Journal d'un Gryffondor en peine
Voilà le PoV de Remus !
Disclaimer : Les personnages, lieux, etc. appartiennent à J.K. Rowling sauf l'histoire en elle-même.
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Fichu devoir de potions. Fichu encre qui n'arrête pas de tomber sur mon parchemin. Fichu plume qui n'écrit qu'en rouge. Fichu prof sadique qui nous a donné un devoir à rendre propre et en encre noire. Fichu Black pour être dans mes pensées.
Non ! Penser au devoir de potions. Au magnifique devoir de potions hyper passionnant sur les propriétés des tout aussi passionnants pétales de rose blanche immaculée. Du blanc, que c'est beau du blanc, ça change du noir, de Black.
Mais c'est pas vrai !
Penser à autre chose qu'à Bl...Sirius.
Bon, changons de matière, ça ira peut-être mieux.
Alors, métamorphose, fait, arithmancie, fait, défense contre les forces du mal, fait, étude des Moldus, fait. Il y a-t-il quelque chose que je n'aie pas fait !
Ah, astronomie.
Bien, alors.
"L'étoile la plus brillante est Sirius qui se situe dans la constellation du..."
Mais c'est pas vrai !
Je passe ma main dans mes cheveux, soupire et prend un autre plume.
Tampis, ce n'est pas parce qu'il porte le nom d'une étoile qu'il va m'empêcher de travailler !
Allez Remus, courage, ce n'est que quatre-vingt centimètres de parchemin qui te sont demandés, juste quatre-vingt centimètres. Mon Dieu, c'est trop !
Non, je vais y arriver, je vais y arriver.
Penser à l'astronomie, uniquement à l'astronomie, à ça et seulement à ça.
Je me penche vers mon livre, tournant les pages, prenant des notes, mordant le bout de ma plume quand je ne trouve pas.
Je repasse ma main dans mes cheveux.
Heureusement que je n'ai pas la même tignasse que James, merci Merlin ! N'empêche, j'imagine que ma tête doit plutôt ressembler à la sienne, à force de m'énerver.
Je souris. Il y aura une deuxième tignasse en tout sens à Gryffondor.
Une mèche me cache la vue, je la repousse.
Sans que je puisse rien y faire, mes yeux dévient de mon parchemin pour s'attarder sur une certaine tête aux cheveux noirs mi-longs, retombant sur ses yeux avec une sorte d'élégance désinvolte. Ses yeux gris envoutants...
Je m'en rends compte et reporte aussitôt mon regard sur le bout de papier devant moi.
Se concentrer sur le devoir ! Sur le devoir !
Lily se moquerai de moi si elle me voyait.
Moi, Remus Lupin, incapable de travailler et de me concentrer tout ça à cause de Sirius.
Pff...je suis pathétique.
Je risque un autre coup d'œil discret.
Il est en train d'écrire, le sourire aux lèvres.
A quoi pense-t-il ?
Certainement pas à moi.
Je soupire à nouveau.
Ça doit faire plus d'un an que j'aime Sirius, mon meilleur ami.
Je me demande vraiment ce que j'ai fait au ciel pour être tombé amoureux de lui.
Tomber amoureux d'une fille, être normal, aurait tellement été plus facile. Mais non, il a fallu que je sois tombé amoureux d'un garçon, de mon meilleur ami en plus !
Et pour combler mon malheur, c'est le plus grand coureur de jupons de Poudlard (si pas de la Terre) et donc, forcément, hétéro.
Je sens une forte odeur qui passe près de moi, je lève la tête. Amélia O'Neill. La plus grande fan de Sirius qui est comme il se doit, blonde aux yeux bleus, très belle (dans le genre superficielle), trop maquillée et siliconnée par magie.
En fait, je ne vois pas pourquoi elles sont toutes ainsi, après tout, Patmol est sorti avec autant de brunes que de blondes !
Je me retiens d'éternuer. Je n'ai jamais supporté les fortes odeurs, c'est dû à ma condition. Alors, si en plus une groupie passe près de moi, c'est à la limite si je ne m'évanouï pas ! Elle empeste le parfum. Les filles peuvent dire tout ce qu'elles veulent, le parfum pue !
Elle s'approche de Padfoot (n'est-ce pas étonnant ?) en roulant des hanches et en lui montrant son décolleté.
Je le vois cacher un livre derrière son dos, tiens, depuis quand il écrit ?
Dans ces moments-là, j'ai presque horreur d'être un mec. Voir Sirius se faire draguer par toutes ces filles, c'est...Et en plus, s'il n'y avait que ça !
Il n'est plus étonnant que Padfoot disparaisse une nuit entière suite à une "discussion" avec une belle fille qui passe par là.
Quoique, en ce moment, c'est plus rare, j'avoue.
En tout cas, la conversation semble bien partie, Amélia est carément collée à lui et elle vient juste d'arriver.
Il se laisse faire.
Il fallait s'en douter, pourquoi la repousserait-il ?
Mais...c'est étrange...
Son sourire...Il n'est pas naturel. C'est ce sourire forcé qui fait marcher toutes les filles mais je connais suffisament Sirius pour dire qu'il est mal à l'aise.
Pourtant, il ne la repousse pas. C'est à ne plus rien y comprendre !
Après tout, c'est peut-être moi qui me fait des idées ? Dans mon désir inconscient que Sirius me laissera peut-être une chance.
Je suis pitoyable.
Je la vois sortir quelque chose de sa poche. On dirait...un flacon ?
Une potion ? Mais pour quoi faire ?
« 'lut Rem ! »
Je sursaute un peu et me retourne pour voir la tignasse de James filer un peu plus plus loin.
Juste un passage éclair et un salut.
Sans que je puisse rien y faire, mes yeux se refixent vers Padfoot et sa fan, il semble apercevoir Prongs et un air soulagé apparaît sur son visage le temps d'un dixième de seconde.
« Et bien, il faut que j'en parle à Prongs, pour le dortoir... »
Pour le dortoir.
Ma gorge se serre. Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre, de toutes façons ? Bien entendu qu'elle allait lui demander de passer la nuit avec elle.
Cap'tain, comme aime l'appeller Sirius pendant les sujets Quidditch, s'arrête et lève la tête vers eux.
« Padfoot, tu es là ! »
James cherchait Sirius ? Mais...il avait semblé qu'il allait vers...Je n'y comprends plus rien ! Mais qu'est-ce qu'il se passe, à la fin ?
Quelques mots s'échangent avant que la groupie ne se lève et parte précipitement dans la direction du tableau de la Grosse Dame.
Sirius est tout sourire et s'en va avec James au dortoir. Ça me laisse perplexe. Que vont-ils faire au dortoir ?
Ils en ressortent quelques minutes plus tard, balai à la main.
Entraînement de Quidditch.
Je pousse un soupir et m'attèle de nouveau à mon parchemin qui reste à mon plus grand malheur et malgré tous mes efforts, presque vierge.
« Salut Remus ! »
Je susaute pour la deuxième fois en si peu de temps.
Je tourne la tête pour aperçevoir une tête rousse avec deux yeux verts émeuraudes scintillants de malice.
Lily Evans, préfète de Gryffondor (mon homologue féminine, donc), septième année, petite-amie de James Potter (un de mes amis, vous l'aurez deviné, grand brun aux cheveux en bataille, yeux noisettes, binoclard et fou de Lily depuis sa première année), ma meilleure amie et accésoirement la seule qui sache à propos de Sirius et moi (même s'il n'y a rien d'autre qu'une solide amitié...).
Depuis qu'elle le sait, elle multiplie les tentatives de me forcer à le lui dire. Elle a même essayé de m'enfermer avec lui quelques jours avant la pleine lune. Autant dire qu'elle a bien calculé, je suis plus...enfin, je me contrôle moins durant cette période. J'aurais été dans de beaux draps, moi, si elle avait réussi. Comment, en effet, expliquer à son meilleur ami pourquoi on lui a sauté dessus ? Question existencielle, n'est-ce pas ? Et dont je me passerais bien par la même occasion !
« Salut Lily. »
Elle me lance un sourire rayonnant et s'assit à côté de moi.
« Sur quoi tu travailles ? » me demande-t-elle en voyant mon parchemin. Elle n'attend même pas ma réponse et lit.
« Astronomie. Intéressant. » fait-elle en relevant la tête et en me souriant d'un air complice.
Pourquoi un sourire complice ? Parce que nous étudions les étoiles et par le plus grand des hasards, la famille Black nomme ses descendants presque sans exception du nom d'une étoile. C'est ainsi qu'on trouve des Bellatrix, Regulus, Andromeda (qui est une constellation et non une étoile) et bien évidemment, Sirius.
Et, Ô joie ! Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel, donc la plus connue.
Je grogne.
Un grognement est généralement le bruit que fait un animal me direz-vous. Mais, il se trouve que je suis un loup-garou (quelle chance j'ai ! Ne trouvez-vous pas ?) et que par conséquent, j'ai quelques...propriétés que je garde sous forme humaine. Bruits bestiaux, force surhumaine (c'est un avantage de temps en temps), sens surdévellopés (pareil), comportements étranges pendant une certaine période du mois et la liste est longue !
« Alors, dis-moi, ça avance entre vous deux ? »
Regrognement.
Elle rit.
« Tu pourrais me répondre par autre chose que des grognements ? »
« Non. » marmonne-je.
Un silence s'installe. Peut-être l'ai-je découragée ? Je reprends ma plume et feuillète le livre, ignorant la belle rousse à côté de moi.
J'ai à peine le temps de poser ma plume sur mon parchemin qu'elle m'est retirée de la main, ainsi que mon parchemin et mon livre.
Je relève les yeux.
Lily me regarde avec un air amusé et secoue la tête.
« Non, Mr Lupin, vous ne m'aurez pas. »
« Rends-moi ça Lil'. » fais-je en essayant d'attrapper mes possessions prises en otage par la dangeureuse préfète.
« Pas tant que tu ne m'auras pas tout dit. » réplique-t-elle en éloignant mes pauvres objets de ma personne.
Je soupire.
« Te dire quoi ? »
Elle penche la tête vers moi et me sourit d'un air entendu.
« Tu sais bien de quoi ou plutôt de qui je veux parler. »
« Absolument pas. » réponds-je en lui faisant un sourire narquois.
Elle me sourit d'avantage avec un petit air sadique. Ça ne me dit rien qui vaille...
« Vraiment ? Pourtant quand on te regarde bien, on remar... »
« Evans, rends-moi mes affaires. Tout de suite. » la coupe-je d'un ton catégorique et sans réplique.
Elle arrête et me tend de mauvaise grâce mes parchemin, livre et plume. Sa soudaine obéissance est sûrement dûe à mon ton froid et au fait que j'ai parlé avec le Loup. Ça m'arrive rarement mais quand je suis en colère, le Loup ressort malgré moi et si je ne contrôle pas, je suis assez agressif et...dangeureux.
« Merci. » siffle-je en reprenant mes affaires sans pour autant me remettre à travailler. J'essaie de me calmer. Lily ne fait ça que pour m'aider, je le sais, mais ça m'énerve. Je n'ai aucune chance, je le sais, et j'accepte ce fait. Seulement, je ne veux pas que l'on m'en parle, que l'on exploite mes faiblesses, j'en ai déjà trop.
Quelques minutes passent dans le silence complet entre nous.
« Bye Rem. » me dit-elle avant de se lever et de s'éloigner de moi.
Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle est déjà loin.
Je serre les dents. Je ne suis qu'un pauvre idiot.
Je souffle bruyament, remballe mes affaires.
Je ne saurais plus travailler.
Je balaye du regard la Salle Commune, il n'y a plus beaucoup d'élèves.
Je soupire, me lève et me rend au dortoir.
En passant près du fauteuil où se trouvait Padfoot, j'apperçois quelque chose.
La curiosité est un vilain défaut, on me l'a déjà bien assez de fois répété mais je ne peux pas m'en empêcher et m'approche du fauteuil.
Un livre ?
Je le prends et le regarde attentivement.
C'est un petit livre en cuir noir.
Je le retourne entre mes mains, fronce les sourcils.
Il y une inscription en lettres dorées sur la face, "S. Black" et une autre sur le dos. "Pour que tu puisses consigner tout ça par écrit ! Prongs.". Je fronce un peu plus les sourcils.
Un journal ?
Sirius écrit un journal ?
Je prends la couverture et vais la soulever quand je m'arrête.
Ça ne se fait pas !
Je ne peux pas lire un journal intime et encore moins celui de Sirius ! De toutes façons, qu'y trouverais-je ? Pas mon nom, c'est certain. Sauf peut-être pour parler d'une anecdote Maraudeurienne, mais rien de plus.
Je le repose et continue mon chemin avant de m'arrêter de nouveau.
Je me mords les lèvres.
Et si quelqu'un le trouve et lit ce qu'il y a dedans ? Je ne suis pas sûr que Sirius appréciera beaucoup...
J'hésite.
Oh allez, Moony ! Siry est comme même ton ami, tu ne peux comme même pas risquer ça, si ?
Non, définitivement non.
Je reviens sur mes pas et prends le carnet. Je remonte au dortoir et m'affale sur mon lit, laissant le journal sur ma commode. Je lui rendrais dès que je le verrais.
J'ouvre un œil. Le dortoir est sombre. Merlin, je n'ai comme même pas dormi ? Je regarde le cadran de ma montre. Vingt et une heures.
J'ai dormi pendant quatre heures.
Mon estomac gronde. Aïe, j'ai sauté un repas.
J'essaie d'oublier la faim qui me tiraille.
Peine perdue.
Ce n'est pas pour rien que l'expression "avoir une faim de loup" existe.
C'est décidé, direction cuisine !
Je me lève de mon lit et aperçois un objet insolite sur ma commode.
J'y prête un peu plus attention et je reconnais l'objet en question.
Le journal de Sirius.
Et...et si...si j'y jetais un coup d'œil ? Il n'en saurait rien et...
Non ! Je ne dois PAS !
Il faut rendre à Sirius ce qui est à Sirius (Nda. : ptit détournement de "Il faut rendre à César ce qui est à César" ;-p).
J'entends un bruit provenant de mon ventre. J'avais presque oublié ma faim.
Allez, je descends et je prends le journal. Comme ça, si je croise Sirius, je pourrais le lui donner en filant en vitesse et les explications seront pour plus tard, ce qui me donnera le temps de réfléchir à pourquoi je l'ai pris.
Bonne idée.
J'ouvre la porte du dortoir silencieusement, livre à la main.
Mon souffle se bloque dans ma gorge.
Sirius est là.
Il cherche après quelque chose, il retourne tous les coins (Nda. : ça se dit ?), la panique se lisant de plus en plus sur son visage.
Je m'avance un peu.
« C'est ça que tu cherches ? » lance-je.
Il se tourne rapidement vers moi. Ses cheveux ébènes accompagnant son brusque mouvement de tête (Nda. : Loréal, parce que je le vaux bien ! lol), encore en tenue de Quidditch mais sans son balai (c'est bizarre, il a inversé), ses yeux gris voilés de panique.
Merlin, il est magnifique...
Son regard passe du journal à mon visage. Je comprends tout à fait ce à quoi il pense.
« Je ne l'ai pas lu, ne t'inquiète pas. » le rassure-je. J'omets volontairement de rajouter le "Même si j'aurais voulu" encré dans mon esprit.
Son expression se détend et il laisse échapper un soupir de soulagement.
Me cacherait-il quelque chose ?
Tampis, j'avance. Il faut comme même qu'il récupère ses affaires.
« Merci Rem. »
Il est sur le point de le prendre quand je le lâche...
« Je ne sais pas ce que j'aurais fait si quelqu'u... »
Trop tôt.
Le carnet est ouvert, dévoilant les secrets de Sirius, pages remplies de mots à l'encre noire de son écriture.
Je me penche pour le ramasser, essayant de ne pas lire.
Mais je ne réussis pas.
Quand je le tend à Sirius, je vois quelque chose que je n'aurais jamais cru apercevoir de ma vie.
Je me fige, tétanisé.
Les pages sont remplies de "Remus" et autres "Moony".
Je lis, les mots ne rentrant pas dans ma tête.
Mes yeux s'agrandissent de surprise, mon cœur râte un battement.
Tout ce dont j'ai toujours rêvé est entre mes mains.
Sirius m'aime.
Je laisse tomber le livre.
Plus aucun membre ne me répond. J'essaie de parler mais ma bouche n'arrive à émettre aucun son.
Et Sirius a la tête baissée, évitant mon regard.
« Vas-y. » murmure-t-il.
« Qu...quoi ? » bafouille-je, je ne comprends plus.
« Gueule-moi dessus, frappe-moi, injure-moi, ce que tu veux, mais fais-le vite. » répond-t-il d'une voix éteinte.
« Mais...pourquoi je ferais ça ? » demande-je, complètement perdu.
« Je te dégoûte et j'ai trahi ton amitié. Je ne vois pas pourquoi tu ferais autrement que de me rejeter. » répond-t-il d'une voix amère et triste.
Il pense que je le hais.
Vite, Moony, agis ! Sinon, tu vas le perdre !
Je tend la main, relève sa tête délicatement. Il détourne les yeux.
« Sirius, regarde-moi. »
Il m'évite toujours.
« Sirius, regarde-moi. » fais-je d'une voix implorante.
S'il te plaît, regarde-moi.
Il lève enfin les yeux vers moi, je souris.
Il n'y comprend plus rien, mais une lueur d'espoir s'est allumée au fond de ses yeux.
Tout n'est pas perdu.
Je ferme les yeux et me rapproche.
Je l'embrasse, un peu abasourdi par ce contact qui semble si iréel et tant rêvé.
Je n'ai pas le temps de reculer qu'il fait de même avec moi.
Je pleure.
Mes larmes se mélangeant aux siennes. Car je sais qu'il pleure.
Nous nous séparons et j'ouvre les yeux.
Mon regard se rive au sien.
C'est tellement magique. Ce n'est pas possible, je suis en train de rêver !
Je prononce ces mots que j'ai tant de fois voulu lui dire, de peur de le voir disparaître.
« Je t'aime Sirius. »
Il me rembrasse.
« Je t'aime Moony. » me répond-t-il entre deux baisers.
Nous nous arrêtons, à bout de souffle.
Je souris comme un bienheureux. Je n'ai jamais été aussi bien de ma vie !
« Il faudra que je remercie James de m'avoir donné ce journal. » me murmure-t-il en posant son front contre le mien et en me serrant contre lui.
« Tu viens de le faire. »
Je n'ai pas besoin de bouger, je sais que c'est James.
Je sens que je vais dédier un autel à James Potter !
Je prouve une nouvelle fois mon amour quand j'entends des cris.
« Remus...Sirius ! »
Oh non, Peter...
« Qu'est-ce que... » fait une voix féminine, Amélia.
Elle pousse un cri.
« Black...tu es gay ! »
oOoOoOoOoOoOoOoOoO
Du reste de cette scène, je ne me rappelle plus grand chose, je sais juste que le tout Poudlard est au courant de notre couple depuis. Mais ce dont je me souviens bien, c'est :
oOoOoOoOoOoOoOoOoO
Un grondement fort me tire de ma rêverie.
Oups...Mon estomac n'a pas oublié ma faim, lui.
Sirius me regarde, surpris et amusé.
« J'ai faim. » m'excuse-je, le rouge aux joues.
Il me fait un sourire carnassier avant de s'approcher de mon oreille.
« Et moi, j'ai faim de toi. »
Waow ! J'aurais jamais cru faire une suite aussi longue ! Je pensais que le PoV de Rem ferait environ 3 pages, je me suis bien trompée, il est même plus long que celui de Sirius, incroyable ! J'ai jamais fait aussi long !
J'espère que ça vous a plu et que Remus n'est pas trop OOC (out of character pas comme d'hab) ! J'ai pas écrit d'une traite (forcément, ça m'as pris 3 semaines ;-p). Moi j'adore le PoV de Moony, c'est marrant à écrire !
PS : Pour la ptite incohérence "Il est en train d'écrire, le sourire aux lèvres." quelques lignes plus tard "Tiens, depuis quand il écrit ?", c'est qu'en fait, je pensais en premier, il écrit un truc pour passer le temps (un devoir par exemple) et après dans le sens, écrire...un livre. Capich ? (pr Cyrano si jamais elle repasse par là)
Review please !
Sorn The Lucifer's Angel
