Auteur : kaneda26
Origine : Yuyu Hakusho
Genre : yaoi.
Couple : Hiei et Kurama, Yusuke et Botan, Hiei et Mukuro…
Disclamer : Tout ce petit monde ne m'appartient pas
Titre : Déclaration et conséquences
Résumé : Hiei décide de déclarer son amour à Kurama mais tout ne marche pas comme prévu.
Note : De grandes révélations sur Kurama en perspective (héhéhé)!
Note2 : Mais non, je vais pas faire mourir Hiei (t'inquiètes donc pas, Polaris, c'est une happy fic, ça se dit ça happy fic!)
Merci pour toutes vos reviews !
Chapitre quatre :
Hiei ouvrit les yeux. Il se trouvait dans un lit, plus précisément dans le lit de Kurama. Mais il était seul, ce qui était bien dommage. Kurama était assis à son bureau, en train de travailler, et n'avait pas remarqué que Hiei s'était réveillé. Le jaganshi en profita pour contempler son amour. Kurama avait relevé ses cheveux et un crayon papier les retenaient en un chignon d'où quelques mèches s'échappaient pour venir se poser sur la nuque délicate. Il s'était changé et portait un sweet blanc qui semblait aussi doux que lui et un jean qui moulait ses jambes fines et musclées.
Kurama se tourna brusquement vers lui. Il avait senti le regard de Hiei sur lui et en avait éprouvé un frisson désagréable. Ce regard l'énervait mais Hiei avait été blessé pour le protéger, alors il essaya de ne pas y prêter attention.
« Tu es réveillé ? Tu te sens mieux.
-Ca va. »
Kurama se leva et s'assit sur le lit. Il s'assura que les bandages de Hiei n'avaient pas bougé et n'avaient pas besoin d'être remplacés.
Hiei, lui, ne voyait que le visage de Kurama penché sur lui, l'air concentré. Il tendit la main et attrapa le menton de Kurama, lui releva la tête et l'embrassa.
Le yohko fut d'abord trop surpris pour réagir : les yeux grands ouverts, il sentait les lèvres de Hiei sur les siennes qui s'y appuyaient légèrement. Puis la langue de Hiei vint lécher ses lèvres et les écarter. Kurama trouva la sensation à la fois terrifiante et très excitante, un peu comme ce sentiment qu'on éprouve avant un combat intéressant. Il entrouvrit un peu les lèvres. Hiei en profita et tout en le renversant sur le lit, effleura la langue de Kurama de la sienne.
Cette fois-ci, Kurama réagit en repoussant Hiei violemment. Le jaganshi grimaça en se cognant le dos contre le montant du lit.
Kurama posa une main contre sa bouche, le visage paniqué. Hiei se rapprocha de lui en mumurant un « pardon » inaudible.
« Ne me touche pas ! hurla le yohko avant de s'enfuir en courant. »
Hiei se leva pour l'arrêter mais son dos le trahit. Il entendit la porte de l'appartement se refermer dans un bruit assourdissant.
Kurama courait le long de la rue.
« Il m'a embrassé ! Il m'a embrassé ! L'enfoiré ! De quel droit il se permet de faire ça ? Mais c'est un cauchemar cette histoire, faut que je me réveille ! »
Il courut jusqu'au resto de Yusuke où celui-ci n'eut même pas le temps de dire un mot que Kurama s'était écroulé sur son comptoir, la tête entre les mains.
« Qu'est-ce qui se passe ? Hiei va bien ? Son état s'est aggravé ? Kurama ? Kurama ? Putain mais tu va me dire ce qui ce passe ! »
Kurama marmonna quelque chose que Yusuke ne comprit pas.
« J'peux avoir la version décodée ?
-Y m'a embrassé !
-Hiei ?
-Ben oui. De qui crois-tu que je parles !
-Ok, il t'a embrassé et c'est ça qui te met dans cet état ? demanda Yusuke.
-On voit que c'est pas à toi que ça arrive.
-D'accord, mais bon, c'était juste un baiser. C'est rien, d'autant que c'est pas le premier. »
Le visage de Kurama devint aussi rouge que ses cheveux.
« Non ! Sans déconner, c'était ton premier ? »
Kurama recommença à marmonner.
« Attends ! dit Yusuke. T'es un démon je sais plus combien centenaire , réincarné et tout et t'as jamais… Est-ce qu'il faut que je t'explique comme à Hiei ?
-C'est ça, marres toi ! On peut avoir d'autre sujets de préoccupation que le sexe dans la vie !
-Ben… C'est quand même un plus non négligeable, dit Yusuke. » Il était sidéré. Kurama, le plus beau gosse du groupe était encore vierge ! Et depuis tout ce temps! C'était étonnant qu'il ne pète pas les plombs plus souvent.
Kurama le regarda et demanda d'une voix suppliante :
« Tu me sers un verre ? »
Yusuke bondit aussitôt.
« Pas question !
-Allez, juste un. Un tout petit. Tu vois, j'en ai besoin.
-Non. T'es interdit d'alcool à vie ! »
Kurama le fixa avec des yeux miroitants genre pauvre petit yohko malade ou dans ce cas précis, pauvre petit yohko qui a reçu son premier baiser sans être d'accord et qui se bourrerait bien la gueule pour oublier.
Mais Yusuke ne céda pas.
Le regard de Kurama se fit carrément désespéré quand il vit Hiei arriver.
Celui-ci se déplaçait lentement. Il s'arrêta devant le comptoir.
« Kurama, commença t-il. Je… » Il n'avait pas vraiment envie de s'excuser surtout devant Yusuke. Et puis, il était un peu en colère.
Après tout, ce n'était qu'un baiser même s'il se souvenait encore des lèvres de Kurama sur les siennes et le plaisir bref mais intense qu'il en avait ressenti.
« Tu saignes, dit Yusuke. » Du sang avait tâché le tee-shirt blanc trop grand qu'il avait emprunté à Kurama et quelques gouttes étaient tombés sur le sol.
« Ouais, ma blessure s'est réouverte. Faut dire que mon médecin est particulièrement émotif.
-Emotif ? s'écria le yohko. Emotif ! J'aurais pu te tuer pour ça !
-Et bien fais-le ! T'as tes chances vu mon état. Au moins, ça aurait le mérite d'être clair !
-Comment ça clair ?
-Disons que ton temps de réaction, incroyablement long, me fait dire que ça t'a pas déplu. »
Kurama reprit une teinte d'un beau rouge pivoine.
« J'ai été très surpris, c'est tout. C'était pas fait exprès.
-Ah non ? fit Hiei en souriant et en haussant les sourcils. »
Yusuke se marrait discrètement. Hiei avait pris son petit sourire sadique et Kurama ne se déparait pas de sa teinte rouge.
« Hiei, arrêtes ! dit le détective. Tu en as assez fait pour aujourd'hui ! Regardes-le, il s'est pas encore remis de son premier baiser.
-Yusuke ! gronda Kurama. »
Les yeux de Hiei s'ouvrirent d'étonnement.
« Son… premier… C'est pas possible ! T'es le mec le plus désiré de tout le makai, tu vas pas me dire que t'as jamais… »
Cette fois, Kurama ne tint plus et se mit à hurler :
« Ca suffit ! Vous n'avez pas à vous mêler de ma vie sexuelle !
-Ou plutôt de ton absence de vie sexuelle, corrigea Yusuke.
-T'inquiètes pas, elle va pas être vide bien longtemps, fit Hiei.
-Stop ! cria Kurama.
Il fixa Hiei.
« Toi, tu te tais et tu me suis. On rentres te soigner. » Puis il se tourna vers Yusuke.
« Et toi pareil, tu la fermes ! »
Kurama tira Hiei par le bras lui arrachant un petit gémissement de douleur.
« Pardon, dit-il en le lâchant.
-Tu es tellement doux, amour, que c'est un plaisir, fit Hiei avec un sourire. »
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Il avait bien envie de le jeter dehors. Mais il ne pouvait pas. Il était blessé. En plus, même s'il ne l'avait pas voulu, Kurama avait aggravé sa blessure en le poussant trop violemment. Et donc, Hiei était toujours là. Et Kurama commençait à se dire qu'il garderait une carnation écarlate à vie.
Heureusement, son malade, nouvellement entouré de bandage et ayant pris une plante anti-douleur était sage si ce n'était cette manie de l'appeler « amour » !
Mais comment allait-il pouvoir sortir de cette situation ? Avec un peu de patience. Quelques jours et Hiei serait remis et retournerait dans le makai. Kurama jeta un coup d'œil au jaganshi qui somnolait sur son lit et son cœur sauta un battement quand il réalisa que Hiei ne partirait peut-être pas. Si, il partirait. Non, il resterait à le torturer avec ses « amour » et ses regards. Si, il ramènerait ligoté avec une plante dans le Makai mais il rentrerait. Mais, il pourrait revenir.
Perdu dans ses pensées, Kurama ne s'aperçut pas que Hiei avait disparu du lit. Il sentit un léger poids sur sa poitrine et se rendit compte que la pierre verte reposait contre lui.
« Qu'est-ce que tu fais ? s'écria t-il.
-Elle est à toi. C'est un cadeau, murmura Hiei derrière lui en posant un baiser furtif dans son cou. » Kurama donna un coup de coude mais n'atteint que le vide, Hiei s'étant éclipsé. Pour revenir aussi vite lui poser un baiser sur les lèvres. Et disparaître.
« Hiei ! Arrêtes ça ! »
Kurama savait que Hiei était un cran au dessus de lui question rapidité aussi il agit avec ruse.
« Si tu es si en forme, tu peux sans doute rentrer. »
Hiei s'immobilisa. Et ronchonna mais il renonça finalement à son jeu.
Assis sur le lit, il regardait Kurama travailler. A croire qu'il passait son temps à ça. Mais au moins, il avait gardé la pierre. C'était déjà un pas en avant.
Il devait y aller en douceur et ça c'était pas son fort. Mais aussi, il aurait jamais pensé que Kurama était si prude. Le yohko n'arrêtait pas de lui expliquer plein de choses que Hiei ne connaissait pas et le petit démon se rendait compte qu'il pouvait très bien apprendre certaines choses au yohko.
Il avait néanmoins un peu de mal à interpréter les réactions de Kurama. Il avait accepté le bijou finalement. Et il le gardait chez lui le temps qu'il se rétablisse. Est-ce que c'était seulement parce qu'il se sentait coupable que Hiei ai été blessé par sa faute ? Ou y avait-il quelque chose d'autre ? Décidément, les relations entre les ningens étaient des plus embrouillés. Dans les réponses de Yusuke, il n'y avait pas eu d'ambiguïté. C'était oui ou non. Pourtant, si Kurama avait été clair dans le makai, il semblait maintenant que sa réponse assez trouble. Pour répondre à tout cela, il n'y avait qu'un seul moyen : questionner Yusuke et récupérer des chocolats par la même occasion !
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Après être passé prendre un stock de sucreries à l'entrée de la fac où Yusuke ne s'était pas montré, Hiei prit la direction du restaurant. Mais il n'y avait personne. Toutefois, il percevait clairement deux présences. Avec la respiration haletante. Juste derrière le comptoir.
« Si y vous faut un peu plus de temps, j'peux repasser ! Si non, j'ai besoin d'avoir des réponses. »
Deux secondes plus tard, Yusuke se montra, puis Botan, les cheveux dénoués et un peu gênée, repassant son kimono de la main pour de défroisser.
« Et après, on dit que les yohkais n'ont pas de pudeur ! dit Hiei. Quoique, vous êtes pas vraiment humains non plus. »
Yusuke, de bonne humeur pour une fois, demanda :
« Alors, encore des infos ? Vas-y, demande ! »
Hiei ne se fit pas prier.
« Ok, je suis pas un spécialiste question ningen. Mais je sais quand même quand quelqu'un apprécie ce que je lui fais. Et là, je comprends pas. Kurama aime bien mais il est tout le temps tout rouge et il semble avoir…
-Peur ?
-Ouais. »
Yusuke réfléchit un moment.
« Je crois que t'es un peu trop brute de décoffrage.
-Ce qui veux dire ?
-Que tu dois y aller plus doucement.
-Ca, j'avais compris, fit Hiei.
-Bon, pour t'expliquer, essayes d'imaginer que Kurama est une fille.
-Ca, c'est pas vraiment dur.
-Et bien voilà, tu dois agir comme si c'était une fille.
-Honnêtement, ça changes rien pour moi ! s'écria Hiei qui ne comprenait pas. »
Yusuke se gratta la tête.
« Faut que je trouve un autre truc. Essayes d'imaginer que Kurama est quelqu'un de très fragile.
-Il est pas fragile !
-Si tu fais pas un effort d'imagination aussi ! J'ai trouvé ! Prenons Yukina…
-Qu'est-ce que ma sœur a à voir là dedans ? s'énerva Hiei.
-C'est un exemple ! Disons que si tu veux avoir une fille genre Yukina…
-Mais t'es complètement débile ! C'est ma sœur, je te rappelle !
-Et je te répète que c'est un exemple. Imagines que Kurama soit aussi gentil, doux et vulnérable que Yukina, ça y est, tu imagines ?
-Vaguement.
-Alors, qu'est-ce que tu ferais ?
-Mais j'en sais rien ! »
Yusuke s'énerva lui aussi.
« J'suis peut-être nul pour expliquer mais faut dire que je suis pas aidé !
-T'es qu'un crétin pervers, c'est tout ! »
Botan s'interposa.
« Arrêtez. Moi, je vais te donner deux trois conseils pratiques. »
Hiei lui jeta un regard soupçonneux.
« Un : tu lui dit qu'il est beau, que tu l'aime quand tu en as envie.
-Ca l'agace.
-Peut-être pour le moment. Deux : tu es attentionné, tu fais attention à lui, tu peux lui offrir des petits présents, des choses comme ça. Et on verra comment ça évolue. »
Hiei eut un regard vraiment pas convaincu du tout.
« Et tes blessures ? demanda Yusuke.
-C'est guéri, je fais un peu semblant mais... C'est ça le gros problème. Il va pas vouloir me garder plus longtemps.
-Ouais, ça c'est le gros problème, convint Yusuke. Faut trouver un truc, une excuse pour…
-Yusuke ! »
Botan et Yusuke sursautèrent, Hiei haussa les sourcils. Koemma venait d'apparaître brusquement.
« C'est une alerte ! dit Koemma.
-Quoi encore ? demanda Yusuke.
-Et bien, nous avons découvert un traffic de yohkais.
-Ca se trafique les yohkais maintenant ? demanda Yusuke.
-Chez les humains, ça fait un moment, dit Hiei.
-Et ils visent plus particulièrement le yohkai rare pour des collectionneurs privés, dit Koemma. Un traffic de luxe en quelque sorte.
-Et on est censé faire quoi ? Débarquer dans leur QG et tout casser ? questionna Yusuke.
-C'est pas aussi facile, on arrive pas à savoir où ils se planquent. D'où l'importance de protéger les principales cibles. Et vous en faîtes partie tous les deux.
-Genre yohkai de luxe, y'a quand même que cet abruti, dit Hiei.
-T'es jaloux parce que je suis plus luxueux que toi.
-Qui as dit ça ?
-Hum, hum, fit Koemma pour se rappeler à leur bon souvenir. Celui qui vaudrait une fortune sur la marché, c'est aucun de vous, c'est un yohko.
-Kurama ? s'écria Hiei.
-Ouais, il faut le protéger.
-Ca, je m'en charge, dit Hiei en échangeant un sourire avec Yusuke. Mais avant tout, est-ce que Yukina risque quelque chose elle aussi ?
-Apparemment pas, ils ne ciblent que les yohkais combattants. Et votre participation dans les tournois a fait de vous des produits très recherchés, répondit Koemma.
-Ouais, c'est dur la célébrité, fit Yusuke avant de se prendre une tape sur la tête de la part de Botan. »
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La situation était critique. Très critique. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait absolument pas comment réagir. Et son calme légendaire commençait à lui faire défaut.
Botan lui avait expliqué la situation. Et pendant ce temps, Hiei était perché sur le rebord de la fenêtre et le regardait en souriant à demi.
Kurama réalisait lentement. Hiei allait rester. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à arrêter les trafiquants. Et ça pouvait prendre un moment. Et Hiei resterait. Comment allait-il pouvoir gérer cette situation ? Depuis que Hiei l'avait embrassé, il se sentait vraiment mal à l'aise en sa présence. Il était à la fois en colère et … Il ne savait pas vraiment.
Une fois que Botan fut partie, Kurama jeta un coup d'œil rapide vers Hiei mais celui-ci n'avait pas bougé. C'était déjà ça.
La nuit était tombée. Hiei faisait toujours le guet à la fenêtre. Il avait ôté son bandeau et repérait les environs avec son jagan. Visiblement, il prenait son rôle très au sérieux.
« Hiei ? appela Kurama.
-Hum ?
-Je t'ai mis un futon dans le salon. »
Hiei fit une petite moue. D'habitude, Kurama le laissait dormir dans sa chambre.
« Non, c'est bon, répondit Hiei. »
Il sauta du rebord de la fenêtre. Il s'assit, le dos contre le mur, son épée appuyée sur un genou.
Kurama s'éclipsa dans la salle de bain et revint habillé d'un pyjama. Il s'assura que Hiei était resté à sa place et se glissa dans son lit. Mais il n'arrivait pas à dormir. Hiei avait passé la nuit dans sa chambre de nombreuses fois, mais là, il se sentait terriblement anxieux. Hiei pourrait à nouveau essayer de l'embrasser et peut-être même demander plus. Et Kurama devrait se défendre même si Hiei était son ami. Et il ne voulait pas se battre contre lui.
Il tourna et retourna dans son lit sans arriver à s'endormir. S'il s'endormait, que se passerait-il ? Il se retourna encore une fois.
« Tu vas arrêter ! s'écria Hiei. Tu fais plus de bruit qu'un démon qu'on égorge ! Qu'est-ce que t'as ? »
Kurama se leva à moitié.
« Rien. J'arrive pas à dormir, c'est tout.
-T'inquiètes pas de ces mecs ! Si y'en a un qui se pointe, je le crame ! »
Kurama se sentit un peu honteux. Hiei ne pensait qu'à le protéger et lui, il ne pensait qu'à ce que Hiei pourrait tenter. Mais apparemment, le jaganshi n'allait rien faire du tout.
Le souvenir du baiser était encore présent dans la tête de Kurama, la façon dont Hiei avait attrapé son visage, et la façon dont il avait léché ses lèvres. Kurama eut un frisson en se le remémorant.
« Si t'as froid, retournes sous ta couette ! fit Hiei.
-Je n'ai pas froid. » Non, ce frisson qui remontait le long de son dos en créant une sensation à la fois désagréable et agréable, et ces interrogations alors qu'il tentait de trouver le sommeil. Tout cela, ce n'était pas de la peur, c'était… Il se recoucha mais resta à fixer le plafond sans le voir. Et il réalisa lentement. Il n'avait pas eu peur que Hiei recommence, en fait, il était anxieux parce qu'il s'attendait à ce que Hiei tente à nouveau de l'embrasser. Et que… Il avait beau connaître la théorie en ce domaine, il ignorait tout de la pratique.
Et puis, si Kurama avait, il devait bien le reconnaître, aimé ce premier baiser, il y aurait une suite qu'il n'était pas sûr d'apprécier.
Il entendit Hiei grogner un peu. Qu'est-ce qu'il avait ?
Son dos ! Il était appuyé sur sa blessure et même si elle était en bonne voix de guérison, ça restait douloureux.
« Hiei, va te coucher dans le salon.
-Non ! Je reste près de toi. Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
-Pourquoi tu t'entêtes à ce point ?
-Je te l'ai déjà dit, je t'aime. Protéger celui qu'on aime, c'est logique chez les humains, non ? »
Kurama hésita un moment.
« Si tu promets de ne rien faire, je te fais un peu de place. Mais tu dois promettre ! »
Hiei le regarda.
« C'est de la torture ce que tu proposes, Kurama, dit-il lentement. Mais d'accord, je promets. »
Hiei le rejoignit dans le lit. Il se coucha sur le côté pour éviter de faire face à Kurama.
Celui-ci resta un moment à regarder Hiei, s'attendant à ce qu'il bouge mais rien ne se passa.
Alors, il s'endormit en sentant un étrange regret nouer sa gorge.
A suivre…
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