Titre : 30 baisers for you

Sous-titre : Si seulement tu étais à moi

Disclaimer : Harry Potter ne m'appartient pas.

Pairing : Ceci est un défi sur lequel il y aura 30 baisers avec Severus / Harry

Rating : M

Genre : violence, viol, sentiment malsain

Thème : numéro 26 si seulement tu étais à moi.

Résumé et explication du principe : J'essaie de faire au moins un thème par mois. Je ne suis pas obligé de faire les thèmes dans l'ordre. Je suis libre d'interpréter les thèmes comme bon me semble. Ma seule contrainte est d'inclure un baiser à un moment donné. Le baiser lui-même peut être compris au sens propre comme au figuré.

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Si seulement tu étais à moi

L'endroit était lugubre. Il faisait froid malgré la cheminée allumée. C'était un de ces lieux que rien ni personne ne parviendrait à réchauffer.

Dans le froid mordant on entendait des cris déchirants.

Dans le fauteuil dos au mur, une ombre bougea.

" Tu voulais me défier, voilà ce qu'il t'en coûte. " murmura une voix d'outre-tombe.

L'ombre s'adressait à une fine silhouette brisée au sol. De temps en temps ses muscles se crispaient, à cause du trop grand nombre de doloris reçus. Ses dents claquaient. Seul le goût du sang était sur son palais.

Ca faisait bien longtemps qu'il avait arrêté de se battre pour vivre. Il attendait que la mort le fauche. S'endormir dans des bras aimés. Mais il ne recevait que de la haine, de la douleur…

Il n'espérait plus. Pour lui la mort serait celle de l'esprit, on le maintiendrait en vie jusqu'à la fin de la guerre qui aurait du s'achever avec lui.

" Harry, Harry. Tu te croyais plus fort que moi. Tes amis t'ont trop répété que tu allais gagner. Tu t'es trop bercé d'illusion. Ca t'est monté à la tête. " Il poussa un soupir théâtral " Vraiment quel gâchis tout ce pouvoir. Tu aurais dû accepter ma demande, il y a de cela bien longtemps. "

Il savait que son ennemi adoré aurait réagi vivement à sa déclaration, aurait relevé fièrement la tête, aurait juré aux quatre coins des vents, mais l'épave à ses pieds ne bougea pas d'un cil.

Harry couché au sol luttait de toutes ses forces pour que son esprit ne s'égare hors de la raison.

Le tragique destin des Londubat le rappelant à sa mémoire vacante.

Voldemort se rapprocha doucement vers sa proie.

" Mais je vais te dire un petit secret. Il y a eu une autre prophétie un an après ta naissance. Celle dont on t'a parlé n'était pas celle que je visais au département des mystères. "

Il s'accorda le temps de voir son prisonnier frémir imperceptiblement.

" Une qui disait que tu avais besoin de ce pouvoir spécial que t'a donné ta mère. Mais cette prophétie a été annulée puisque je l'ai ce pouvoir, et qu'il s'est retourné contre toi. "

Il posa sa main blafarde sur la cicatrice rouge d'Harry.

Harry ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Ses cordes vocales étaient brisées. Voldemort fit une moue qui ressemblait plus à une grimace sur son visage de serpent.

Il alla s'asseoir sur son fauteuil et appela un de ses serviteurs.

Aussitôt la porte en bois s'ouvrit sur une petite silhouette en cagoule. En voyant la dépouille au sol, il frissonna. Mais quand il croisa les yeux verts voilés, il fut frappé par leur vide.

" Queudver, approche " susurra-t-il.

Queudver s'agenouilla au pied de son seigneur et baissa la tête en signe de soumission. Un sourire satisfait fleurit sur les lèvres blafardes de Voldemort quand il constata qu'il tremblait de peur.

" Donne-moi ton bras. "

Peter sentit la panique l'envahir en tendant son bras. Il souleva sa manche gauche pour dévoiler l'hideuse marque gravé dans sa peau.

Quand Voldemort la toucha Queudver sentit une brûlure sur son bras qui alla s'étendre dans son ventre, puis son dos…jusqu'à toutes les terminaisons nerveuses du corps.

La marque faisait plus mal que le doloris car le doloris n'était que spirituel tandis que la marque, elle, faisait partie du corps donc agissait sur celui-ci.

Une fois l'appel lancé Voldemort lâcha la marque de son serviteur, qui tomba par terre après avoir tant crié.

" Allez va t'en avant que je veuille m'amuser encore un peu. " laissa-t-il tomber.

Peter se leva comme il put et détala comme un lapin vers la sortie libératrice.

Quelques minutes plus tard la porte s'ouvrit sur un autre homme à cagoule.

" Tu en as mis du temps. " dit-il pour salut.

L'homme essaya de réprimer son dégoût de s'agenouiller devant cette créature maléfique. Et de lui prêter toujours allégeance.

" J'en suis désolé, mais Dumbledore suit mes allées et venues. J'ai pris l'initiative de dire que j'allais commander des ingrédients. "

" Bien, bien. Je te laisserai prendre des ingrédients dans ma collection. Où en sont les recherches de ce vieux fou sur la disparition de Harry Potter ? "

" Il vous soupçonne maître, mais il doute encore. "

" Très bien. Je veux que ce vieux fou sache que je l'ai en ma poigne. Je vais d'ailleurs lui envoyer un petit présent, qui je sais lui fera très plaisir. "

" Mon petit mangemort. "

Cette expression aurait pu paraître teintée d'affection, si seulement il ne posait pas sa main sur la tête de l'homme agenouillé.

" J'espere que tu ne me décevras pas. "

Puis d'un geste négligent de la main, il montra le prisonnier.

" Va rafistoler mon invité d'honneur. Il ne faudrait surtout pas qu'il nous quitte de sitôt. "

Un sourire purement machiavélique apparut sur les deux protagonistes. Sauf que le cagoulé n'avait peut-être pas la même notion que son seigneur.

Il s'inclina humblement et fit léviter le corps qui avait perdu le combat contre l'inconscience.

Ce que Harry se rappela et sentit, après ne fut que de mains se baladant, d'une légère brise chaude, d'une goutte d'eau, de chaleur et d'un léger battement de papillon.

Une fois que Snape arriva dans une salle de soin, il déposa le corps doucement sur une table de travail. Il découpa le reste des loques qu'Harry avait sur le dos pour reposer son corps meurtri par les coups, les sortilèges, les viols …

Snape savait que cette peau était tannée par le soleil, mais les hématomes et les coupures la rendant imparfaite et surtout il était pâle comme la mort. Ses yeux toujours ouverts, un peu vitreux comme déjà partis vers l'au-delà, mais de temps en temps presque courageusement, témérairement la poitrine se soulevait, quelque volonté sortait dont on ne sait où sur ce petit corps.

Il attrapa une pommade dans un des placards et en induisit dans les plaies pour les nettoyer. Puis tous doucement, ses mains se fit caressantes. Epousant parfaitement le galbe de ses fesses, la cambrure de son dos, la poitrine frêle.

Ca faisait deux longues années qu'il rêvait de son corps, de son odeur…Il n'en dormait presque plus. Il posa sa main tremblante dans les cheveux pleins de poussière, de sueur et de sang séché. Il le dévora du regard.

Il voulait tellement son corps, il serait si facile de l'avoir. Il était à portée de main. Il sentait son érection, que seul ce petit morveux pouvait lui donner, être emprisonné dans son pantalon, le serrant atrocement.

Une fois la peau nettoyée, il fit remonter sa langue le long de son ventre, pour parcourir son sternum et léchait consciencieusement son cou. En faisant attention de ne pas y apporter sa marque, seul le lord avait droit sur lui. Et ca le faisait enrager car il lui appartenait.

Ce morveux était à lui ! Et personne n'oserait le contredire, à part ses supérieurs.

Il se retira, et finit de nettoyer son patient et de le soigner. Il avait plusieurs côtes cassées, la hanche droite déboîtée, tous les doigts de la main fracturés avec sauvagerie…

Ses cordes vocales furent réparées, les traces de viol furent enlevées, les coups disparurent. Il était tel qu'il devait être. La seule chose qu'il ne pouvait réparer était son esprit.

Il tenait entre ses mains cet enfant si vite grandi, et la seule chose qui l'obnubilait était qu'il voulait le briser de ses propres mains, voir son sang parcourir son corps pour se nicher au creux de son aine.

Il le veilla, attendant son réveil. Il posait sans cesse son regard d'adoration sur l'endormi.

" Petite chose, tu m'appartiens. Ne l'oublie jamais, même quand tu es dans les draps de mon seigneur. " Dit-il avec dans les yeux la lueur d'un amoureux fanatique.

Harry était recouvert d'une douce et chaude couverture et pendant son sommeil, il ne se rendit jamais compte de l'obsession que lui portait son professeur.

Ce n'est qu'aux petites lueurs du soleil, qu'il se réveilla.

Snape lui jeta à la figure des vêtements assez propres.

" Dépêchez-vous on vous attend. "

Le mangemort sortit et l'attendit à la sortie, pour le diriger à son seigneur. Il enrageait du mal qui allait lui être fait, de cette douleur inconnu qui allait lui être donnée. Il aurait tellement voulu être son bourreau et être son sauveur.

Une fois entrés dans la salle, les portes se refermèrent sinistrement derrière eux.

Voldemort toujours juché sur son fauteuil regardait de son regard rougeoyant son prisonnier en pleine santé. Il eut un sourire heureux.

" Tu as fait du bon boulot Severus. Je dois reconnaître que tes talents de guérisseur me sont d'une grande aide. Maintenant va, j'ai à faire avec cet avorton. "

Avant de sortir Snape s'inclina comme un bourgeois l'aurait fait à son roi. Sur son visage de marbre aucune colère ne put y être lue. Il bouillait de désir de restait et d'achever de lui-même cette créature pour qui il était épris de désir.

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Le professeur Snape resta dans les parages le reste de la journée. Il pouvait entendre les cris déchirants de son ancien élève. Il pouvait presque sentir l'odeur du sang qui devait couler à flots hors de son corps, de la vie qui de plus en plus le quittait, de cet espoir qui continuait à faire battre son cœur.

De son regard empli de défi, pour quiconque qui osait le défier. Et il aurait voulu le voir de ses propres yeux abdiquer devant l'horreur qui savait l'attendrait le lendemain.

De cette frénésie qui le prendrait lorsque la mort rôderait autour de lui, et le prendrait dans ses bras, pour aspirer son dernier souffle de vie, son dernier espoir.

Lui serait à ses côtés, il l'aiderait à rendre l'âme, il l'embrasserait avant qu'il ne tombe pour toujours et à jamais dans les bras tentateurs de Morphée.

Il devait le voir, par terre gisant dans son sang. Il serait tellement beau, tel un ange déchu que personne n'aurait pu sauver.

Il sentait ses mains trembler à cette perspective. De voir le voile de la mort recouvrir ses yeux laiteux.

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Harrysentait chacune de ses terminaisons brûlait, se rétractait, s'écartelait et explosait. Il saignait du nez, ses doigts étaient atrophiés de douleur. Il avait les joues creuses. Voldemort s'était amusé à tester un nouveau sort sur lui. Un peu comme l'aurait fait des sangsues, elle le vidait de son sang et de son énergie, le rendant plus maigre qu'il n'y paraissait.

Il avait la très désagréable impression d'avoir la colonne vertébrale brisée à force d'avoir trop convulsé et d'avoir frappé le sol avec force. Il ne sentait aucune douleur dans ses jambes.

Son bras droit formait un angle bizarre, sur son autre bras le coude était déboîté. C'était la première fois qu'il était dans un si sale état.

Il ne demandait que du repos, dans un endroit au chaud, avec le soleil qui lui brûlerait presque la rétine tellement il serait fort.

Il ne se rappelait plus la douceur d'une brise d'été, l'odeur du petit matin, la chaleur du soleil.

A chaque fois qu'il fermait les yeux c'était pour rencontrer le visage souriant de ses amis, parents, frères de cœur, sa famille, sa maison.

Mais dès qu'il ouvrait les yeux ce n'était plus que douleur, désespoir, honte, envie de mourir.

Une voix s'éleva pas plus loin d'un mètre le rappelant qu'il n'était pas seul, et qu'il ne le serait jamais plus.

" Je crois bien que j'ai un peu dépassé les limites cette fois-ci. Tu es si tentant. " Dit-il sans aucun regret.

Il appela un serviteur et le somma d'aller chercher le maître des potions. Inutile de préciser qu'il arriva presque dans la seconde qui suit.

" Severus, Severus. Dis-moi, penses-tu qu'on devrait achever cet animal sans défense ou lui faire regretter ses choix pour l'éternité ? "

Snape voyait pour lui une petite lueur pour que le prisonnier lui appartienne.

" Vous me demandez mon avis à moi ? Humble serviteur que je suis. Comme conseil je pourrais vous dire de le garder, mais il serait une faiblesse et il serait regre… "

" Doloris. " il ne put continuer sa phrase.

" Voudrais-tu insinuer que cet avorton est un danger sur lequel je ne peux faire face ? Mais je dois bien reconnaître que du côté de notre cher directeur, il y aurait bien du souci. On peut s'attendre à tout de ce cinglé. "

Il leva son sortilège sur le professeur, qui put enfin respirer difficilement.

" Je suis las de lui, alors je t'autorise de le tuer. Et après on l'envoi en colis express. " Il eut un rire démoniaque avant se s'arrêter pour attendre la sentence.

Snape s'approcha doucement de son élève. Il se disait que finalement, Harry serait à lui dans la mort. Que ce n'était qu'un commencement pour lui.

Il leva sa baguette, et tandis qu'il lançait une prière muette pour que Dumbledore puisse lui pardonner son acte, son seigneur le regardait faire un sourire de satisfaction.

" Avada ke… "

" Arrête. Pas comme ca, je le veux voir pousser son dernier soupir brutalement. "

Severus ne le regarda pas, il savait exactement ce que le lord voulait. Il ne voulait pas en arriver à de tels extrémités.

Il n'était qu'un pantin sous les ordres des dirigeants. Un pion qu'on sacrifierait sans le moindre scrupule. Mais ce qui dans leurs grandes machinations importait peu c'était qu'un pion bien placé était le plus meurtrier. Il se faufilait et n'attendait que le bon moment pour sortir de l'ombre et s'apercevoir que le pion c'est transformé en reine, grande et forte.

Il redressa ses épaules et laissa ses mains effleurait les boutons de l'attache de sa cape pour commencer à les déboutonner du haut. Snape releva à peine le regard pour tomber dans ces de feux rouges de Voldemort en face de lui.

Avec ses mains, il poussa doucement le vêtement qui tomba mollement et souplement au sol. Faisant une flaque. Alors apparut une chemise rouge sang en soie. Il eut un sourire cynique en pensant aux élèves qui ont les idées carrées. Lui grand méchant s'habillant que de noir. C'était si cliché.

Et pendant sa pensée, il n'arrêta pas son effeuillage. Quand le bruit de la boucle se fit entendre, il sortit de son automatisme forcé, l'obligeant à revenir dans le réel, ou le surréel, il ne savait plus.

Il s'accroupit et apporta son ancien élève sur ses genoux et enleva son pantalon déchiré et noirci par son sang séché. Il flatta ses côtés et palpa les deux globes lunaires à sa portée. Le prisonnier gémit d'horreur sachant que sa torture n'était pas finie.

Il était si fatigué qu'il ne pouvait que subir. Ses yeux étaient voilés, son corps lourd. Sa mort proche, il la sentait tout autour de lui si aimante. Peut-être lui donnerait-t-elle un baiser.

Severus savait que si il levait la tête il ne verrait qu'un monstre avide de voir. Alors il s'attela à la tâche, il sentait son sexe dur emprisonnait dans sa cage de tissu. Et devant lui son phantasme à portée de main. Il le posa au sol et le recouvrit presque tendrement de son corps. Il le dominait enfin. Il n'aurait pas le dernier mot.

Il le sentait trembler dans sa chair, il sentait ses entrailles se nouait. Snape lécha son dos mouillait par la sueur, il puait le sang et la peur. Et sans préliminaires il entra profondément.

Il y a des cris qui vous glace le sang, d'autres qui vous déchirent les tympans et ce cri-ci était plutôt sourd, rempli de désespoir, sentant le frisson vous faire dresser les poils.

La tête appuyait sur le sol, Harry fermait fortement les yeux, s'agrippait furieusement aux dalles inégale s'écorchant les mains. Il essayait de fermer son esprit comme lui avait appris l'homme qui le besognait. Il s'évadait loin, dans la demeure de ses parents où il était au chaud, écoutant la berceuse de sa mère pour sa petite sœur né il y a deux semaines. Tandis que son père choyait son petit frère sur le canapé en face de la cheminée. Alors que lui écoutait son parrain, racontait sa dernière aventure, lui disant qu'il attendait avec impatience sa première copine et qu'il se ferait une joie de lui apprendre la vie. Sa mère le réprimandait de vouloir faire de son bébé un tordu comme lui. Et ils riraient ensemble, heureux d'être ensemble et de cette blague innocente faisant parti du décors.

Mais dans ce monde de rêve un son s'entendit : un rire machiavélique. Et le rêve se brisa telle un verre qu'on lâcherait au 5eme étage. Dévoilant sa vraie nature. Lui au sol coinçait sous un corps qu'il croyait de son côté. Mais où était la fin ?

Une chose dont Harry avait le contrôle était sa fierté, mais là plus nu qu'il ne l'est jamais été, il laissa tomber une larme. Et Voldemort n'en fut que plus souriant.

Et pendant ce temps, Severus avait entamé les coups de rein sans attendre. Une joie excitative monta en lui. Il était à lui. A lui seul. Chaque coups de rein était sa marque dans peau. Ses mains cajolaient presque inconsciemment son dos et s'accrochaient désespérément aux hanches, y plantant ses ongles.

Plus il accélérait, plus son sexe brûlait d'être délivré. Plus il accélérait, plus son amant frissonnait de moins en moins. En sortant une fois de plus de ce fourreau de chair si accueillant, il sentit le sang giclé sur leurs jambes emmêles.

De son fauteuil, Voldemort regardait la destruction de son ennemi. Une mise à mort lente et douloureuse, il n'était pas déçu.

Alors que les deux corps ne faisait plus qu'un, Severus récita une litanie entre ses gémissements de bonheur.

Il s'arrêta et sortit une fois de plus son sexe érigé ne demandant que délivrance, pour retourner Harry face à lui. Et il le re-pénétra.

Continuant de lançait son sortilège qui les enveloppaient d'un épais brouillard rouge. Plus la jouissance était proche plus le brouillard se rapprochait et se densifiait sur la poitrine du jeune homme.

Et donnant son dernier coup de rein avant de voir les étoiles il se pencha sur les lèvres de Harry pour les effleurer, alors le brouillard pénétra dans le cœur du brun. Lui arrachant un halètement de douleur. Emprisonnant son souffle de vie.

Snape se coucha sur Harry, voulant sentir les derniers battements du cœur de son désir si rêvait et vécu. Souhaitant que ce désir s'arrête avant de se rendre compte qu'il ne s'arrêterait jamais.

Il se releva embrassa une brève seconde les lèvres gercées et fendues pâles comme la mort. Essayant de respirer comme si un homme c'était assis sur sa cage thoracique.

Tournant dos à son seigneur Severus se rhabilla. Et faisant face à son seigneur qui s'était soulevé sur ses accoudoirs pour regarder le clou du spectacle, il ferma son visage de tout sentiment.

Lui aussi se tourna vers Harry pour le voir expirer une dernière fois avec un sifflement aiguë.

Harry Potter héros de ce siècle mourut en ce sinistre jour de 13 juin.

Severus fut congédié de la salle, tandis que le lord noir regardait toujours le corps sans souffle devant lui.

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Une fois dans son laboratoire, Severus s'attela à la tâche. Il savait qu'il devait faire vite.

Pendant plus de 5 heures de travail acharné sans une pause, il eut dans ses mains l'élixir d'une complicité rare : le don de Grishnakh.

Hanté par des yeux verts voilés, il attendit l'appel de son maître qui ne tarderait pas.

La brûlure quotidienne le frappa et il sortit à la lisière de la forêt pour transplaner.

Il ne remarqua jamais que la haut sur le tour, un vieil homme se caressait la barbe en souriant doucement, confiant en l'avenir.

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Il atterrit dans la salle noire et austère gardait par deux gardes de la même trempe que Crabbe et Goyle senior. Il mit sa cagoule sur la tête et se hâta en direction de la salle du trône.

Les couloirs sombres étaient les mêmes. Sentant le renfermé, glauque et sinueux. Certains couloirs ressemblait à un petit cours d'eau qui rejoignait une rivière qui rencontrait un fleuve et allait à la mer. Au détour d'un tournant il se retrouva dans un énorme couloir donnant sur une porte immense, noire et agressive.

Il frappa deux coups secs et attendait l'ordre de rentrer. Quand il rentra dans la pièce, il put apercevoir son élève convulsait au sol, les yeux roulant dans leur orbites et son maître toujours dans son fauteuil regardant la scène avec colère.

" Severus, je suppose que c'est toi qui à l'origine de ceci ? Pourquoi avoir inversé le sens du sort ? "

Le mangemort ne quittait pas des yeux le corps. De la bouche sortait de l'écume mousseuse. N'écoutant pas un mot de ce que le lord disait, il suivait tranquillement des yeux les muscles frémir sous cette peau pâle, son dos se arquait vers le haut comme une hôte qui aspire l'air. A des moments seuls la tête et les pieds touchait le sol.

" REPONDS ! " aboya Voldemort.

Severus savait que cette conversation serait bientôt emplie de ses cris. Il ne devait pas perdre en vu son objectif.

" DOLORIS ! "

Balayait par la force du sort Snape s'écrasa au sol en un cri surpris, puis de douleur. La main dans la poche, il tenait la fiole. Prêt à la lancée au moindre instants.

Apres une interminable minutes Voldemort leva son sortilège.

" Je veux que tu me donnes les réponses aux questions que je te pose, mon petit mangemort " il avait repris sa voix bienveillante, un peu comme celle d'un papi gâteau. Sauf que ses yeux injecté de sang n'était pas du même profil.

Severus se tourna vers Harry, il put voir que les convulsions étaient faibles, presque inexistante. Puis il fit face à son seigneur déchu.

Il sortit à toute vitesse sa main de la poche et jeta la fiole au pied de Voldemort. Mais avant qu'elle n'est atteint le sol, elle explosa. Voldemort lui fit un sourire diabolique.

Mais avant qu'il n'est pu ouvrir sa bouche pour dire qu'il était le plus fort, Severus sortit la vrai fiole et la lança sur le lord, qui ne put faire un geste.

Un nuage nauséabond sortit de la fiole brisait, entourant le mage noir. S'appuyant lourdement sur la pierre dure et froide, Snape se releva et sortit sa baguette.

Il la dirigea approximativement vers le lieu où était Voldemort qu'on ne voyait plus pour cause du nuage noire qui l'avait entouré une fois sortit du verre. Et prononça deux mots d'une voix froide :

" Avada Kedavra. "

Il entendit un bruit d'agonie à côté de lui. Harry eut un hoquet et ses convulsions s'arrêtèrent. Lorsque le dernier hoquet retentit une petite lumière sortit de sa bouche se dirigeant vers le plafond.

Severus releva une dernière fois sa baguette vers le corps de Voldemort au sol qui criait muettement.

" Nimm aus diesem Körper verdammte Seele heraus, und spare uns deines Hasses. "¤

Une autre boule de lumière sortit du corps qui se desséchait au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient. Un sifflement pathétique retentit dans la salle du trône et Voldemort redevins poussière.

Mais avant que la lumière s'échappe Severus récita ces quelques mots :

" Ein Leben für ein Leben, daß meine Anfrage angenommen ist. " ¤1

Et la lumière de Voldemort éclata en morceau. Et sous l'effort de ce sort Severus s'évanouit.

¤¤¤

Il faisait chaud, ses yeux brûlait. Harry papillonna des yeux et les ouvrit sur un monde de couleurs. Il était couché sur un lit à baldaquin dans une forêt. Il remarqua que toutes ses blessures avaient disparus.

Qu'il était libre.

Il ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé. Le seul souvenir restant était sa longue et lente agonie sur le sol froid du château de Voldemort.

Puis un vent fort s'éleva et l'enveloppa, tel les bras accueillants d'une mère. Il ferma les yeux pour ne ressentir que ce moment. Les feuilles murmuraient une litanie de mot apaisants. Et avant de sombrer dans le sommeil, il sentit une goutte d'eau et un léger battement de papillon.

¤¤¤

Respirer était une torture. Il se releva et regarda tout autour de lui. Le corps à ses côtés ne bougeait plus. Plus de souffle de vie. C'était la fin de Harry Potter.

Severus se hissa péniblement sur ses jambes pour aller soulever le maigre corps et partir vers des terres amies.

Finalement Harry Potter, faisait ce qu'il voulait. La formule aurait du prendre la vie de Voldemort pour la donner à Harry. Mais il aurait dû penser que son ancien maître n'avait plus de vie aussi près qu'il était de l'humanité.

Il fois qu'il transplana en lisière de Poudlard, Severus posa le corps et pleura à la perte de cet être qui avait presque gérer sa vie. Le martyriser, l'humilier, l'aimer.

Et il finalement il sut que Harry Potter ne lui appartenait pas. Que la mort avait été plus rapide que lui.

" Si seulement tu étais à moi. Si seulement… " soupira-t-il à travers ses larmes.

Il se releva une dernière fois et porta le corps vers le collège qui attendait tous le retour du héros.

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The end

OoOoO

¤ sors de ce corps âme maudite, et épargne-nous de ta haine

¤1 une vie pour une vie, que ma demande soit accepté

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Donc voilà un nouveau thème de poster ! la suite risque de bientôt venir mais je ne peux préciser quand. Novalie je suppose que celui-là aussi tu le connais . Je précise aussi que c'est mon premier lemon. Bien que ce soit un viol c'est pas un lemon, enfin pas dans les règles ! bisous et bonne fête de l'an.

PS : j'espere que vous ne serez pas malade, j'ai une terrible gastro.

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Ange de un cisme