Titre : Le bal de la Mort

Auteur : Abraxane

Avertissement : G

Spoilers : Les 6 premiers tomes.

Disclaimer : Pas moyen de l'éviter lui ? -.-' Bon ben l'univers qu'à créer l'espèces de méchante que tue les persos les plus huts ne m'appartiens en rien. Je ne reçois aucune compensation, à part le plaisir d'écrire cette fic. (LOL)

Résumé général : C'est la septième année de nos chers Maraudeurs et rien ne s'annonce pour le mieux. Celui qu'on appelle Voldemort agrandit sa puissance et les attaques se font de plus en plus fréquentes. À Poudlard, des complots se nouent et un traître fait éruption, sadique et meurtrier. Si ce ne serait que le seul…

Résumé du chapitre précédent : On voit un peu la vie de James Potter qui, pendant la journée, va voir son ami Remus. Ce dernier décline l'offre de James – qui était d'aller passé les trois dernières semaines de vacance chez lui – car il ne veut pas laisser son père qui est en ce moment dans une grande dépression. Lors de son retour chez lui, James voit Bertrande se faire attaquer par un Mangemort qui n'est nul autre que le père de son meilleur ami Sirius. Tout se finit bien. Détail : James est nommé Préfet-en-Chef (mwarfhaha).

Note : Comme il n'y a pas juste James et Sirius dans le passé, il faut bien passer tout le monde (je rigole, parce que j'aime beaucoup ce perso.) C'est une chapitre aussi calme que le premier (je m'en excuses) mais plusieurs indices sont placées ici et là. Des indices qui seront importants dans le futur de la fic ! Et pas nécessairement dans les mots (j'devrais apprendre à me taie -.-') Voilà :

Chapitre 2 : Les Lettres

Exténuée, la jeune fille reposa son livre. À plat ventre sur son lit, elle lisait ce foutu roman depuis bientôt deux heures. Pas que sa lecture ne fut pas intéressant – bien que… -, mais elle commençait à en avoir assez des Enchantements. Elle adorait cette matière, mais l'adolescente avait la tête bourrée de formule différente qui avaient tant d'utilités qu'elle ne saurait toutes les dire.

Lily Evans tourna sa tête vers son cadran. 4h30. Elle n'avait pas dormi de la nuit. Encore une fois. Lily était du genre à rester plongée dans ses lecture pendant des heures. Elle adorait en apprendre d'avantage sur toute sorte de choses. Et, maintenant qu'elle devait en apprendre autant sur son monde d'origine que sur son monde adoptif, elle avait des tonnes de trucs à apprendre.

Les yeux rougis, elle referma son livre de Potions Avancées et alla le déposer sur sa table de chevet. Un rapide coup d'œil à la fenêtre et elle sortit de sa chambre. Elle attendait du courir. Première de son école, Poudlard, afin de savoir si elle avait été promue Préfète-en-Chef. Les deux dernières années, elle avait été Préfète avec Remus Lupin, jeune homme qui faisait partit de cette bande appelée Maraudeurs. Elle pensait d'ailleurs qu'il serait aussi choisit en tant que Préfet. Puis, en autre lieux, elle attendait des nouvelles de ses amies. Elle avait passé les vacances à correspondre avec ses amies les plus proches. Il y avait déjà quelque jours qu'elle n'avait pas reçu de nouvelles. Mais de toute façon, il ne restait qu'une semaine au vacances. Elle les reverrait bientôt, dans le Poudlard Express. Dieu qu'elle avait hâte de retourner dans le monde de la Magie…

La marche sur laquelle elle était craqua. Lily détestait son escalier – et sa maison toute entière. C'était une vielle maison moldue, située à l'extrême ouest d'Aberdeen1, un village complètement moldu. En fait, Lily ne connaissait pas de village sorcier – à part Pré-au-Lard. Mais elle détestait les villes moldues. Il y avait une tonne d'automobiles polluantes – et puantes -, des gens tellement fades ; des mamans criant après leur petits enfants, des adolescents Punk écoutant une espèce de musique agressive, des petits vieux qui chialaient tout le temps…

« Lily ? » appela une douce voie.

Lily descendit les quelques marches restantes. Elle déboucha sur le salon. C'était une grande pièce avec des canapés, une télévisions, des statuettes ; tout ce qui avait de plus banales. Mais malgré tout ça, Lily aimait l'atmosphère de sa maison, car c'était ses parents qui y avaient mit tout leur cœur.

« Oui maman ? »

La femme qui se tenait devant elle lui sourit. Rose Evans était tout ce qu'il y avait de plus doux sur terre. Elle détestait brusquer les gens, elle détestait prendre trop de place, elle détestait se chicaner… Lily adorait sa maman. Elle était petite et fragile, mais en même temps, elle dégageait une aura de respect. Ses longs cheveux roux descendaient jusqu'à ses épaules, raides comme du foins. Elle avait une visage rond et pâle où se situaient deux yeux d'un vert éblouissant.

« Je voulais simplement savoir si tu dînais avec nous. » expliqua Rose, de sa voie posée. « Si oui, la table est prête ! »

Lily sourit. « Oui bien sûr ! » Elle trottina jusqu'à la cuisine, pièce voisine de la salle de séjour. En arrivant à côté de la table, elle huma les délicieuses arômes du repas. « Mmmmh que ça sent bon ici ! »

« Ragoût de Bœuf accompagné de pommes de terre sautées et de petits poids. » clama une voie masculine en apportant une grand chaudron qu'il apporta sur la table. « Non sans oublier le dessert ! Un authentique gâteau au chocolat de chez Evans ! »

Lily laissa échapper un rire cristallin. Ce qu'elle aimait son père et sa bonne humeur ! Thomas Evans n'était jamais fâché et son habitude à toujours être joyeux resplendissait dans la maison des Evans. Il était le cuisinier de la famille – Rose faisant brûler tout ce qu'elle entreprenait, Thomas avait prit la relève – et comme il travaillait comme Chef Cuisinier dans un restaurent, il connaissait un tas de recettes. Mais cela ne l'empêchait pas de faire de bonnes recettes traditionnelles – comme un ragoût de bœuf, par exemple.

Elle s'assit à la table et commença à remplir son assiette d'une portion généreuse de légumes et de ragoût. Elle entendit sa sœur descendre les marches en râlant, comme toujours. Lily faillit dire à sa sœur de se la fermer, mais préféra gober une bouchée de pommes de terre, pour ne pas dire ce qu'elle pensait réellement.

« Toujours trop de bonne heure ce fichu dîner ! Je n'ai pas faim, moi, à cinq heures trente ! Non mais vous et vos habitudes américaines ! » grogna Pétunia Evans.

Les habitudes américaines ! Pfff ! En fait, depuis que ses parents avaient fait un voyage au Canada, les Evans avaient prit l'habitude de manger le repas du soir légèrement plus de bonne heure – au grand damne de Pétunia qui adorait manger à ' l'heure des riches '2. Lily, elle, aimait bien le nouvel horaire. Ça lui permettait de monter plus tôt dans sa chambre afin d'aller se replonger dans ses livres et de ne pas se taper le bulletin télévisé du soir.

« Pétunia ! Ici c'est pas toi qui commande ! Lorsque tu auras ta propre famille tu pourras faire ce que tu veux, mais pour l'instant, tu n'as que dix-sept ans ! » coupa Thomas.

Pétunia soupira bruyamment et se laissa tomber sur la dernière chaise de la table, visiblement déçue de ne pas avoir réussit à avoir le dessus sur ses parents. Elle prit la grosse cuillère et entreprit de transférer une bonne partie du ragoût dans son assiette, en renversant presque le quart sur la nappe blanche qui recouvrait la table de bois de rose. Thomas lui lança un regard désapprobateur mais Pétunia sembla s'en ficher et renifla bruyamment, écœurant ainsi Lily.

« Alors Lily. » fit sa mère en se beurrant une tranche de pain croûté. « Ça va bien les études ? J'espères que tu n'es pas trop en retard dans tes devoirs de vacances. Tu me disais ce matin qu'il te restais un demi parchemin à écrire sur la potions Félix Félicis – qui apporte la chance, c'est ça ? -, non ? »

Pétunia leva les yeux au ciel tandis que Lily avalait sa bouchée afin de répondre à sa mère. Ses parents avaient toujours été passionné par ce que Lily apprenait à Poudlard et tenaient à en savoir le plus possible. Ils savaient qu'ils ne verraient jamais le monde des Sorciers, mais c'était leur façon de s'en approcher le plus. Ils étaient si fières de leur fille !

« Oh oui ça va bien ! J'ai terminé mon devoir sur Félix Félicis – qui apporte bien la chance – ce midi. Il ne me reste plus qu'à écrire deux parchemins sur les loups-garous et j'aurai finit tous mes devoirs ! » répondit-elle fièrement.

Pétunia renifla de nouveau tendit que son père lui lançait un autre regard désapprobateur.

« Les loups-garous ? Tiens donc ! » commenta sa mère. « Étonnant ce monde ! » Elle reposa le couteau à beurre sur le beurrier et entreprit de manger sa part de pain en semblant réfléchir à autre chose. « C'est bien ça ! Je suis certaine que tu es une très bonne sorcière ! »

Lily sourit. Elle était heureuse de voir que ses parents n'avaient pas renié son monde. Il était primordial pour elle d'avoir un appui familial. Pour ce qui était de Pétunia, elle s'en fichait. Ce n'était qu'une pauvre garce qui n'avait qu'une obsession dans la vie : gâchée celle de sa sœur. Lily évalua sa sœur du regard. Pétunia avait des cheveux courts et bouclés d'un brun très foncés. Ses yeux, gris et froids, parcourait la pièce du regard, cherchant désespérément quelque chose d'intéressant à voir, au lieu de rester cloîtré sur son assiette. Sa sœur avait un visage long et fade, accompagné d'un cou si long que Lily en était venue à se demander si ce n'était pas anormal. C'était une grande, mince, qui n'avait que la peau sur les os. Et son expression continuelle de dégoût et de supériorité n'arrangeaient pas les choses. Lily ne trouvait absolument rien d'attirant chez sa sœur. Elle se questionnait à savoir d'où venait ses traits physiques. Car son père était une homme assez grand avec de larges épaules et un visage chaleureux. Ses cheveux, coupés courts, étaient d'un brun chocolats et son regard sympathique était d'un bleu ahurissant. C'était, sans contredire, un bel homme. Même ses grands-parents n'étaient pas aussi laids ! Peut-être Pétunia n'était-elle pas de la famille Evans… non ! ça aurait été trop beau.

« Coquin non là ! Houste ! Argggg ! COQUIIIIIN ! » hurla Pétunia.

Lily se pencha légèrement pour voir ce que pouvait bien avoir Pétunia et faillit s'étouffer avec sa bouché de petits poids. Le chien de la famille – Coquin, un petit Pinscher brun – était en train de saccager le bas de la jupe ' si belle et si chère ' de Pétunia. Il avait lever la patte et avait soulagé sa vessie trop pleine sur la soie rose de cette affreuse jupe. Une atout nouveau morceau de vêtement que Pétunia avait acheté ce matin – elle adorait mettre ces nouveaux articles le jour même ! Oh la pauvre…

« Hoooo pas ta belle jupe ! » Lily ne put se retenir et s'esclaffa devant l'expression ahurie de sa sœur. « Bien joué Coquin ! »

Les parents de Lily, qui détestaient habituellement ce genre de commentaires, étaient aussi partie dans l'hilarité générales. Thomas Evans essayait de reprendre son souffle, rouge comme une tomate, tandis que Rose riait aux éclats, en tombant presque de sa chaise. Insultée, Pétunia se leva de table et partit à la course vers l'escalier qui donnait sur l'étage. Le reste de la famille Evans réussit à reprendre son souffle pendant que Coquin, ne sachant pas vraiment ce qu'il avait fait de mal, trottinait jusqu'à Lily, heureux que son besoin ait été soulagé. Lily se pencha et le flatta vigoureusement. Il était assez étrange ce chien, mais bon sang qu'elle l'aimait.

« On ne la reverra pas de si tôt ! » commenta sa mère. « Elle a dû aller appeler son ' Beau Vernon ' pour rechigner en paix. »

Lily leva les yeux au ciel. Oh cet espèce de Vernon. Depuis qu'elle l'avait rencontrer, Pétunia ne parlait plus que de lui. 'Vous savez, Vernon il va devenir un grand gérant d'entreprise !' ou 'Vernon là, il M'a acheté des fleurs aujourd'hui. Ha qu'il est galant' et parfois 'Moi et Vernon on va se marier!'. À chaque fois que Pétunia disait qu'elle allait se marier à Vernon, Lily pouffait. Ce couple était sûrement le plus étrangement assortit qu'elle ait jamais vu. Pétunia était une grande mince qui ressemblait à une échalote trop cuite alors que Vernon tirait d'avantage vers la grosse balloune qui portait une moustache beaucoup trop généreuse et qui s'habillait tellement démodé que Lily n'avait jamais vu pareil vêtement, sauf sur les photos de jeunesse des ses parents. Lorsqu'elle le voyait, Lily manquait de justesse de rire de lui en pleine face. Mais elle se retenait, principalement pour ne pas passer pour une folle.

« Bon, place au dessert ! » s'exclama Thomas Evans, en prenant les assiettes vident de la table. Il revînt de la cuisinette avec un immense secoupe, surmontée sur un pied de verre où étaient taillées des roses en doré. Sur le dessus trônait un immense gâteau recouvert d'un glaçage au chocolat. Les succulents gâteaux de papa Evans !

°

° °

°

Assise seule sur son lit, Lily lisait un livre sur les Enchantements – sa matière favorite – lorsque son hibou, Bijoux, entra par la fenêtre qu'elle avait laissée ouverte. Il était accompagné d'une grande chouette Hulotte. Lily reconnu la chouette de son amie Sarah Endrance. Elle lança trois biscuits de Miamhibou à la chouette et la laissa quitter sa chambre, sans réels regrets. Elle regarda les trois lettres qui avaient été déposée sur sa table de travail. La lettre de Poudlard, l'une de Sarah et les deux dernières de Remus et de son autre amie Kalt Eisig – Lily avait demandé à Bijoux de bien attendre les deux lettres de Remus et Kalt mais avait répondu à la dernière lettre de Sarah avec la chouette de son amie.

Elle en prit une au hasard et tomba sur la lettre de Remus. L'enveloppe était épaisse et Lily en sortit trois parchemin. Remus avait des choses à dire, apparemment ! Dépliant le papier, elle commença sa lecture, étendue confortablement sur son lit.

Bonjour Lily,

Je suis heureux de recevoir enfin de tes nouvelles. Ta dernières remontait déjà un peu. Désoler d'avoir tarder à t'écrire, je suis un peu débordé ces temps-ci. Chez moi, ça va assez mal. Papa est au plus bas parce que son patron trouve qu'il fait pas du bon travail et que maman lui a encore envoyé une lettre d'insultes. Je la détestes tellement Lily, tu ne peux pas savoir comment je la haïs. Elle se prend vraiment pour quelqu'un d'autre. Non mais ! En plus, elle sait que mon père est assez démoralisé. J'en reviens pas !

En tous cas je ne suis pas là pour te casser les oreilles avec mes problèmes. J'ai pas été surpris de voir que tu avais été nommée Préfète-en-Chef. Dumbledore t'aimes beaucoup de toute façon. Et puis tu jouais parfaitement ton rôle de Préfete alors… mais non je n'ai pas eu le rôle de Préfet-en-Chef. Mais je ne pensais pas nécessairement l'avoir. Il n'y en a que quatre dans l'école ! Mais tu ne devineras jamais qui d'autres a eu le rôle. Non il n'était pas un Préfet. Encore lorsque j'écris ces mots, je n'en reviens pas. Tu vas vouloir te suicider après, mais c'est pas grave. James a aussi été nommé Préfet-en-Chef. Oui, j'te jure ! Bon, je dois t'avouer que j'ai bien dû m'esclaffer pendant une bonne dizaine de minutes avant de reprendre mon sérieux (tu as le droit aussi de te rouler par terre) mais c'est vrai de vrai. Toi et James en tant que Préfet-en-Chef. Ça me fais trop rire. Je suis certain qu'il va encore plus essayer de te séduire grâce à cette occasion. Ô pauvre de toi… Mais tu sais, James a beaucoup changé depuis juin dernier. Il a l'air d'avoir mûri. Bon je sais c'est assez invraisemblable comme idée, mais tu verras de tes propres yeux le premier septembre. Il est plus calme !

Pour ce qui est des cours, moi aussi j'ai eu beaucoup de misère avec le devoir sur la Métamorphose. Mais pas avec celui de Défense contre les Forces du Mal. Un devoir sur les créatures dangereuses du monde Magique ! Une vraie farce. Quand je penses que Will Yukivorich nous a fais travailler toute l'année sur comment exécuter un sort sans remuer les lèvres et sans baguette, et qu'à la fin de l'année, il donne une devoir sur dix créatures magiques. Ça m'fais pas mal rire. Pour ce qui est des Potions, c'est assez simple en fait. Et puis Horace t'adore, il va te donner un 'Optimal' à coups sûrs. Il est incapable de descendre à E avec toi alors ne t'inquiètes surtout pas ! Tu as eu beaucoup de facilité avec les Enchantements ? je ne suis pas étonné. Ça toujours été ta grande force les Enchantements. Tu devrais penser à faire une carrière en tant qu'Enchanteresse. Mais bon ce n'est qu'une simple suggestion tu sais.

Tu as abandonné des cours toi ? Moi ceux de Mythologie et d'Études des Runes. J'ai prit en compensation Ancienne Magie. Ça m'a l'air pas mal intéressant comme cours et puis il y a une tonne de sorts assez puissants qui me serviront peut-être plus tard. Ça te dit de suivre ce cours avec moi ? bah ce n'est pas une obligation, après tout, nous ne sommes pas collés ensembles ! C'était simplement une suggestion… mais bon on ne sait jamais !

Moi aussi Voldemort m'inquiète beaucoup. Ça m'enchantes pas trop de savoir qu'il y a un sorcier fou qui prépare des plans sadiques contre notre monde. Tu savais qu'il a fait tué tous les membres de la famille Lovegood ? Ou presque… c'est abominable quand on y réfléchit. Ça se fait pas ce genre de choses là ! Mais tu dois sûrement recevoir la Gazette du Sorcier alors je t'apprends rien. Mais ils ont pas parlé de l'attaque qu'il y a eu contre la famille Potter. Harold Black (oui le père de Sirius) il a essayé de tuer la Bonne des Potter. Mais bon Scott et Hitze sont arrivé juste à temps. Harold a même été arrêté par la Brigade et jugé coupable. Il a une sentence de vingt ans à purger à Azkaban. Mais bon ça ils en ont parlé dans la Gazette.

Tu dois trouver que je parles beaucoup. C'est rare mais j'ai beaucoup de choses à dire. Et puis je parles pas beaucoup avec les gens L'été. Peter est toujours partit en voyage avec ses parents (ils sont en Autriche cet été) et James et Sirius bah ils doivent être débordé de devoirs en ce moment. Eux et leur manies de toujours les faire à la dernière minutes. Mais je correspond aussi avec Alice. Elle a l'air de bien s'amuser aux Caraïbes. Je l'imagines en costume de bain, la crème solaire sur le nez, en se faisant bronzer sur le bord de la mer. Ça me fait rire à tous coups. Mais bon, ça fait toujours du bien de rire.

En tous cas Lily, j'espères avoir de tes nouvelle avant la fin de vacances,

Au plaisir de te revoir

Remus.

Lily sourit. Remus, en dehors de ces allures de grand penseur et de ses mines réfléchie était un garçon assez mouvementé. Il ne faisait pas partit des Maraudeurs pour rien ! Bon, bien entendu, il était le plus calme des quatre et celui qui faisait le moins de conneries, mais Lily aimait beaucoup l'autre côté de sa personnalité. Elle avait été plutôt surprise d'apprendre que James Potter avait aussi été nommé Préfet-en-Chef – elle était en train de prendre une gorgée dans sa bouteille d'eau et avait faillit mourir étouffée tellement l'effet de la nouvelle l'avait troublée. Elle avait aussi été déçue d'apprendre que les Potter avaient été attaqué. C'était une bonne famille. Lily avait rencontré une fois Hitze Potter à la gare de King's Cross et la sorcière avait été très chaleureuse avec elle. Les parents de Lily avait adoré parler avec elle – ils étaient passionné par le monde de la Magie et avaient essayé de comprendre tous les gardes de la Défense. Mais même Lily ne comprenait pas tout du système de la Défense. C'était plutôt compliqué pour rien en fait. Pourquoi il n'y avait pas seulement des Sorciers prêt à se battre ? Non, il fallait y avoir des grades pour chaque rôles. Et en plus, les noms étaient assez tirés par les cheveux. Celui qui avait pensé à ça s'était compliqué la tâche !

Alors qu'elle essayait de repenser au fonctionnement de l'organisation, un immense oiseau apparu à l'encadrement de sa fenêtre. Il faisait assez tâche dans la noirceur du soir. D'abord rouge, il avait les ailes multicolores et un bec d'un orange vif qui resplendissait. Lily reconnu l'oiseau des tropiques qu'Alice utilisait pour écrire à ses amis. La chanceuse…

Lily détacha la lettre de la patte de l'animal et le regarda repartir dans le ciel jusqu'à ce qu'il ne fut plus qu'un petit point. Puis elle décida de lire le courrier d'Alice en premier. La jeune adolescente retourna sur son lit et décacheta l'enveloppe.

LILYYYY !

J'attendais impatiemment de tes nouvelles quand j'ai vu Bijoux arriver. Wah que j'étais heureuse de le voir. Il faisait un peu bizarre au milieu des oiseaux tropicaux, mais il avait l'air si heureux d'être arrivé jusqu'à moi ! J'ai dû le garder quelques jours pour qu'il reprenne un peu le pauvre petit chou.

Ici c'est tellement beau. Il y a de l'eau turquoise partout (pas brune comme en Angleterre là !) et elle est toujours chaude. En plus, il ne pleut jamais. Le pied ! Mais je m'ennuies de Frank ! Bouhou ! Il me manque ! J'ai l'air d'une écrevisse solitaire à côté de toutes ces blondes plantureuses qui embrassent à pleine bouche leur mecs musclés. Personnellement, j'aime pas trop le style gonfelette-tu-vois-les-veines, mais bon elles, elles trippent pas mal là-dessus. C'est la mode masculine ici. Et puis tu devrais voir le genre de costumes que certains portent. Ils appellent ça un 'Speedo'. C'est tellement crampant ! Wash c'est vraiment laid, je t'apporterais des photos à mon retour de vacances.

J'ai tellement hâte de retourner à Poudlard. La dernière année. Waah ! ça va être tellement méga-super-dans-l'top-génial ! T'as hâte toi ? Tu me diras ça à Poudlard par contre, parce que d'ici que Bijoux se soit rendu à moi, on sera déjà au vacances d'Halloween je penses. Mais peut-être que je le sous-estime le pauvre petit chou.

Bon je dois te laisser Lily parce que ma maman me fait signe qu'on descend se baigner.

Je t'aime fow fow,

Alice.

Lily était littéralement pliée en deux. Alice avait le don d'être excitée lorsqu'elle était trop contente. 'Méga-super-dans-l'top-génial' ? Si au moins Lily aurait su la signification d'un seul de ces mots ! Elle replia la lettre et la mit dans l'enveloppe. Alors qu'elle s'étirait pour prendre l'enveloppe provenant de son amie Kalt Eisig, la porte de sa chambre s'ouvrit soudainement et Pétunia y entra sans prévenir. Elle sautillait légèrement sur place, la mine assez heureuse – ce qui inquiéta Lily.

« Demain tu vas devoir disparaître de la maison ! » ordonna Pétunia avec un grand sourire. « Vernon vient à la maison et si tu as là, tu va tout ruiner. Alors tu vas me laissez tranquille d'accord ? Papa et Maman travaillent tard en plus donc j'aurai la maison à moi toute seule ! »

Lily eut un haut le cœur en pensant à ce que pouvaient faire pétunia et Vernon lorsqu'ils étaient seul ! S'en était absolument dégoûtant. « Non ! Désoler, mais j'ai du travail à faire et c'est assez pressant. Alors moi je reste ici ! »

« Tu pourrais pas aller chez tes petits copains monstrueux ? » proposa si gentiment Pétunia. « Après tout, on doit se soutenir en tant que peau de vaches ! Tes petites amies là, elles doivent bien avoir un peu de place pour toi ! »

« NON! » répondit Lily en hurlant presque.

« Roh allez s'il-te-plaît ! Tu pourrais faire ça pour moi ! Déjà que tu colles ici à Noël, si en plus tu gâches mes vacances ! »

La sorcière se retourna vers celle qui lui causait dans de fureur.

« Non ! Non et encore non ! C'est autant chez moi que chez toi ici alors tu vas pas monopoliser tout l'espace ! »

« Je te détestes ! »

Pétunia se retourna, rageuse, et quitta la chambre en claquant la porte tellement fort qu'un des cadres de Lily se décrocha et alla se fracasser contre le plancher de bois franc. L'adolescente se leva pour aller le ramasser. Elle regarda la photo qu'il y avait à l'intérieur. C'était une bande de filles qui rigolaient aux éclats devant un décor enneigé. Lily avait prit cette photo l'année dernière, juste avant les vacances de Noël. Avant qu'elle parte pour le monde des Moldus afin de passer Noël en famille. À l'extrême droit il y avait une adolescente plus petite que les autres portants d'immenses caches oreilles verts fluos qui juraient extrêmement avec sa cape noire. Ses cheveux, aussi raide que ceux de Joanhe Evans, lui tombaient sur les épaules. Ils étaient soyeux et fins, d'un blond éblouissant. Alice Shaw. À côté d'elle se tenait une autre adolescente d'une grande beauté aux longs cheveux noirs et aux yeux profondément bleus qui étincelaient sur son visage blanc. Roxane Rosenberg. Les deux autres adolescentes qui riaient étaient assez différentes l'une de l'autre. La première arboraient des cheveux bouclés d'un châtains profond qui cascadaient jusqu'à sa poitrine et des yeux chaleureux d'un gris pierre ; la deuxième possédait un visage plus autoritaire entouré de cheveux d'un bruns très foncés où resplendissaient deux iris de teinte feuilles. Sarah Endrance et Kalt Eisig. Tous les meilleures amies de Lily.

Elle remit la photo dans son cadre et l'ajusta magique au mur. Calmement, elle retourna sur son lit et décacheta l'enveloppe de Kalt Eisig.

Bonjour Lily,

Il y a déjà longtemps que je ne t'ai pas écrit. J'en suis désolée, mais j'ai eu plusieurs contretemps. Premièrement, j'ai passé tout l'été au Ministère, dans le Département des Mystères. Mon père qui, comme tu le sais, est Langue-de-Plomb m'a offert un poste temporaire au Ministère en tant qu'assistante. Ça me plaît pas mal de travailler là-bas. Je connais pleins de secrets Lily, c'est fou. Bon je peux pas tout te raconté, mais à Poudlard, je t'en dirai un peu plus. Je ne peux pas vraiment t'en parler dans une lettre, au cas où elle serait interceptée (bien que j'aie une absolue confiance en Bijoux). Ce serait trop dangereux.

Je sais pas toi, mais moi je passes des vacances extra. J'ai pas beaucoup de temps libres à cause du travail, mais j'ai eu le temps de finir ces satanées devoirs de vacances. Toi ? J'en doutes pas vraiment, tu es l'élève modèle ! Mais bon, peut-être que tu aurais eu envie de te rebeller pendant les vacances. Quoique… ceux qui te connaissent vraiment savent que tu es une petite peste. Mais bon, je conçois qu'avec les allures que tu te donnes, les autres élèves ont raison de penser que tu es studieuse jusqu'au bout des doigts. Si seulement ils savaient…

Pour ce qui est de ma vie personnelle, ça va pas trop bien. Ma mère est assez malade ces temps-ci et ça n'annonce rien de bon. S'il fallait qu'elle meurt Lily, je me suiciderais. Ça serait trop. C'est toute ma vie ! Mais bon, elle va déjà mieux que l'année dernière où elle a essayé malencontreusement de se suicider. Elle ne me reconnaît même plus ! J'espères que ça s'arrangera parce les Guérisseurs ils disent qu'ils devront l'hospitaliser si ça continues. Ça me donne quasiment envie d'étudier en Médicomagie. Mais bon pour l'instant il reste que je veux devenir Langue-de-Plomb. Mais qui sait ce que l'avenir me prévoit !

Au plaisir de te revoir bientôt,

Kalt.

Lily soupira. Kalt était, de ses quatre amies, la meilleure. Lily et Kalt étaient inséparables et elles tenaient beaucoup à l'autre. Lily aimait beaucoup toutes ses amies, Mais avec Kalt… c'était différent. Elles étaient devenues amies le deuxième jours de leur première année, alors que Lily avait renversé tout le contenu de sa potion sur Kalt qui s'en était sortie le visage ravagé de furoncles. Mais cette dernière avait pardonné immédiatement Lily et c'est comme ça qu'elles s'étaient liées. Elles avaient fait les quatre cents coups ensembles. Kalt avait raison… si les élèves savaient vraiment ce dont Lily était capable. Ils en seraient scandalisés ! Combien de fois s'était-elle glissée hors de la tour de Gryffondor, en dehors du couvre-feu pour aller faire un mauvais coup ou simplement se balader ? Trop de fois ! Et quand elle pensait que les Maraudeurs avaient été accusés la plupart du temps à cause d'elle et de Kalt.

La mère de Kalt était atteinte d'une maladie sorcière extrêmement grave. La Scrofulite. Cette maladie s'attaquait au cerveau et rendait les gens amnésiques et incapable de s'occuper d'eux même. Ils devenaient ainsi dépendants de ceux qui s'occupaient d'eux – normalement la famille proche. Eloise Eisig, femme de Derek Eisig et mère de Kalt, en était à la phase finale de la maladie. Mais il n'y avait pas de décès à la fin. L'atteint devenait tout simplement fou et la plupart des familles préféraient envoyé leur fardeau à St-Magouste. Mais Derek Eisig avait toujours insisté puor garder sa femme au nid familial. Lily était aller une seule fois chez son amie et avait décidé qu'à l'avenir, ce serait Kalt qui viendrait chez elle. Lily avait détesté sa visite chez les Eisig. Ce n'était pas que Derek n'était pas généreux, mais Eloise rendait l'ère tendue et Lily détestait ces instants de malaise où personne n'osait parler. C'était très gênant. Kalt avait compris le besoins de son amie. Mais elle venait rarement chez Lily, car elle détestait l'univers Moldu. Et Lily ne pouvait pas lui reprocher cela ; elle même détestait l'univers moldu.

L'adolescente remit la lettre dans son enveloppe et la reposa sur la pile des lettres lues. Il ne restait plus que l'enveloppe de Sarah Endrance. Lily soupira intérieurement. Qu'allait-elle découvrir dans cette lettre. Sarah était quelqu'un d'assez spéciale…

Mais si c'est pas Lily ?

Waah je suis tellement heureuse d'avoir de tes nouvelles. Maman a faillit faire une crise cardiaque lorsqu'elle a vu Bijoux apparaître dans la porte vitrée de la cuisine, mais maintenant ça va. Tu sais qu'elle déteste tout ce qui touche à la magie. J'ai été punie assez durement par papa. Ça va pas du tout chez moi. Mais je ne t'en veux pas. Ce sont mes parents qui sont fous. Maman se demande encore pourquoi nous n'utilisons pas la poste normale, vu que nous vivons toutes deux dans le mondes moldu. Je lui dit que ça va plus vite avec les hiboux pour ne pas lui lancer carrément que je fais ça pour la faire chier.

Préfète-en-Chef hein ? Waaah ça c'est merveilleux. Mais bon, qui d'autres que toi aurais pu remplir le rôle ? James Potter peut-être ? Non arrêtes ! Juste l'idée me cause des fous rires incontrôlables. James Potter ! Mawrf ! Et quoi encore ? Sirius Black ! Héhé ! Quoiqu'il est assez mignon dans son genre… mais on peut pas cacher que James est un mec assez sexy. J'comrpends pas pourquoi tu veux toujours pas sortir avec lui ! Mais en parlant de Sirius, j'ai promit à Roxane que je le lui laissait. Elle a rougit en bafouillant que Sirius ne l'intéressait pas du tout. Ben oui c'est ça ! Et quoi encore ? Peter est devenu le plus beau mec de l'école ? Mwarf ! Ça aussi ça me fais tellement rire.

Bon à part ça toi ? Tu dois être tannée de m'entendre parler de garçons ! C'est que tu comprends, dans la vie de tous les jours, je suis tellement gaffeuse que c'est mon seul passe-temps penser aux garçons. Bon je sais mon excuse colle pas beaucoup mais j'y peux rien ! Tu me connais hein ? Tu sais que j'adooore parler des ragots. Au fait, t'avais entendu que Daniel Lovegood et Lucy Vancey sortaient ensembles ? J'y crois pas vraiment, sauf si Lucy est subitement devenue aveugle. Bon ok c'est pas super pour Daniel qui a perdu sa famille que je dises ça de lui, mais bon c'est la pure et simple vérité. Dis-moi pas que tu le trouves mignon !

En parlant de mignon. En juin dernier, t'avais l'air de pas mal apprécier Wayne Smith. Il est pas mal costaud lui… on découvre de beaux muscles. Bon okay je me tas ! Mais quand même, tu les choisis pas laids du tout ma Lily. T'as des chances ! Capitaine et Batteur de l'équipe de Quidditch de sa maison en plus ! le statut social est important pour toi apparemment ! Bon okay je me tais encore !

J'aimerais bien te parler plus longtemps ma Lily, mais j'ai pas le temps, j'ai pas mal de dégâts à aller ramasser (ma mère va finir par me tuer !) et moi et ma sœur on a prévu toute une belle journée entre sisters !

A +

Sarah !

Lily fronça les sourcils. Encore les garçons. Sarah avait une seule obsession dans le mondes : le sexe mâle. Elle aimait les tester. C'était une jolie fille qui plaisait beaucoup aux garçons et elle en profitait ! Lily n'approuvait pas nécessairement son comportement, mais en dehors de ses airs d'aguicheuse, Sarah était une fille assez sympathique et très généreuse. Puis elle avait toujours le moral, alors quand les filles étaient dépressives, elle venait les remonter un peu !

Elle reposa le parchemin sur les autres et alla les placer dans son placard déjà tout plein de lettres. Lily avait garder tout le courrier qu'elle avait reçu depuis sa première année. Elle se disait que ça lui ferait des souvenirs pour quand elle serait une vieille grand-mère et qu'elle raconterais ces aventures à ces petits-enfants – si ce n'était pas ces petit-petit-enfants.

Lorsque tout ceci fut replacé, elle gratta quelques lignes sur son devoirs de Métamorphose et alla se coucher, crevée de sa journée.

°

° °

°

« LILYYYYYYYYYYY ! » hurla une voie.

Lily sentit quelque chose bondir sur son lit. Les yeux clos, elle sentait vaguement le réveil s'immiscer dans ses rêves. Ou plutôt Pétunia s'immiscer dans son sommeil. Que faisait-elle dans sa chambre à la réveiller ? Quelque chose clochait…

« Quelle heure est-il Pétunia ? » grogna-t-elle, la voie pâteuse.

« 6h20! »

Lily ouvrit un œil et regarda sa sœur. « J'espères pour toi que c'est faux parce que ça va vraiment tourner mal dans ta petite vie ! » Elle tassa l'oreille de son visage et lança un regard assassin à Pétunia. « Parce que je suis vraiment pas d'humeur ! »

Pétunia se tassa du lit et, raide comme une barre de fer, mit ses mains sur ses hanches. « Écoutes Lily, tu dois partir bientôt ! Vernon arrive pour le petit-déjeuner ! Écris à tous tes petits amis dégueulasses et trouve une logis temporaire – ou pour toujours tant qu'à y être ! – parce sinon je te sors moi-même de la maison. »

Lily éclata de rire. « Comment tu vas faire ça ? Hein ? »

« Je sais pas moi… à coups de pieds dans l'derrière ! »

« Et moi je vais te lancer un sort qui te fera disparaître à jamais en retour ! » répliqua la sorcière.

« Pfff… même pas vrai ! »

Pétunia commença à marmonner divers insultes qui sonnait comme 'Espèce de sale sorcière de peau d'vache!' et d'autres beaucoup plus vulgaires et insultantes à l'égard de Lily. Cette dernière se leva prestement, frustrée face à son réveil précipité. Elle ragea intérieurement contre sa sœur.

« Bon maintenant que tu vois que je vais rester ici, tu peux t'en aller ! »

« Non non ! Tu t'en vas compris ? »

Lily soupira. « Écoute Pétunia, je ne m'en irai pas, il va falloir te faire à l'idée ! »

« Tu vas me le payer sale grosse chienne ! »

Outrée de la réplique de sa sœur, Lily gifla Pétunia et la fit sortir de force de sa chambre. Comment Pétunia avait-elle osé ? Elle avait dit… ça !

Légèrement touchée, Lily se laissa tomber sur le sol, accotée contre son lit, et remonta ses genoux sous son menton et les entoura des ses bras. Des larmes perlèrent à ses yeux sans qu'elle puisse les retenir. L'adolescente les laissa couler de longues minutes. Avant, Lily et Pétunia étaient inséparables. Elles faisaient la paire. On avait jamais vu deux sœurs jumelles – car elles étaient jumelles – aussi proches. Mais lorsque Lily avait reçu sa lettre de Poudlard, cette relation s'était émietté peu à peu, jusqu'à devenir du dégoût réciproque. Les parents de Lily lui avaient donné toute leur attention et l'avaient toujours pousser à devenir une grande sorcière. La jalousie s'était emprise de Pétunia qui avait finit par la détester au plus haut point – et par le fait même, haïr toute forme de magie. Lily essuya rageusement ses joues et se releva. Malgré tout, elle était bien décidée à faire payer sa sœur de l'avoir injuriée de la sorte. Elle méritait d'avoir une bonne leçon.

Lorsque le carillon résonna dans toute la maison, Lily était prête à assouvir sa vengeance. Elle entendit des baisers bruyants venir du hall d'entré puis la grosse voie de Vernon qui se réjouissait d'avoir une journée seul à seul avec 'sa petite crème anglaise'. Quel ridicule ! Lily entendit le couple marcher jusqu'à la cuisine et Pétunia sortir de la vaisselle des armoires. Sans attendre, Lily descendit en vitesse l'escalier et bondit dans la cuisine, presque excitée à l'idée de voir la réaction de sa sœur et de son 'gros beignet farci à la fraise' lorsqu'ils la verraient.

Pétunia, qui transportait une grande quantité d'assiettes les lâcha tout d'un coup. Un grand fracas retentit dans la cuisine. Des bouts de porcelaine cassée gisaient un peu partout sur le sol. Le tout accompagné d'un grand cri de terreur. Pour sa part, Vernon s'était étouffé avec le contenu de sa tasse de thé et avait recraché le tout sur la porte en vitre qui donnait sur la véranda. Lily sourit, satisfaite de son effet.

« LILYYYYYYY! » cria sa sœur, exaspérée.

En fait, Lily avait décider de changer un peu son physique. Ses cheveux, qui descendaient maintenant jusqu'à ses pieds, clignotaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Son nez était maintenant devenu une groin de porc – elle s'amusait à renifler bruyamment en riant – et deux oreilles de souris dépassaient de son crâne. Sans oublier sa peau devenue translucide. Mais elle avait garder sa robe de chambre en coton d'un rouge écarlate – elle avait fait exprès de prendre la plus laide.

« Tu ne me trouves pas belles ? » questionna-t-elle à l'intention de sa sœur, avec un grand sourire. « C'est la mode par chez nous ! »

Vernon lança un regard interrogateur à sa dulcinée qui fulminait, autant extérieurement qu'intérieurement – si ce n'était pas plus. Lily voyait quasiment de la fumée s'échapper de ses oreilles et de ses narines. Oh là là ! Pétunia allait attaquer.

« Arg ! Tu fais exprès là ? » Ha non ! Elle restait légèrement clame devant son 'gros doudou' – en apparence en tous cas ! « Désoler Vernon, ma sœur aime bien rigoler. Tu as bien compris qu'elle s'était peinte des veines bleues sur le corps et qu'elle a utilisé une perruque électrique. Elle fait affaire avec des costumiers excellants ! »

Lily arqua un sourcil, peu satisfaite de l'explication de sa sœur. Vernon, lui, marmonna quelque chose dans sa grosse moustache de garçon de dix-sept ans. Il donnait l'impression qu'il allait faire une crise cardiaque à chaque secondes et la veine de sa tempe gauche palpitait violemment. Son visage, devenu d'un vert cramoisi, avait un air surpris et choqué qui fit rire Lily. Mais elle décida de se taire.

« Désoler, je venais chercher mon petit-déjeuner! » expliqua Lily.

Soudainement, elle redevint normale. Ses cheveux avaient repris leur longueur habituelle et leur teinte rousse. Son nez, à l'habitude fin et justement proportionné, perdit sa forme de porc. Puis finalement, sa peau reprit peu à peu ses couleurs, jusqu'à devenir crème. Sans aucuns mots, Lily trottina jusqu'au vaisselier où elle prit une grande assiette et des ustensiles qui pourraient lui servir. Toujours dons son mutisme, elle alla chercher des œufs dans le frigo ainsi que du lait. Une prote d'armoire s'ouvrit toute seule et un grand bol, accompagné d'une spatule, en sortit. Les yeux volèrent jusqu'à lui et se fracassèrent semble. Le jaune coula à l'intérieur et le carton de lait s'ouvrit brusquement, laissant couler son liquide blanc avec les œufs. La spatule commença à battre violemment le mélange. Pendant ce temps, Lily avait mit deux pain dans le grille-pain et commençait à beurrer ses toasts. Le bol se renversa, laissant couler la substance homogène sur le comptoir. Un crépitement se fit entendre et les œufs commencèrent à cuire. Au bout d'une dizaine de minute, Lily fit magiquement transférer son repas dans l'assiette et prit la secoupe, prête à aller manger dans sa chambre. Mais elle s'arrête subitement et se tourna vers Vernon.

Lui et Pétunia n'avaient pas bouger pendant tout le manège de la sorcière, trop étonné de voir ces phénomènes surnaturels exploser dans une simple et même pièce.

« Ha désolé ! » fit Lily en s'avançant vers Vernon. « J'ai oublié de me présenté ! Lily Evans, sœur jumelle de Pétunia ! »

Un troisième bras apparut au milieu du ventre de Lily – ses deux premiers étant chargés à tenir son repas – et présenta sa main à celle de Vernon. Ce dernier hurla de peur et recula pour s'éloigner de Lily. Il prit pied dans la table et tomba sur cette dernière. Les quatre pieds qui la retenaient cédèrent et Vernon tomba par terre avec la planche de bois, manquant de souffle.

« Je fais si peur que ça ? » demanda Lily, feignant d'être vexée. « Je sais que je ne ressemble pas à une belle crème anglaise, mais quand même, vous auriez pu faire preuve de politesse ! »

Lily se retournant en hochant négativement la tête, la déception se peignant sur son visage. Elle avait toujours été une bonne actrice ! Puis, sans un traître son, elle sortit de la cuisine et remonta les marches en vitesse, sur l'adrénaline du moment. Lorsque la prote de sa chambre fut refermée, Lily fit léviter son repas jusqu'à sa table de travail et se pencha ver l'avant.

« Yes ! » s'exclama-t-elle.

Elle avait réussit à effrayer Vernon Durlsey et sa sœur. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle risquait mais tant pis ! C'était trop beau de voir leur réaction. Peut-être aurait-elle la visite d'un hiboux du Ministère de la Magie pour Usage Abusif de la Magie devant un Moldu. Et alors ! Elle était trop heureuse pour se soucier de quoi que ce soit en ce moment. Elle avait réussit !

Elle mangea son petit-déjeuner en vitesse et entreprit de finir ses devoirs de vacances en repensant toujours à la réaction de sa sœur et de son copain.

°

° °

°

Lorsque les coups de midi sonnèrent, Lily redescendit au rez-de-chaussée, après avoir prit bien soin de s'habiller comme une vraie Moldue. Pétunia et Vernon étaient installés confortablement sur le canapé à regarder un film qui était sûrement moche vu leur visage.

Lorsque Vernon vit Lily Passer, il se rétracta sur le sofa avec une mine horrifiée. Lily lui sourit gentiment et disparue dans la cuisine. Pétunia lui avait-elle parler ? peut-être savait-il qu'il y avait une sorcière dans la famille Evans… aussi impossible que cela puisse paraître.

Lily se fit cuire un bol de pop-corn et alla s'installer dans le fauteuil voisin du canapé dans lequel étaient installé sa sœur et Vernon. Elle mangeait avidement le maïs soufflé en regardant le film. Mais elle était plus occupée à lancer des regards furtifs à Vernon.

« C'est quoi le film? » questionna-t-elle d'un air joyeux.

« Harold et Maude3 ! C'est sortit il y a quelques années ! » répondit sèchement Pétunia. Elle semblait tendue comme une corde de violon et prête à exploser à tout moment. « Mais on veut pas de monstres dans notre pièce ! »

« Oué ! On vêtu pas de monstre ! » rajouta Vernon.

Lily arqua un sourcil et lança un regard si pénétrant à Vernon que ce dernier se figea sur place. Elle adorait lancer ce genre de regard. Sa clouait tout le monde et fermait tous les grandes trappes qui servaient de bouches. « Alors fiches-moi cet espèce de gros balourd dehors ! » répliqua-t-elle.

Pétunia se tourna vers Lily et ouvrit grand la bouche. « On parlait de toi ! »

« Oué de toi ! »

Lily regarda Vernon qui se renfrogna intérieurement. Il laissa tomber l'idée de répliquer après Pétunia.

« Désoler mais je suis ici pour y rester ! Va falloir endurer la présence d'un méchant monstre qui mange tous les pop-corn. À moins que vous en vouliez ? Mais Vernon, sincèrement, je ne te le conseille pas. Tu es déjà assez gros comme ça ! Tu devrais manger un peu de bouffe à lapin, conseil d'amie ! »

« Tu n'es pas son amie ! » cracha Pétunia.

« Je ne veux pas l'être non plus. Disons que c'est un conseil de la sœur de ta petite poupée d'amour au coulis de fraise… c'est d'accord ? »

Vernon fit un léger signe affirmatif de la tête, trop apeuré pour oser répondre le contraire de ce que pouvait dire Lily. Il retourna sur le film qu'il n'écoutait visiblement plus. Mais il devait se raccrocher à quelque chose, car ces yeux verts lui faisaient si peur. Pétunia, elle, lança des regards meurtriers à Lily tous les vingt secondes, tandis et Lily dégustait les pop-corn tout en écoutant joyeusement le théâtre télévisé. Lorsque le film finit, Vernon se leva. Mais Lily fit sortir magiquement la cassette du magnétoscope et le remit dans sa boite d'origine. Une chance qu'elle avait appris à bien manier les sorts sans-paroles. Vernon se lança presque sur le canapé qui craqua sous le poids de l'adolescent. Pétunia, horrifiée, se leva et alla gifler Lily.

« Suffit ! Tu ruines toute ma journée là ! »

« Et toi tu ruines ma vie toute entière ! » La rigolade avait fait place à la fureur. « Alors une journée sur dix-sept ans, c'est pas grand-chose ! »

« J'ai tellement hâte de m'en aller d'ici ! » grogna Pétunia en psalmodiant contre Lily.

« Sauf que quand on sera adultes, je viendrai te faire chier avec mon enfant ! ça sera drôle de le voir faire des tours de magie devant toi ! »

Pétunia se retourna vivement vers Lily, furax. « Si un jour ton enfant – si tu en as un – tombe sous ma main, je te jures qu'il paiera cher tes actes à toi ! »

Lily fronça les sourcils, outrée, et lança un horrible juron. « T'as finit ton petit manège ? »

« T'as finit de vivre ? » rétorqua Pétunia.

Lily soupira. « Rechignes pas, je t'ai quand même laissé cinq heure entre mes deux apparitions ! On se revoit à dix-sept heures ! »

Puis elle transplana jusque dans sa chambre.

°

° °

°

Lily ne redescendit qu'à l'heure du dîner. Vernon et Pétunia mettaient la table pendant qu'une forte arôme de saucisses frites et de choux de Bruxelles flottaient dans l'air. Lily trotta jusqu'à la cuisinière et huma la délicieuse odeur. Avec un grand sourire aux lèvres, elle alla s'asseoir à la table, faisant ainsi reculer de peur Vernon.

« Quand mange-t-on ? » demanda-t-elle en se retenant d'éclater de rire. « J'ai faim ! Très faim! »

Pétunia cessa de placer les ustensiles et jeta un regard meurtrier à sa sœur. « Tu ne manges pas avec nous ! » cracha-t-elle en se remettant à sa tâche.

Lily feint d'être insulté un instant. « je fais quoi alors ? »

« Tu te fais à manger toi-même ! » répondit l'adolescente. « Il doit bien rester une boîte de ragoût en conserve ! C'est pas très compliquer à faire. Même un arriéré de première est capable de faire ça, alors j'imagines que tu est capable… bien que ! »

Lily soupira. Ce que sa sœur pouvait être égoïste ! Agacée, l'apprentie sorcière chercha un moment ce qu'elle pourrait faire pour assouvir sa faim. Incapable de trouver quelque chose qui innovait ses pratiques – elle avait déjà fait le couper de se faire à manger magiquement -, elle laissa tomber. De toute façon, Vernon était aussi gros qu'un éléphant, mais il ne serait jamais capable de manger tout ça et sa sœur ressemblait à un cure-dent qui casserait à tout moment, alors elle pourrait avoir les restes.

Lorsque Pétunia commença à remplir les assiettes, Lily alla se servir sans un mot, sous les regards outrés de sa sœur, et retourna s'asseoir. Elle fit voler une fourchette et un couteau vers elle et se mit à manger goulûment le repas. Vernon, estomaqué, ne dit pas de mots mais son regard témoignait de son horreur envers tout ce surnaturel. Il prit l'assiette que Pétunia lui tendait et alla s'asseoir à la chaise la plus loin de Lily et mangea en raclant sa fourchette contre l'assiette – ce qui énervait au plus haut point Lily – et en ne regardant que son repas. Pétunia, frustrée, tenta de faire le plus de bruit possible tout le long du dîner afin de faire fuir une Lily totalement amusée.

« Dis moi. » fit Lily à l'intention de Vernon. « Tu veux faire quoi dans la vie ? »

L'interpellé transféra son visage vers sa bien aimée, ne sachant pas s'il devait répondre. Pétunia haussa les épaules, agacée et retourna à son poulet.

« Ven… vendeur de per… perceuses ! » balbutia-t-il.

« Hum… intéressant !. mentit Lily en se retenant de ne pas pouffer devant Vernon. Quel avenir ! « Ça doit drôlement te passionné ! Mais il faut de tout pour faire un monde ! »

Vernon grogna quelque chose que Lily ne comprit pas et bourra sa bouche d'une généreuse bouchée de légumes. La sorcière aurait aimé le titiller d'avantage, mais jugea qu'elle en avait déjà assez fait. Le reste de la soirée se passa sans réelles embûches – à part que Lily avait enflammé le fauteuil dans lequel Vernon allait s'asseoir – et Lily se traita intérieurement d'idiote. Elle aurait dû en faire d'avantage. Peut-être que Vernon ne serait plus jamais revenu chez-elle… ou mieux ! Peut-être que Pétunia aurait quitté définitivement la maison ! Quel bonheur !

Lorsque Lily remonta dans sa chambre, il y avait un petite enveloppe jaunie sur son lit. Elle se demanda qui avait bien pu aller mettre se lettre là, mais lorsqu'elle remarqua que sa fenêtre était ouverte, elle comprit qu'un hibou était venu. De qui était-ce ?

Impatiente, Lily décacheta la lettre avec une excitation folle. La lettre était écrite sur un vieux parchemin et l'écriture était du style brouillon.

Bonjour Evans !

Il y a longtemps qu'on a pas parlé…

La lettre commençait comme ça…

Fin du deuxième chapitre

Bon je sais que c'est assez étrange comme chapitre. Mais il est trèèèèès important pour les événements futurs de la fic. Sauf que ça va juste être un peu long avant de sen rendre compte. Je sais que c'est assez long à démarrez, mais bon le prochain chapitre c'est la rentrée ! Après ça va aller plus vite !

Orevouare,

See you Later !

Prochain chapitre : La dernière fois

Je suis peut-être vieux et rapiécé,

Mais vous devez m'écouter sans broncher,

Car je suis le Choixpeau,

Celui qui vous répartira dans le château,

Mais avant tout, je tiens à dire ceci

Prenez garde, car il y a un traître ici,

Je l'ai vu et senti,

Aux exigences, jamais il ne se pli,