Titre: Ce que veut dire l' amour !
Auteur: Harrynophile
Genre: Humour / Général
Couple: Harry / Snape ; Harry / Voldemort ( quoique leur relation soit plus filiale).
Disclaimer: Les personnages de la saga "Harry Potter" appartiennent à Mme J.K. Rowling, je ne fais que les emprunter pour mon histoire.
Commentaire de l'auteur: Voici le deuxième chapitre de " Ce que veut dire l' amour ! " ! Contrairement au précédent, celui-ci n' est rien d' autre qu' un pur moment de franche rigolade garantie .
Merci à toutes (et tous ?) pour vos review ! Elles m'ont fait trèèèèèès plaisir ! Continuez !
Chapitre 2: Quel beau bébé !
- Et bien ...
Pour la première fois, elle n' avait aucune réponse pour expliquer ce phénomène. Parmi le tas de vêtements éparpillés, à la place du corps disloqué du seigneur des ténèbres, à quoi ils s' y étaient tous attendus, se trouvait un nourisson âgé, à première vue, de six mois à peine, promenant ses yeux en amande sur l'assemblée présente, une expression curieuse et à la fois apeurée sur le visage.
- Quelle trognon petit bout de chou ! S' exclama Ginny à la vue du bébé qui s' était mis à gazouiller, tendant les mains vers eux.
- Ginny, c' est pas le moment pour faire ta midinette, là ! Tu sais de qui il pourrait s' agir ? Commenta le Survivant de plus en plus perplexe et agacé.
- Ginny a raison, c' est vrai qu' il est mignon ! Renchérit Hermione dont les yeux s' étaient mis à briller et qui oublia complètement que ce n' était vraiment pas le moment pour faire sa " fille ", comme pensa Harry à cet instant. Et puis, comment être sûr que ce soit Voldemort et non pas quelqu' un d' autre !
- Ah ! Parce ce que tu as vu quelqu' un d' autre avec lui, peut être ! S' emporta Harry qui en perdit sa baguette. Et Ron, arrêtes de rire ! Cria t-il en se retournant les yeux flamboyants, vers son ami qui se roulait à terre, en se tenant les côtes et essayant de reprendre son souffle entre deux acalmies.
Il se baissa pour récupérer sa baguette qui avait roulé près du petit être, qui, surpris par les haussements de voix, commença à geindre.
- C' est malin, tu l' as fait pleurer ! Répondit Hermione, inquisitrice. Et puis, comment veux-tu que Tu-sais-qui puisse se transformer en un si mignon petit ange ! Il devait avoir ce bébé avec lui et il l' a laissé ici au moment de l' explosion !
Son ton était sans équivoque, elle était persuadée de la justesse de son raisonnement, refusant de croire au plus improbable, c' est-à-dire que le puissant Seigneur des ténèbres se soit retrouvé dans cet état par la maladresse des six apprentis sorciers encore en formation.
- Ah ! Et tu l' as vu avec cet enfant, toi ? Répliqua Harry, excédé. Puisque je te répète que c' est une bla... AAAARRRGGGG !
Il ne put finir sa phrase car à ce moment précis, le nourisson avait profité du fait que le jeune Griffondor s' approchait de lui pour attraper son doigt et s' y cramponner avec toute la force de ses petits poings. Harry fut alors parcouru par une horrible douleur, qui l' aveugla.
- Lâche-moi, sale petit monstre ! S ' écria t-il tout en se débattant pour récupérer sa main, en vain, car l' enfant tenait bon, et refusait de céder.
Il avait cessé de ronchonner à présent et ne cessait d' envoyer au jeune garçon de grands sourires et des gazouillis, au plus grand bonheur des trois jeunes filles présentes dans la pièce.
- Au moins, on sait qu' il s' agit de Voldemort puisqu' il a choisi Harry, et qu' il semble l' apprécier ! Commenta Ron qui avait réussi à se calmer mais qui sentait venir les prémisses d' un autre fou-rire à la vue de son ami essayant d' arracher sa main de l' étreinte du petit "ange".
- Aidez-moi, au lieu de regarder bêtement ! J' ai l' impression que ma tête va exploser ! Hurla Harry, au bord de la crise de nerf, et de la nausée.
- Mais, c' est ... C' est impossible ! Ne trouva qu' à dire Hermione, hébétée.
- Attends, Harry ! Je vais le prendre et essayer de le faire lâcher, proposa Ginny en soulevant l' enfant du sol.
- Je pourrais le tenir dans mes bras aussi ? Demanda Luna qui ne riait plus depuis longtemps et regardait le bébé comme s' il venait d' une autre planète.
Mais malgré tous leurs efforts, le nourisson refusa de relâcher le brun et faisait mine de pleurer à chaque fois qu' on essayait de l' éloigner de lui. Tout le monde dut finalement se mettre à pied d' oeuvre pour trouver une solution, même Ron qui finit pour retrouver un semblant de sérieux. En vain, le bébé ne se calmant et ne desserrant sa prise qu' une fois qu' il se retrouva dans les bras d' un Harry au bord de l' évanouissement.
- Pas moyen de le faire lâcher ! Dit Hermione à court d' idées.
- Ca va aller, Harry ? Tu tiens le coup ? Demanda Ginny, voyant que son ami devenait de plus en plus pâle.
- A ton avis ! Tempêta t-il. Je suis sûr qu' il le fait exprès ! Il veut ma mort, même sous cette forme !
- Ne dis pas de bétise, voyons ! Comment veux-tu qu' il puisse penser ainsi alors que ce n' est qu' un bébé ! Rétorqua Hermione sûre d' elle.
- Ah, ouais ! Et que crois-tu qu' il est essaye de faire en ce moment, hein ! C'est pas toi qui a l' impression d' avoir un marteau piqueur dans le crâne ! Alors faites quelque chose ! Hurla le Survivant qui n' était plus très sûr de pouvoir survivre encore longtemps à ce rythme là.
- Mais, Harry ! On dirait qu' il s' est vraiment attaché à toi ! Regardes comme il te sourit et te regarde avec ses adorables yeux marron ! S' exclama la rouquine en extase face à ce visage angélique. De plus, tu as beau crier, il prend ça pour un jeu ! Il t' aime, c' est sûr !
- Je n' en suis pas si sûr ! Bougonna le jeune Potter, renfrogné. Comment est-ce qu' on en est arrivé là?
- Il semblerait que ce soit le hasard ! J' ai vraiment du mal à croire que ce ne soit que nos sortilèges ratés qui soit à l' origine de tout ça, répondit Hermione perplexe. Il doit certainement y avoir une autre explication !
- Ah ! Qu' est ce que c' est, là ? S' exclama Neville soudain, désignant un minuscule débris qu' il avait ramassé à proximité de l' enfant. On dirait un fragment de bouteille, il y a une étiquette dessus !
Se précipitant sur l' objet en question, la jeune fille brune l' examina de plus près.
- Où l' as-tu trouvé exactement, Neville ? Lui demanda t-elle.
- Sur la robe de Vol... de Vous-savez-qui ! Il tiqua sur la phrase, ayant toujours du mal à prononcer le nom du seigneur des ténèbres. Je cherchais où se trouvait le morceau de ma baguette... On dirait que ça vient d' une fiole, elle a une drôle d' odeur.
- Vraiment ? Moi, je ne sens rien ! Répondit Ron, les narines frétillantes.
- C' est parce que tu as le nez bouché ! Rétorqua l' intellectuelle du groupe, agaçée par la perspicacitée de son camarade d' école. Enfin, bref ! Il est vrai que ce morceau de verre dégage une odeur particulière, très légère, et la robe semble en être imprégnée... Le bébé a la même odeur... Peut-être que le contenu de cette fiole a joué un rôle dans la transformation de Vous-savez-qui ! Dommage que je ne puisse pas déchiffrer ce qui est écrit dessus, l' étiquette est illisible !
- Fais voir ! Demanda Ginny. "Périssable", non ! C' est pas ça ! "Primaire"... " Primate"...
Elles restèrent ainsi un petit moment à essayer de le lire, sans grand succès, oubliant que pendant ce temps, leur camarade souffrait mille mort avec une miniature de son ennemi dans les bras, qui lui faisait des risettes. Luna louchait sur le petit, comme sur un nouvel animal inconnu et par ce fait, distraillait le bambin par les grimaces qu' elle faisait inconsciemment. Abandonnant finalement l' idée de traduire ce qui était écris, Hermione revint à sa première idée.
- Tant pis ! Nous verrons cela, plus tard ! Pour l' heure, nous ferions mieux de retourner à Poudlard, avant qu' on ne nous surprenne ! L' explosion de tout à l' heure a sûrement du donner l' alerte !
- Tu ne voudrais pas que je rentre à l' école avec ce "truc", quand même ! S' emporta Harry en tendant le bébé vers sa meilleure amie.
- On ne va pas le laisser là, voyons ! S' indigna la jeune fille brune, bientôt suivi de Ginny.
- Hermione a raison ! On ne va pas l' abandonner ! Qui va s' occuper de lui ?
- Mais, et moi là dedans ! C' est Voldemort quand même ! On n' a qu' à le confier au ministère, je suis sûr qu' ils trouveront une solution ! Rétorqua le survivant, désespéré.
- C' est pas bête ce qu' il dit ! Renchérit Ron, soutenant son ami contre ces deux furies.
- Toi, tais-toi ! Tu ne sais dire que des bétises ! Répliqua Hermione, menaçant le rouquin du regard. Et toi, Harry, comment peux-tu te montrer si cruel ! Avant d'être Voldemort, ce n'est qu' un tout petit bébé ! Que crois-tu qu' ils vont lui faire si le ministère découvrait la vérité !
- Je suis d' accord ! Et puis, comment expliquer qu' on s' est tous retrouvé ici en pleine nuit, et les dégats qu'on a occasionné ! Rajouta la jeune Weasley, y mettant son grain de sel. On risque d' y laisser des plumes, voire d' être renvoyé pour abus de la magie en dehors de l'enceinte de l' école !
- Mais !... Voulut dire le jeune Griffondor.
- Il n' y a pas de "Mais" qui tienne ! Intransigea la brune. Nous n' avons qu' à voter ! Que ce qui veulent qu' on livre cet enfant aux autorités lèvent la main !
Ron et Harry s' exécutèrent aussitôt, nullement suivi par les autres membres du groupe. Neville avait bien commençé à lever la main, mais un seul regard des deux jeunes filles le stoppa net, toute solidarité masculine ne faisant pas le poids face à l' aura meurtrière qu' elles dégageaient à ce moment précis.
- Quatre voix contre deux ! Le jugement est sans appel ! S' exclama Hermione ravie. Bien, dépêchons-nous, je pense que les sombrals nous attendent dehors !
- On va encore devoir monter sur ces "trucs" ! Gémit Neville, se souvenant du moment où il avait encore failli basculer dans le vide en venant.
Et c' est avec un air défaitiste, qu' Harry suivit Ron et rejoigna les autres qui se dirigeaient déjà vers la sortie, l' enfant endormi, dans ses bras, enveloppé dans sa cape pour qu' il ne prenne pas froid. Le jeune garçon songea à écrire son testament une fois rentré, son mal de tête ne le quittant pas un seul instant.
Deux heures plus tard, Luna avait rejoint son dortoir et les jeunes Griffondor se retrouvèrent sains et saufs dans leur salle commune, enfin presque.
- J' ai bien cru que Rusard allait nous mettre la main dessus cette fois ! S' exclama Ginny qui s' affala sur un des fauteuils, près de la cheminée.
- Qui a été assez intelligent pour marcher sur la queue de Miss Teigne, hein ! Demanda Hermione, fusillant Ron du regard.
- Ce n' est pas ma faute ! C' est ce satané chat qui a surgi de nulle part et s' est précipité dans mes jambes ! Rétorqua t-il pour sa défense.
- Et la grosse Dame qui refusait d' ouvrir le passage ! Franchement !
Ils allaient continuer ainsi si Harry ne les avait pas interrompu.
- Ce n' est pas bientôt fini ! J' vous signale que j' ai le cerveau en ébullition, alors fermez la !
C' est à ce moment précis que le petit ange se rapella à leurs bons soins en se mettant à geindre de nouveau.
- C' est vrai ! Bien, pour l' instant, occupons nous du bébé ! Concèda la brune.
- Pourquoi qu' il pleure ? Demanda le rouquin perplexe.
- Il a peut être faim ! Répondit sa soeur. Regarde! On dirait qu' il cherche quelque chose.
En effet, l' enfant se mit à frotter sa tête contre la poitrine d' Harry à la recherche d' un sein nourissier, au grand dam du Griffondor.
- Eh, toi ! J' suis pas une vache laitière, ni ta mère, alors suce ton pouce en attendant qu' on te trouve à manger, ok ! S' indigna l' adolescent en essayant de lui mettre sa main dans sa bouche.
Mais le petit Voldi trouva meilleur de sucer le doigt d' Harry que sa propre main, pour le plus grand déplaisir du jeune garçon, qui avait l' impression qu' il allait lui arracher le doigt, s' il serrait danvantage les mâchoires.
- Bon ! Ron et moi, on va aller voir en cuisine si on peut avoir du lait ! S' exclama Hermione. Ginny ! Toi et Neville, essayez de voir si vous ne pouvez pas trouver le professeur Dumbledore !
- Et, moi ? Demanda le jeune Potter, les yeux suppliant. Me laissez pas seul avec lui, pitié !
- Ne fais pas l' enfant, Harry ! Que veux-tu qu' il t' arrive ? Lui dit la jeune fille brune, moraliste. Occupe-toi du bébé en attendant, nous ne serons pas long ! Veuille à ce qu' il ne se mette pas à pleurer et réveille tout le dortoir ! A tout à l' heure !
Sur ce, ils s' en furent chacun de leurs côtés, repassant devant le portrait de la grosse Dame qui gromela quelques mots vulgaires pour l' avoir réveillé.
- N' oubliez pas les couches, hein ! Leur souffla le Survivant les regardant s' éloigner.
Il retourna s' asseoir près de la cheminée, sentant la fatigue et les émotions de la soirée l' accabler de plus en plus. Tenant à bout de bras le nourisson, il s' aperçut que la douleur commençait à s' atténuer légèrement.
- Quant à toi ! Dit t-il, le ton menaçant à l' enfant qui ne cessait pas le lui mordiller le doigt et de lui sourire. S' il te prenait l' envie de faire tes besoins sur moi, je te jure que tu le paieras cher, foi de Griffondor !
Quarante-cinq minutes plus tard, Granger et le jeune Weasley étaient de retour, les bras chargés de biberons, de lait en poudre, de chauffe-biberon et de tout le nécessaire pour changer le bébé. Ce dernier ne se fit pas prier lorsqu' Harry lui présenta le biberon après qu' Hermione eut testé la température du lait, qu' il dévora gloutonnement.
- Il avait faim, dis donc ! S' étonna Ron.
- Ca va ? Nous n' avons pas été trop long ? Demanda la jeune fille, préparant la table du salon pour pouvoir changer le bébé, tout en gardant un yeux sur lui pour voir si Harry lui donnait bien son lait. Il n' a pas pleuré ?
- Pourquoi veux-tu qu' il pleure puisqu' il peut me tourner en bourrique ! Répliqua le brun, acerbe.
- Quand il aura fini, fais-lui son rot et ammène le par ici ! Lui répondit-elle, ne semblant pas avoir entendu la remarque.
Un quart d' heure plus tard, l' enfant était repu et commençait à somneler. L' adolescent lui donna quelques tapes dans le dos comme lui conseilla son amie.
- Ce sont les elfes de maison qui vous ont donné tout ça ? S' exclama Harry, en s' approchant de la table et en allongeant le petit être sur le plan de travail improvisé.
- Ouais ! Répondit Ron, regardant avec curiosité Hermione, concentrée à mettre une couche sur le bébé. Etonnant, hein ! Moi aussi, je m' demande où ils ont tiré tout ça ? Dobby a dit qu'il allait se charger du reste !
- Du reste ? Quel reste ? Demanda son camarade.
- Et voilà ! Les interrompit t-elle en soulevant l' enfant pour qu' ils puissent voir le chef d' oeuvre.
- Euh, Hermione ! Lui dit le brun, perplexe. Je crois que tu as mis la couche à l' envers et je ne pense pas qu' on attache ce vètement comme ça !
- J' t' y verrais, toi ? Rétorqua t-elle, mécontente.
- Je pensais que toutes les filles savaient changer un bébé ! Répondit le rouquin, amusé.
- Je le sais ! S' indigna t-elle. En théorie... Poursuivit-elle dans un murmure. Je n' ai jamais jouer à la poupée mais j' ai lu des livres à ce sujet.
" Pourquoi cela ne m' étonne pas qu' Hermione ait passé son temps à lire plutôt qu' à jouer comme toutes les petites filles ! " Pensa Harry.
" Je savais que c' était une extra-terrestre ! " Pensa Ron, se souvenant de ce mot moldu que Dean lui avait appris, et en comprit le sens à cet instant.
- Laisse moi essayer ! Lui dit t-il en lui prenant le bébé des mains.
- Tu sais changer une couche, toi ? S' exclama la jeune fille, sceptique.
- Avec qui crois-tu que Ginny jouait au papa et à la maman quand elle était petite, hein ? Répondit t-il, vexé, tout en s' affairant. Enfin, avant qu' elle ne devienne un véritable garçon manqué !
- Qui est un garçon manqué, Ron ! S' exclama Ginny dans son dos, le faisant sursauter.
Elle et neville venaient d' arriver et ils avaient pris la conversation en route.
- C' est malin de m' avoir fait peur ! J'ai failli faire tomber le bébé ! Rétorqua t-il, le visage en feu.
- Ca n' aurait pas été un grand mal ! Laissa glisser Harry, mine de rien.
- Harry !
Il reçut un coup magistral dans les côtes de la part d' Hermione. Le nourisson fut finalement changer et dormait paisiblement, après qu' il ait réclamé les bras du balafré.
- Tu vois, ce n' est pas si compliqué ! Dit Ron à la jeune fille brune, se pavannant tel un paon.
Celle-ci se détourna de lui d' un air méprisant, reportant son attention vers les deux derniers arrivés.
- Alors ! Vous avez pu trouver le professeur ?
- Non ! Répondit Neville, désolé.
- Ce n' est pas faute d' avoir chercher ! Renchérit Ginny. Mais Rusard rodait partout, et nous sommes tombés sur Peeves !
Tous purent très bien imaginer quel sale tour ce lutin pouvait bien trâmer.
- Il nous a menacé de ne nous dénoncer et quand on lui a demandé si il avait vu le professeur Dumbledore, il nous a chanté un charabia incompréhensible, où il était question d' un club, je crois !...
- Et d' une orgie de bonbons, aussi ! Rajouta Neville. Je n' ai pas très bien compris !...
- En gros, il ne sera pas au chateau avant demain matin ! Répondit la brune, ayant été la seule à avoir pu interpréter les paroles egnimatique de Peeves.
- Et sur quoi tu te base pour affirmer cela ? Lui demanda le brun, intrigué.
- Oh ! Sur certains bruits de couloir que j' ai entendu ! Répondit-elle, restant vague sur le sujet. Nous ferions mieux d' aller nous coucher, alors ! Il ne reste que quelques heures avant le petit déjeuner.
- Et le bébé ? Demanda Harry, bien que sachant déjà la réponse.
- Tu vas le garder, avec Ron et Neville. On verra la suite demain !
- Mais il dormira où ? Demanda t-il, insistant.
- Ne t' inquiète pas ! J' ai déjà réglé le problème ! Allez, tout le monde au lit ! Coupa la jeune fille brune, avant d' entrainer Ginny à sa suite avant qu' Harry ne pose plus de questions.
Perplexe, le survivant suivit les deux autres garçons et monta dans leur chambre, sans faire de bruit pour ne pas réveiller Dean et Seamus. Lorsqu' il s' approcha de son lit, tout devint plus clair dans son esprit. Un berceau avait installé près de sa table de chevet, ainsi qu' une vieille table à langer bancale, bourrée à craquer de couches. Ron et Neville posèrent les biberons sur la table et ne se firent pas prier pour aller se coucher. Harry les regarda un instant, puis il décida de se coucher aussi, déposant le plus délicatement possible le bébé dans son berceau. A peine eut-il posé la tête sur l' oreiller, qu' il s' endormit aussitôt.
Le lendemain matin, Hermione s' était levée aux aurores et attendait avec impatience ses deux amis pour voir comment s' était passé cette première nuit. Ne les voyant toujours pas descendre après que presque tous les élèves soient sortis pour aller prendre leur petit-déjeuner dans la grande salle, elle décida d' aller à leur rencontre. La jeune fille croisa Dean et Seamus devant la porte de la chambre, en train de se parler tout bas.
- Que se passe t-il ? Leur demanda t-elle.
- Oh, bonjour Hermione ! Répondit Seamus, surpris. On ... On ne faisait rien de mal ... Rien du tout, voyons ! Ha ! Ha ! Ha ! ...
Elle les sentit mal à l' aise et vit qu' ils n' arrêtaient pas de regarder la porte de leur chambre.
- Ne vous inquiètez pas, je suis au courant de la situation ! Harry et Ron sont là ?
- Oh !... Oui ! Ils sont là ! S' exclama Dean, soulagé. Mais ...
- Nous allons te laissez alors ! Coupa Seamus qui entraîna son camarade dans les escaliers sans demander son reste.
- Etrange !... Murmura t-elle, les regardant s' éloigner.
Elle se décida à rentrer et le spectacle sous ses yeux lui permit de comprendre le trouble des deux garçons. Londubat, debout près de son lit, dormait une chaussure à la main, un filet de bave à la commissure des lèvres. Il avait mis sa robe à l' envers. Hermione trouva Ron et Harry, assis côte à côte sur le lit du brun, les yeux pochés de noir et enflés, les traits tirés et la mine verdâtre. Le jeune Potter avait le nourisson dans les bras et lui donnait son ènième biberon, une brume noir semblait flottée autour de lui et il ne cessait de marmonner des mots incompréhensibles. Ron n' était pas en meilleur état, la moitié de son cerveau ayant décidé de continuer de dormir tandis que l' autre moitié réfléchissait à la meilleur façon de se pendre, les deux parties étant d' accord sur le même point : Ron n' aura jamais d' enfant. Autour du lit, un monticule de couches sales et de biberons vides trônaient triomphalement. On aurait dit que les deux amis avaient essuyé une tempête, et pas n' importe lesquelles.
- Comment a été la nuit ? Demanda t-elle, feignant ne pas remarquer leur état.
- Ce sale gosse s' est réveillé toutes les heures ! Répondit Harry dans un râle. Si ce n' était pas le biberon, c' était la couche, ou encore qu' il n' avait plus envie de rester dans son lit ...
- Comment avez-vous fait ? Interrogea t-elle.
- On s' est levé chacun son tour pour voir ce qu' il avait, Harry, Neville et moi... Répondit Ron à peine conscient. Mais Neville a décroché à un moment donné et il a voulut donner le biberon à Harry...
Il bailla à s' en décrocher la machoire. Hermione décida de prendre la relève d' Harry qui somnelait sur place, et fit faire son rot au petit, qui semblait en grande forme ce matin. C' est en entendant prononcer son nom que Neville se réveilla en sursaut et faillit tomber à la renverse, baffouillant des " Ah ! Oui ! C' est mon tour !... Où ... le biberon ?..." en empoignant sa chaussure et la renversant comme pour tester la température du lait.
- T' inquiète pas, Neville !... Lui dit Ron, continuant à bailler. C' est le matin ...
- Ah ! Oui, merci !... J' prendrais bien quelques toasts ... Merci ... Et il se rendormit dans la même position qu' il se trouvait.
- Il veut ma mort ... Oui ! C'est sûr ... Il cherche à me tuer ... Répétait Harry tel une litannie, en fixant un coin du plancher.
- Courage les garçons ! Encouragea la jeune fille, compatissant à leur sort. Descendons dans la grande salle ! Un petit déjeuner vous fera du bien, et on pourra enfin parler au directeur !
- Et comment on fait avec le bébé ? Questionna le survivant, à l' agonie.
- Pas de soucis ! J' y ai pensé heir soir ! On va appeler Dobby et lui dire de garder le bébé le temps de notre départ.
- Ah ! Et tu crois que ce petit monstre va rester bien sagement avec un elfe de maison, toi ! Rétorqua Harry, acerbe. On voit que ce n' est pas toi qui a du le mettre dans ton lit à quatre heures du mat', à te faire tripoter parce que "Mosieur" refuse de dormir dans son berceau et préfère jouer ...
- Il vient de prendre son biberon, il va somneler ! Dobby n' aura qu' à mettre un de tes vieux vètements et le tour est joué ! Dit t-elle, conquérante.
- J' demande à voir !...
Dix minutes plus tard, ils avaient rejoint les autres élèves à la table des Griffondor. Tous remarquèrent les mines affreuses et se posaient des questions, notamment les Serpentards et surtout Draco Malefoy qui se fit un plaisir de donner des hypothèses plus que salaces à ses congénères, sur ce qu' ils avaient pu faire la nuit dernière. Harry était bien trop fatigué pour faire attention aux rires hystériques que Draco provoquait, et jeta un oeil à la table des professeurs. Le professeur Dumbledore n' était pas encore arrivé, ce qui ne fit qu' aggraver son mal de tête.
- Comment va ta tête, Harry ? Demanda justement Ginny qui essayait de dissuader Londubat à manger son assiette mais ce qu' elle contenait.
- Ca peut aller ... C' est comme une migraine maintenant ... Répondit t-il machinalement.
Il pensa que son cerveau était trop embrumé pour se rappeler la douleur, et il s' en félicita. Il prit un toast mais ne la mangea pas, préfèrant fixer un point dans son assiette.
- J' espère que Dean et Seamus ne vont rien dire au sujet de vous-savez-quoi ! S' alarma Hermione en voyant les deux jeunes gens murmurer entre eux.
- Aucun soucis ! On leur a raconter un bobard hier soir, et ils ont promis de ne le dire à personne ... Pour le moment ... Ron fixa les deux garçons pensivement.
- Pourquoi le Professeur n' est t-il pas encore là ? Demanda Harry, rongé par le désespoir à mesure que les minutes passaient.
Alors que les premiers élèves se levaient pour partir en cours, le directeur fit enfin une apparition et se tenait derrière le professeur Macgonagall, se penchant vers elle pour lui parler. Ils eurent une brève discussion, et Dumbledore se retourna pour sortir par la porte adjacente. Se faisant, son regard accrocha le regard des griffondors et ils crurent y percevoir une étrange lueur. Les cinq amis se levèrent et se dirigèrent vers la sortie quand Luna vint aux nouvelles, comme si de rien n' était. Après lui avoir assurer de les données des détails croustillants de l' entrevue, ils prirent la direction de leur dortoir pour voir comment s' en sortait Dobby. Et les doutes d' Harry se confirmèrent lorsqu' ils trouvèrent l' elfe de maison, affublé d' un vieux T-shirt d' Harry, une couche sur la tête et la chambre sans dessus dessous.
- Ah ! Monsieur ! Dobby est content de voir Monsieur, Monsieur ! Dobby s' est bien occupé du bébé pendant que Monsieur n' était pas là ! J' espère que Monsieur Harry Potter sera fier du travail de Dobby, Monsieur !
- Mais, Dobby ! Où est le bébé ? Demanda Hermione, interloquée.
- Il a décidé de jouer à cache-cache avec Dobby, Mademoiselle !
- De mieux en mieux ! S' exclama le survivant.
Ils se mirent tous à la recherche du petit, rangeant les dégats occasionnés et ils le retrouvèrent dans la malle d' Harry, roulé en boule parmi ses affaires. Lorsqu' il vit Harry, le nourisson tendit les bras, un grand sourire aux lèvres. Cinq minutes plus tard, ils se retrouvèrent devant la gargouille, gardienne du bureau du directeur, l' enfant emmailloté dans la cape d' invisibilité d' Harry. Une fois le mot de passe donné ( " sorbet au citron "), ils entrèrent dans le bureau où les attendait Dumbledore, qui leur tournait le dos, pour l' instant, occupé à donner à manger à Fumseck.
- Bien, bien, bien ! S' exclama le professeur, se retournant vers ses visiteurs, un sourire chaleureux aux lèvres. Qu'est-ce que vous m' ammenez là ?
Il designait l' enfant caché dans les bras d' un Harry pris au dépourvu, et qui s' empressa de le découvrir.
- Mais quel beau bébé que voilà ! S' exclama le directeur, les yeux vifs et pétillants, fixés sur le petit ange. Est-ce le tien, Harry ?
Fin du Chapitre 2.
Commentaire de fin: C' est fini ! Ce chapitre est beaucoup plus long que le premier, mais il annonce bien ce qui va se passer par la suite ! J' attend vos reviews ! A la prochaine! Sévérus va enfin faire son apparition !
Message de Amiah Nakinnass : J'espère que vous avez remarqué que j'ai modifier le chapitre 1 pour que les dialogues soient plus lisible. Et aussi j'éspére que vous avez aimé ce chapitre ; et que vous aimerez le suivant parce que c'est Moi qui ai fait les corrections pour les paroles de Snape (toute fière)
A la prochaine !
