t-il d'un ton assassin.
Jean resta quelques secondes sonnée, mais se releva malgré la douleur résonnant sur sa joue rougie par le coup.
- « Vous n'êtes que des envahisseurs, des monstres qu'il faut éradiquer comme des rats » poursuivit-il.
Jean se retint de répondre, quelque chose dans le regard froid et aiguisé de l'homme lui indiquait que la gifle qu'elle avait reçue n'était qu'un simple avertissement. Le type sourit avec mépris, visiblement ravi de voir qu'elle ne disait plus rien malgré la colère qui semblait l'animer.
- « Qu'est-ce que nous voulons ? » s'enquit-il « Je viens de le dire : nettoyer la planète. Mais pour cela, nous avons besoin de cobayes pour tester nos méthodes et nos inventions comme ce fantastique collier… Les autorités ont fait enfermer les hommes qui avaient conçu ce superbe robot, cette 'sentinelle' et c'est fort regrettable car je suis sûr que nous aurions pu nous entendre…»
Il l'observa quelques instants avec condescendance et ajouta :
- « Nous détenons ici deux autres monstres comme toi, mais possédant des pouvoirs différent des tiens, des pouvoirs non psychiques Tu n'auras pas l'occasion de les voir, sauf peut-être en salle de torture… »
Jean avala difficilement sa salive, sans pouvoirs, elle se sentait terriblement vulnérable et souhaitait que tout cela ne soit qu'un cauchemar.
- « Je te préviens tout de suite, tu pourras hurler tant que tu le voudras, personne ne t'entendra, les seuls gens habitant dans les environs sont des membres de notre organisation et rien ne leur fait plus plaisir que d'entendre ces cris »
Jean secoua la tête doucement et lui adressa un regard empli de haine et d'incompréhension :
- « Vous êtes ignobles, votre idéologie ne vaut pas mieux que celle d'Hitler »
Elle s'attendit à recevoir un coup, mais il ne vint pas, à la place l'homme émit un léger rictus :
- « Tu finiras par me craindre et me respecter, crois-moi » fit-il.
Sans même se tourner vers l'autre type, gardant les yeux sur Jean, il lui ordonna :
- « Emmène-la Greg ! » et il se retourna avant de quitter la pièce, laissant la porte grande ouverte derrière-lui.
Jean vit cela comme une chance à saisir. Elle commença par reculer au fur et à mesure que le type –Greg ?– s'approchait d'elle et, lorsqu'ils furent suffisamment éloignés de la porte, tendit ses poignets vers lui en faisant mine de coopérer. Mais, quand il voulut s'en saisir, elle lui donna un puissant coup de pied dans les parties et, tandis qu'il se courbait en deux de douleur, s'élança vers la porte.
Elle la passa et s'engagea sur la droite, regarda derrière elle au son des vociférations de l'homme qu'elle venait de mettre à terre, mais, lorsqu'elle tourna à nouveau son regard devant elle, se fut pour se prendre une puissante gifle qui la jeta sur le sol comme la précédente.
C'était le chef, comme tendrait à l'appeler la jeune mutante, il sourit vicieusement et se pencha pour l'attraper par le col et la relever.
- « Tu vas payer pour ça et plus jamais tu ne recommenceras ! » gronda-t-il avant de faire pleuvoir les coups, la giflant à plusieurs reprises, et de la jeter contre le mur.
Jean parvint à ne pas le heurter de plein fouet, mais elle ne su pas si c'était une bonne chose, si elle avait perdu conscience, elle n'aurait pas sentis les coups de pieds qui suivirent. Elle tenta de serrer les dents pour ne pas lui faire le plaisir de crier, mais la douleur était trop forte et elle céda tout en se recroquevillant sur elle-même pour tenter de se protéger le maximum de ses bras. Soudainement, elle sentit le chef l'attraper à nouveau par le col :
- « Plus jamais » lui souffla-t-il à l'oreille avant de la jeter à nouveau contre le mur.
Cette fois-ci, Jean n'eut pas la force de s'en protéger et tomba sur le sol, à moitié inconsciente, du sang s'écoulant sur son visage.
Le Chef sourit victorieusement alors que, derrière lui, Greg le rejoignait en titubant :
- « Je t'avais dit qu'elle tenterait de s'échapper, ils font toujours ça » commenta-t-il « Ramène-la dans sa cellule, et fais-moi plaisir de ne pas te faire avoir la prochaine fois »
Greg acquiesça, foutu un coup de pied vengeur dans le ventre de Jean –qui encaissa en gémissant, n'ayant plus la force de hurler– et lui attrapa indélicatement un poignet pour la traîner jusqu'à la pièce. Elle perdit conscience avant qu'il ne la laisse dans sa cellule, et ne sentit pas le mollard que Greg lui cracha dessus, pas plus qu'elle n'entendit la porte se refermer brutalement.
Jean n'eut guère le temps de se remettre de ses coups. Quelques heures plus tard, alors qu'elle venait de reprendre conscience, deux hommes vinrent la chercher :
- « Hum, alléchante la nouvelle » fit l'un d'eux d'une voix vicieuse qui lui fit froid dans le dos.
A suivre…..
Là c'est le début d'une nouvelle partie, c'est à vous de jouer pour la lire le plus vite possible : en envoyant des reviews :-p
Wen
