Voila apres presque 6 mois je me décide enfin à reprendre la traduction de Anam Cara, MAis c'est promis leprochain chapitre sera moins long à venir!

J'espère que ce deuxième chapitre va vous donner envie de mieux connaitre cette fic co-écrite par Redblaze (déjà auteur de More than memories) et ShellyK, elle est néttement plus enjoué etmais toujours aussi bien écrit, et personnellement je trouve les dialogues et les situations très drole

Je remercie aussi ma béta du moment qui m'a enlevé une sacré épine du pied!

Sinon j'invite tout le monde à aller lire les fics de Servane, Pit-chan et billy et menssa ;)


Chapitre 2

La librairie était silencieuse. Elle n'avait pas espéré qu'il en soit autrement; peu d'élèves décidaient de prendre de l'avance sur leurs devoirs le premier jour d'école, mais Hermione avait toujours été une exception à la règle. Bien qu'elle n'ait pas penser à un vide stellaire à sa proposition de se mettre à disposition des étudiants une consultation pour une meilleure organisation de leur planning, elle avait espéré que quelques nouveaux élèves seraient venus la voir pour quelques conseils. Mais pour l'instant, personne n'était encore venu.

Elle considérait que le manque d'égard des élèves envers leurs études était complètement inconscient. Comment, par Merlin, voulaient-ils avoir un avenir professionnel, s'ils ne s'appliquaient pas? Elle s'offrait d'aider les plus jeunes des élèves, autant qu'elle le pouvait, mais franchement, elle commençait à désespérer. Si elle ne pouvait pas forcer Harry et Ron à prendre au sérieux leurs études, et ça après sept ans, elle ne se sentait pas avoir un quelconque espoir au monde d'inspirer d'autres élèves.

Mais, en tant que Préfète en chef, c'était son devoir d'être le plus disponible possible pour les élèves, ce qui expliquait pourquoi elle était seule à la bibliothèque, entourée de manuels scolaires, se félicitant pour son travail assidu, à la différence d'autres personnes dont on ne rappellerait pas le nom ici.

Au final, elle se fichait que Ron, en tant que préfet en chef, n'ait pas du tout la même attitude. Pas vraiment. Cela ne l'inquiétait pas qu'il semble déjà prendre ses devoirs de préfet en chef par dessus la jambe, ne réprimandant aucun fauteur de troubles dans le train, dans la tour Griffondor ou dans les couloirs. Vraiment, elle n'en avait que faire. Ron pouvait faire ce qu'il voulait; c'était un grand garçon, après tout.

Ses joues se mirent à chauffer à cette pensée. En effet, c'était un très grand garçon; et elle l'avait à appris hier matin à ses dépends. Pendant qu'elle avait réalisé qu'ils avaient tous énormément grandis depuis leur première année. Jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais réalisé combien Ron était devenu grand. Hier, quand elle avait tiré sur les couvertures, dans une vaine tentative de le réveiller, elle avait eu une vision instantanée de ce que cachait les robes de Poudlard.

Hermione ne s'était pas attendu à ce dont elle avait été témoin. À la seconde où les couvertures avaient quitté son corps, Hermione s'était maudite de l'avoir fait. Le corps de Ron était tellement long qu'il tenait difficilement dans le lit, et ses épaules étaient si larges qu'elles dépassaient presque des bords. Elle n'avait simplement jamais réalisé combien il était bien foutu. Ses jambes étaient musclées, son ventre plat. Son torse marqué, et sa poitrine était divine. Mais ce qui lui fit perdre tous ses moyens fut la mince traînée de poils sur sa poitrine. Oh Merlin ! Ce n'était pas beaucoup, mais juste assez pour que ses poils cuivrés reflètent la lumière et se fassent remarquer. Ce qui était le plus affolant c'était la manière qu'ils avaient de voyager vers le sud, de traverser son nombril, vers le bord de son caleçon, où ils devenaient plus épais. Quand elle avait vu cette traînée de poil, elle aurait voulu s'enflammer spontanément. Merci, Ron l'avait sortie de son état semi-comateux avec une remarque des plus élégantes.

Elle avait été sauvée, mais de peu. Juste quelques heures plus tard, son self-contrôle était mis de nouveau à l'épreuve quand Ron annonça qu'il était nu derrière la porte de la salle de bain. Hermione ne l'admettra jamais à voix haute à qui que ce soit, mais elle avait été tenté de démolir cette porte et d'aller tout droit, là où Ron se trouvait nu dans la salle de bain. Hélas, ce n'était pas une option. Premièrement, les préfètes en chef, n'entraient pas dans des salles de bains où il y a des hommes nus. Et deuxièmement, elle n'avait pas assez de ce courage des griffondors pour le faire. Alors, elle avait opté pour l'attendre en bas. Malheureusement, elle avait une imagination stupéfiante et ses pensées furent occupées à différents scenarii, l'incluant, elle, Ron et la douche.

Encore une fois, ses joues s'enflammèrent. Les préfètes en chef ne devraient pas penser à des choses pareilles.

Ses livres lui faisaient des signes désespérés; il était plus sûr de penser à ses livres que de penser à Ronald Weasley. Hermione se raclât la gorge, elle reprit sa lecture, et au bout de quelques minutes elle était à nouveau totalement plongée dedans. Ceci, jusqu'à que quelqu'un ne vienne se vautrer sur la chaise prés de la sienne, renversant quelques uns de ses livres. Ron n'avait jamais eu aucun respect pour ses affaires d'école.

Hermione l'observa du coin de l'oeil, mais ne donna pas l'impression d'avoir conscience de sa présence. après ce à quoi elle venait de penser, il y avait à peine quelques minutes, en plus parce que Ron était assis très près d'elle- trop près en fait- elle ne pensait pas être capable de parler sans se mettre dans l'embarras. Être assise à quelques centimètres de lui était suffisant pour faire déferler des petits papillons voletant dans son ventre. Ron avait retourné sa chaise, de façon à l'enjamber et à poser sa tête contre ses bras qui étaient croisés sur le dossier de la chaise. Il continuait à la fixer silencieusement.

Le silence devenait de plus en plus insupportable pour Hermione, et elle ressentit l'incroyable besoin de le remplir. « Non, » dit-elle, bien que Ron n'aie encore rien dit.

« Tu ne sais même pas pourquoi je suis là. »

Elle lui lança un regard appuyé. « c'est évident que tu veux copier mes devoirs. »

« Aie! » Son cri d'indignation retentit dans la bibliothèque, lui méritant un regard sévère de la part de Madame Pince. Il baissa la voix jusqu'au murmure. « Je ne viens pas te voir juste pour des trucs d'école, tu sais, »

« Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir supposé que tu étais là pour ça. On est à la bibliothèque; tu ne t'aventures jamais dans cet antre du diable, à moins d'avoir besoin d'aide en potion. »

« Pour ton information, je ne suis pas là pour les devoirs. »

Hermione baissa son livre, et fit face à Ron, clairement septique. « D'accord. Éclaire-moi. Pourquoi es-tu là? »

Un petit médaillon en étain glissa de la main de Ron, oscillant au bout d'une fine chaîne en métal. Il l'avança plus près d'elle pour qu'elle puisse mieux le voir. Le médaillon se balançait d'avant en arrière, et Hermione retient son souffle soudainement quand elle réalisa ce que c'était. Est ce que Ron aurait pu se rendre compte de ses sentiments ? Est-ce que ses rêves étaient finalement devenus réalité ? Est-ce qu'il allait vraiment lui donner ce médaillon, un symbole d'amour?

« J'ai besoin que tu découvres pour moi ce que c'est, » Déclara-t-il d'un air suffisant.

Son coeur se brisa. Bien sûr, qu'il n'allait pas lui donner ce médaillon. Qu'est ce que cela avait était stupide de sa part de le penser. Tout ce qu'il voulait était des informations. Sa gorge se serra; elle lutta férocement pour cacher sa déception. Elle se refusait de pleurer. Elle ne pleurerait pas.

« Est ce que tu peux m'aider à trouver ce que c'est? »

N'accordant même pas un regard de plus à l'objet – elle savait que si elle le faisait elle serait incapable de contrôler ses larmes – elle répondit mielleusement, « c'est un Noeud d'amour celtique. »

Ron leva l'objet un peu plus haut pour qu'il soit à hauteur d'yeux. « Comment peux-tu dire ça, en l'ayant regarder juste 3 secondes? » Son étonnement était clair

« Franchement, Ron. On en trouve partout. Je suis surprise que tu n'en aies jamais vu un. » Est-ce qu'il fait exprès d'être bête pour la torturer ?

« Tu es sûre qu'on en trouve partout? Je veux dire qu'il semble vraiment très vieux. Et il y a une inscription dans une langue bizarre au dos. Ecoute, s'il te plait, jettes-y juste un autre coup d'oeil. »

Ron avait l'air tellement sérieux qu'elle sentit sa résolution faiblir. S'il faisait ça pour le donner à une autre fille, Hermione jura silencieusement qu'elle le maudirait jusqu'à la fin des temps.

« Bon d'accord, »

Il posa délicatement le médaillon dans la paume de sa main. « Merci Hermione. »

Elle souffla, pour essayer de lui faire comprendre que son interruption était agaçante et la couper dans ses études, bien que l'excitation qu'il exprimait fût en quelque sorte contagieuse. Maudit soit-il. Elle retourna le médaillon dans sa main, et réalisa que ce n'était pas un nœud d'amour celtique ordinaire, comme ceux vendus dans les magasins. Ron avait raison; il semblait assez vieux. Il était étonnamment chaud au touché et d'un poids léger. Hermione essaya de lire l'inscription au dos, mais ne parvint pas à la traduire aussitôt.

« Où est-ce que tu l'as trouvé ? » Demanda t-elle, sa curiosité la gagnant.

« Je l'ai trouvé hier, sous le lit de Harry. »

« Quoi ? Pourquoi est-ce que tu ne me l'as pas montré plus tôt ? »

« J'étais à la bourre ! Je l'ai mis dans ma poche et je viens juste de me souvenir qu'il était là. »

« Ron ! Tu aurais dû me le montrer. Et si c'était une forme de magie noire ? Et si quelqu'un essayait de s'en prendre à Harry? »

« Ecoute, je suis désolé, ok ? Nous ne savons pas encore ce que c'est, alors est-ce que tu peux tout simplement m'épargner le sermon? »

« Très bien ! » s'il ne prenait pas la sécurité de Harry au sérieux, elle si. Elle devait trouver ce que c'était,au moins pour le bien de Harry. Hermione inspecta le médaillon de plus près. « Il semble que l'inscription soit écrite en celtique ancien, » Annonça t-elle. « Mon celtique est un peu rouillé. »

La mâchoire de Ron se décrocha « Rouillé ? »

« J'avais décidé de l'apprendre toute seule, il y a un moment, mais honnêtement, la plupart des bibliothèques n'est pas équipée comme celle de Poudlard, donc j'ai un peu perdu. »

« Tu l'as appris toute seule? » Ron était incrédule.

« Oui. Tu sais, pour m'amuser. »

« Pour t'AMUSER? » Madame Pince fit taire furieusement Ron pour son éruption.

Exaspérée, Hermione soupira. «Oui, pour m'amuser. Je reviens tout de suite; j'ai besoin d'un livre de la section des langues pour m'aider pour la traduction. »

Le livre dont elle avait besoin était en haut de l'étagère, bien sûr, et pesait au moins 25 kilos. Cela lui prit toute sa force pour l'attraper et le ramener jusqu'à la table. Ron la vit lutter avec le livre et le prit sans que cela lui demande aucun effort et le déposa sur la table avec un bruyant bang, lui valant le troisième et dernier avertissement d'une madame pince très agacée.

« Pourquoi, par Merlin, n'as-tu pas fait léviter ce livre ? Il pèse une tonne ! »

Comme ça tu m'as aidé, nan ? Pensa t-elle, avant de rapidement mettre cette pensée de coté. Elle ne pouvait pas continuer à penser ce genre de choses à propos de Ron. Ça finirait surtout par lui briser le coeur.

« Ça m'aide à rester mince, » répondit finalement Hermione.

« Peut-être que je devrais imposer le soulèvement de livre comme exercice de mise en forme à l'équipe de Quidditch. »

Hermione roula des yeux jusqu'à qu'elle réalise qu'il était en fait sérieux. « Par Merlin ! Tu ne peux pas penser à autre chose que le Quidditch pendant plus de 5 minutes ? »

« Non, » répondit-il en toute honnêteté.

Elle ronchonna « Les hommes ! »

« Accepte-le. Je ne suis pas autrement. » Son sourire en coin était désarmant. Tout ce qu'il avait à faire, c'était lui lancer ce sourire enfantin et Hermione était impuissante et désespérée à sa vue, elle ferait tout qu'il pourrait lui demander. La chaleur s'embrasa en elle quand des images des derniers fantasmes qu'elle avait eu refirent surface. Cela incluait Ron, de la crème glacée et ce merveilleux et sexy sourire qu'était le sien. Oh-mon-.

« Ok, » Hermione s'éclaircit la gorge. « je vais commencer par ça. Pourquoi n'essayerais-tu pas de trouver des informations sur les noeuds d'amour celtiques pendant que je traduis? » Ron hésita. « Quoi ? Qu'est ce qui ne va pas ? »

« J'espérai pouvoir te laisser ça, et aller m'entraîner un peu sur le terrain. » Au moins Ron avait eu la décence d'avoir l'air légèrement embarrassé.

« Tu n'espérais pas vraiment me laisser faire toutes les recherches, n'est-ce pas ? »

« Et bien, tu es vachement plus douée pour ça que moi. »

« Ron ! Je ne peux pas le croire ! Il s'avère que j'ai d'autres choses à faire et je n'ai pas le temps de faire des recherches pour toutes tes petites lubies! »

« Ce n'est PAS une lubie! » La véhémence dans sa voix la surpris, et l'effraya un peu aussi. Quand Ron décidait qu'il était passionné pour quelque chose, personne ne pouvait le convaincre du contraire. C'était formidable de le voir ; cependant l'intensité était effrayante, mais pas d'une mauvaise manière. Non. C'était effrayant plus dans le sens qu'elle pouvait se perdre, elle et son coeur dans cette intensité, et elle n'était pas sûre de pouvoir en sortir indemne.

« Tu n'as pas besoin de crier, » L'informa-t-elle.

« Désolé, » et il semblait vraiment désolé. « Écoute, tu travailles sur la traduction, et je cherche les noeuds d'amour, ok? »

Elle acquiesça, et se tourna vers son livre pour commencer à travailler, tandis que Ron commençait son chemin à travers l'antre du diable qu'était la bibliothèque. Une heure plus tard, elle terminait les derniers détails de la traduction, quand Ron se laissa tomber sur la chaise à coté d'elle.

« Je l'ai trouvé ! » annonça-t-il. Cette fois, il posa doucement le livre sur la table, en jetant un coup d'oeil furtif dans la direction du bureau de Madame Pince. Hermione suspectait qu'il avait peur qu'elle ne le renvoie de la bibliothèque. « Je l'ai trouvé. » répéta-t-il, sa voix encore plus basse.

Elle essaya de ne pas rire. Hermione n'avait jamais imaginé voir Ron lire un livre s'appelant 'L'amour Magique'; il semblait plus approprié au genre de lecture de Parvati et Lavande. Il tourna les pages attentivement, marmonnant silencieusement à lui-même, ce que Hermione trouvait mignon, bien qu'un peu agaçant. Parfois il marmonnait quand il était concentré, et ce qui, souvent, la rendait dingue. Mais pour une quelconque raison, aujourd'hui elle trouvait cela plutôt adorable.

« D'accord, alors qu'est ce que tu as trouvé? »

« Ca. » il pointait un point d'une page sale et flétrie. Hermione respira son parfum; c'était l'un de ses favoris. « Est-ce que tu es en train de sentir le livre? » demanda Ron complètement incrédule.

Un féroce rougissement enflamma ses joues. « Peu importe. S'il te plait montre-moi ce que tu as trouvé. »

« C'est quelque chose appelé 'Anam cara'. »

« 'Anam cara'? Ame soeur'. »

« Oui. Comment le sais-tu ? » Ron secoua la tête et leva les mains en signes de rémission. « Tu sais quoi ? Ne me le dis pas. Tu l'as probablement déjà lu. Tu sais, pour t'amuser. »

Son petit pic la blessa un peu, mais elle était fatiguée et essaya de ne pas le laisser la miner. Il la taquinait comme ça assez souvent, donc elle aurait dû y être habituée maintenant. Elle ne l'était pas, cependant. »

« Est-ce que tu m'insultes ? » cela sortit plus âprement qu'elle ne l'aurait voulu.

« Hé, pourquoi est ce que tu es aussi susceptible ? »

« Pour rien, écoute, s'il te plait continue. » le sujet était clôt. Elle ne voulait pas que Ron sache pourquoi ça faisait aussi mal quand il disait des choses comme ça. C'était admettre quelque chose qu'elle n'était pas prête à admettre. Pas encore. Ron la regarda incertain, se demandant probablement si son humeur allait continuer à être aussi changeante ou quelque chose de la sorte. « S'il te plait, continue, » Insista t-elle.

« Ok, et bien, selon ce truc, le sortilège d'Anam cara est très ancien, et très puissant. Il n'y a pas beaucoup d'informations car il est plutôt rare. La légende dit que c'est Aengus, le Dieu celtique de l'Amour, qui créa le Anam cara pour aider les amoureux à trouver leur seule et unique âme soeur – comme s'il trouvait sa Caer – et qu'ils liaient leur âme pour toujours comme l'avaient voulu les dieux aux commencements des temps. »

« Il créa un médaillon, un que les mortels pourraient toucher et ce médaillon aurait des pouvoirs spéciaux. Une fois qu'il aura choisi sa cible, il se mettrait à la recherche de l'âme soeur de la personne, et finalement, ils se lieraient l'un à l'autre, partageant tout, et dans quelques cas extrêmes, ils partageraient même leur magie. »

Hermione absorbait les informations avec appétit. C'était vraiment intéressant mais une chose la troublait. « Tu sais c'est plutôt inoffensif. Pourquoi, par Merlin, se livre se trouve dans la section à accès restreint? »

« Je pense savoir, » tenta Ron avec un sourire en coin. Il lu un passage du livre, « 'l'un des effets les plus visibles d'une liaison de deux âmes est d'accroître leur appétit sexuel et l'attraction qu'ils ont pour leur Anam cara. L'attraction est puissante et tellement forte, qu'elle est pratiquement irrésistible.' »

« Oh-mon- » Hermione pouvait se sentir rougir. De toutes les manières, cette légende n'est que balivernes. Quelle légende parle d'attraction sexuelle irrésistible ? Cela semblait assez semblable aux romans à l'eau de rose que lisait Lavande. Et ils n'étaient vraiment que fantaisies.

« Hé! Tu ne penses pas que quelqu'un essayerait que Harry trouve la sienne ? Pour découvrir son âme sœur ? Et si quelqu'un essayait d'utiliser l'âme soeur de Harry pour le piéger ? »

« Non, mais vraiment, Ron. Tu ne penses pas qu'un morceau de métal peut trouver l'âme soeur de quelqu'un et l'y lier, n'est ce pas? »

« C'est écrit là! »

« Oui d'accord, c'est plus une rumeur que des faits. Ça sonne plus comme quelque chose que des petites filles frivoles peuvent imaginer pour pimenter leurs fantaisies romantiques. »

Ron se renfrogna

« Il n'y a pas de lien. C'est une légende ! » Insista t-elle.

Il ne semblait pas vouloir l'écouter. « Et si Ginny est l'âme soeur de Harry ? Si c'est toi ? » Demanda-t-il les yeux écarquillés.

La pensée ne plaisait pas à Hermione. Harry était un garçon séduisant et tout, mais ce n'était ce qu'elle cherchait chez un garçon. Pour commencer, il n'avait des cheveux roux et ne l'agaçait pas au point de la rendre dingue. « Je ne pense pas. »

« Et bien, pense ce que tu veux, mais je vais garder un oeil sur cette petite chose. Tu ne voudrais pas que Harry se lie accidentellement à quelqu'un, n'est-ce pas ? »

« Ron, ne sois pas bête. »

« Je ne le suis pas. Et toi ? Quelques choses d'intéressant dans la traduction ? » Demanda-t-il en essayant de toutes évidences de changer de sujet.

« Oui je viens juste de finir, » Répondit-elle, en se tournant vers son parchemin, en essayant d'ignorer le fait que Ron semblait prendre cette stupide légende avec un peu trop d'enthousiasme. Elle griffonna les derniers mots de la traduction, et finit avec un parafe triomphant. « Là! »

« Laisse-moi voir. » Ron s'empara du parchemin.

« Ron! L'encre n'est pas sèche! »

« C'est bon. Voyons. 'Mon coeur est à ta portée, impatient de guérir cette séparation, pour être en union complète, cependant je sais douloureusement, que cela attendra le moment choisi des dieux, un jour nos coeurs ne seront plus qu'un, dans l'union, dans tout, tout ce que nous aurons sera pour toujours d'avantage.' C'est un poème ? »

« Dans l'essentiel, oui. » Ron sembla déçu. Elle ne comprenait pas pourquoi. C'était un poème plutôt joli. Ron laissa tomber le parchemin sur la table, et passa sa main dans ses cheveux d'un air mal à l'aise.

« Tout ça pour un vieux poème. »

« Je t'avais dit que c'était une légende stupide. »

Mais aucun d'entres eux ne remarqua que le médaillon s'était mis à rayonner juste à coté d'eux.


Voila, dites moi tout ce que vous en penser, je me ferais un plaisir de répondre à vos reviews ;)

et bonnes fêtes à tous