Détective Emeraude
Lord Ma-koto Chaoying
Titre : Détective Emeraude
Auteur : Lord Ma-koto Chaoying
Genre : Aventure / Comique
Couple : Tous. Incessantes blagues sur tous les pairings possibles.
Résumé : Il était une fois… le plus légendaire des détectives. Son intelligence n'avait pas d'égale, son calme n'avait pas de pareil, son innocence était sans rivale. Il était une fois... Oscar Serein, le légendaire Détective Emeraude.
Note : Fic sur Fire Emblem Path of Radiance !
Il était une fois… le plus légendaire des détectives. Son intelligence n'avait pas d'égale, son calme n'avait pas de pareil, son innocence était sans rivale.
Une légende au cœur de l'univers, qui sera racontée alors que vont les temps et les âges. Aussi…
Il était une fois… le plus légendaire des détectives du monde.
Oscar : Bonjour, quelle belle journée, n'est-ce pas ?
Chevalier Emeraude était son surnom, car de vert était-il toujours habillé, et de valeur son cœur était-il fait. C'est ainsi qu'on le connaissait là où il avait grandi.
Oscar : Oh.
Il avait fait ses études d'officier dans l'école de Criméa, et était parti, laissant là-bas camarades et poste. Mais surtout, laissant un rival qui rêvait de gloire, et de la plus grande qui fût : celle… de battre le Chevalier Emeraude.
Mais c'était peine perdue.
Rival, identité cachée : Comment ÇA !
Bah, comme il s'était barré, c'était plus possible de le battre. Quand quelqu'un est pas là, on peut pas le dégommer, ça crève les yeux. Aussi le rival éternel jura-t-il en son cœur d'un jour surpasser le Chevalier Emeraude.
Rival, identité cachée : Non mais ! Ben un peu que oui, tiens !
Notre histoire commence un doux matin d'hiver, alors que les oiseaux chantent et que les chevaux hennissent…
Chapitre 1 : Chevalier Emeraude tu es
…
(Maison…)
…
Oscar : A la soupe !
(?) : Miam miam miam !
Ainsi commence la fabuleuse épopée d'Oscar Serein, le grand aspirant détective 'Chevalier Emeraude'…
Oscar, calme : Soupe aux asperges, soupe aux choux, soupe à la tomate.
…par l'annonce du menu d'aujourd'hui. Trop classe pour le début d'une légende.
Boyd, arrivant agité : QUOI ! Trois fois de la soupe ? Trois soupes ?
Oscar : Eh oui, mon frère. C'est pour ça que j'ai dit 'à la soupe'. Parce que le menu d'aujourd'hui, c'est de la soupe.
Son intelligence était légendaire, sa logique sans faille.
Boyd : … … … (Ironique) ce que j'aime avec toi, Oscar, c'est ton intelligence supérieure. Tu as trouvé ça tout seul ?
Oscar, sans relever le sarcasme : Oui, bien sûr. Mais, ne t'inquiète pas, je n'ai pas réfléchi très longtemps pour trouver…
Son innocence était sans égale.
Boyd : … … …t'es désespérant. T'avais pas compris que je me moquais de toi ?
Oscar : Moi ?
Boyd : Oui, toi.
Son calme était sans pareil.
Oscar : Eh bien, c'est possible.
Boyd : …. … … c'est tout ce que ça te fait !
Oscar : Eh bien… oui.
Une sérénité légendaire.
Boyd : Raaaah, je pige jamais, Oscar ! Comment fais-tu pour toujours rester serein ?
Oscar : Etant donné que je suis Oscar Serein, il est normal que je reste toujours moi-même, non ?
Une intelligence, une innocence et un calme inégalés. C'était… Oscar Serein, l'aspirant détective, le 'Chevalier Emeraude'… au cœur aussi fin que pur, à l'intelligence aussi aiguë que spontanée.
Boyd : … … … j'abandonne. J'aurais essayé de le guérir, au moins. Mais je sens que ça va être le héros de l'histoire vu le début du texte. Bon, au moins, est-ce qu'il y a autre chose que de la soupe ? C'est pas le plat que je préfère…
Oscar : Oui, bien sûr. Il y a des pâtes bolognaises… sers-toi.
Ainsi étaient les deux frères… mais il y en avait un troisième.
Rolf : Yo !
Boyd : Un, deux, trois, allons dans les bois.
Oscar : Oh, bonjour, Rolf. Tiens, pour toi, prends ce sandwiche… j'ai mis ce que tu aimes dedans.
Rolf : Yeah ! Merci, grand frère !
Le Chevalier Emeraude n'était pas seulement un détective doué et calme. C'était un cuisinier hors pair capable de faire fondre les gâteaux et les méchants. Tous les durs à cuire, quoi.
Boyd, indigné : Et MOI alors ! Je suis pas ton grand frère aussi !
Rolf : Toi ? Ben…
Boyd, indigné : Comment ça, 'BEN' !
Rolf, en train de se goinfrer : … … … mmm… miam… mmm, c'est bon…
Oscar, sourire : Merci, Rolf, c'est gentil d'apprécier ce que je fais.
Boyd : … … …je suis mal aimé. (Faisant de grands gestes) Alors, pour la peine… JE VAIS ME VENGER SUR LE PLAT D'OSCAR ! (Se jetant sur les pâtes bolognaises qu'il dévalise) CROUNCH ! MIAM ! CROUNCH ! A L'ASSAAAAAUUUT ! CROUNCH ! PRENDS ÇA… CROUNCH ! CROUNCH ! MIAM ! MOUAH HA HA HA ! Hein, tu rigoles moins, maintenant, hein ? CROUNCH ! MIAM !
Rolf : Des fois, il me fait peur.
Oscar, impressionné : Ouah… il devait vraiment m'en vouloir.
Rolf, à Oscar : Grand frère, tu pars à l'institut, aujourd'hui ?
Oscar : Oui. J'ai du travail… Ike a besoin de moi.
Rolf : Dis, Oscar, je peux venir avec toi ? (Yeux suppliants) S'il te plaaaaaaaaaît !
Oscar : Je suis désolé, mais c'est impossible, Rolf. Le travail est parfois dangereux… et je ne peux pas te laisser risquer ta vie. Tu es trop jeune.
Rolf : OUIN ! C'est pas juste !
Oscar : Mist va rester avec toi. Et Boyd aussi, vu que c'est son jour de congé.
Rolf : J'en ai marre ! Je reste toujours à la maison, à me faire protéger, tandis que tout le monde risque sa vie ! Je veux être utile moi aussi !
Oscar : Ce jour viendra… mais pour l'instant, tu dois prendre ton mal en patience. (S'en va) A bientôt !
Rolf : … … …
…
(Agence de détectives mercenaires…)
…
Comment pouvait-il se douter, le Détective Emeraude, qu'allait commencer la lumière de sa propre légende un matin de travail ordinaire ?
La cloche sonna, annonçant son arrivée.
Oscar, arrivant : Bonjour ! Belle journée, n'est-ce pas ?
Tout le monde se tourna vers lui. Peut-être était-ce l'effet de sa sempiternelle tenue verte, mais le Chevalier Emeraude avait le don d'insuffler sa sérénité à ceux qui l'entouraient.
Titania : Bonjour, Oscar. Toujours aussi souriant.
Ike : Ah, salut. Tiens, Boyd n'est pas avec toi aujourd'hui ?
Titania : Tu ne te souviens pas, Ike ? Soren lui a donné congé, comme il s'était blessé dans la dernière mission…
Ike : Non, il ne me l'a pas encore dit.
Titania : Il ne t'a pas encore fait son rapport ?
A ce moment…
Soren, arrivant : Bonjour, Ike, je n'ai t'ai pas encore fait mon rapport.
Titania : … … …
Ike : Tu as vu ? Il ne m'a pas encore fait son rapport…
Titania : Oui, j'ai compris. Il ne t'a pas encore fait son rapport…
Soren, rien pigeant : (?) Que se passe-t-il ? Je ne lui ai pas encore fait mon rapport…
Oscar, à part : C'est étrange, j'ai une impression d'écho.
Ike : Oh, rien, fais donc ton rapport.
Titania : C'est cela, fais donc ton rapport.
Soren : Très bien, je fais donc mon rapport.
Oscar : Je vais ouvrir la fenêtre, il y a trop d'écho dans cette salle…
Soren : Attends ! Reste donc, ce que j'ai à dire te concerne particulièrement.
Oscar : Très bien, j'attends, et je reste donc, puisque ce que tu as à me dire me concerne particulièrement. (Oh non, moi aussi, j'ai été contaminé.)
Titania : C'est bien que tu attendes, et que tu restes donc, puisque ce qu'il a à te dire te concer-…
Ike : STOP ! C'est pas un peu bientôt fini, ces échos !
Titania et Oscar : … … …
Soren : Merci, Ike.
Le jeune homme commença son rapport. Il énuméra tous les aspects de la dernière mission, avant de passer à la nouvelle. En l'écoutant, Oscar ne put s'empêcher de songer au long temps passé avec son groupe de mercenaires détectives… depuis la mort de leur commandant Greil. Ike, son fils, avait pris la relève de leur agence. C'était un jeune garçon à la coupe de cheveux bleus, trop direct, mais brave et compatissant. Titania était une guerrière droite à la longue natte rousse qui, après avoir servi le père, servait le fils. Excellent paladin, elle avait fait une croix sur son passé de chevalier de Criméa. Soren, quant à lui, semblait l'opposé des deux précédents. Petit mage aux longs cheveux de jais, habillé tout de noir, il ne vivait pas pour les autres, mais seulement pour Ike, son commandant et ami intime. Tout son talent et son intelligence supérieurs étaient mis au service de sa cause, donc celle de l'agence. On ne devient pas l'ami d'un Soren…
…si on ne s'appelle pas Ike.
Soren, finissant : …et voilà, donc, Oscar. Maintenant, c'est à Ike de décider – et à toi aussi. Que vas-tu faire ?
Oscar : Si je comprends bien… ton enquête t'a permis de relever des éléments troublants dans la zone X, ce qui te laisserait soupçonner que des choses inquiétantes se trament. Et tu voudrais que j'enquête seul de ce côté.
Soren : J'insiste particulièrement sur le fait que tu devras être seul. Tu ne pourras recevoir aucune aide immédiate étant donné que nous serons tous dans des zones différentes.
Oscar : Ma foi… je comprends bien. Mais pourquoi spécialement moi ?
Titania : Je suis sûre que tu devras prouver ta valeur, Oscar. Tu as certainement été choisi pour tes qualités !
Ike : Euh… eh bien… ce que disait Boyd, pour donner une raison quand Soren lui a parlé, c'est : 'Ike en tant que héros suivra l'histoire où il est le protagoniste, Soren en tant que Soren suivra Ike partout où qu'il aille par éternelle fidélité, Titania en tant que mère poule les suivra partout où qu'ils aillent pour les surveiller, donc le dernier idiot qui reste pour cette mission de nuls sera mon idiot de frère, Oscar.'
Oscar : … … …
Titania : Ike ! Surveille tes manières !
Ike : Oups.
Soren : Ajoutons qu'il a aussi dit 'Quant à moi, le grand et merveilleux Boyd, même si je suis un personnage-clé de l'histoire, j'ai envie de me prélasser aujourd'hui donc c'est toi Oscar qui vas te coltiner la mission de rang E, et pan dans les dents, ça c'était pour avoir oublié de mettre du parmesan dans les pâtes d'aujoud'hui, tu sais bien que j'adore ça !'
Oscar : … … …
Titania, à Ike et à Soren : …vous deux, vous êtes vraiment une paire de rustres lorsqu'il s'agit de tact.
Soren : Et il a ajouté qu'il ne voulait plus jamais que tu fasses de soupe pour le déjeuner.
Ike : Soren, ça suffit.
Soren : Je suis désolé.
Oscar : … … …ça… ira. Dites-moi juste… quand partir.
Soren : Je pense que tu es capable de mener à bien cette mission… Ike, qu'en penses-tu ?
Ike : C'est à Oscar de décider.
Oscar : Je… je vais faire cette mission, commandant.
Ike, de bonne humeur : Très bien, Oscar !
Soren : Tu peux partir dès maintenant. Le voyage risque d'être pénible et la mission périlleuse…
Titania, désolée : … …ça va aller, Oscar ?
Oscar : Ne t'inquiète pas. Je pars dès maintenant et reviendrai ma mission accomplie. (Commence à partir)
Ike : Bonne chance ! (Se rappelant) Au fait, c'est vrai que tu as oublié de mettre du parmesan dans les pâtes bolognaises de Boyd ?
Titania : IKE ! Cette fois, c'est assez ! Fais des excuses à Oscar et… Oscar ? Oscar ? Mais, où est-il passé ?
Un coup de vent salua sa question. Furtif comme le vent, le Chevalier Emeraude avait disparu.
…
(Rue…
Plus tard…)
…
'Tu peux partir dès maintenant. Le voyage risque d'être pénible et la mission périlleuse…'
Surtout quand l'on sait qu'elle consiste à interroger des passants inoffensifs, et que le train peut transporter n'importe quoi en deux secondes.
Etait-ce lui ou, ces derniers temps, était-il vraiment sous-estimé ?
Oscar : … … …
Il soupira. Il n'avait jamais été véritablement féru de gloire, contrairement à ses anciens camarades de son passé de chevalier de Criméa – en particulier de celui qui ne cessait de le considérer comme son rival, le chevalier rouge. C'était pour ça qu'il avait quitté son ancien poste, en partie, et il aimait la vision des choses avec laquelle son nouveau groupe œuvrait. Pourtant, il y avait des fois… quelque chose, en lui, parlait de reconnaissance. Non d'une quête démesurée de gloire, mais d'une reconnaissance profonde et forte.
Au-delà de sa simple valeur technique…
Qu'on reconnaisse aussi la profondeur de son cœur…
Oscar : … … …je dois… trop rêver. Bon, il faut que je cherche le chemin sur un plan… et que je trouve quelqu'un pour m'aider à le lire, en plus.
Etrange parole que celle-ci, non ? Mais il fallait savoir une chose ; il fallait savoir l'étonnante caractéristique du Chevalier Emeraude. Ce secret toujours gardé… par ses yeux toujours fermés.
Personne n'avait jamais vu Oscar ouvrir les yeux. Personne n'avait jamais vu leur couleur. Certains prétendaient qu'il était aveugle, d'autres – plus romantiques – que ses yeux étaient si beaux que l'ennemi en fût tombé raide amoureux en les voyant. Certains autres, moins optimistes (ou moins romantiques) affirmaient qu'il avait peut-être une tare qui aurait rendu leur apparence si hideuse qu'il fallait peut-être mieux la cacher ; mais peu importait les légendes que lui avaient bâties ses camarades. Sous ses yeux scellés par une obscure raison, était scellé avec, le secret de leur légende.
Inconnu, dans l'ombre : Ainsi, te voilà envoyé seul dans une mission par ta bande de pathétiques mercenaires vouée à rester dans l'ombre… Oscar, capitaine du cinquième escadron de Criméa… j'en suis sûr. Jamais je n'oublierai ce regard ! Et…
L'ombre ajusta son casque qui masquait son visage.
Inconnu, dans l'ombre : …et je ferais en sorte que tu n'oublies jamais mon nom, Chevalier Emeraude ! Tu vas te repentir de ta trahison !
Là-bas, l'intéressé poursuivait son chemin, sans se rendre que des yeux à la flamme inimitable l'observaient dans l'ombre…
Devinez qui est le mystérieux inconnu dans l'ombre ? Bon, si vous avez joué au jeu, c'est quand même pas très difficile...
