Chapitre 17 :

Rencontre familiale

Hermione et Drago venaient de déballer le dernier carton. Quelques pièces étaient encore en désordre mais ils étaient enfin chez eux. Hermione se laissa tomber sur le canapé, tous leurs amis venaient de partir et elle était épuisée. Drag lui apporta un café.

- Tu ne regrettes pas ? Lui demanda-t-il.

- Bien sûr que non, idiot.

- Un château pour une princesse.

- Arrêtes.

Il aimait bien l'appeler comme ça, mais elle se sentait gênée quand il le faisait alors il évitait.

Mais il avait un peu raison, dans le fond. Depuis qu'elle était avec lui, Hermione se sentait comme une princesse. Elle vivait un vrai conte de fées. Tout était fait pour les séparer et pourtant ils s'étaient retrouvés. C'était comme s'ils avaient dû braver des centaines d'épreuves, défier des dragons pour à la fin pouvoir s'aimer. Personne ne croyait en leur amour au début, même eux en doutaient, et aujourd'hui, ils venaient d'emménager ensemble. C'était un tournant de plus dans leur vie commune.

- Il va falloir ranger tout ça, dit Hermione. Les chambres sont encombrées et la cuisine n'est même pas propre, on ne peut pas mettre un pied devant l'autre.

Elle commença à se lever mais Drago la retint par le bras.

- On vient juste d'arriver. Pour la cuisine, on fera ça demain, on a mangé donc c'est bon. Quant aux chambres, on a le temps pour les ranger. Personne ne les occupera avant un minimum de neuf mois.

Hermione rougit violemment.

- Je plaisante mon amour. Quoique, maintenant, je me sens prêt à être père.

Elle sourit.

- Et tu seras la mère idéale, poursuivit-il. Un peu sévère, stricte même, mais parfaite.

- Avant de devenir la mère de tes enfants, il faudra d'abord que tu fasses de moi ta femme, dit-elle suspicieusement.

- Ne t'inquiète pas pour ça, j'y réfléchis sérieusement. Et puis, je suis un Malfoy, malgré tout et dans ma famille, il n'y a pas d'enfants en dehors du mariage.

Hermione se mit à rire en le voyant, il avait la tête haute, il prenait un air hautain.

Il se retourna mais failli chuter sur un carton qui traînait et se fit mal au pied.

- Aïe ! Hurla-t-il. Par Morgane, il ne pouvait pas être ailleurs ce carton, pourquoi on l'a laissé traîner ici ?

Hermione riait devant le spectacle.

- Allez viens mon petit, dit-elle. Tu veux des enfants, mais tu es encore un enfant, mon chéri.

- Ah ah ah, très drôle ton humour. Mais ça fait mal.

- Petite nature. Viens voir Maman, je vais te soigner.

- Pff.

Elle rit de plus belle, on aurait un petit garçon qui venait de tomber dans la cours.

Ils montèrent se coucher, la journée avait été longue et épuisante. Mais tout le monde était venu les aider. La maison était tellement grande, que Neville avait trouvé le moyen de s'y perdre. Luna avait rangé des trucs mais au mauvais endroit. Malgré les petits problèmes, ils s'étaient bien amusés. Hermione les avait tous invité la semaine prochaine, ainsi que ses parents, Narcissa, la famille de Drago et ses coéquipiers de Quidditch pour leur pendaison de crémaillère. Drago ne savait pas ce que c'était et quand Hermione lui avait expliqué, il avait bien ri, mais avait accepté, c'était, après tout, une occasion comme une autre de faire la fête.

Il profitèrent de la semaine pour tout ranger et rendre la maison convenable. Les nombreuses chambres n'étaient pas encore parfaitement aménagées mais ce n'était pas grave. La maison était convenable pour pouvoir accueillir les invités.

Monsieur et Madame Granger, les parents d'Hermione, n'étant pas sorciers, arrivèrent la veille par avion. Drago les rencontra pour la première fois.

En les voyant sur le pas de sa porte, Hermione leur sauta dans les bras.

- Je suis si heureuse de vous voir.

- Nous aussi ma chérie, tu nous as énormément manqué, lui dit sa mère.

- Entrez, leur dit-elle.

Ils allèrent au salon et Hermione appela Drago.

En entrant dans le salon, il fut surpris, il ne s'attendait pas à ce que les parents d'Hermione arrivent si tôt.

- Maman, Papa, je vous présente Drago. Drago voici mes parents.

- Enchanté de vous rencontrer enfin, dit Drago.

- Nous aussi, dit Monsieur Granger.

- Alors comme ça, vous êtes le petit ami de ma fille ?

- Oui.

Il se sentit soudain gêné par les paroles de Madame Granger.

- Enchantée, dit-elle finalement.

Il échangea un regard avec Hermione qui lui fit son plus beau sourire.

Il parlèrent de tout et de rien, les parents d'Hermione n'étant pas des sorciers, la conversation fut difficile à engager. Néanmoins, on voyait bien qu'ils faisaient des efforts et s'intéressaient au monde sorcier, plus que Drago ne s'intéressait au monde moldu.

- La mère de Drago va arriver dans un instant, elle va dîner avec nous.

- Et votre père ? Demanda Monsieur Granger.

Ce mot jeta un froid, Hermione regarda directement Drago pour voir sa réaction. Il resta impassible, comme d'habitude. Dès qu'on parlait de son père, il remettait son masque.

- Il est mort, dit-il d'une voix dure.

Il préférait dire qu'il était mort que de dire qu'il était en prison, de toutes façons pour lui, il n'avait pas de père.

- Je suis désolé, dit Monsieur Granger pour s'excuser d'en avoir parlé.

- Moi aussi, dit Madame Granger.

- Ce n'est rien, lui et moi n'étions pas très proches. Il n'avait aucun sentiment.

Le froid qui s'était installé lorsqu'ils avaient parlé de Lucius Malfoy se glaça encore plus. Mais Hermione s'occupa comme à son habitude d'arranger les choses en allant chercher des rafraîchissements. Drago lui en était reconnaissant, elle avait un vrai don pour arranger les choses.

La mère de Drago arriva en transplanant dans le hall d'entré. Les parents d'Hermione sursautèrent en entendant le « pop », mais Hermione et Drago n'y firent pas attention, ils étaient habitués.

- Ce n'est que la mère de Drago, dit Hermione.

Drago, lui, s'était levé pour aller accueillir sa mère.

- Mon chéri, comment vas-tu ?

- Bien et toi ?

- Très bien.

Narcissa Malfoy était ravissante, comme toujours, de magnifiques cheveux blonds tombaient en cascades dans son dos et ses immenses yeux bleus ensorcelaient plus d'une personne sur son passage. Elle paraissaient beaucoup plus jeune que son âge, malgré les difficultés qu'elle avaient dû traverser, notamment la mort et la trahison de son mari. Elle semblait être une princesse échappée d'un conte de fées. Drago aimait sa mère comme un trésor.

- Tu es ravissante maman, comme toujours.

- Toi aussi, tu es maintenant épanoui et heureux.

Hermione apparut.

- Bonjour Madame Malfoy.

- Et voici la charmante jeune femme responsable de ton bonheur, dit-elle en parlant d'Hermione. Mais je t'en pris ma chérie, appelle-moi Cissy, je te l'ai déjà dit.

Hermione sourit.

- Je vais essayer.

Ils allèrent dans le salon, rejoindre Monsieur et Madame Granger.

- Maman, voici les parents d'Hermione.

- Enchantée, dit-elle. Si vous saviez à quel point votre fille peut faire des miracles. Je peux vous affirmer qu'elle a radicalement transformé mon fils.

Si les parents d'Hermione furent surpris par tant de spontanéité, ils serrèrent vivement la main de Narcissa sans rien laisser paraître.

Au grand étonnement d'Hermione et de Drago, leurs parents s'entendaient à merveille.

Le dîner se passa dans la joie et la bonne humeur.

A la fin de la soirée, Hermione montra à ses parents et à la mère de Drago leur chambre et leur souhaita bonne nuit. Avant de se diriger vers sa propre chambre et celle de Drago.

- C'était une bonne soirée, dit-elle.

- Excellente, tu es une vraie maîtresse de maison.

Elle se mit à rire.

- Ton éducation déteint sur moi, dit-elle.

Mais à cette phrase le visage de Drago s'assombrit.

- Oh ! Je suis désolée Drago, je ne voulais pas dire ça. Je…

- Ce n'est rien.

- Mais…

- Ce n'est pas de ta faute.

Il l'embrassa passionnément.

- Il faut que j'aille voir ma mère, je reviens de suite, dit-il en sortant.

Hermione ne protesta pas, elle savait que Drago était proche de sa mère et qu'avec leurs vacances, la maison et ses entraînements, il n'avait eu le loisir de la voir aussi souvent qu'avant.

Elle ne l'attendit et s'endormit.

Cependant, le lendemain, à son réveil, elle sentit un corps chaud blotti contre le sien. Il était beau quand il dormait, il était calme, serein, insouciant.

Hermione ne voulait pas le réveiller mais elle ne pouvait pas se lever. Elle resta un moment à contempler le plafond quand elle entendit des rires en provenance de la cuisine, des rires de femmes.

Elle se décida à réveiller l'ange qui était avec elle.

- Drago, mon amour, lèves-toi, chuchota-t-elle à son oreille.

Il ne bougea pas d'un millimètre.

- Drago, dit-elle un peu plus fort.

Toujours rien. Elle passa la main dans ses cheveux.

- Attention, Drago, il y a le vif d'or, tu vas perdre, cria-telle.

Il sursauta.

- Hein ? Quoi ?

Elle riait.

- Non, mais, ça ne va pas, tu es folle.

- Tu ne te réveillais pas.

- Tu vas voir, je vais l'attraper mon vif d'or.

Il l'attrapa et la chatouilla. Elle était très sensible.

- Non… Drago, arrêtes… s'il te plait… non

Il s'arrêta et l'embrassa.

- On ferait mieux de descendre.

- J'arrive, dit-il en remettant le drap sur sa tête.

Elle sourit et descendit.

Narcissa et sa mère étaient toutes les deux dans la cuisine entrain de déjeuner, elles riaient ensembles.

- Bonjour, dit Hermione.

- Bonjour, lui répondirent-elle.

- Où est papa ?

- Il visite ton jardin.

- Je vois.

Son père aimait bien se promener tranquillement, petite, Hermione l'accompagnait.

- Où est Drago ? Demanda Narcissa.

- Je pense qu'il s'est rendormi. J'ai essayé de le réveiller car je ne pouvais pas bouger mais il n'a pas voulu descendre.

- Il a toujours été comme ça. Quand il était petit, c'était un enfer pour le sortir du lit. Et avec sa tête d'ange, je ne pouvais rien lui refuser.

- Alors, on se fait toutes les deux avoir, car je suis pareille.

- Mon fils arrive toujours à ses fins.

Elles se mirent toutes à rire.

- Je vous ai entendu, dit Drago qui venait d'entrer dans la cuisine. Je sais, j'ai toujours fait craquer toutes les femmes, poursuivit-il, d'un ton faussement prétentieux.

- Eh bien crois-moi, que si tu en fais tomber, ne serait-ce qu'une maintenant, je te promets que ta tête d'ange risque d'être sérieusement amochée, lui dit Hermione d'un ton menaçant.

- Je t'aime ma princesse.

- J'espère bien.

- Ah les jeunes, soupira Madame Granger.

- On va vous laisser, dit Narcissa, Elisabeth et moi avons décidé d'aller faire quelques courses.

- A tout à l'heure, maman, Cissy. Et papa ?

- Il va certainement aller faire un tour pour visiter après.

- D'accord.

Elisabeth, la mère de Hermione et Narcissa s'en allèrent laissant Hermione et Drago seuls.

- On ferait bien de se dépêcher si on veut que tout soit prêt pour ce soir, dit-elle.

- Tu as toujours peur d'être ne retard.

- Non, mais je n'aime pas que ça traîne.

Les parents d'Hermione et la mère de Drago ne réapparurent qu'en milieu d'après-midi.

Hermione était dans la cuisine et préparait les plats, tandis que Drago installait tout dans le jardin.

Les deux femmes allèrent aider Hermione tandis que Monsieur Granger se rendit dans le jardin avec Drago.

Hermione ne cessait de jeter des coups d'œil à travers al fenêtre pour voir ce que faisait Drago et son père.

Ils parlaient beaucoup selon elle, et elle aurait aimé entendre leur conversation.

A huit heures, les premiers invités commencèrent à arriver.

Tout le monde étaient venus, la fête se passait à merveille. Tous les invités s'amusaient, dansaient, mangeaient, riaient. Hermione s'était vraiment surpassée pour le repas.

La petite Pandora avait une fois de plus prit possession d'Hermione qui la berça avant de la redonner à sa mère pour qu'elle la couche dans une des nombreuses chambres.

Hermione cherchait Drago des yeux, mais elle le trouva encore en pleine discussion, avec Harry cette fois.

Elle voulut s'approcher et écouter mais il la vit et se dirigea vers elle.

- M'accorderiez-vous cette danse, Miss ? Demanda-t-il.

- Avec plaisir.

- Vous êtes magnifique.

- Vous n'êtes pas mal non plus, mais au gré de vous décevoir, j'ai déjà quelqu'un dans ma vie.

Il esquissa un sourire.

- Il a de la chance.

- C'est ce que je me dis aussi.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Le fête toucha à sa fin et tout le monde partit petit à petit. D'un coup de baguette, Hermione et Drago rangèrent le tout, tandis que leurs parents étaient partis se coucher.

Deux jours plus tard, Monsieur et Madame Granger repartirent chez eux, ainsi que Narcissa Malfoy.

Hermione reprit le travail, plus joyeuse que jamais et Drago continuait son entraînement sans relâche, en vue des sélections qui approchaient de plus en plus.


Merci à Aeryn, Netéria, Rosalie Johanson, Valalyeste, lovedavidanders, malfoyhermy, Darkim the queen of konery, jay (La demande en mariage c'est pour très bientôt, le prochain je crois, je sais plu lol. elle ne sera pas vraiment classique...), Love-pingo, Tara, LunDer (Oui, très bientôt la demande en mariage ), dragomalfoy93 et Kareja (Tout n'est pas toujours rose même dans le bonheur le plus totale ! Quant au suspens, je suis nulle pour ce truc ) pour leur review.

Extrait du chapitre suivant :

- Je t'enlève, souffla-t-il.

- Non, Drago je ne peux pas, je ne veux pas.

- Pour moi.

- J'ai peur et tu le sais.

- Avec moi, tu n'as rien à craindre.

Je vous souhaite à tous un JOYEUX NOËL

gros bisous