Auteur: Azills
Titre: J'aurais bien voulu
Dsclaimer: Rien à moi! Ni la chanson ni les personnages.
Note: Quelque choseque j'ai fait il y a longtemps et que j'ai soudainement eu envie de publier. Indulgence, s'il-vous-plait!
-Je viens de remarquer en relisant pour les fautes que j'avais pas mis le nom de 'l'ami d'enfance de Blaise'... A votre avis, c'est... ?
J'aurais bien voulu
Blaise regardait son ami d'enfance assit en face de lui, juste à côté d'un jeune homme aux cheveux et aux yeux noirs, rien que regarder ces deux-là suffisait pour savoir que ce n'était pas juste deux bons amis.
Blaise serra un pan de sa cape dans sa main. ils venaient tout juste de se connaitre.
Il croisa son regard, suffisant, ailleurs.
Oh god, il avait envie de le prendre dans ses bras.
Mais il attendait, il attendait depuis le début et il continuait d'attendre. Il l'avait vu défiler dans une série de bras, autres que les siens, bien sûr. Il avait finit par réussir à se composer un visage indifferent.
Zabini, le seducteur, le sans-gène, même au risque d'être grossier.
Il n'osait pas lui parler.
Il avait essayé pourtant,
De lui dire tout, du début à maintenant, et de maintenant à la fin.
Mais c'était trop dur, il était trop loin pour qu'il puisse l'atteindre.
Alors tant pis, il s'était laissé regarder de haut.
Il était resté à sa place, il n'avait plus essayé de la décrocher de la sienne.
Il ne voulait pas supplier, il ne voulait pas ressembler à une fillette en plein dans son premier amour.
Donc il attendait patiemment le printemps.
Il aurait voulu agir comme d'habitude.
Comme un homme en pleine possession de ses moyens.
Le coucher sur le sol, lui faire l'amour.
Il en avait eu l'occasion mais l'avait royalement manquée.
Il était encore en colère contre lui-même,
Il avait envie de se mordre, de se faire mal.
Mais il se retanait, il voulait pouvoir.
Se planter devant lui et lui montrer que tout allait bien, même sans lui.
Mais il ne savait pas mentir.
Il se sentait peit et peut-être bien qu'il l'était.
Il aurait voulu être indifferent,
le mettre à ses pieds.
Etre superieur.
Il aurait voulu pouvoir tourner les talons.
Lui dire au revoir sans rien regretter.
Mais il continuait à, discretement, lui tendre la main en attendant qu'il la prenne.
Et il continurait le temps qu'il faudra.
Jusqu'à ce qu'il puisse le prendre dans sees bras.
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J'aurai bien voulu pour passer le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
Un argument apparement suffisant
Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
Mais quittes moi cet air suffisant
Alors tu restes a ta place et je reste a ma place
En attendant vivement le printemps
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisiere de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot, et c'était la galere
Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je reste a ma place et tu restes a ta place
A l'automne on attendra le printemps
J'aurai bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
Que je suis assis face et pas a tes cotés
Qu'a tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement
Te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer
J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
J'aurai tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses, ne m'arêtera pas
Jusqu'a c'que tu m'ouvres la porte de tes bras
J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets
Babylon Circus-- J'aurais bien voulu.
