Salut à tous ! Ouf, j'ai réussi à poster ce chapitre à temps ! Merci à tous ceux qui m'ont envoyés des rewiew, je crois que j'ai répondu à toutes ! J'ai cependant, le profond regret de vous annoncer une terrible nouvelle ! Je ne posterais pas du tout pendant les vacances ! Bon, mais vous aurez droit à un chapitre magnifique à mon retour ! Voilà, bonne lecture, et laissez moi des rewiew, peut être que s'il y en a assez, je vous mettrais deux chapitres à la rentrée ! CIAO
Chapitre 4
En face d'eux se tenait Severus Rogue, accompagné de Drago Malefoy. Mais ce dernier n'avait plus du tout le même aspect que la dernière fois que Harry l'avait vu, en haut de la tour. Ses joues étaient pâles et creusées, ses cheveux autrefois bien lissés étaient désormais sales, ébouriffés et son visage était maculé de terre. Son visage avait perdu toute trace d'arrogance, remplacée par une peur profonde, tandis que de larges poches se dessinaient sous ses yeux. Rogue quand à lui n'avait pas beaucoup changé : ses cheveux étaient toujours aussi gras, et il arborait un air de mépris calculé. Aucun des deux, cependant, n'avaient sortis sa baguette.
–Vous ! s'exclama Harry en brandissant sa baguette un plus haut.
-Oui, Potter, répondit Rogue avec condescendance, c'est moi.
-Recule Rogue, murmura Tonks, toi aussi Malefoy ! Vous allez rester là jusqu'à l'arrivée des renforts !
Sans commentaire, les deux mangemorts reculèrent. Tonks secoua légèrement sa baguette, et de fines cordes vinrent s'enrouler autour des poignets, des pieds et de la bouche de Rogue et Malefoy. Ils vacillèrent un instant avant de s'effondrer dans la poussière. Tonks, la baguette tendue dans leur direction jeta un coup d'œil à Harry qui se contenaient à grand peine de se jeter sur Rogue.
-Calme toi, murmura t-elle. Ils ne devraient plus tarder maintenant.
Tonks avait à peine finie sa phrase que Remus Lupin, Kingsley Shacklebot, Maugrey Fol Œil et Minerva McGonagall entrèrent dans la pièce suivit par Hermione. Rogue et Malefoy qui s'agitaient pour essayer de se dépêtrer s'immobilisèrent instantanément.
-Eux ! s'exclama Maugrey de sa voie rocailleuse en tendant un peu plus sa baguette.
-Du calme Maugrey, dit doucement le professeur McGonagall. Remus, Kingsley, Tonks, Maugrey emmenez les dans l'une des pièces prévue pour ces cas là. Faites attention surtout. Je les interrogerais tout à l'heure. Harry, Ron, Hermione, vous venez avec moi. Nous retournons au QG.
Ils sortirent dans la rue, Hermione pris la main de Ron tandis que McGonagall agissait de même avec Harry. Ils se matérialisèrent derrière la maison des Weasley et entrèrent par la porte donnant sur le jardin. Mme Weasley se précipita sur eux et les serra dans ses bras, y compris McGonagall qui n'avait pas l'air de savoir comment réagir.
-Vous n'êtes pas blessés, disait Mme Weasley en les examinant fiévreusement. Mon Dieu, j'ai cru que j'allai mourir d'inquiétude en apprenant que vous étiez partis en mission ! Vous avez faim ? demanda-t-elle plus calmement.
-Oui ! S'exclamèrent Harry, Ron et Hermione en même temps.
-Molly, coupa McGonagall qui semblait avoir repris contenance, pendant que vous leur préparez à manger, je vais leur parler. Nous n'en avons pas pour longtemps.
Mme Weasley ouvrit la bouche mais déjà Harry, Ron et Hermione avaient suivis leur professeur dans le salon.
-Bien, dit-elle une fois qu'ils furent assis. J'ai compris tout à l'heure que Harry ne me révèlerait rien. Je suppose que cependant, que vous deux, vous êtes au courant, continua-t-elle en se tournant vers Ron et Hermione.
Tous deux hochèrent la tête l'air légèrement inquiet à l'idée de leur professeur leur posant des questions.
-Ne vous en faites pas, les rassura McGonagall, je ne vais pas chercher à savoir votre secret. Cependant, je crois préférable, vu la probable importance de votre mission, que vous entriez dans l'Ordre. Personne ne vous confiera de mission, bien sur, mais ainsi vous serez au courant des agissements de Voldemort. Et vous pourrez vous entraîner avec les membres de l'Ordre
-Super ! Ne pus s'empêcher de crier Ron. Quand…
Mais il fut interrompu par McGonagall :
-Rentrez dans l'Ordre ne se fait pas ainsi, dit-elle d'un ton très sérieux. Vous allez chacun ingurgiter trois gouttes de Véritaserum et répondre à mes questions. Si je vous juge digne de confiance, vous ferez parti de l'Ordre du Phénix.
-Attendez ! S'exclama Harry. Vous devez promettre que vous ne nous poserez pas de question sur ce qui a eu lieu la nuit où Dumbledore est mort, ni sur les leçons qu'il me donnait l'année dernière.
-C'est évident Potter ! dit-elle avec humeur. Je ne vous poserais aucune question sur ce sujet ainsi qu'à Ron et Hermione.
Harry hocha la tête et se saisit du verre que lui tendait McGonagall. Aussitôt, il se sentit bizarre, la moindre de ses pensées lui paraissait beaucoup plus claire.
-Bien, commença son professeur. Avez- vous un quelconques lien avec Vous-Savez-Qui, excepté votre cicatrice ?
-Non, répondit Harry, aucun.
-Voulez vous le détruire ? Continua-t-elle.
-Bien sur ! S'exclama Harry.
Minerva McGonagall acquiesça d'un air entendu puis tendis un autre verre à Hermione. Elle réitéra ses questions avec elle puis avec Ron. Quand elle eut finie, elle pris la parole :
-Très bien, vous faites désormais partie de l'Ordre du Phénix. Il y aura une réunion ce soir quand nous aurons fini d'interroger Rogue et Malefoy.
-Professeur, pourras-t-on assister à l'interrogatoire ? demanda Hermione
McGonagall réfléchie puis acquiesça :
-Pas directement cependant, vous serez à l'extérieur de la salle, mais vous entendrez tous ce qui se dira. Mais allez manger avant, nous irons le voir après votre repas.
Tous trois hochèrent la tête et se levèrent en même temps que leur professeur. Ils engloutirent leur repas en quatrième vitesse puis suivirent McGonagall hors de la maison. Ensemble, ils se dirigèrent vers une sorte de garage, au fond du jardin, qui avait été rajouté afin de servir de cellules de détention aux membres de l'Ordre. Celles-ci, comme leur expliqua McGonagall, ne faisaient pas parties du domaine qui était protégé par le charme de Fidelitas. On pouvait donc y amener des prisonniers sans pour autant leur révéler l'adresse du Quartier Général. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la garage, Harry, Ron et Hermione restèrent bouche bée : l'endroit, qui de l'extérieur paraissait faire à peine plus de dix mètres carré, était en réalité de la taille d'une gare. Les cellules étaient réparties autour du couloir central, éclairé à l'aide torches qui flottaient hors de portées des prisonniers. Harry jeta un coup d'œil à l'intérieur de la première cellule : elle n'était pas occupée, un lit simple était posé près du mur, ainsi qu'une petite table, avec un rouleau de parchemin, une plume et de l'encre.
-Hé ben, murmura Ron qui avait lui aussi regardé à l'intérieur de la cellule, il vaut sûrement mieux être enfermé ici qu'à Azkaban !
-C'est sûr ! Approuva le professeur McGonagall. Mais, les prisonniers préfèreraient sans doute être à Azkaban. Ici, il n'y a pas encore eu d'évasion, tandis qu'à Azkaban, il y en a tous les jours ! Lorsqu'un prisonniers arrive ici, on lui prend sa baguette afin qu'elle soit examinée. Une fois que c'est fait, elle est soit détruite soit conservée pour les membres de l'Ordre, si elle n'est pas trop maléfique ! Depuis que Ollivander, le fabricant de baguette a disparu, on a de plus en plus de mal à trouver de bonnes baguettes. Mais nous n'avons pas beaucoup de prisonniers pour l'instant, et ceux que l'on a sont de peu d'importance, excepté Rogue et Malefoy. Ils ont été séparés, on les interrogera donc l'un après l'autre.
McGonagall resta un instant perdue dans ses pensées puis reprit la parole :
-Je pense qu'il vaut mieux commencer par Severus Rogue. D'après Tonks, il ne s'est pas défendu, j'aimerais savoir pourquoi. Venez, ajouta-t-elle, il est plus loin.
Harry, Ron et Hermione lui emboîtèrent le pas. Ils dépassèrent une dizaine de cellules sur la droite avant d'arriver à celle qui était occupées par Severus Rogue. Celui-ci, était allongé sur son lit, les mains croisées sous sa tête, il regardait calmement le plafond. Lorsqu'il entendit le petit groupe arriver, il se redressa légèrement tout en les observant.