Disclaimer : Ok, c'est plus compliqué avec celle-ci. L'univers et les persos sont à JKRowling, les elfes sont à moi et leur langue et bien elle est à JRR Tolkien en partie. Certaine partie de l'histoire des elfes aussi.

RAR

vyrses : Non, non c'est pas moi, ni Minerva, lol. Elle aurait j'avais vu des elfes selon ce que j'ai écris au deuxième chapitre. Allez, bonne lecture et merci pour la review.

Sevina Roguette : Salut Sevina ! À ta dernière review tu me disais qu'il fallut que tu retournes voir ta review pour savoir de quoi tu me parlais dans ma réponse. Je n'oses imaginer ce que ce doit être cette fois-ci, lol. La description de lieux ( tu me parlais de ça, lol) J'ai tellement eut de plaisir à l'imaginer, que c'est tout sortit tout seul quand je l'ai écris. Je suis bien contente que tu es apprécié, y'a beaucoup de gens que les détails ennuis. Pour la jeune elfe, son nom est Càno, quant à savoir si c'est la princesse il faudra lire pour savoir. C'était pas vite, vite, mais comme on dit vaut mieux tard que jamais. Voilà, je te laisse aller lire et voir de tes yeux qui est la princesse. Encore merci pour la review.

Snape4Ever1 : Comme ça tu parie sur l'elfe à l'épée, hein ? Comme je sais que je ne pourrais rien dire qui puisse te faire changer d'idée, je te laisse avec tes désillusions et je m'occupe du reste de ta review. Ahhhhh, tu changes d'idée toi-même plus ( May a les sourcils froncés et se dit que cette fille est décidément étrange.) Bon et bien ça fait moins de travail pour moi. Mais t'as bien raison la princesse ne fait pas de dédoublement de personnalité. Le roi par contre, il fait d'autre chose, quoi tu le saura dans ce chapitre, tout comme l'identité de la princesse. Je suis sur que ma princesse fera ton affaire,. O. Un indice ? Naaaaa, lis, tu sauras dans la première page. Merci pour la review, elles me font écrire, parce que j'ai hâte que tu revienne par la suite, lol. Surtout là, lol. Allez bonne lecture.

Onarluca : Parfait y'en a au moins une qui à pas toute ces petites hypothèse de formé, avec en plus des espérances sur l'identité de la princesse. Ça pas été vite, mais ça va se régularisé, j'ai eus des problèmes d'ordi terrible. Maintenant ça va nouvel ordi, nouveau modem et nouvelle connexion. Y'en aura plus de problème, seulement la vrai vie qui se met dans le chemin une fois de temps en temps, lol. Merci pour la review et bonne lecture.

Rogua : Merci bien. Ahhhh une autre qui ne voit pas ! J'adore ça. C'est vrai je vous le dis dans la suite et la voilà cette fameuse suite.

missR : Si tu es resté une inconditionnelle de Severus même après le tome6 tu mérite tout mon respect, lol. Mais par contre pour ce qui est de ne pas laisser de review… Je plaisante, lol, c'est tout le contraire en fait, ça fait toujours plaisir de voir qu'on a réussit à faire sortir quelqu'un de l'ombre. Alors merci pour la review et espérons qu'on se reverra sous le soleil, lol.

Bonne lecture.

OoooooOooooooOoooooO

Chapitre 4 : I aranel het atta nîf

« Vous ! »

« Oui » répondit-elle simplement d'une voix calme, alors que l'elfe qui faisait office de maître d'hôtel tirait sa chaise.

Elle prit place avec grâce alors que Severus croisait les bras et la toisait d'un regard mauvais.

« Je croyais qu'on vous appelait Càno ? » siffla le maître des potions d'une voix fielleuse.

« Je ne peux le niez, on m'appelle aussi ainsi » dit-elle en levant des yeux neutres vers lui. « Seulement Càno dans votre langue signifie commandant. »

« Et le rôle de commandant est un rôle muet ? Parce que comme je le constate vous parler très bien ma langue. » remarqua Severus avec agitation.

Il avait de plus en plus l'impression qu'on l'avait fait venir ici pour qu'il devienne le fou du roi… Ou peut-être des deux.

« Merci » répondit la princesse en inclinant la tête.

« Ce n'était pas un compliment » grogna-t-il avec colère.

« Je sais » répondit-elle sans le regarder.

Dans un sifflement colérique et un tourbillon de robes noires Severus se dirigea vers la porte à grands pas. On l'avait suffisamment duper, s'en était assez comme ça. Seulement lorsqu'il arriva à la porte sa retraite lui était bloquée par deux gardes à l'attitude très contrastante. L'un s'était redressé de toute sa hauteur et le défiait d'un sourire goguenard, alors que l'autre se dandinait d'un pied à l'autre nerveusement en lançant un regard un peu désespéré vers la princesse.

« Dites à vos hommes de s'enlever de mon chemin. » ordonna Severus sans quitter le plus grand garde des yeux.

« Vous êtes conscient que vous ne pourrez pas quitter Caras lith ce soir, n'est-ce pas professeur ? »

« Pardon ? » s'enquit-il à voix basse, les yeux brillants d'une lueur dangereuse qui fit perdre son sourire au garde le plus costaud.

« Vous pourrez quitter Caras lith seulement demain » répéta la princesse d'une voix calme.

« Vous pensez pouvoir me garder prisonnier ? » demanda Severus d'une voix onctueuse en se tournant vers elle.

Il remarqua alors qu'elle s'était levée et lui faisait face avec assurance. Elle semblait être la seule à ne pas être impressionné par le ton malveillant qu'avait prit la voix du maître des potions.

« Absolument pas » répondit la princesse en secouant la tête doucement. « C'est uniquement pour votre sécurité et celle des gardes qui vous escorterons jusqu'au pied de la montagne. » continua-t-elle toujours d'une voix calme. « La forêt qui se répand sur cette montagne est peuplé d'un grand nombre de créature dangereuse en temps normal, mais en plus depuis quelques temps nous somme prit avec un groupe assez important de loup-garou…

Severus retint difficilement un frisson. Depuis qu'il avait été confronté à un loup-garou durant sa sixième année, c'était pratiquement devenu une phobie.

« C'est la pleine lune ce soir » ajouta la princesse.

Severus ne répondit pas, se contentant de soupirer avec lassitude.

« Vous considèrerez peut-être partagé ce dîner avec moi comme il était convenu. » suggéra-t-elle poliment en désignant la table.

« Non » rétorqua Severus en secouant la tête, lui dédiant un regard condescendant. « Je crois que je vais refuser l'opportunité d'être trompé à nouveau et passé le reste de mon séjour dans ma chambre. Après tout elle est magnifique cette chambre. C'est probablement d'ailleurs la seule chose ici dont je garderai un bon souvenir. » ajouta-t-il d'une voix sournoise.

« Vous m'en voyez désolé, professeur. » assura-t-elle en faisant un signe de tête en direction des gardes qui gardaient la porte.

« Oh, j'en suis sur » ironisa Severus les lèvres pincées, alors que le sosie de Crivey ouvrait la porte et sortait.

« Bonne fin de soirée, professeur. » souffla-t-elle alors que Severus tournait les talons et le suivait.

OoooOoooOoooO

Severus était assied sur son lit, adossé contre des oreillers. Il regardait la pleine lune faire son chemin tranquillement d'un côté à l'autre de la porte fenêtre avec ressentiment. Au retour dans ces appartements il avait longuement fait les cents pas de façon agiter. Il avait été en colère, mais maintenant seulement une infime partit de cette colère résidait toujours. Et il n'était pas sur qu'elle soit exactement dirigé contre les elfes.

Il n'avait pas fait ce que sa grand-mère lui avait dit. Il n'avait pas écouté la princesse. Il en éprouvait un sentiment étrange d'échec et cela le contrariait. Pourquoi devrait-il s'en soucier ? Pourquoi tout cela lui importait ? Il ne le voulait pas. Il en avait bien assez dans son assiette avec ce qu'il se passait dans son monde à lui. Il ne voulait pas que tout cela l'affecte, mais il se rendait compte rapidement que c'était impossible. Tout ceci refusait de passer uniquement par le chemin habituel, sa tête. Ça faisait inexorablement le chemin inverse, son cœur. Oh bien sur la tête s'en mêlait aussi, mais seulement pour rationaliser ce qui pouvait l'être et enlaidir d'avantage ce qui ne pouvait pas l'être. Comme le fait que sa famille n'avait pas tenté de le rencontrer avant de vouloir quelque chose de lui. Oh sa grand-mère lui avait assuré autre chose, mais Severus n'était pas du genre à croire sans preuve. Il en était…blessé ? Oui, c'était ce à quoi ce résidu de colère se rattachait. Il était blessé et en colère contre lui-même de l'être. « L'esprit humain est complètement tordu » pensa-t-il avec un soupir.

Il y avait aussi le fait qu'il ne savait ce que voulait de lui les elfes. Maintenant plus que jamais il doutait que ce soit simplement le mariage. Il y avait quelque chose de plus il en était persuader, mais quoi ? Peut-être que s'il avait écouter la princesse il l'aurait su. Peut-être que cette chose aurait été avantageuse pour lui aussi. Severus émit un reniflement dédaigneux. « Bien sur…

Un battement d'aile le fit sortir de ces pensées avec un sursaut. Il avait écrit à Albus plutôt et attendait sa réponse par le biais de Fumseck. Il n'avait cependant pas entendu le « pop » qui caractérisait l'arriver initiale de l'oiseau. Avait-il été si loin dans ces pensées ?

Il y avait du bruit sur le balcon…

Des bruits de pas ?

Severus se redressa, les sens alertes. Écoutant attentivement.

C'était bien des bruits de pas. Ce n'était pas Fumseck.

Il se leva précautionneusement, tentant de faire le moins de bruit possible et s'approcha à pas feutré de la fenêtre. Ce ne fut que lorsqu'il fut très prêt qu'il discerna une ombre. Il y avait quelqu'un sur le balcon. Il se glissa le long du mur et se tapie dans l'ombre, sa baguette glissant rapidement de son fourreau pour lui tomber dans la main. Il surprendrait l'intrus dès son entrée.

Severus jura mentalement lorsqu'il vit ces robes et son veston noir étendu sur le lit. Il n'avait que sa chemise blanche, entièrement déboutonné sur le dos. Il jura de nouveau. La chemise était presque aussi visible qu'une flamme dans le noir. Elle l'empêchait de se fondre dans l'obscurité. Il devrait faire vite. Nul doute que l'intrus le verrait en moins de temps qu'il n'en faut pour dire chaudron.

Severus retint son souffle en entendant les bruits de pas s'approcher de la porte. L'intrus allait bientôt entrer. Au moment précis où il s'y attendait un bras et un pied entrèrent dans la chambre.

Tout ce passa dans une furie de mouvements. Il attrapa le bras et avec quelques tours l'intrus se retrouva coincer dans une étreinte brutale, la baguette de Severus sous la gorge. Chose surprenante l'intrus n'avait même pas eut un sursaut.

« Je ne suis pas armée je viens simplement vous parler » murmura l'intrus.

Severus serra les dents immédiatement en reconnaissant la voix de la princesse Lorenahil, qu'il n'avait pu reconnaître précédemment à cause de l'obscurité.

« Pou…. »

« Chut. » souffla-t-elle en tournant la tête autant qu'elle en était capable vers lui.

Severus la tenait fermement, le dos contre son torse et les deux bras immobilisés.

« Il y a deux gardes devant votre porte et ils ne doivent pas savoir que je suis ici. » ajouta-t-elle dans un murmure que Severus dû forcer pour entendre, même si sa bouche n'était qu'à quelques centimètres de la sienne.

Severus la considérait en silence, sondant ces yeux, lorsqu'il y eut un bruit à la porte. La princesse tourna la tête en sa direction, se raidissant immédiatement entre ces mains. Figés, ils regardèrent tout les deux la porte dans le plus grand des silences. C'est alors que Severus remarqua l'odeur particulière qui accompagnait la princesse. Elle sentait comme la forêt au matin, après une nuit de pluie, avec un petit quelque chose de sucré. C'était une odeur délicieusement étrange et qu'il n'avait jamais sentie auparavant. La princesse tourna la tête de nouveau vers lui, maintenant sur qu'il n'y avait rien à la porte. Elle releva un sourcil, patiente. Elle était moins grande qu'elle ne l'avait semblé dans son uniforme, elle ne lui arrivait à peine qu'à l'épaule. Et plus fragile aussi. Prenant sûrement sa lenteur à la relâcher pour de l'hésitation elle murmura avec hauteur:

« Vous avez accepter de faire une faveur à votre grand-mère, est-ce la toute l'importance que les sorciers accorde à leurs paroles. »

« Écoute attentivement la princesse ce soir. » revint la voix de sa grand-mère pour le hanter, au moment où il ouvrait la bouche pour répondre à ce qu'il croyait être une attaque contre l'honneur des sorciers.

Puis il s'arrêta et fronça les sourcils. Il resserra son emprise sur elle, en enfonçant sa baguette plus rudement sous sa gorge. Il fut surprit de ne pas sentir le moindre mouvement de résistance dans son corps. Son regard ne vacilla même pas pour l'ombre d'une seconde.

« Comment savez-vous ? » murmura-t-il d'une voix dangereuse.

« Elle me l'a dit.» répondit-elle simplement.

Severus fit semblant de délibérer quelques secondes, après tout sa décision était déjà prise. Il avait passé la plus grande partie de la soirée à s'en vouloir de ne pas avoir été patient pour en savoir plus. Alors il n'allait sûrement pas manquer cette deuxième chance. Le maître des potions la relâcha précautionneusement en gardant sa baguette pointer sur elle. Elle s'éloigna un peu et il lui lança un regard d'avertissement en désignant sa baguette qui émit quelques étincelles. Elle hocha la tête doucement et se tourna vers la porte. Elle leva une main sur en sa direction semblant lui jeter un sort. Elle se dirigea ensuite vers les portes fenêtres qu'elle ferma une après l'autre, avant de lever la main en leur direction de nouveau. Lorsque ce fut fait elle se tourna vers le maître des potions et joignit ces mains devant elle.

« Je suis désolé de m'introduire dans votre intimité ainsi, mais c'était nécessaire » commença-t-elle d'une voix calme, sans même regarder sa baguette.

« Et pourquoi cela ? » demanda-t-il, sèchement.

« Parce que je devais vous parler. » répondit-elle simplement.

« C'est ce que j'avais cru comprendre. » déclara-t-il d'un ton sarcastique.

Puis d'un mouvement de sa baguette qu'il gardait pointée sur elle, il lui fit signe de prendre place à la table. Elle s'y dirigea d'un pas résolu sans le quitter des yeux et prit place sur une chaise avec grâce. Elle croisa ces mains sur ces genoux.

« Pour l'heure, professeur Rogue, vous êtes sous l'impression que nous nous sommes tous joué de vous, et je dois malheureusement avouer qu'il y a une part de vérité dans cette pensée. » commença-t-elle d'une voix claire et douce, mais sans aucune affliction. « Seulement je peux vous affirmer que ceux qui vous on tromper ne sont qu'une infime portion des parties concerné par votre venu ici et votre décision. »

« Ma décision ? » demanda-t-il, d'une voix morne.

« Oui, votre décision. » répondit-elle. « À propos du mariage »

Il n'y avait eut aucune altération dans sa voix à ce mot, mais c'était la première fois, depuis le début, qu'elle avait relâché son regard. Ainsi donc la princesse n'est pas à l'épreuve de tout ? pensa Severus mesquinement. Une satisfaction profonde s'installa en lui. Il tenta de l'approfondir un peu.

« Ah oui, c'est vrai, le mariage. » souffla le maître des potions d'une voix suave.

À la répétition de ce mot, les yeux de l'elfe s'égarèrent encore et Severus esquissa un tic de la bouche victorieux. À quoi d'autre la princesse pouvait-elle réagir ainsi ? se demanda-t-il, cherchant le chemin à suivre pour la débalancer.

« Votre père m'a déjà tout dit ça » reprit Severus d'un ton ennuyé. « Mais vous savez vous étiez là. » ajouta-t-il d'un ton sournois, jouant avec elle comme un chat joue avec une sourie.

La princesse baissa la tête.

« Oui et c'est sûrement de là que provient le plus ma désolation… »

« Ne jouer pas les pénitents, j'ai horreur de ça. » cracha-t-il avec hargne.

Elle releva la tête brusquement et le regarda avec attention.

« Ce n'est pas ce que je fais, je vous assure professeur, surtout que je ne suis coupable de rien. » reprit-elle avec assurance, son menton juché en l'air en signe de défiance.

Severus renifla dédaigneusement. Parce qu'elle avait comprit son manège ou pour réfuté ces dires, personne n'aurait pu le dire.

« Si vous m'aviez laissé finir professeur j'aurais pu vous dire pourquoi je suis désolé. » continua-t-elle sans porté attention à son reniflement. « Je suis désolé car mon père vous a mentie et manipuler. Mon père a convaincu le conseil de me retirer le commandement de la garde royal et de l'armée de Caras Lith il y a six mois. Si j'ai revêtu l'uniforme de nouveau c'était seulement sur la demande de mon père. »

Mon père par-ci, mon père par-là…. Pensa Severus en levant les yeux au ciel.

« Votre père ne me semble pas très bien savoir ce qu'il veut. » déclara-t-il, mesquin.

« Au contraire, il savait exactement ce qu'il voulait et il l'a eut. » répondit-elle. « Voyez-vous professeur Rogue, lorsqu'il a été convenu qu'un émissaire serait envoyé à Poudlard. Le conseil de Caras Lith c'est rassemblé pour le désigner. Deux ce sont porter volontaire, mon père et votre oncle. Le conseil croyait que vous auriez besoin d'un peu de persuasion pour accompagner un étranger dans un périple dont vous ignoriez tout de la destination exacte. » expliqua-t-elle. « Votre oncle est un homme formidable, un noble dirigeant et un grand soldat » affirma-t-elle avec conviction. « Et il peut aussi être très persuasif, mais comme vous avez pu le constater cette après-midi, il a aussi tendance à prendre les gens à contre vent. Le conseil a donc choisit d'envoyer mon père, qui est un plus subtil orateur. » conclut-elle avec un mince sourire.

« Si vous en veniez au fait » dit-il d'une voix ennuyée.

« J'y arrive professeur.» affirma-t-elle. « Mon père à donc été envoyer à Poudlard pour vous entretenir de la situation sans trop de détail et si besoin il y avait vous convaincre de revenir avec lui en vous faisant miroiter toutes les splendeurs de Caras lith. » continua-t-elle, d'une voix sans émois. « Seulement mon père vous a entretenu de la situation dans ces moindres détails et n'a pas tenté de vous convaincre à la moitié de ces capacités. Comme il l'espérait en regard de l'ampleur de la situation votre première réponse a été non. » expliqua-t-elle. « Il n'avait malheureusement pas compter sur la présence de vos deux collègues, qui si je ne me trompe pas y sont pour beaucoup dans votre acceptation. » conclut-elle en le regardant avec insistance.

Severus hocha la tête avec reluctance de plus en plus curieux. Elle hocha la tête à son tour.

« Au lever du soleil mon père à réaliser que son plan n'avait pas fonctionner, mais par contre il pouvait toujours ce féliciter dans n'avoir un deuxième. » déclara-t-elle et Severus fronça les sourcils. « Mon père m'a redonné mes fonctions avec l'accord du conseil lorsqu'il a été convenu de son voyage à Poudlard et je n'ai aucun doute que je serai convoqué de nouveau très bientôt pour qu'ils soient révoquées. Mon retour au commandement à ces yeux n'avait que pour seul but cette mascarade. Il comptait sur cette réaction que vous avez en ce moment. »

« Pourquoi ? » demanda-t-il les sourcils toujours froncés.

« Pour que vous quittiez Caras lith sans promesse de retour et que lui et moi ne soyons pas obliger de refuser le mariage. » répondit-elle. « Ainsi vous êtes le seul coupable. »

« Coupable de quoi ? »

« De refuser à notre peuple ce qu'il souhaite depuis plus d'un demi-siècle. »

« Votre père est contre l'unification ? »

« Non. » répondit-elle en secouant la tête. « Seulement contre notre mariage. »

« Pourquoi ? »

« Parce que vous êtes à moitié sorcier. »

« Je vois » affirma Severus en croisant les bras. « Belle ouverture d'esprit. »

La princesse se leva doucement, lui faisant face avec assurance.

« Pendant des années mon père à siégé au Wizenmagot, il n'a jamais hésité à mettre en danger sa vie pour des sorciers dont il ignorait jusqu'au nom. » déclara-t-elle d'une voix dure. « Ce sentiment qui l'habite aujourd'hui envers les sorciers est né de l'amertume. Amertume qui as vu jour après la perte d'être cher. Dont une que vous partagez avec lui, professeur. »

Severus comprit qu'elle parlait de sa mère, mais il choisit de l'ignorer au mieux de ces capacités. Il lui fit seulement signe de se rasseoir en relevant sa baguette. Elle n'y porta aucune attention.

« Ne vous m'éprenez pas professeur, mon père n'a rien des fanatiques que vous voyez évoluer autour du Seigneur des Ténèbres. Il ne veut pas votre mort, seulement que vous restiez loin de sa fille... »

« D'accord, d'accord. » concéda Severus en faisant un pas vers elle, l'air plus dangereux. « Votre père est un gentil manipulateur et un étroit d'esprit avec des circonstances atténuantes.»

Un nerf remua sur la joue de la princesse, mais ce fut sa seule réaction et Severus comprit qu'elle n'était pas due à la peur. Ainsi donc le père était un sujet sensible.

« Mais durant votre charmante diatribe vous avez énoncé votre papa chéri de nombreuse fois. » continua-t-il d'un ton sournois, le nerf bougea de nouveau. « Maintenant ce que je voudrais savoir c'est la position de mon oncle et de ma grand-mère dans tout ça ? » demanda-t-il en lui faisant signe de se rasseoir.

Elle reprit place tranquillement en souriant, surprenant et énervant Severus tout à la fois.

« Pourquoi souriez-vous ainsi ? » grogna-t-il.

« Parce que vous partagez de nombreux trait avec votre oncle et pas seulement physiquement. » déclara-t-elle d'un ton ennuyé en lissant un faux plie dans sa robe. « Vous semblez vous aussi cultiver l'art de prendre les gens à contre vent. »

« Oh, si ce que j'ai vu cette après-midi est le pire qu'il peut faire, je vous assure que je ne le lui ressemble pas du tout. » déclara-t-il d'une voix dangereuse en se penchant vers elle en prenant appuie sur la table. « Répondez à ma question maintenant ? » ordonna-t-il. « Mon oncle et ma grand-mère, ils pensent quoi de tout ça ? »

« Ils sont pour » répondit-elle blasé. « C'était d'ailleurs l'idée de votre oncle de vous faire revenir. » ajouta-t-elle.

« Et vous ? »

Elle sembla surprit un instant et le regarda avec interrogation une fraction de seconde avant de détourner les yeux.

« La réponse à cette question est un peu compliquer. » répondit-elle finalement.

« Essayez tout de même » souffla-t-il d'une voix à la fois tranchante et velouté, s'amusant de son malaise.

Elle le comprit immédiatement et replongea son regard dans le sien.

« En temps normal, que vous soyez à demi lutin, géant, goule ou un elfe pur et simple je ne vous épouserais pas. » déclara-t-elle avec le même tranchant. «Simplement car je ne vous connais pas. »

« Bien. » affirma-t-il en se redressant. « J'ai cru un instant que vous remettiez en question mon charme. »

« Absolument pas » rétorqua-t-elle et il lui sembla qu'elle s'était retenue de lever les yeux au ciel. «Encore faut il être susceptible d'être émoustiller par l'air revêche et le sarcasme. Malheureusement j'ai été l'apprentie de votre oncle pendant prêt de 15 ans, alors je peux vous assurez que l'ensemble manque un peu de nouveauté. »

« Ainsi donc le point est clair, je ne veux pas vous épouser et vous non plus. » trancha-t-il en croisant les bras, réalisant pour la première fois depuis le début de la conversation que sa chemise était toujours déboutonnée. « Alors, maintenant si nous en venions au moment où vous m'expliquez pourquoi la fille à son papa est entrain de bousiller ces plans dans le plus grands des secrets ? » demanda-t-il sournoisement, pour attirer l'attention de la princesse ailleurs pendant qu'il se reboutonnait d'un mouvement de baguette.

Le nerf dans sa joue avait refait son apparition et Severus s'en félicita. Il prenait un malin plaisir à toujours la remette dans un état de débalancement.

« Le moment viendra dès que nous serons rendu où nous devons aller.» déclara-t-elle en se levant.

« Et où devons nous aller ? » demanda-t-il surprit de cette tournure.

« Au sommet de la montagne. » répondit-elle. « Mais on ne doit pas pouvoir vous voir. »

« Désolé, j'ai laissé ma cape d'invisibilité à la maison. » déclara-t-il avec ironie en recroisant les bras.

« Ce n'est pas grave, elle n'aurait pas trompé l'œil d'un elfe de toute façon. » affirma-t-elle en s'approchant de lui les bras tendus.

« Qu'est-ce que vous faites ? » demanda-t-il interloqué, surprit au point où il en oublia de lever sa baguette.

« Je vais vous rendre invisible aux yeux des elfes. » répondit-elle en faisant un pas de plus, le touchant presque.

Severus recula d'un pas. Il avait maintenant la quasi certitude qu'elle ne lui voulait aucun mal, mais ce n'était peut-être seulement qu'une impression. Il n'avait pas pu entrer dans sa tête avec la légilimancie et par trois reprises il avait essayé. Est-ce que tous les elfes y étaient immunisés ? Elle approcha encore et Severus esquissa un nouveau mouvement de recul.

« Relaxez, je n'ai pas mon épée. » souffla-t-elle doucement, d'une voix décidément sournoise.

Le maître des potions lui jeta un regard noir et il lui sembla qu'elle esquissa un léger tic de la bouche, comme si elle retenait un sourire. Elle fit un nouveau pas vers lui et l'orgueil maintenu Severus en place, les dents serrées. Elle plaça chaque mains près de son torse sans le touché et ferma les yeux. Severus sentit une sensation de froid l'envahir, pas tellement différente d'un sort de désillusion. Lorsqu'elle ouvrit les yeux de nouveau, Severus remarqua que les nuances ambrées dans ces yeux n'étaient pas que des tâches. Ces yeux étaient semblables aux siens. Il y avait du noir autour de la pupille, un cercle brun foncé et un autre cercle noir autour ce qui donnait l'impression que ces yeux étaient entièrement noirs. Ces yeux aussi étaient comme ça. Il y avait du ambre autour de la pupille et une large bande sur le pourtour de l'iris, mais entre les deux c'était un brun doux rappelant le chocolat au lait.

« Est-ce que vous avez déjà voyager avec votre ami ? » demanda-t-elle, brisant sa contemplation.

« Mon ami ? » demanda-t-il dans un murmure sans comprendre.

« Le phénix » répondit-elle après s'être délicatement raclé la gorge.

Severus se racla la gorge à son tour et recula d'un pas.

« Ce poulet géant n'est pas mon ami, sinon une autre âme bien veillante qui a décider que j'aimais être enquiquiner. » déclara-t-il avec dédains.

« Et la réponse à la question elle est ? » demanda-t-elle d'un ton ennuyé en reculant elle aussi d'un pas.

« Non »

« Bien, tentez de faire le vide, ne pensez surtout pas à garder vos pieds encrer. » expliqua-t-elle en reculant encore de quelques pas.

« Pardon ? » s'enquit Severus, au moment même où elle disparaissait pour laisser sa place à un phénix… blanc ?

Elle était en tout point comme Fumseck sinon pour la couleur de son plumage qui était d'un blanc des plus pur qu'il n'est jamais vu. Ces petits yeux ambre le fixèrent avant qu'elle ne s'envole et se mette à tournoyer autour de lui. Comprenant ce qu'elle attendait de lui pour avoir déjà vu Albus faire de même il attrapa sa queue. Ces pieds quittèrent le sol, Severus ferma les yeux dans un réflexe et ces pieds touchèrent le sol de nouveau. Surprit il ouvrit les yeux…

Ils étaient déjà au sommet de la montagne. Ils étaient dans cette espace entouré de rempart qu'il avait aperçu à son arrivée. Chaque côté le vrombissement de l'eau se faisait entendre. L'arbre se tenait devant eux, à quelques mètres seulement. Severus éberlué, reprit contenance lorsqu'il vit la princesse reprendre forme. Elle se dirigea vers l'arbre sans attendre et Severus la suivit les sourcils froncés. Cet arbre n'était pas seulement laid, il était aussi mort selon lui.

« Vous savez que cet arbre est mort, n'est-ce pas ? » ne pu-t-il s'empêcher de demander.

« Cet arbre n'est en fait pas un arbre et il est loin d'être mort. » répondit-elle en s'arrêtant à son pied.

Severus qui avait jusqu'alors regarder les branches de l'arbres baissa les yeux et vit qu'il y avait comme un socle de roche devant eux qui formait une table.

« C'était un elfe autrefois, un elfe et votre ancêtre puisque c'est lui qui a fondé Côf hituir. » reprit-elle sans cesser de contempler l'arbre. « Il se nomme Lorien, c'était un valar. »

« Un valar ? » demanda-t-il en la regardant.

« Un dieu » répondit-elle en tournant la tête vers lui.

« Je vois » répondit en relevant un sourcil moqueur.

« N'ayez pas l'air si condescendant professeur, vous pourriez bien découvrir des choses étonnantes en ce qui concerne nos dieux. » rétorqua-t-elle sans colère.

« Une autre fois peut-être » dit-il d'une voix sans enthousiasme en croisant les bras

La princesse le regarda un instant, puis sursauta et se retourna. Severus se tourna vers elle et l'observa scruter les alentours. C'était la première fois depuis l'épisode de la porte qu'elle semblait vraiment énervée.

« Peur de se faire surprendre avec le méchant sorcier par papa ? » demanda-t-il d'une voix sournoise, avec un faux air compatissant.

«Je risque bien plus que la colère de mon père en étant ici avec vous.» rétorqua-t-elle sèchement en reportant son attention sur lui.

« Vous risquez quoi ? »

« L'exil » souffla-t-elle en détournant les yeux.

« Allons donc votre père ne veux pas vous laisser marier un sorcier, alors il ne vous exilera sûrement pas dans un monde remplit de sorcier. » remarqua-t-il avec une expression exaspérée. « C'est ridicule »

« Il n'est plus seulement question du mariage professeur. » déclara-t-elle en croisant son regard de nouveau. « Ce que je m'apprête à faire ne sera pas juste uns trahison envers mon père, mais une trahison envers mon peuple. Mon père ne m'exilera peut-être pas, mais le conseil, lui, le fera. » conclut-elle en se penchant vers la base du socle.

« Vous commencez à m'intéresser. » décréta-t-il en fronçant les sourcils.

Elle venait, d'un mouvement de la main et d'un mot murmurer, d'ouvrir une cavité à la base du socle.

« Alors je suis sur que vous le serez encore plus dans quelques secondes. » affirma-t-elle en sortant un livre de la cavité.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il en approchant plus près.

« Le livre de Lorien » répondit-elle en le déposant délicatement sur le socle. « Voyez-vous professeur, Lorien était le valar des rêve et des visions. »

« Un prophète ? »

« Oui » acquiesça-t-elle avec un signe de tête affirmatif. « Et la raison pour laquelle je vous ai dis qu'il n'était pas mort, c'est qu'il continue, même sous cette forme à prophétiser. » expliqua-t-elle en passant une main délicate sur le livre. « Le seul problème c'est que rare sont ceux qui peuvent l'entendre. Au court des siècles derniers seulement trois de vos ancêtres on pu l'entendre. Le premier, la reine Valana a été écouté et ne c'est jamais trompé. Le deuxième, le roi Sulimo, a d'abord été écouté, mais lorsqu'il a inventé une prophétie pour servir ses bénéfices, sa crédibilité est partie au vent, mais surtout 112 elfes ont été massacrés. Il a été décidé qu'à moins que deux personnes puissent entendre Lorien en même temps, aucune décision ne serait plus prise en fonction d'une prophétie. »

« Donc les prophéties rapporter par la troisième personne n'ont jamais été prises en considération » supposa-t-il.

« Exactement »

« Vous savez… » commença-t-il.

« Attendez. » le coupa-t-elle sans hausser le ton. « Laissez-moi finir s'il vous plaît, avant de m'incendier avec votre avis sur les arts divinatoires. »

Severus fronça les sourcils, se demandant comment elle avait fait pour savoir que c'est là qu'il s'en allait. Il vérifia tout de mêmes ces barrières mentales, juste au cas, alors qu'elle ouvrait le livre.

« Mais surtout laissez-moi vous montrer ceci. » dit-elle en lissant la page et en s'écartant du socle pour lui laisser la place.

« On dirait… »

« L'écriture de votre mère. » conclut-elle pour lui en s'approchant de l'arbre. « La princesse Elendil était la troisième personne. » ajouta-t-elle doucement en posant une main sur l'arbre qui sembla frémir, puis soupirer.

Mais Severus ne le remarqua pas, il était accroché aux mots de sa mère, même s'il n'y comprenait rien.

« Longthé i daw ortatha bo on anar lalto luithi, i dae a i calad dagrar oni medui cedlir. Ar oni tulu edred, i garth man beria silithla dannatha a on telien en wart adthonietha in lith. I courou en môr tíratha lief i arad. »

« Qu'est-ce que ça signifie ? » demanda-t-il lorsqu'il eut fini de lire.

« Lorsque la nuit se lèvera sur un soleil déjà éteint, l'ombre et la lumière s'affronteront une dernière fois. Sans une aide extérieur, la forteresse qui abrite l'éclair tombera et un jeu du sort rallumera les cendres. Le règne des ténèbres verra ainsi le jour. » cita-t-elle sobrement.

« Ce sont les mots exacte ? »

« Oui »

Severus reporta les yeux sur les lignes écrites de la main de sa mère sans vraiment les regarder. Il réfléchissait à toute allure tentant de décortiquer ces quelques lignes. Il y avait une chose dont il était sur, l'éclair était sans aucun doute Potter et la forteresse qui l'abrite Poudlard. Ce qu'il y comprenait c'était que Voldemort allait attaquer l'école et que si Potter échouait à le vaincre pendant cette bataille, Poudlard tomberait. Poudlard tombant signifiait aussi que Albus tomberait, car le vieil homme préfèrerait mourir que de voir son école tomber aux mains des ténèbres. Sans une aide extérieur…. Sans une aide extérieur ? Sans les elfes ? Pourquoi les elfes ?

Severus fronça les sourcils.

Ils ne sont pas entrer en contact avec les humains depuis très longtemps. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas pendant le règne de Grindewald ? Severus poussa ces questions plus loin, le temps de finir de décrypter la prophétie. Un jeu du sort, un jeu de mot avec le vrai nom du seigneur des ténèbres, rallumera les cendres… Caras Lith… La cité des Cendres. Les paroles du seigneur Amrod refirent soudain surface dans ces pensées : Nous l'avons nommer ainsi car les cités de Côf Hithuir et de Tauren Armath ont étés détruites par le feu. Ce sont les cendres, les derniers vestiges de nos deux peuples qui tentent de continuer à briller ici, malgré tout.

Voilà pourquoi les elfes… mais ça n'avait pas de sens. Pourquoi le seigneur des ténèbres…

« Pourquoi le seigneur des ténèbres s'attaquerait-il à votre peuple ? »

« Pour rien » répondit-elle ces yeux prenant une profondeur qu'il ne leur avait pas encore décelé. « Quel est la différence entre les forces du mal et celle du bien, sinon l'envie et le désir de faire le mal. C'est un désir qui ronge jusqu'à la démence. » dit-elle. « Vous qui le connaissez, croyez-vous vraiment qu'il s'arrêtera lorsqu'il aura vaincu les sorciers ? »

« Non » répondit-il laconiquement, sans même prendre le temps d'y réfléchir.

Il n'en avait aucun besoin, il savait depuis longtemps que Voldemort ne s'arrêterait pas tant qu'il resterait un rayon de lumière sur cette terre. Les elfes étaient la suite logique. Il relut la prophétie quelques fois avant de relever les yeux vers elle.

« Avez-vous tout comprit de la prophétie ? » demanda-t-il.

« Non » répondit-elle en secouant la tête doucement. « À vrai dire nous n'avons comprit que très récemment qu'il était question de Poudlard. L'éclair ne signifiait rien pour nous, avant que votre oncle ne voie la photo du jeune Harry Potter. » expliqua-t-elle en s'approchant. « Et je dois avouer qu'il y a toujours une partie qui reste à comprendre. »

« La première phrase ? » questionna-t-il.

« Non, un jeu du sort »

Ils se regardèrent avec insistance l'un et l'autre pendant quelques secondes, restant campés sur leur position. Ne voulant pas se départir ni l'un ni l'autre d'une information qui leur était propre. Et pour la seconde fois ce soir là, Severus réalisa qu'il n'avait pas affaire à n'importe qui. Ce n'était pas seulement une figure emblème qui se tenait devant lui, c'était aussi un soldat en mission. Un commandant.

« Je vous propose une échange. » déclara-t-il. « Vous me dites ce que signifie la première phrase selon vous et je vous dis ce que signifie un jeu du sort. » marchanda-t-il.

« Entendu » acquiesça-t-elle avec un signe de tête. « Le 2 juin prochain Mars et Vénus s'aligneront avec la terre, créant une éclipse solaire qui durera un peu plus de 5 heures. Elle ne sera pas terminée lorsque le soleil se couchera. »

Le 2 Juin prochain ! pensa Severus avec horreur. C'était comme voir la fin du monde arriver, sans avoir eut le temps de rien faire.

« Professeur ? » demanda-t-elle.

Severus posa un regard interrogatif sur elle.

« À vous. »

« Tom Marvollo Jedusor, est le vrai nom du seigneur des ténèbres. Lorsqu'il a tué son père et ses grands-parents, la maison des Jedusor à été surnommé par les moldus : La maison des Jeux du sorts. » répondit Severus presque automatiquement, encore troublé.

« Merci. » répondit-elle en hochant la tête.

Ils se perdirent un et l'autre un long moment dans leur contemplation de la situation. Ce fut Severus qui brisa le silence le premier lorsqu'il demanda :

« En quoi me montrer cette prophétie constitue une trahison envers votre peuple ? »

« En rien » répondit-elle. « C'est ce que je m'apprête à vous proposer qui en constitue une. » ajouta-t-elle doucement en posant la main sur l'arbre une nouvelle fois.

Severus remarqua pour la première fois comme cet arbre était bizarre. Le vent semblait faire bouger ces branches de façon à rendre sa caresse à la princesse. Severus observa la princesse lever la tête vers ces branches, avant de la redescendre avec un air résigné et de retirer sa main.

« Mais d'abord je dois vous parler de la situation actuel, ici. » déclara-t-elle en s'approchant de lui. « Demain, il y aura une réunion du conseil de Caras Lith, pour décider si les elfes aideront les sorciers dans leur lutte contre le seigneur des ténèbres. » conclut-elle en refermant le livre.

« À cause de la prophétie ? » demanda Severus les sourcils froncés.

« Non » répondit-elle en refermant la cavité du socle après y avoir rangé le livre. « Rappelez-vous, je vous aie dis tout à l'heure que personne n'écoutait ces prophéties... »

« Oui, je me souviens bien. » la coupa Severus, agacé de se faire faire la leçon comme un enfant d'école. « Mais si ce n'est pas pour ça, pourquoi les elfes se posent-ils même la question ? Ils ne sont pas entrer en contact avec les sorciers depuis longtemps. Ce que je voulais dire c'est pourquoi maintenant ? »

« Mon peuple c'est posé cette question chaque fois qu'un mage sombre est monté aux pouvoirs professeur. Ce n'est que la décision qui a fait que nous ne sommes pas entrer en guerre aux côtés des sorciers. » expliqua-t-elle en commençant à marcher en direction des remparts. « La dernière fois que nous l'avons fait notre peuple a faillit être décimé… »

« Ils ont peur ? » demanda Severus d'un ton condescendant.

« Bien sur qu'ils ont peurs ! » s'exclama-t-elle en se tournant vers lui, le regardant comme si c'était la chose la plus étrange qu'elle est jamais entendu, puis elle comprit. « Ils n'ont pas peur entant qu'individus professeur, mais entant que dirigeant. Ils ont peur pour la survit de leur peuple. Ce n'est pas notre armée que Morthozov a attaqué en secret, mais notre peuple. Et où était notre armée selon vous ? » demanda-t-elle en le regardant avec insistance. « Entrain de combattre des géants aux côtés des sorciers à l'autre bout du pays. Et voulez-vous que je vous dises qu'elle a été la réponse des sorciers, quand le commandant Tymil à voulu envoyez un contingent d'elfes et de sorciers à Côf Hithuir et à Tauren Armath, pour leur venir en aide ? » demanda-t-elle avec une pointe de colère.

« Non, je peux très bien devinez » assura-t-il en secouant la tête.

« Alors voyez-vous professeur, il y a ceci pour leur faire peur. » reprit-elle. « Ce qui selon moi serait bien suffisant, mais il y a en plus le fait que statistiquement parlant un elfe n'est pas de taille à affronter un sorcier. » ajouta-t-elle avec résignation.

Severus la regarda les sourcils froncés. C'était peut-être le plus près qu'il était venu de savoir de quoi était capable un elfe. Magiquement parlant du moins.

« Notre magie n'est pas faites pour attaquer et détruire, professeur, elle est faites pour protéger et guérir. Nous pouvons nous protéger de la plus part des sorts, nos boucliers magiques sont beaucoup plus puissant que les votre et nous pouvons soigner et guérir plus rapidement. Mais nous ne pouvons pas rendre une attaque coup pour coup. Nos seules méthodes d'attaque son l'arc et l'épée. »

« Alors à quoi pourriez-vous nous servir contre le seigneur des ténèbres ? » demanda Severus, sa question ne se voulait pas condescendante, mais il l'avait très mal formuler pour qu'il en soit ainsi, se rendit-il compte lorsqu'il vit le visage de la princesse s'obscurcir.

« Contrairement au autre membre de la famille royale, je me suis intéressé très tôt au dire de Lorien et lors de mon apprentissage avec votre oncle nous nous sommes penché sur la question. » répondit-elle tout de même, cette fois-ci plus sèchement. « Nous avons développé une technique de combat, qui pourrait s'avérer utile pour un sorcier. Elle constitue à jumeler un elfe et un sorcier face à l'attaquant. Le bouclier magique de l'elfe les protège tout les deux, je ne connais pas grand-chose au duel sorcier professeur, mais sans doute y a-t-il un avantage si le sorcier peu se concentrer uniquement sur son attaque et qu'il n'a pas besoin de se protéger. »

« Un avantage considérable. » accorda Severus. « Si vous pouvez nous protégez contre tout les sorts. »

« Il n'y que le sort mortel, contre lequel nous ne pouvons pas nous défendre. »

« Et l'endoloris ? » demanda Severus surprit.

« L'endoloris touchera l'elfe seulement, mais la douleur n'est pas significative comparément à celle qu'un humain endure. C'est un phénomène qui est séparé en deux facteurs, physique et mentale. Certain elfe ont des protections physique plus faible que d'autre, dû à certain pouvoir qui leur sont propre. Les nestaedhel, les elfes guérisseur en sont un exemple. Et le facteur mental est que plus la concentration de l'elfe est forte, moindre est la douleur. »

« Que voulez-vous dire ? »

« Un jeune elfe, qui a peu de concentration ou de contrôle sur ces pensées va avoir plus mal. Vous avez sans doute dû remarquer professeur, que la plus part des elfes sont d'excellent occlumencien et cela naturellement ? » demanda-t-elle une infliction sournoise dans la voix.

Severus se raclât la gorge, tentant d'avoir l'air de rien, alors qu'il était très mal à l'aise. Ainsi donc, non seulement il était incapable d'entré leurs pensées, mais ils savaient en plus qu'il le tentait. C'était à prendre en bonne note.

« Donc, il y a protégé un sorcier lors d'un duel. Quoi d'autre ? »

« Les détraqueurs n'ont aucun effet sur nous, mais nos flèches sur eux en ont. »

Severus venait de comprendre autre chose. Les détraqueurs n'avaient jamais eut un très grand effet sur lui, sans qu'il ne sache pourquoi.

« Bien, autre chose ? »

« Les elfes sont rapide et les géants non, et ils ont les jambes très sensibles. »

Severus fronça les sourcils.

« La peaux de leur jambes est plus mince que sur le restant de leurs corps et ils n'ont aucune défense mentale. Il est facile pour un elfe de prévoir leur mouvement et notre rapidité nous donne tout le temps qu'il nous faut pour couper leurs jambes. Un cou à terre, un autre coup d'épée bien placé et l'affaire est réglé. » expliqua-t-elle.

Severus hocha la tête avec compréhension. Ils n'étaient alors pas complètement dénués de moyen. Il voyait maintenant l'avantage des elfes, ils pouvaient presque comblé chaque lacune des sorciers.

« Vous commencez à voir les avantages, n'est-ce pas ? » demanda-t-elle en le regardant du coin l'œil.

Ils se tenaient maintenant côte à côte, près du rempart qui faisait face à la cité. La vue était remarquable selon Severus.

« Oui » acquiesça Severus en hochant lentement la tête.

Ils restèrent un moment en silence, observant la cité.

« Que sera la décision du conseil selon vous ? » demanda le maître des potions au bout d'un moment.

« Je ne sais pas, ma logique me dit non, mais je préfère garder l'espoir jusqu'à ce qu'il y en ait plus. » répondit-elle d'une voix calme. « Le conseil à déjà penché vers le non à la dernière réunion, il y deux semaines. »

« Penché ? » demanda Severus sans comprendre.

« Le conseil émet une opinion, mais les rois doivent ensuite émettre la leur. Si les rois sont d'accord, le conseil doit se plier à leur décision et agir entant que conseiller, mais sinon ils doivent les départagés. Ils tenteront tout les deux, demain, de convaincre le conseil. » expliqua-t-elle.

« Bien. Je comprends mieux, maintenant, en ce qui concerne la situation ici, ce que je ne comprends pas c'est ce qu'on attend de moi. »

« Vous êtes le plan B de votre oncle. » répondit-elle en tournant la tête vers lui.

Severus fronça les sourcils.

« Il y peu de temps le mariage de votre cousine et de mon frère est tombé à l'eau et l'unification par le fait même. Le peuple en a été grandement déçu. C'est en se servant de ceci que votre oncle à proposé au conseille de vous faire venir. »

« Mais ce n'est pas la vrai raison. » déclara Severus.

« Non, vous pouvez voir ça…comme un bonus. » répondit-elle. « Maintenant, ce que je m'apprête à vous dire ne dois jamais être répété, professeur, car moi, votre oncle et vous si vous décidez d'accepter, pourrions tous être accuser de haute trahison. Est-ce que j'ai votre promesse ? » demanda-t-elle en le regardant avec attention, avec le plus grand des sérieux.

« Je demande seulement de pouvoir en parler à Dumbledore, si ça concerne cette guerre, il doit être mit au courant. »

« Très bien, mais ce sera le seul, et il ne devra jamais le répéter. »

« Je lui ferai promettre. »

« Parfait. »

« Alors ? » demanda Severus.

« Vous n'avez pas promit, professeur.» lui rappela-t-elle en relevant un sourcil.

Ça valait le coup d'essayer, pensa Severus avec un soupir.

« Je promets »

Une étrange brise, poussé par le vent passa autour de Severus et il réalisa que sa promesse venait de déclancher une magie elfique qu'il n'avait pas soupçonné.

« Si votre oncle vous a réellement fait venir, c'est parce que vous, si la décision du conseil était négative, vous auriez peut-être le moyen de la contournée. »

« Comment ? »

« En demandant qu'un bataillon d'elfe soit envoyé avec vous à Poudlard pour l'année en échange de votre acceptation au mariage. »

« Ils se douterait sûrement des raisons derrière une telle demande ! » s'exclama Severus, trouvant l'idée ridicule.

« Oui et non. » répondit-elle. « Ce serait uniquement pour la protection de Poudlard. Le conseil ne connaît pas la prophétie, puisque seul les membres des deux familles royales ont accès à cet endroit. De plus ils ne savent pas que vous savez, ni pour la prophétie, ni pour la réunion de demain. »

« La famille royale, ça signifie aussi votre père, non ? » demanda-t-il d'une voix tranchante.

« Oui, mais si j'accepte aussi le mariage mon père comprendra que je suis derrière tout ça et il ne dira rien. »

« Vous en êtes sur ? »

« Je l'espère. » répondit-elle. « Mais de toute façon, si mon père parle, il n'y aura que pour moi qu'il y aura des conséquences. Il y a plusieurs étape par lesquelles vous devrez passer avant de que nous puissions nous marriez, dont une qui aurait dû être faite peu de temps après votre naissance. Une cérémonie durant laquelle vous êtes présenté au peuple comme l'un des leurs. Tant que cette cérémonie n'a pas eut lieu vous n'êtes pas régenté par les lois qui nous incombes de respectées. »

Severus hocha la tête doucement.

« Vous croyez vraiment, vous et mon oncle, que le conseil acceptera une telle chose ? »

« Oui. Vous devez garder en tête professeur, que tout le monde, sauf peut-être mon père, veut nous voir marier. Un bataillon d'elfe pendant une année, pour vous accompagné vous et votre… femme à Poudlard ne sont que très peu cher payer. Ce n'est pratiquement même pas ça, pour tout dire. Si vous leur disiez que vous accepteriez le mariage, mais que seulement vous avez des responsabilité dans le monde sorcier que vous ne pouvez pas laissé tomber, ils enverraient quatre membres de la garde royale avec vous. Si on ajoutait à ça que je veux absolument vous accompagner, il en ajouterait quatre autres...»

« Et si j'essayais de convaincre ma…femme, qui est très têtu, de rester ici à cause du danger et que j'échouais lamentablement, je pourrais demander un plus grand nombres d'elfes pour assurer sa protection et avoir l'âme en paix. » compléta Severus en hochant la tête lentement.

« Voilà ! » décréta la princesse en hochant aussi de la tête.

C'était d'une certaine façon gros comme le bras et d'un autre côté complètement brillant. Comme la plus part des meilleurs plans d'Albus, songea le maître des potions. C'était tout de même un gros plan et beaucoup de…sacrifice pour la princesse et pour lui.

« Tout ce décidera en réalité dans la crédibilité de notre jeu des prochains jour. » reprit-elle soudainement. « Si vous acceptez, bien sur. »

« Et vous ? » demanda Severus, en la regardant du coin de l'œil.

« Nous n'en serions pas là professeur, si je n'avais pas déjà accepter. » répondit-elle.

« Pourquoi avez-vous accepter ? » demanda-t-il alors en tournant la tête vers elle. « Vous croyez à ce point que la prophétie se réalisera ? »

« Je ne sais pas, mais je ne suis pas prête à prendre le risque qu'elle se réalise et que je n'ai rien fait pour le prévenir. » répondit-elle en tournant la tête à son tour. « Je me considère d'abord et avant tout comme un soldat, professeur Rogue. Et il me coûte de l'admettre, mais ce que je sais entant que soldat c'est que nous n'avons aucune chance seul contre le seigneur des ténèbres et ces troupes. » expliqua-t-elle avec conviction. « Et si la prophétie est vrai les sorciers verront leur fin arrivé en date du 2 Juin de cette année, alors qui nous viendra en aide ? »

« Et qui laissera les sorciers faire face seul ? » répliqua Severus du tac au tac.

Les elfes ne voulaient pas vraiment les aider, ils voulaient seulement être sur que la prophétie n'en arrive pas à l'étape qui les concernait.

« Tout juste professeur » acquiesça-t-elle avec un sourire de dépit. « Tout les deux avons tout à gagner à ne pas laisser le conseil se bercer dans ces rancunes. »

Ils restèrent encore un moment en silence à contempler la cité.

« Venez, il est temps que je vous ramène, avant que vos gardes ne s'aperçoivent que vous n'êtes plus là. » déclara-t-elle en quittant l'ombre du rempart. « Il y aura bientôt une demi-heure qu'on est ici. » ajouta-t-elle avant de se transformer.

Severus la regarda prendre son envol et attrapa les plumes de sa queue plus rapidement cette fois-ci, mais surtout sans fermer les yeux. Tout ce qu'il vit fut un flash de lumière blanc et il était de nouveau dans sa chambre. La princesse reprit forme et se posta face à lui.

« Votre grand-mère, vous invitera pour déjeuner demain. Acceptez, elle vous donnera la réponse du conseil. Si elle se met à votre gauche pour vous guider vers la table, la réponse sera non, à droite oui. Mon père, lui, vous fera quérir en fin d'après-midi pour votre voyage de retour. Si la réponse du conseil est négative et que vous lui dites que vous désirez rester à Caras Lith encore quelques jours pour faire mieux connaissance avec moi et votre famille, je considèrerai que vous avez accepter et je jouerai ma partie en conséquence. » expliqua la princesse.

Severus hocha la tête.

« Bonsoir professeur » lui souhaita-t-elle finalement, avant de lever une main vers la porte, de se transformer et de disparaître sans un bruit.

Le maître des potions resta un long moment à fixer l'endroit où elle s'était tenue, sans vraiment le voir. Il était complètement perdu dans ces pensées. Repassant tout les évènements de se voyage devenu surréaliste. Il était encore trop sous le choc pour se rendre compte qu'il considérait le mariage.

À suivre….

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I aranel het atta nîf : La princesse aux deux visages

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Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a le mode d'emploi pour les courts chapitre ? Ouf, s'en était encore un long ça ! J'ai les doigts en compote, lol.

Bon allez gang, je sais que je vous aie délaissé longtemps, mais une petite review pour dire présent, je suis encore là ou plus, me ferait le plus grand des plaisirs. Ou si y en a qui on pas tout comprit, ou qui sont un peu perdu dans les magouille des elfes… Allez go, go,go, tous à l'assaut du piton mauve !

À la prochaine

May-Luna

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