Auteur : MOI !
Disclaimer : rien a moi, tout a JK ! et encore…
Couple : Harry/Sirius
Résumé : Sirius Black est le Faë le plus redoutable issu d'une vieille tribu Irlandaise. Sa souveraine en a assez de le voir la défier et décide de lui donner une punition exemplaire, le priver de son immortalité et l'envoyer sur terre en le rendant invisible aux yeux des humains. C'est une chance pour lui sauf que le dernier héritier d'un peuple d'élu débarque dans sa vie et va la bousculer de manière définitive.
Note : l'idée de cette fic est tirée d'un livre qui s'appelle la punition d'Adam Black et c'est de Karen Marie Moning. La majorité des noms Ecossais ou Irlandais viendront de là.
Note 2 : c'est un univers TRES alternatif donc pas de panique ça va être bizarre !
Note 3 : ceci est un slash c'est à dire une relation homosexuelle entre deux hommes. Et il y aura du lemon plus tard ainsi que des scènes pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes donc si vous ne vous sentez pas en age de lire ceci, ne le lisez pas !
Petit avant gout :
Les Potters sont morts mais naturellement dans un accident de voiture
Voldemort n'a jamais existé
Bellatrix n'est pas la garce intégrale et complètement cinglée du bouquin. Elle est reine, normale, sympa et adore son cousin même si elle est un peu vache parfois.
Tous les personnages sont un peu ( même beaucoup) OOC.
Harry ne connaît pas encore Ron, Les jumeaux, bref, personne ! Il bosse avec Neville mais c'est tout !
Prologue
Sirius Black :
Tuatha Dé Danaan. Gredin même parmis les siens, extrêmement intelligent, Dangereusement séduisant, son apparence favorite est celle d'un forgeron des Highlands au sex- appeal puissant. Corps bardé de muscles, peau dorée, longs cheveux noirs, yeux bleu clair au magnétisme irrésistible. On dit de lui qu'il aurait quasiment rompu le pacte conclu entre sa race et celle des hommes a deux reprises. Il est sans conteste et de loin le plus dangereux des Faës.
Attention : toute apparition de Sirius Black doit inciter à une extrême prudence. Eviter impérativement tout contact avec lui.
Extrait du livre des Faës de la famille Potter.
Sirius Black se massa les temps tentant d'ignorer les hurlements de détresse de la petite dinde a ses côtés. Il ne connaissait même pas son nom et tout ce qu'il savait en fait c'est qu'elle pleurait la mort de son mari Fred ou Georges Weasley. Ca aurait pu être touchant si en fait les jumeaux étaient vivant tous les deux. Sirius qui avait également de gros problèmes en avait assez de l'entendre se répandre en lamentation. Bellatrix, reine des Faës et sa cousine accessoirement avait finalement mis sa menace a exécution. Pour ce faire, elle avait choisit le pire de tous les châtiments pour lui et l'avait dépossédé de son bien le plus précieux : son immortalité. Au moins elle lui avait fait une faveur en lui laissant son apparence préférée, celle d'un grand gars musclés et bronzés aux muscles d'acier et aux cheveux noirs et longs. Un Highlands vêtu d'un tartan, arborant toques et brassards celtes en or tressés, d'une prestance a éveiller le désir de n'importe quel être humain.
Il n'en demeurait pas moins que Sirius était a présent un humain. Un mortel, un être de chaire et de sang, fragile, limité et fini dans le temps. Maudissant son infortune, il décida de passer ses nerfs sur la jeune fille qui n'avait toujours pas fini de brailler.
« ton homme n'est pas mort femme ! cesse donc de me casser les oreilles » cria t il excédé.
Mais loin de faire taire la femme a la peau noire, cela ne fit qu'accroître ses hurlements de désespoir.
« comment faut il que je te le dise. Je te jure qu'il n'est pas mort » cria t il encore plus fort.
Elle ne fit pas mine de l'avoir entendu. Exaspéré, Sirius se leva et se dirigea vers elle. Il passa une main derrière la nuque de la jeune femme pour attirer son attention mais sa paume ne rencontra aucune prise ferme. Elle glissa a travers la crane de la femme et ressortit au niveau du nez.
Sirius resta un long moment interdit puis fit une autre tentative, cette fois en direction de l'un de ses seins. Atterré, il vit ses doigts s'enfoncer sans difficultés dans sa poitrine et ressortir dans son dos. Sous l'omoplate gauche. Une certitude grandissait en lui et lui glaçait le sang. Non contente de l'avoir changé en mortel, Bellatrix lui avait également infligé le triple charme du Féth Fiada.
Sirius secoua la tête atterré par cette révélation. Prononcé dans son intégralité, ce charme empêchaient les mortels, de voir, d'entendre ou de toucher celui qui avait été atteint par cette malédiction. Il tenta seul de défaire ce charme pour au moins essayer de rentrer chez lui mais il n'y parvint pas.
Dans un dernier recours, il tenta d'invoquer sa reine mais elle fit la sourde oreille. Pourtant il pouvait sentir son aura voyager autour de lui. Garder un œil sur lui. Mais elle refusait d'apparaître. Il vit la jeune femme a la peau sombre disparaître tentant de calmer ses sanglots convulsifs.
Au bout de 36 heures, sa condition humaine se rappelait a lui. Il avait faim, soif, il avait froid et était fatigué. Ceux de sa tribut ne dormaient jamais. Pourtant l'esprit habituelle affûté de Sirius sombrait doucement dans le sommeil sans son consentement. C'était inacceptable. Plutôt être damné que de laisser une quelconque partie de son être le trahir.
Sa dernière pensée consciente fut qu'il n'aurait préféré être puis d'une autre façon. Enfermé durant quelques siècles au sein d'une montagne ou transformé en monstre marin a 3 têtes, obligé de jouer les fous a la cours de la reine pendant 1 ou 2 siècles. N'importe quoi que de se retrouver si ridiculement… si dérisoirement… si pathétiquement… humain !
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Harry Potter déverrouilla sa portière grimpa dans sa voiture et ôta avec un soupir de découragement ses lunettes de soleil. D'habitude, l'été était sa saison préférée mais cette fois ci il avait complètement failli a sa promesse. Il ôta son dessus de costume et se massa les temps en reprenant son souffle. Une migraine carabinée commençait a faire le siège dans son crane.
Il était encore sous le coup de la dangereuse rencontre qu'il venait de faire. Cette fois ci, il avait faillit se trahir : le Faë l'avait complètement pris au dépourvus. Cela devait bien arriver un jour ou l'autre pensa t il amèrement. Pourquoi fallait il qu'ils soient si nombreux justement cet été là. Il était resté des années a Londres sans en voir un seul et depuis le début de l'été, bizarrement c'était l'invasion. Ils étaient très exactement apparus en juin et semblaient s'échiner depuis a lui pourrir la vie. Faire mine de ne pas les voir, comme il y était obligé, n'était pas une mince affaire. Avec leurs corps parfaits, leurs peau semblable a du velours doré, leurs yeux brillants, les Faës passaient difficilement inaperçus. Du moins a ses yeux.
Ca avait commencé par un simple déjeuner avec Christopher Brandon, un avocat du groupe Brandon, Smith et Zimmer. Nerveux et timide de nature, Harry avait eu beaucoup de mal a se préparer a ce déjeuner et il remerciait encore Neville avec qui il travaillait en ce moment et qui l'avait un peu décoincé.
Tout s'était donc passé comme sur des roulettes jusqu'au moment ou ils étaient sortis du restaurant et s'étaient engagés dans la rue principale. A l'instant précis ou l'avocat proposait a Harry un deuxième rendez vous dans les locaux de la firme cette fois, et en présence de ses associés, un Faë surgit de nulle part était passé entre eux.
Le souffle coupé, Harry s'était raidi. Submergé par une entêtante odeur de jasmin et de santal, troublé de sentir l'onde de chaleur corporelle de la créature caresser sa peau comme la brise puissamment érotique. Mais dans l'instant de flottement qui avait suivi, le gobelet de café qu'il tenait a la main avait explosé a ses pieds et inondé le smocking de l'impeccable monsieur Brandon.
Instantanément, le Faë avait pivoté sur ses talons, les yeux réduits a deux minces fentes. Son visage a la beauté inhumaine était empreint d'une expression de méfiance et d'étonnement. Au bord de la panique, Harry avait reporté son attention sur Christopher Brandon qui s'essuyait tranquillement avec une serviette. Harry s'était répandu avec un flot incroyable d'excuses mais l'avocat avait fini par lui dire que c'était inutile de postuler encore une fois et que dans leur cabinet, ils préféraient des personnes équilibrées. Autant dire que c'est un Harry mortifié qui avait regardé la voiture de luxe partir.
Harry était allé récupéré sa voiture dans le parking en maudissant l'avocat et les Faës aussi.
« trop instable ! il le serait aussi si il pouvait les voir ! » marmonna t il.
Tout ce que le brillant avocat avait du ressentir en présence du Faë c'était un léger déplacement d'air, une hausse infime de température, un soupçon de fragrance exotique. Harry avait appris depuis longtemps que la plupart des gens protégeaient a tout pris leurs perceptions rassurantes de la réalité. « hou là ! j'aurais peut être pas du boire de 5ème verres » ou bien l'imparable « j'ai du rêver ! »
Que n'aurait il donner pour pouvoir lui aussi se bercer de semblables illusions. Selon lui, les Faës étaient responsable de 99 de ses problèmes. Il assumait le dernier pourcentage mais c'était bien les Faës qui avaient fait un enfer de son été. C'était a cause d'eux qu'il redoutait dorénavant de quitter sa maison. Depuis tout petit, son grand père lui avait toujours appris a se méfier d'eux. Et depuis très jeune, les Faës étaient sa principale fascination. Ses parents étaient morts tous les deux dans un accident de voiture et il avait grandit avec ses grands parents paternels qui étaient morts il y avait quelques années. Enfant il semblait attirer les Faës et rapidement, son grand père l'avait enfermé chez eux et il n'était sorti de là qu'après son 10ème anniversaire. Harrold Potter, son grand père avait préféré l'enfermer pour ne pas mettre sa vie en danger. Et il avait tout appris. La famille Potter était une très vieille famille de voyant ce qui changeait de d'habitude puisque c'était habituellement des voyantes et non des hommes. Et les voyant avaient été pourchassés et tués par les traqueurs. Une catégorie de Faës. Harry était aujourd'hui le dernier voyant encore vivant et faire semblant de ne pas voir les Faës lui permettaient au moins de rallonger un peu sa vie.
Harry passa quelques instants a maudire son gobelet de café et accessoirement le Faës qui le lui avait fait tomber. A cause de ce funeste gobelet de café, Harry broyait du noir et n'était pas sur ses gardes lorsqu'il se gara devant l'immeuble de bureaux. En d'autres circonstances, il aurait sans doute repéré au premier coup d'œil le Faë a l'allure sombre et dangereuse qui se tenait devant le grand hall d'entrée.
A cause de sa distraction, sa situation déjà mauvaise allait brusquement devenir intenable.
A suivre…
alors ceci est ma première fic donc si vous aimez, merci de m'encourager en me laissant une tite review!
