Auteur : kaneda26
Origine : Yuyu Hakusho
Genre : yaoi.
Couple : Hiei et Kurama, Yusuke et Botan, Hiei et Mukuro…
Disclamer : Tout ce petit monde ne m'appartient pas
Titre : Déclaration et conséquences
Résumé : Hiei décide de déclarer son amour à Kurama mais tout ne marche pas comme prévu.
Note : Kurama encore vierge, c'est vrai que y'a de quoi rire (ce que je fais, héhéhé !). Mais bon , dans beaucoup de fics, c'est souvent Kurama qui a le plus d'expérience, je trouvais ça plutôt intéressant d'échanger les rôles !
Note2 : le chapitre 3 de ma fic sur X est dispo si y'en a que ça intéresse (Saaeliel, c'est pour toi!)
Merci pour toutes vos reviews ! Continuez d'en envoyer, je ne m'en lasse pas (et ça me fait écrire plus vite ! Ca, c'est du chantage à 10 centimes d'euros ! Non, sérieux, ça vaut pas plus !)
Chapitre cinq :
Quand Hiei s'était réveillé, il avait d'abord senti un poids contre sa poitrine. A cause de son poumon encore douloureux, ça lui coupait le souffle. Et il s'était rendu compte que le poids en question n'était autre que Kurama, confortablement blotti contre lui.
Il avait fait froid cette nuit, Hiei ne s'en était pas soucié mais il se rappelait avoir remonté la couette sur les épaules de Kurama en le voyant trembler. Mais le yohko avait finalement trouvé une autre source de chaleur.
Malgré le tissu des vêtements, Hiei percevait les formes du corps de Kurama. Il sentait la respiration lente et profonde de Kurama, la jambe qu'il avait passé sur les siennes. Et sa main posée sur son torse. Il l'enlaçait comme peut le faire un amant.
Hiei sentit l'excitation le gagner. S'il ne sortait pas rapidement de cette situation, il ne répondrait plus de rien. Il commença par ôter la main de Kurama, repoussa sa jambe, tout cela le plus lentement et doucement possible. Kurama murmura, frissonna et revint l'enlacer. Hiei eut un moment d'énervement, Kurama le faisait promettre de ne rien faire et c'est lui qui venait le coller. Alors, il décida de se venger gentiment.
« Amour, j'aimerais bien me lever.
-Humm…
-Je sais que tu m'aimes mais si tu voulais bien me lâcher. »
Kurama percevait les mots mais se sentait incroyablement bien, il était au chaud et n'avait pas envie de bouger. Il ouvrit les yeux et s'éloigna si vite de Hiei qu'il en tomba à la renverse, et se retrouva sur le sol.
« Pas trop tôt, fit Hiei en souriant d'un air narquois.
-Je… Je…
-Oh, ça y est, tu prends encore cette jolie couleur rouge. »
Kurama se releva, les joues en feu.
« Ne refais plus jamais ça ! cria t-il avant de s'enfermer dans la salle de bain.
-Tu es de mauvaise foi le matin, amour, dit Hiei suffisamment fort pour que Kurama l'entende. »
Assis sur le rebord de la baignoire, Kurama essayait de se calmer. Il s'était senti tellement bien dans les bras de Hiei. Jusqu'à ce qu'il s'en aperçoive. Son cœur s'était emballé. Mais pas pour la raison habituelle.
Auparavant, ce genre d'étreinte le dégoûtait, l'écoeurait complètement et finissait par le rendre très violent. Mais pas cette fois, il n'était pas dégoûté, il était embarrassé. Ce qui était bien différent.
Il ne comptait plus le nombre de yohkais qui avaient essayé de lui sauter dessus. Il les avait tous repoussé allant parfois jusqu'à tuer ceux qui s'étaient montré les plus entreprenants. Il avait réussi à sauvegarder son corps et son âme pendant toutes ces années. Aussi loin qu'il s'en souvenait, il avait été une proie recherchée. Tout ça à cause de son apparence, parce qu'on ne voyait que ça. Tous ne voulaient rien d'autre que son corps. Et ce désir, tout ce désir le rendait malade.
Mais c'était différent avec Hiei. Vraiment différent. Avec Hiei, c'était… bien.
Il devait se sortir ces idées de la tête. Ce n'était pas bien du tout.
« Kurama ? » Hiei frappait à la porte.
« Est-ce que tu vas bien ? Je voulais juste te taquiner. Le prends pas comme ça !
-Je vais bien. Comme si ça pouvait me faire quoi que ce soit ! répondit Kurama durement. »
Ce n'était pas bien. Se sentir ainsi, se sentir si bien dans les bras de Hiei, avoir aimé ce baiser, non, tout ça n'était pas bien.
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Hiei était perché dans un arbre. Il observait la salle de classe dans laquelle Kurama travaillait. Les cours seraient bientôt fini. Quel dommage que Kurama soit dans une école de garçons. Pas de chocolat pour aujourd'hui.
Kurama disparut de la salle et se montra à l'entrée. Il n'était pas seul. Un autre étudiant était à ses côtés. Il avait une attitude bizarrement insistante avec Kurama et cela ne plaisait pas du tout au jaganshi. Puis l'étudiant prit un autre chemin.
« C'était qui ce mec ? demanda Hiei en atterrissant devant Kurama.
-Qui ça ?
-Le mec avec qui tu parlais.
-Un étudiant de mon groupe d'étude. Il organise une soirée révisions chez lui, ce soir.
-Tu vas y aller ?
-Evidemment. »
Hiei ne répondit pas.
« C'est bon, dit Kurama. C'est un camarade de classe. Je ne risque rien.
-C'est pas ça.
-Alors, tu es jaloux ? »
Le ton était malicieux. Un coup un peu bas mais ce n'était qu'un juste retour des choses après les évènements de ce matin. Le visage de Hiei se ferma et il distança Kurama de quelques pas.
Oui, il était jaloux. Parce que ce type était humain et que Kurama lui avait parlé gentiment, et lui avait même souri.
« J'ai raison, tu es bien jaloux, dit Kurama sans savoir pourquoi il tenait tant à retourner le couteau dans la plaie.
-Evidemment que je suis jaloux ! cria Hiei. T'es profondément débile ou tu le fais exprès ?
-Je le fais exprès ! Et je te signale que ce n'est pas parce que tu te prétends amoureux de moi que je t'appartiens ! »
Hiei se retourna. Se prétendre amoureux. Prétendre ? Faire semblant ? Il croyait avoir été clair pourtant. Il l'avait prouvé, il l'avait protégé. Et il… il n'avait rien tenté de plus qu'un baiser. Bon, il l'avait volé. Mais… Kurama ne le croyait toujours pas!
« Je ne fais pas semblant de t'aimer ! Je t'aime vraiment ! »
Kurama eut un moment d'énervement. Il éprouvait une certaine colère qui, il le savait parfaitement, n'était pas dirigée contre Hiei mais contre lui-même. Contre cette stupide idée qu'il avait aimé être embrassé, qu'il avait aimé dormir dans les bras de Hiei.
« Et bien, tu dois être sacrement tordu ! Je t'ai dit que je ne t'aimais pas ! Si je n'ai pas été assez clair, je te le redis : je ne t'aime pas, je ne t'aimerais jamais ! »
Le regard de Hiei changea. Il n'était pas en colère, non, il était triste. Triste ? Ce n'était même pas le bon mot. Ce regard montrait une souffrance qui était au delà de la douleur physique.
Kurama hésita devant ce regard mais il était déjà allé trop loin pour s'arrêter.
« Et je n'ai pas besoin de toi pour jouer les gardes du corps, merci ! Je peux m'en sortir tout seul ! Si tu veux jouer au protecteur, tu te trouves quelqu'un d'autre. »
La voix de Hiei lui parvint, grave et mesurée :
« Très bien, fais ce que tu veux, vas où tu veux ! Je m'en fous ! »
Et d'un bond, il sauta sur une branche d'arbre et disparut.
Kurama resta un moment, en plein milieu de la rue. Qu'est-ce qu'il venait de faire ? Qu'est-ce qu'il avait fait ?
La même chose que d'habitude. Il avait repoussé Hiei parce qu'il s'était senti trop proche de lui.
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« Takahata-kun, je suis en avance ?
-Non, tu es pile à l'heure, répondit l'étudiant. C'est les autres qui sont en retard. On va commencé sans eux. »
Kurama ôta ses chaussures et pénétra dans le studio de son camarade.
« Minamino, tu veux boire quelque chose ? Un jus de fruit ?
-Oui, merci. »
Kurama déballa ses livres de son sac et ils commencèrent à travailler. C'était une chose parfaitement normale, une vie normale. Les études, le travail. Pas d'inquiétude à avoir concernant le makai et autre. Sa vie d'humain qu'il appréciait.
Sa vue se troubla légèrement. Et il avait chaud.
« Takahata, je peux utiliser ta salle d'eau ? Je crois qu'un peu d'eau fraîche me réveillerait.
-Vas-y. »
Kurama se leva et retomba durement sur le sol. Que s'était-il passé ? Il réessaya de se lever mais ses jambes ne bougèrent pas. Takahata le regardait sans rien dire, comme s'il observait un animal pris au piège.
Kurama tenta une nouvelle fois de se lever, s'aidant de ses bras. Mais ses jambes ne répondaient toujours pas.
« Laisse tomber, Minamino. Je suis désolé d'avoir fait ça mais ils m'ont promis beaucoup d'argent.
-Qui ? Pourquoi ?
-Je suis désolé. Mais tu… tu n'étais pas censé être paralysé. C'est peut-être mieux comme ça. »
Kurama tenta d'appeler une plante mais rien ne se passa. Ses pouvoirs étaient bloqués. Il essaya de se calmer, il avait déjà vécu une situation de ce genre. Il pouvait encore riposter en semant la graine de shimaneki en lui. C'était douloureux et difficile de s'en débarrasser par la suite mais il avait encore cette solution.
« Je suis désolé, ils seront là d'une minute à l'autre.
-Ils vont te tuer, tu ne sais pas à qui tu as affaire. »
Takahata haussa les épaules.
« Minamino, laisses tomber les trucs classiques avec moi ! Ca marche pas ! »
Kurama leva la main et entrouvrit sa chemise, à l'aide de son ongle, il pénétra la chair et inséra la graine. Mais elle ne germa pas. Ses pouvoirs étaient aussi bien anéantis à l'intérieur à qu à l'extérieur. Kurama essaya de réfléchir, sentant une pointe de panique le gagner. Il était seul, ses jambes étaient hors d'usage et ses pouvoirs étaient inutilisables. Il devait chercher une issue de secours. Hiei n'était pas là, n'était plus là. Alors qu'il avait besoin de son aide, là, maintenant. Mais quel imbécile il avait été ! Pourquoi l'avait-il rejeté ?
Malgré ses pouvoirs inutiles, il perçut une quinzaine de yohkais qui arrivaient vers l'appartement. Quinze pour lui tout seul ! Ils n'y allaient pas de main morte ! Et des yohkais ! Apparemment, quand il était question de faire du profit, la vieille haine ningen-yohkai volait en éclats.
Kurama se concentra. Il pouvait lutter contre les poisons, il utilisait suffisamment de plantes venimeuses pour ne pas craindre les effets d'une drogue.
Mais il n'aurait sans doute pas le temps d'éliminer la drogue de son corps avant que…
Ils étaient à l'intérieur ! Se calmer, trouver une solution, vite ! Il pouvait encore se servir de ses bras, c'était mieux que rien. Trouver une arme quelconque. Ils entraient dans le salon.
Kurama souleva la table basse et l'envoya valdinguer contre ses assaillants, tous massés à l'entrée. Ca ne suffisait pas ! Quatre démons l'entourèrent et il essaya de bloquer les attaques du mieux qu'il put. Mais son incapacité à bouger ses jambes constituait un lourd handicap. Il finit par prendre les coups de plein fouet, une dizaine de yohkais s'acharnant maintenant sur lui.
« Stop ! Ne l'abîmez pas trop sinon il ne vaudra plus rien ! fit un des types qui n'avait pas pris part au lynchage. »
Kurama releva la tête, sa vue était trouble aussi ne distingua t-il qu'une silhouette qui lui était vaguement familière. La voix aussi lui était connu mais un bourdonnement dans ses oreilles dû aux nombreux coups l'empêchait de la reconnaître.
« On ne va pas le livrer tout de suite aux ningens, fit à nouveau la voix. Depuis le temps que j'ai envie de lui rabaisser son orgueil à ce renard, je vais pas me priver…
-Mais, chef ! Y nous ont dit de livrer la marchandise intact !
-Depuis quand on obéit aux ningens ! Et oses me dire que t'en as pas envie ? »
Kurama entendait tout cela et un sentiment d'horreur grandissait en lui. Il était à la merci de ces mecs, ils allaient… Non ! Il préférait mourir !
« Hiei, pensa t-il très fort. Hiei ! Où es tu ? Hiei ! »
Soudain, il y eut un grand fracas, la fenêtre vola en éclats.
Les morceaux de verre fondirent presque instantanément sous l'effet d'une grande chaleur.
Des flammes noires entourèrent Kurama, les autres démons reculèrent, blessés par de nombreuses brûlures. Les flammes léchèrent Kurama, il en sentit la chaleur mais pas la moindre douleur.
« Amour, accroches tes bras autour de mon cou ! »
Kurama tendit les bras, les referma sur la nuque de Hiei. Il sentit le jaganshi passer un bras sous ses genoux et l'autre sous son dos.
Le yohko se laissa aller contre le torse musclé.
Il entendit la voix de Hiei, lointaine, très lointaine.
« Qui es-tu, toi ? Sale batard ! Si je pouvais, je te crèverais tout de suite !
-Fais gaffe à ce que tes flammes ne refroidissent pas trop… Un yohko et un jaganshi d'un coup… Ce serait une très belle prise ! »
Kurama sentit un air froid et vif lui piquait le visage. Ils étaient dehors, ils s'étaient échappés.
Il colla sa tête contre la poitrine de Hiei pour ne pas sentir le vent. A présent qu'il savait qu'il était en sûreté, il ne tenta plus de lutter contre l'inconscience qui le menaçait et y céda.
Sécurité, chaleur…, il était bien des ces bras-là. Ce n'était pas une idée stupide, c'était un fait. Il était bien.
A suivre…
Laissez des reviews, svp.
Ce chapitre est un peu court, je l'admets mais je tiens à préciser que ça a été une horreur à écrire. J'ai fait au moins 3 versions différentes avant d'arriver à celle-là qui ne me satisfait pas entièrement. Enfin, ça va me permettre d'avancer dans l'histoire. Donc, prochainement, et dans le désordre : un flash-back de Kurama (enfin, vous saurez pourquoi il est un peu coincé, notre pauvre pitit kistuné !), la révélation de qui est le grand vilain yohkai, la relation Yusuke Botan, l'agrandissement du petit groupe et puis baston, love et compagnie.
Voilà, et je me répète mais c'est normal, c'est du à mon grand age : laissez des reviews, ça me fait super plaisir. Vous pouvez aussi m'envoyer des messages, je répondrais avec plaisir.
Enfin, dernier point, en relisant mes précédents chapitres et mes autres fics, je me suis aperçu que j'avais laissé passer quelques fautes d'orthographe et fautes de frappe, je ferais attention maintenant, promis.
A bientôt pour un nouveau chapitre !
