Détective Emeraude
Lord Ma-koto Chaoying
Note : Yo ! Et vint le troisième chapitre ! Un Oscarphiloshope et un Kieran aussi cinglé que d'habitude ! Et voiciégalement l'invité surprise !
Chapitre 3 : "Pour les Larmes d'un Chevalier"
…
(Au cœur de la bataille…)
…
Criaient les lames de leur cliquetis impatient sur le sol, comme dans l'attente avide d'un massacre…
Méchant : Pourquoi Toto fait-il le tour de l'école ?
Un massacre terrible, dont l'horreur hurlait la supplication du désespoir…
Méchant 2 : ARRRRRGGGHHH ! Quelle HORREEEEEUUURRR !
La supplication d'un désespoir sans fin, dont nulle explication au monde ne pourrait jamais dire la cause…
Méchant 1 : Ben, kess que t'as ?
Jamais traduire sa profondeur…
Méchant 2 : OUIN ! J'arrive pas à trouver la réponse à ta devinette !
Méchant 1 : … …
Oui, c'était une bataille désespérée…
Méchant 2 : Sniff ! Ouin ! Maamaaaaaaaaannn !
Méchant 3, ému par la détresse de l'autre : Je… allons… OUUUUUIINNNN ! Bouhouhouhouuuuuu !
Mais, tout conflit ne pouvait-il pas trouver solution inespérée par le biais d'une voie tellement plus noble, telle que celle de la paix et de l'amour ?
Méchant 1, larmes aux yeux : Allons… ce… je… ce n'est pas… si grave que… ça…
Méchants 2 et 3, grands yeux larmoyants : … …tu… tu crois vraiment ?
Méchant 1, larmes aux yeux : Je… je… je serais toujours… avec vous…
Méchants 2 et 3, grands yeux larmoyants : … …snif…
Tragédie veut, était désespérée la bataille. A moins que ce ne fût les cas qui étaient désespérés.
Méchants 1, 2 et 3 : OUUUUUUUUUIIIINNN ! Mamaaaaaaaaaaaannn !
Toujours est-il que nous devons revenir au cœur de l'histoire et, aussi, pendant qu'on y est, à un peu plus de sérieux.
Commandant ennemi : Oui, j'aime mieux, moi aussi. Il y a un certain amollissement dans mes troupes… BEURK !
Car, au milieu de ce chaos frénétique de haine et de colère, vibrait une aura douce et aimante… un petit prêtre guérisseur vêtu de blanc, infortuné ange au cœur de la bataille…
Rhys : Oh la la… que fais-je donc ici ?
Méchant 1 (pas le même que l'autre) : TOI ! Que fais-tu donc ICI !
Rhys : Euh… eh bien, je suis désolé, mais je me posais la même question. Aussi ne puis-je vous répondre…
Méchant 1 : Ah… mais c'est vrai que c'est embarrassant, ça.
Rhys : Comme vous voyez…
Méchant 1, se grattant la tête : Ecoute, je suis désolé, j'ai pas la réponse non plus.
Rhys : Non, je vous en prie, c'est moi…
Méchant 1 : Non, non, vraiment, c'est ma faut-… (Réalisant) HE ! Mais ça ne va pas du tout, kess tu me fais FAIRE ! Je suis un MECHANT, je ne peux pas être DESOLE ! Et encore moins GENTIL !
Rhys : Oups… je suis vraiment désolé !
Méchant 1 : NON, tu n'es pas désolé ! C'EST MOI ! (Air troublé) Hé, mais kess que je raconte ! Je peux PAS être DESOLE ! Je suis un MECHANT ! Argh !
Rhys : Oh, je suis désolé, désolé, désolé ! Ne m'écoutez plus, alors !
Méchant 1 : D'accord, je ne t'écoute plus alors !
Rhys : Bouchez-vous les oreilles si cela peut vous aider…
Méchant 1, se bouchant les oreilles : D'accord.
Rhys : C'est mieux ?
Méchant 1, enlevant ses mains : Pardon ?
Rhys : Je vous demandais si c'était mieux.
Méchant 1 : Ah, oui, bien sûr ! Merci…
Rhys, sourire d'ange : Tant mieux, je suis bien content.
Méchant 1 : Mais c'est tout naturel… (Réalisant) HEIN ! Euh ! NAN, je viens de RECOMMENCER ! J'ai dit MERCI ! OUUUIINNN ! Je ne suis plus digne d'être un MECHANT !
Rhys, air triste : Oh la la…
Autre Méchant 2, débarquant : Mais kess qui se passe ICI !
Méchant 1, pleurant dans l'épaule de Méchant 2 : OUUUIINNN ! C'est LUI ! Il est méchant ! Il me force à être gentil, alors que je suis un méchant !
Méchant 2, rien pigeant : Mais alors, c'est un méchant ou un gentil ?
Méchant 1 : OUUIINNN ! C'est un gentil qui est méchant ! Un gentil trop méchant !
Méchant 2, sceptique : Allons, il a pas l'air bien méchant, ce gentil. Je crois plutôt que c'est toi qui es un méchant trop gentil. Reconvertis-toi, mon vieux, tu n'es pas fait pour la vie de méchant…
Méchant 1 : OUUIINNN ! T'es MECHANT !
Méchant 2 : Oui, MOI, je le suis. Allez, du balai, le méchant gentil !
Méchant 1 : OUUUIINNN ! T'es méchant méchant !
Méchant 2 : Je vais m'occuper de ce cas ! (Se tournant vers Rhys) TOI ! C'est toi qui as transformé ce soldat en lavette !
Rhys : Oh la la… je suis désolé.
Méchant 2 : Ça ne PRENDRA PAS avec MOI ! N'essaye pas de m'embobiner !
Rhys : Mais… ce n'était pas mon intention.
Méchant 2, étonné : Ah ? Alors, dans ce cas, oublie ce que j'ai dit.
Rhys : Ce n'est rien.
Méchant 2 : Tant mieux. Euh, où en étions-nous ?
Rhys : Je crois que vous me disiez de ne pas chercher à vous embobiner…
Méchant 2 : Ah, c'est vrai, merci. (Réalisant) OH, NON, MOI AUSSI ! J'ai été contaminé, j'ai dit MERCI ! Tu m'as transformé en GENTIL ! Tu es vraiment trop MECHANT !
Rhys, air triste : Oh la la… snif…
Méchant 2 : NON, ne pleure pas ! J'ai rien dit !
Rhys : Snif…
Méchant 2 : J'ai pas voulu être méchant… (Réalisant) HEIN, kess que je raconte ! MERDE, je suis devenu GENTIL ! OUUUIIINNNN !
Méchant 3 : Mais kess qui se passe ICI !
Rhys, en larmes : Je suis désolé, je suis désolé, je n'ai pas voulu… !
Méchant 3 : Allez, ne t'inquiète pas… ça arrive. Si tu veux, je t'achèterai une glace…
Rhys, sourire d'ange : Oh, comme c'est gentil !
Méchant 3 : Oui, et… (Réalisant) HEIN ! Mais je suis un MECHANT, je ne peux pas faire quelque chose de GENTIL ! Oh NON ! Moi AUSSI ! J'ai été contaminé ! OUUUIIIINNNNN !
Rhys : … …je… …
Méchant 4 : Mais kess qui se passe ICI !
Et ainsi de suite jusqu'à…
Rhys : Ecoutez, je… suis désolé.
Méchants de 1 à 145 : OUUUUUUUUIIIINNNN ! On est tous devenus GENTILS ! OUUUIINNNNN ! Bouhouhouhouhou !
Rhys, air triste : Je crois que je ferais mieux de partir…
Kieran, débarquant : Par le sang de mon rival et la hache de mes ancêtres ! (Sautant sur Rhys) RHYS ! Tu vas bien ! Tu n'es pas blessé ! Tu n'es pas en train de mourir ! Tu n'es pas en train d'expirer dans d'atroces souffrances après avoir été torturé !
Rhys, étouffant sous l'étreinte : Argh… geuh…
Kieran, en colère : J'en étais SÛR ! Ces mécréants sans foi ni loi ont molesté une âme pure et innocente comme la tienne ! (Devient furax !) Jamais je ne leur PARDONNERAI ! (Passage en mode 'Super Kieran') KYYAAAAA ! Je suis très en colère ! (Bousille les murs et le sol à chaque pas qu'il fait) Vengeance ! Vous allez TOUS le PAYER ! (Se rue sur les ennemis) Je suis… Kieran, capitaine de la douzième division de l'agence de Criméa et fier de l'être ! Tremblez devant MOI !
Les 145 méchants, rien pigeant : Hein ?
Nul ne sut pourquoi on vit par la suite, après qu'un nuage de fumée rouge se fût dissipé, une pile de 145 méchants montant jusqu'au ciel… Sainte Elimine ait leur âme. Tout autour de la pile, des grands cratères et d'immenses fissures sillonnaient le sol et les murs…
Inconnu masqué, du haut d'un lointain immeuble : … … … très impressionnant…
De fait, vers la fin du carnage…
Kieran, soufflant : Pffff… pfffiiiioouuuu… mécréants… (S'appuie sur un mur pour se reposer…)
PATATRAC ! BOUM !
C'était le mur qui, complètement fissuré, venait de céder en entraînant dans sa chute le Chevalier des Flammes.
Rhys, affolé : Kieran !
Kieran : … … …
Rhys, se penchant : Kieran !
Kieran, ouvrant un œil : Ah… c'est toi, Rhys… tu… vas bien ?
Rhys, air hyper triste : Tu en as encore fait trop ! Quand cesseras-tu d'aller au-delà de tes limites ? Oui, je vais bien.
Kieran : Mais cette tâche de sang horrible sur ton visage ?
Rhys : Ça ? C'est une tâche de la glace à la fraise qu'un méchant m'a achetée.
Kieran : Ah, les perfides… leur sournoiserie est telle qu'ils ont même trompé mon jugement et… (Retombe dans les pommes)
Rhys : Kieran ! Ne bouge pas, je vais te guérir…
Allié, débarquant à son tour : Attends que l'on sorte de cet endroit pour cela, sinon il risque de se jeter encore sur la première bande de soldats ennemis que nous rencontrerons…
Rhys, se tournant : Oscar !
Oscar, sourire zen : Bonjour, Rhys. Ça faisait longtemps… tu vas bien ?
Rhys, sourire d'ange : Oh, Oscar ! C'est vrai que ça faisait longtemps ! Comment tu te portes ! Et l'agence Greil ?
Oscar, sourire zen : Eh bien… elle continue à tourner. J'ai été envoyé en mission… mais elle a perdu un précieux atout quand elle a perdu un prêtre guérisseur comme toi, même si Mist se débrouille très bien.
Rhys : Je suis désolé de l'apprendre…
Oscar, sourire zen : Ne t'inquiète pas, nous nous en tirons.
Rhys, sourire d'ange : C'est normal, avec un chevalier paladin détective comme toi !
Oscar, sourire zen : Tu me flattes.
Méchant 146, attendant depuis des plombes : Et vous voulez que je vous serve le thé, pendant qu'on y est ?
Rhys : Personnellement, je préfère le lait, mais bon… (Sourire d'ange) c'est comme vous voudrez !
Oscar, se tournant vers le Méchant 146 : Monsieur, je suggère, étant donné le nombre de nos blessés respectifs, de cesser toute altercation pour aujourd'hui. (Sourire zen) Et dites à votre ami derrière moi armé d'une épée et prêt à me frapper de stopper son mouvement avant que je ne sois dans l'obligation de le neutraliser.
Méchants 146 et 147, sursautant : AAAHH ! 'Mais comment il a fait pour deviner ! Il a des yeux derrière la tête avec ses yeux fermés !' Argh !
Oscar, sourire zen : Je vous sais gré de votre compréhension. (A Rhys) Allons-y, si tu veux bien. Je vais porter Kieran…
Méchant 147 : UN INSTANT ! Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça ! Fais un pas de plus, et des centaines de nos hommes armés et placés en embuscade derrière ces immeubles te sauteront dessus, chevalier aux habits verts !
Méchant 146 : Et si jamais par miracle tu leur échappais, notre immense canon à bombe soporifique goût framboise placé dans une cachette secrète t'enverrait dans l'autre monde !
Oscar : Oui, surtout quand l'on sait qu'il n'y pas d'homme armé en embuscade derrière ces immeubles et que votre canon, situé juste dans la cinquième remise de la rue en face du magasin d'armes nommé 'Au Chevalier Mort', est hors d'usage et à court de munitions. (Chargeant Kieran sur son dos)
Méchants 145 et 146, bluffés : … … …
Oscar, sourire zen : Et j'oubliais, ce n'est pas un parfum framboise que votre canon soporifique a, mais framboise myrtille. Mais je vous l'accorde, il doit n'y avoir que 20 pour cent de saveur myrtille dans le gaz soporifique que vous avez acheté au noir au magasin 'Au Chevalier Mort'. (Partant) Et 1 pour cent de colorant…
Méchants 145 et 146, bluffés à mort : … … … … … …
Là-haut, loin dans le ciel, sur une très haute falaise, des yeux à travers un masque inquiétant observaient le Chevalier Emeraude et sa troupe s'en aller…
Inconnu masqué : Oh-ho… très impressionnant. Voilà un jeune paladin fort intéressant…
…
(En bas, plus loin…)
…
Oscar, sifflant une mélodie douce : … …
Rhys : Que fais-tu ?
Oscar : J'appelle mon cheval. C'est lui qui porte ma lance…
Rhys, étonné : Il porte ta lance !
Oscar : Un ingénieux système inventé par mon petit frère Rolf. Il a créé une sorte de fourreau à lance portable…
Rhys : Oscar…
Oscar, sourire zen : Oui ?
Rhys : Comment tu as fait !
Oscar : Fait quoi ?
Rhys, sourire d'ange émerveillé : Tout ce que tu leur as dit ! Tout ce que tu as deviné ! C'était incroyable !
Oscar, sourire zen : Oh, ça… ce n'était pas si impressionnant.
Rhys, sourire d'ange émerveillé : Tu as deviné qu'il était derrière toi !
Oscar, sourire zen : Son énergie agressive était très perceptible. Et puis, il faisait un bruit d'enfer.
Rhys : Je n'avais rien entendu ! Et pour le fait qu'il n'y avait pas d'ennemis en embuscade ?
Oscar : Je n'ai rien senti et rien entendu comme présence derrière ces immeubles. Et puis, sa voix respirait le mensonge.
Rhys : Le canon à gaz soporifique parfum framboise hors d'usage sans plus de munition ! Sa place secrète !
Oscar : Odeur de brûlé et absence de bruit de cartouches à recharge. Et j'ai senti la présence de mécaniciens dans la salle.
Rhys, grands yeux : Attends… tu as même réussi à déterminer, RIEN QU'A l'ODEUR, qu'il y avait en plus 20 pour cent de saveur myrtille?
Oscar : Ce n'était pas un parfum pur framboise, mais elle dominait largement, donc j'ai estimé le taux de saveur myrtille à 20 pour cent.
Rhys, yeux encore plus grands : Et le 1 pour cent de colorant !
Oscar : Oh. Ça, c'était du bluff.
Rhys, bluffé à mort : … … …
Oscar, sourire zen : Oh, ce n'était pas grand-chose…
Rhys, sourire d'ange émerveillé : Tu es vraiment un grand paladin détective, Oscar ! Aussi fort que Kieran !
Oscar, sourire zen : Allons…
Kieran, entendant ces paroles des vapes : … … … QUOI ! (Se relève direct en fusillant Oscar du regard) Qu'ouïs-je ! Aussi fort que MOI ! Impossible ! (Se met à fissurer les murs sous ses pieds) OSCAAAAARRR ! Mon RIVAAALLL ! Comment OSES-TU… ! Je suis…
Rhys et Oscar, synchros : … …Kieran, capitaine de la douzième division de l'agence de Criméa et fier de l'être ! Tremblez devant moi !
Kieran : … … … (Air perplexe) Comment vous avez deviné ce que j'allais dire ?
Rhys, mine d'ange : Hi hi hi hi…
Oscar, se grattant la tête : Mais au fait, Kieran, n'étais-tu pas censé être grièvement blessé jusqu'à être quasiment inconscient ?
Kieran, air Kieranesque : CELA est tout à fait exact ! Tu fais bien de me le rappeler, j'avais complètement oublié… (Retombe par terre dans des convulsions terribles) Argh… malgré ces horribles tortures… jamais ne flanché-je ! Argh… par la hache de mes aïeux, par la soupe de mon cheval et les yeux fermés d'Oscar… l'ennemi fut v-vaillant, mais pas autant… que Kieran ! Argh…
Oscar, à part, perplexe : Qu'est-ce que mes yeux fermés ont à voir avec cela ?
Rhys, très inquiet : Oh, mon Dieu, Kieran ! Tu vas bien !
Kieran, se tournant vers lui : R-rhys… tu n'es pas b-blessé… c'est… l'important… argh… ne t'inquiète pas pour… m-moi… argh…
Rhys, se jetant dans les bras de Kieran : Kieran ! NON ! Snif…
Oscar, perplexe : Euh…
Kieran, ton mélodramatique : Rhys… tu… r-représentes tant… pour m-moi… argh… si j-jamais… argh… l'ennemi… t'avait tué… jamais… argh… je n'aurais encore… pu… argh… combattre… le cœur… f-fier…
Rhys, larmes d'ange : Oh, Kieran… je… (Se jetant dans ses bras en prenant son bâton de soin) Je… je vais TE GUERIR ! Même si… je dois… complètement m'épuiser… et en mourir…
Kieran, air affolé : NON, ne fais pas… argh… ça…
Oscar, écartant Rhys : Exactement, ne fais pas cela, j'ai une meilleure idée. (Se penche à l'oreille de Kieran) Tu sais quoi, Kieran ?
Kieran : Quoi donc, très cher rival qui disparaîtrait hélas pour moi en même temps que mon rêve le plus profond et que mon existence ?
Oscar, parlant de façon à ce que seul Kieran l'entende : Tu es absolument pathétique, sans résistance (veine de Kieran gonfle), faible, peureux (veine de Kieran gonfle encore plus), profondément pitoyable, nullissime (veine de Kieran gonfle encore plus), et, pire encore : tu es moins bon que moi. (Big sourire zen d'Oscar)
Kieran, explosion imminente : … … … (Se relève d'un coup, fringant) Oscaaaaaaaaaaaarrrr ! Mon RIVAAAAALLLL ! Tu… Tu… ! Je VAIS TE BATTRE !
Rhys, se jetant dans les bras de Kieran : Oh, Kieran ! Je suis tellement heureux ! Tu vas finalement bien !
Kieran, air Kieranesque : Malgré les atroces souffrances que je dus subir, ma vaillance eut raison de l'adversité et de l'épreuve !
Oscar : … … … 'Incroyable… ils m'étonneront toujours…' (Reprenant) Bon, puisque tout est bien qui finit bien, je suggère que nous nous dirigions vers la Taverne du Chevalier Mort, au sud.
Rhys : Pourquoi ?
Oscar : Je pense que c'est dans ce lieu que nous collecterons le plus d'information pour notre mission.
Kieran, air Kieranesque : Ça, c'est une idée géniale, rival ! Comme moi, d'ailleurs ! Car je sais que j'aurais eu la même !
Rhys, yeux d'ange : C'est vrai ? Wouah, je ne savais pas !
Kieran, air Kieranesque : Bien SÛR ! Tu doutes de moi !
Rhys, yeux d'ange : Jamais.
Oscar, les coupant : Mais tout d'abord, avant de nous diriger vers ledit endroit (Monte sur son cheval), j'ai besoin de quelques infos et de quelques outils… (Sort son portable émeraude et compose un numéro) … … …
Rhys, sur le cheval de Kieran : Oscar, qu'est-ce que…
Oscar : Commencez à trotter là-bas, j'arrive. Mais ne vous approchez surtout pas !
Rhys : Aye-aye, sir !
Kieran, partant au trot : Yaaaaaaaaahhh !
…
(Maison d'Oscar)
…
Dring ! Dring ! Driiiinnggg !
Boyd : DONNE-MOI ce téléphone, petit !
Rolf : Premier arrivé, premier servi ! Et ne m'appelle PAS petit !
Boyd : Et pourquoi je t'appellerais pas 'petit', PETIT !
Rolf : Parce que j'suis MÊME pas petit ! Na ! Et si tu le redis encore, je crie ! Na !
Dring ! Dring ! Driiiinnggg !
Boyd : Alors, donne-moi ce téléphone, petit !
Rolf, montant sur le lustre : Tu peux toujours rêver ! (Décroche le téléphone) Oscar ! Y'a Boyd qui veut me taper avec sa hache ! Dis-lui d'arrêter !
Oscar, serein à l'autre bout du combiné : Dans ce cas, Rolf, commence par descendre du lustre du salon et par cesser de pointer la flèche de ton arc sur lui.
Rolf, activant l'option 'Ecoute-Totale' du téléphone : Maïeeeuuhhh !
Boyd, hurlant : OSCAR ! Tu fous QUOI ! Ça fait des jours que j'attends ton appel de détresse pour voler à ton secours vu que y'a que moi pour le faire ! Et dis à Rolf de cesser de me viser avec son arc, ça m'énerve !
Oscar, serein à l'autre bout du combiné : Boyd, si tu arrêtais de brandir ta hache en tous les sens et de secouer le lustre où Rolf est perché, il arrêterait peut-être d'essayer de te tirer une flèche.
Boyd, hurlant : ARGGHH ! Oscar, c'est à QUOI que tu joues ! Tu pourrais AU MOINS me donner des nouvelles de tes difficultés et de tes échecs, j'étais INQUIET ! (Reprenant une voix normale alors que Rolf descend et met le combiné au milieu) Tu me fais faire du baby-sitting avec un petit au lieu de t'empêcher de foirer ta mission ?
Rolf : Pour la dernière fois, idiot, arrête de m'appeler 'petit' ! Et c'est toi qui as voulu prendre congé !
Oscar, zen : Boyd, Rolf, j'ai besoin de vos services.
Rolf, tout joyeux : Youpi ! Je dois venir, c'est ça ?
Boyd : Ce que t'es bête, petit ! Qui aurait besoin des services d'un petit !
Rolf : J'ai dit, ARRÊTE de m'appeler PETIT !
Oscar : Rolf, j'ai besoin que tu actives le 'Localisa-Cherchor'. Boyd, seconde-le au 'Mécano-Motor'.
Boyd : Voyez-moi ça, Sieur Oscar de l'agence Greil renvoie son génie de frère à l'alimentation physique des moteurs mécaniques au lieu de hurler son désespoir de ne pas le voir venir apporter son aide en personne…
Rolf : 'Génie de frère' ! EXCUSE-MOI, grand idiot, mais le génie des mécaniques et des appareils, c'est MOI ! Tu n'es même pas fichu de reconnaître un clou d'une vis ! Tout ce que tu sais faire, c'est taper dedans !
Boyd : Toi, le petit, LA FERME !
Rolf : Je t'aurais prévenu, ARRÊTE de M'APPELER PETIT ! Ouin ! Si tu continues… je… OUIN !
Oscar : Rolf, Boyd… c'est une urgence.
Rolf et Boyd : Aye-aye, grand frère !
Un peu plus tard…
Rolf, aux commandes d'un immense appareil : Conduit d'auto direction opérationnel… commande de localisation disponible… option de recherche fonctionnelle… système d'ultra- sécurité enclenché, mot de passe correct… (Vérifie le reste) Poste de commande 'Localisa-Cherchor' OPERATIONNEL !
Boyd, vérifiant les éléments de son propre poste : Alors… ce truc… okay, la roue tourne… ce levier-là… j'sais pas ce que c'est, mais tant que ça marche, ça roule… et ce machin… ça va, il est pas rouillé, et moi non plus… argh, comment il fait, le petit, pour s'y retrouver dans tous ces circuits ? Quand je pense qu'il a inventé cet appareil… ah, ça marche ! (Finit les vérifications) Poste d'alimentation Mécano-Motor OPERATIONNEL !
Oscar, à l'autre bout du combiné : Poste de repérage 'Supra-Détector' opérationnel. Paré au lancement ?
Rolf et Boyd : PARE AU LANCEMENT ! Attendons tes ordres, grand frère !
Oscar : Suis actuellement en train de galoper vers la 'Taverne du Chevalier Mort'. Désire information sur le lieu et ses fréquentations.
Rolf, sursautant : Le… la… TAVERNE DU CHEVALIER MORT !
Boyd, en colère : Oscar, tu fous QUOI là-bas !
Oscar, serein : Ma mission.
Boyd, en colère : CRETIN, t'es au courant que c'est un endroit DANGEREUX ! Et tu CROIS que je vais te laisser aller LA-BAS comme une FLEUR !
Oscar, serein : C'est pour cela que je vous demande des infos. Je ne veux pas partir sans être préparé…
Rolf : Oscar… ça m'ennuie de le reconnaître, mais ça arrive à Boyd d'être intelligent ! Pour une fois, il a raison ! J'veux pas que tu partes là-bas, grand frère ! Tu risques ta vie !
Oscar : Boyd… Rolf… j'ai besoin de votre aide. Si… je n'accomplis pas cette mission… des centaines d'innocents – des milliers, peut-être ! – vont souffrir comme… nous avons souffert avant d'être avec Ike. Sans vous… je ne pourrais pas le faire.
Boyd : … … …
Rolf : … … …
Boyd : … … crétin. Mais malheureusement, tout le monde arrête pas de dire que je devrais suivre ton exemple, Oscar. Aussi je vais devoir t'empêcher de mourir pour te montrer combien je suis doué.
Oscar : Boyd…
Rolf : Hé, comment ça, 'Boyd' ! Et MOI alors, tu me comptes même pas là-dedans alors que SANS MOI, tu pourrais jamais faire fonctionner cet appareil ! C'est moi qui l'aie inventé, il n'y a que moi pour comprendre comment faire !
Oscar : Rolf…
Boyd : On est avec toi, Oscar. On n'allait pas te lâcher… mais t'as pas intérêt à mourir, ou je m'occuperai personnellement de toi au paradis !
Rolf : Assez bavardé, gros idiot, notre grand frère a besoin de nous ! On y GO !
Boyd : Arrête m'appeler 'gros idiot', petit ! Et j'allais commencer, c'est toi qui m'interromps !
Rolf : J'AI DIT, arrête de m'appeler 'PETIT', GROS IDIOT ! Et c'est toi qui es train de m'interrompre ! Ouin ! Et na !
Boyd : Et si on…
Rolf : … arrêtait de…
Boyd : …se disputer ?
Rolf et Boyd : Alors, dans ce cas… (Faisant leur manœuvre) …commande recherche ACTIVEE !
Oscar, ému : Merci… mes frères. (Se remet au galop en branchant le 'Supra-Détector', puis reprends d'une voix pleine de sang-froid) Attends vos informations.
Rolf : Yo, 'Taverne du Chevalier Mort' ciblée ! 456 pas avant, trois virages bâbord et deux tribord !
Boyd : Argh, la secousse est forte, Rolf… argh, vibrations terribles dans les mains ! Ça veut dire…
Rolf, écoutant Boyd sans cesser de fixer l'écran : Oscar, il y a des forts mouvements de tremblements d'après l'appareil de Boyd ! Que dit le tien ?
Oscar, galopant : Le Supra-Détector… me dit que ce sont des bruits de galop.
Rolf : J'ai leur localisation… à 46 degrés, deux kilomètres !
Boyd : Merde, ils sont proches !
Oscar, calme : Ce doit être des troupes de cavaliers ou de paladins…
Rolf : Vu les infos, ils doivent être au moins une bonne quinzaine… traîne pas, grand frère !
Oscar : Compris. Je passe par l'autre chemin que m'indique ton Localisa-Cherchor.
Rolf : Ouais !
Boyd : Tu peux arrêter de dire 'ouais', petit ! Tout ce qu'on disait faisait vraiment classe jusqu'à là !
Rolf : ARRÊTE de m'appeler PETIT ! Et c'est toi qui fais pas classe parce que tu piges rien à ce qu'on raconte, gros idiot ! Na !
Boyd, offusqué : Comment ÇA ! C'est moi qui ai eu l'idée d'un système d'attaque à trois !
Rolf : Oui, mais c'est moi qui l'aie inventé et construit ! Na !
Oscar, serein : Tout comme j'ai dû le replacer dans un contexte d'utilisation en combat. Allez, soyez gentils et cessez de vous disputer, ne fût-ce que pour quelques minutes ; cela trouble mon Supra-Détector et je vais finir par me cogner…
Il fallait savoir une chose : ce système de combat, seuls les trois frères pouvaient l'utiliser. Son fonctionnement était secret, mais même s'il ne l'avait pas été, personne d'autre, sans doute, n'eût pu l'utiliser ; car il était adapté aux étonnants dons des trois frères. Oscar, l'aîné (paladin lancier et archer), bien que ne disposant pas du sens de la vue, avait les autres sens surdéveloppés, comme on sait déjà, et une perception extrasensorielle des énergies impressionnante ; le 'Supra-Détector' inventé pour lui permettait de communiquer aux autres ses perceptions. Boyd, le cadet (guerrier bipenne et archer), avait une force terrible et une capacité à appréhender les choses physiquement supérieure à la moyenne ; le 'Mécano-Motor' avait été inventé pour lui afin d'alimenter le tout, de renforcer le Supra-Détector, et d'envoyer des décharges de forces dévastatrices. Rolf, le plus jeune (archer d'élite), était extraordinairement habile de ses mains et intelligent pour la conception d'appareils ; il avait inventé les trois appareils selon la personnalité de chacun, et pour lui, le 'Localisa-Cherchor' était le poste de commande le plus avancé ; capable de tout coordonner et de tout interpréter pour des performances d'exception. C'est lui qui était la jonction des perceptions d'Oscar et de la force de Boyd.
Oscar : Rolf, pourrais-tu me donner des informations sur l'emplacement de Rhys et de Kieran ?
Rolf, grands yeux : Rhys est là ! Tu me l'as pas dit ! Méééééé ! Il… risque sa vie !
Boyd, fronçant les sourcils : Attends, y'a aussi… comment il s'appelle, déjà, ton rival, le… le chevalier fou !
Oscar, serein : Kieran n'est pas fou, juste un peu… impétueux.
Boyd : UN PEU IMPETUEUX ! Et la fois où il a débarqué à l'agence Greil en pyjamas pour te scalper à la hache !
Oscar, serein : Ah, tu veux parler de la fois où il avait cru que j'avais volé son oreiller pour le défier en duel de polochon.
Rolf et Boyd : … … …il est vraiment fou.
Rolf : Mééééééééééé, Oscar, tu m'as pas dit, pour Rhys, qu'il…
Oscar, serein : Ne t'inquiète pas, il est avec Kieran, il ne peut rien lui arriver.
Rolf : JUSTEMENT, c'est pour ÇA que je M'INQUIETE !
Oscar, amusé : Très bien, dans ce cas, j'y cours. Mais ne t'inquiète pas, tout va bien se p-…
Rolf et Boyd, sourcils froncés : Mais c'est quoi ce truc… ! (Voyant et sentant avec leurs appareils) MERDE ! (Affolés) OSCAR ! DERRIERE TOI !
Oscar, sursautant : Quoi ! Je… !
D'un mouvement brusque, le Chevalier Emeraude fit faire un écart à son cheval, qui hennit de peur quand une forme volante noire manqua de le renverser. Quelque chose frappa durement l'épaule droite d'Oscar, déchirant le tissu et la chair.
Oscar, déstabilisé sous la douleur : OUILLE ! (Fronçant les sourcils) Mais qu'est-ce que c'est que ç-…
Il eut tout juste le temps d'esquiver une autre attaque avec adresse, que la blessure rendait plus raide pourtant.
Inconnu masqué, sur grand oiseau noir : Oh, joli réflexe. Mais pouvais-je en attendre moins de toi ?
Oscar, avec sang-froid : Qui êtes-vous ?
Inconnu masqué, voix grave imposante : Qui je suis ? (Allure majestueuse de méchant) Permets-moi de décliner mon identité… Oscar Serein.
Oscar, calme : Je ne comprends pas. Vous déclinez votre identité et vous connaissez la mienne pourtant.
Inconnu masqué : Qui ne connaîtrait pas le légendaire Chevalier Emeraude ?
Oscar : Eh bien, tout le monde à part mes amis, vous – qui venez de le montrer – et moi, bien sûr.
Inconnu masqué, rire caverneux : Tu as de l'humour, Chevalier Emeraude. Mais je vois que tu t'es inclus dans la liste des personnes qui te connaissaient. Es-tu sûr de bien te connaître ?
Oscar, calme : N'est-ce pas la tâche de vie de chacun que d'entreprendre celle à laquelle vous faites allusion ?
Inconnu masqué, appréciateur : Et philosophe, avec ça. Tu es indéniablement au dessus de la moyenne. La plupart des chevaliers détectives ne pensent qu'à foncer dans le tas et à cogner partout sans rien comprendre à la vie.
Oscar : J'apprécie le compliment, mais leur raison de vivre est peut-être profonde, même si elle ne paraît pas évidente.
Inconnu masqué : Je vois. Tu dois être en train de défendre ton ami, le Chevalier des Flammes. Quelle loyauté.
Oscar : … … …
Inconnu masqué : Cependant, pour plaisante qu'est cette conversation, elle n'était pas l'objet de ma visite. Chevalier Emeraude (Et il accentue son surnom), je suis venu… pour voir comment tu progressais. Intéressant… mais apparemment, tu peux faire bien mieux, n'est-ce pas ?
Oscar : … … que voulez-vous dire ?
Inconnu masqué, voix pesante : Oh, tu sais très bien ce que je veux dire. Tu as des sens exceptionnels, et pourtant tu aurais pris ma première attaque sans tes frères.
Oscar : … … …
Inconnu masqué, inquiétant : Tu sais ce que je veux, Oscar Serein ?
Oscar, zen : Non, mais vous allez me le dire.
Inconnu masqué : Ha ha… toujours autant d'humour, sous ton visage serein. Mais, très cher, je crois que tu le sais déjà, ou plutôt que tu le sens déjà – en partie du moins.
Oscar : … … …
Inconnu masqué : Ton pouvoir n'est pas… à son maximum. Il est loin de l'être... pour l'instant. Dis-moi, comment fonctionne-t-il ? Je suis curieux de savoir comment…
Oscar : … … … écoutez, je ne souhaite pas continuer cette conversation.
Inconnu masqué, amusé : Oh, je me doutais que tu ne voudrais pas en parler, Chevalier Emeraude. Mais cela ne fait rien, je saurais de toute façon. (Voyant Oscar se tourner vers lui dans l'attente d'un combat) Cependant, comme je ne compte pas t'arracher ce secret sous la torture, vu que j'ai besoin de toi en un seul morceau, tu n'as pas à t'inquiéter pour l'instant. Mais si j'étais toi, ce ne serait pas de la mort ou de la vie que je m'inquiéterais… je m'inquiéterais plutôt pour quelque chose d'infiniment plus précieux.
Oscar, zen : Feriez-vous allusion à l'âme ?
Inconnu masqué, appréciateur : Décidément, tu es surprenant. Intelligence, profondeur, sérénité… s'épanouissant en qualités techniques remarquables. Une beauté certaine. Sereine comme l'émeraude… chevaleresque comme le devoir… mais quelque chose manque, n'est-ce pas ?
Oscar, très mal à l'aise : Je… à quoi…
Inconnu masqué, regard perçant et ton incisif : Oscar Serein, ex-capitaine paladin détective de la cinquième division de l'agence de Criméa, aurais-tu enterré là-bas, dans ce passé lointain, le secret de tes yeux ? Quelque chose, du genre… 'Pourquoi l'ai-je un jour regardé ?'
Oscar, violent sursaut : Vous… !
Inconnu masqué, sourire sous le masque : Oh, aurais-je touché un point sensible, Chevalier Emeraude ? (S'avance vers lui) Dis-moi…
Oscar, nerveux : … … … (Reste pétrifié) … … …
Rolf, effaré à l'autre bout du combiné : G-Grand… f-f-rère ! N-non… ! N-NON !
Boyd, jurant à l'autre bout du combiné : PUTAIN de MERDE ! O-OSCAR ! Réveille-toi ! REVEILLE-TOI ! Barre-toi ! IL VA… !
L'impressionnant inconnu s'avança près – très près – du jeune paladin, qui n'avait pas esquissé un mouvement, et qui, contrairement à son habitude, semblait en proie à une nervosité si forte qu'elle le paralysait complètement.
Inconnu masqué, touchant légèrement le visage de l'autre : La sérénité est une fleur qui éclôt, magnifique et incomparable, pour fêter ses grandioses funérailles dans la main de celui qui la cueille. (Touche les yeux fermés du Chevalier Emeraude comme s'il voulait les voir s'ouvrir) Pour célébrer le bouquet d'un printemps éternellement victorieux… moi, le Collectionneur d'Âmes, cueillerait la Sérénité après avoir cueilli la Passion, la Pureté et ces magnifiques fleurs qui m'attendent ici-bas. (Caresse légèrement les cheveux de l'autre…) Et tu n'y feras pas exception, étonnante Fleur Sérénité, toi que je garde pour la fin…
Durant tout ce temps, le jeune Chevalier Emeraude n'avait pas bougé. D'une immobilité de pierre, il était… comme mort.
Collectionneur d'Âmes, partant : Ce fut un délice de sentir cette magnifique âme… mais je voudrais goûter au parfum sublime et à la vision inégalée qu'elle offrira lorsqu'elle sera pleinement éclose. Viendra, dans des temps proches, la saison d'un printemps éternel…
Ses yeux d'or fixèrent Oscar qui semblait sans vie.
Collectionneur d'Âmes : Et ce jour-là, de même que je verrai la couleur de ces yeux… le monde entier verra le printemps de ma victoire. (S'envolant) Chevalier Emeraude, quand tu viendras affronter mon armée dans mon château, tu mettras en gage quelque chose d'infiniment plus précieux que ta vie… et qui sera mien pour l'éternité.
Et de disparaître dans une nuée d'argent, emportant avec lui le mystère des jours et des nuits.
Mais, un autre mystère était né ici-bas, sur la terre ;
Dos tourné à la lumière, une Emeraude venait de se briser. Sur un visage que l'ombre cachait, des larmes étaient nées sur celui dont le cœur n'avait jamais connu que pureté.
Note : Pas mal, les paroles du méchant ? Ne me posez pas de questions sur d'où il sort, je n'en ai strictement aucune idée. Non, ce n'est pas Ashnard (qui m'en a fait voir de toutes les couleurs en mode Hard). Un point bonus pour ceux qui devinent qui sont les Fleurs "Passion" et "Pureté" (Bon, en même temps, c'est quand même pas très dur...) ! Renn, bravo, tu as déjà remporté deux points bonus en devinant pour Kieran (deuxième chapitre) et Rhys (troisième chapitre) !
