Auteuse: toujours moâ

résumé: faites la connaissance des sous-sols de Poudlard

note: c'était assez rapide comme post cette fois-ci?


Moe… moe… Tomoe…

J'ouvrais les yeux sur une tête blonde. L'acier de ses yeux semblait inquiet.

Tomoe ? tu vas bien ?

Un léger mal de crâne. Je regardais autour de moi. J'étais allongée dans les cachots.

Hé merde ! lançais-je.

Quoi ? qu'est-ce qu'y a ?

Je me rendis soudainement comte de la présence de Draco et d'autres serpentards.

Oh ! excuse-moi Draco ! j'avais encore prévenu personne, mais je suis narco…

Hein ?

C'est-à-dire que je peux m'endormir à tout moment…

Oh ! Okay ! j'ai eu peur en te voyant étalée par terre.

La tête de Pansy apparut dans mon champ de vision. Elle avait l'air plutôt septique et mécontenta de me voir là. Je me demande bien pourquoi…

T'es sûre que ça va aller ?

Si je retrouve mon chemin, ça devrait aller, dis-je avec un sourire gêné.

Ca te vas si je te raccompagne jusqu'à la Grande Salle ? Parce que moi, je ne sais pas où se trouve l'entrée de ta tour, jolie princesse, dit-il en murmurant ses derniers mots.

Ca me va ! fis-je en lui tendant la main.

Il l'a pris et me tira vers lui. Je me retrouvais d'un si près de lui que je pouvais sentir son odeur et son souffle sur ma peau. Je levais mes yeux cers les siens et me retrouvais prise dans l'ouragan de son regard, si gris, de l'acier trempé. Des bruits m'arrachèrent à ma contemplation, je tournais alors vers une Pansy rouge de colère.

Ben Pansy ? qu'est-ce qu'il y a ? t'as un bouton sur le nez ? ah oui, tiens, c'est vrai !

Hein ?

J'étais également beaucoup trop près d'elle (moins de 1m50).

Ah non ! Pardon ! C'EST ton nez !

HaHa !Elle était trop bonne celle-là, s'exclama Draco en montant l'escalier de Poudlard. Non mais ta vu la tête qu'elle a tirée ?

J'en avais du mal à marcher tellement j'avais mal au ventre à force de rire.

L'ange blond me guida à travers le château, sur un chemin que je ne connaissais pas, mais dont rien ne m'échappait. Finalement, il s'arrêta devant quelques choses qui n'étaient pas la porte de la Grande Salle. C'était un immense tableau qui s'étendait du sol jusqu'à… près d'un mètre au-dessus de ma tête. Une jeune personne nous observait. Androgyne. C'est le premier mot qui me vint à l'esprit.

Plus androgyne que ça, t'es asexué !

De longs cheveux châtain tombant jusqu'à la taille, des yeux bleus, vert, non… gris, en fait cela dépendait des moments. Un regard pétillant de vie mais impassible, glacé. (Décrit comme ça, ça semble difficile de s'en faire une idée, alors imaginez plutôt une beauté sans égale et dont vous ne pourriez jamais définir le sexe, c'est plus simple comme ça !).

Salut Sans Nom.

Bonjour Draco…

La voix était celle d'un homme.

Tu m'as l'air en charmante compagnie…

Une voix chaude et sensuelle.

Je sais… répondirent les yeux d'un acier pétillant en me regardant furtivement. Je sais. Baie Bleue.

Dommage…J'aurais bien conversé avec cette demoiselle… à une autre fois peut-être… ?

Tomoe, je m'appelle Tomoe. Ravie d'avoir fait votre connaissance… ?

Sans Nom, tout le monde m'appelle Sans Nom, ici. Mais appelle-moi Griffith.

Alors à bientôt Griffith, lançais-je au fabuleux portait avant de disparaître derrière, entraînée par Draco.

L'entrée se referma sur nous en laissant apparaître une grande chambre tout de vert et d'argent.

C'est bien la première fois qu'il drague quelqu'un que j'amène chez moi… enfin, une preuve de plus que tu n'es pas comme les autres.

Hein ?

Non rien…j'ai rien dit, répondit-il en se tournant vers moi avec un grand sourire charmeur. Je voulais juste passer prendre quelques trucs pour aller à la salle sur demande.

La salle sur demande ?

Oui, une salle un peu spéciale, je te montrerais si tu veux. Mais pour l'instant, tu veux bien m'aider à trouver certains livres.

Bien sûr ! avec grand plaisir. Lesquels ?

Magie blanche, Magie noire, quelle différence ? de Nom. Je crois qu'il est tout en haut.

Pas de problème !

Je jetais un regard surpris sur la bibliothèque qui était immense avec une échelle qui trônait sur son côté. J'y grimpais pour atteindre la dernière rangée de livres. Ils étaient tous de tailles différentes, bien rangés, propres comme des sous neufs. On pourrait croire qu'ils avaient été lustrés.

Oh ! je pourrais t'emprunté celui-là ? lançais-je à Draco en attrapant le livre en question pour le lui montrer.

Lui, qui, en bas, tenant l'échelle, fut si surpris de mon choix qu'il en perdit l'équilibre ainsi que moi par la même occasion.

Quand je rouvris les yeux, je me rendis compte que je me trouvais assise en travers des jambes du jeune ange, le livre serré contre ma poitrine. Il me regarda avec étonnement et la peau blanche ivoire de ses joues rosit légèrement. Il m'avait également enserré la taille de ses mains pour que je ne fasse pas une mauvaise chute.

Pardon ! je suis désolé ! dit-il en me lâchant à la vitesse de l'éclair les joues enflammées.

Merci de m'avoir rattrapée…Draco, balbutiais-je. Euh… Alors ? je peux t'emprunter Plantes et Poisons mortels ?

Je ne pensais pas que tu t'intéresserais à ce type de lecture…

Je m'intéresse à beaucoup de choses que tu ne soupçonnerais pas…

Ses mains étaient de nouveau venues se poser sur mes hanches et nos lèvres se rapprochèrent dangereusement.

Tu n'auras pas arrêté de me surprendre…et dès le premier jour, dit-il dans un souffle en ramenant l'une de ses mains à mon visage.

Tendrement, il déposa un baiser sur mes lèvres. En guise de réponse, ma langue vint doucement caresser ses lèvres. Les bras de l'ange m'enlacèrent et ses doigts effleurèrent le bas de mon dos (genre de truc qu'il ne faut pas faire si vous voulez que je reste sage). Je passais mes doigts entre les boutons de sa chemise et les ouvris un à un. Sa peau était douce et chaude, mes doigts parcourant le dessin de ses muscles fins. Je me tournais totalement vers lui pour l'allonger sur le sol. Il gémit.

Evite d'appuyer tes pattes par là, s'il te plait…

Mrrwaouw ? fis-je en penchant la tête de côté et en faisant apparaître des oreilles de chats sur ma tête.

Il rit et passa sa main dans mes cheveux pour aller les titiller.

T'es trop mignonne comme ça.

M.Malefoy me tira vers lui pour m'embrasser à nouveau. Nos langues se croisaient dans un balai de hautes figures aromatiques. Ses mains descendirent sur ma poitrine, effleurant mes seins pour m'arracher à l'emprise de mes vêtements. Il fit glisser ses doigts le long de mon torse et me pris dans ses bras, se releva pour me jeter sur son lit. Je me relevais à quatre pattes.

Mrrwaouw ! chouette, un ange rien que pour moi !

Je ne suis pas un ange… mais moi… j'ai une furie dans mon lit… dit-il en s'approchant d'une démarche sensuelle.

Il se pencha sur moi et ses mains continuèrent à se balader sur mon corps.

à suivre (dans pas trop longtemps j'espère)