Auteur : kaneda26
Origine : Yuyu Hakusho
Genre : yaoi.
Couple : Hiei et Kurama, Yusuke et Botan, Hiei et Mukuro…
Disclamer : Tout ce petit monde ne m'appartient pas
Titre : Déclaration et conséquences
Résumé : Hiei décide de déclarer son amour à Kurama mais tout ne marche pas comme prévu.
ANNONCE AVANT DE LIRE CE CHAPITRE :
Voilà, c'est le dernier chapitre ce cette fic ! Que d'émotions, n'est-ce pas ? Et le temps est venu pour tous les petits lecteurs ninjas de me laisser une petite review. C'est pas bien difficile, à la fin de ce chapitre, vous cliquez sur « submit review », y'a une fenêtre qui va s'ouvrir et blablabla… Juste histoire de dire « je suis venu, j'ai lu, j'ai aimé, détesté (ou autre verbe) ».
Ce n'est pas une obligation mais ça me ferait vraiment plaisir.
k26 : Hep, toi là-bas ! Le petit lecteur ninja ! Je t'ai vu, t'as pas laissé de review !
Hiei : Ca va pas ta tête ? Je suis déjà surexploité dans tes fics ! J'vais pas en plus me coltiner des reviews !
k26 : C'est un plan. Tu laisses plein de reviews avec des pseudos différents.
Hiei : Mais c'est de la triche !
k26 : Mais non, mais non, c'est de la stratégie marketing ! Après, les gens y vont se dire, tiens y'a pleins de reviews, ça doit être bien comme fic, alors, ils vont lire et laisser des reviews à leur tour.
Kurama : Ou alors, y vont se dire que t'as assez de reviews et qu'y ont pas à s'emmerder !
k26 : T'as un doctorat en supers plans, toi ? Non.
Hiei : Ouais, tu parles, on les connaît tes plans à trois centimes. D'ailleurs, puisqu'on en parle, il me semble que :
1) Tu m'as rendu amoureux de ce crétin de kistuné.
2) Je me suis fait enlevé.
3) Je me suis fait drogué.
Si c'est pas des plans de m…., ça !
k26 : Mais non, c'est pour l'histoire… Bon, allez, avec moi : laissez des reviews.
Hiei et Kurama (pas vraiment convaincus) : Laissez des reviews…
k26 : Si vous êtes pas plus motivés, dans ma prochaine fic, je transforme Hiei en fille.
Hiei (hurlant maintenant) : LAISSEZ DES REVIEWS ! Hé, kistuné, pourquoi tu dis rien ?
Kurama : Non, j'imagine, tu serais plutôt mignonne en fille…
Hiei (sort son sabre) : Tu veux mourir ?
Kurama (hurlant) : LAISSEZ DES REVIEWS !
k26 (se tord de rire) : C'est tellement facile de vous manipuler, les mecs !
Kurama (glacial…) : T'auras pas le temps de l'écrire ce dernier chapitre.
k26 : Oups !
Hiei : Non, laisses le finir sa fic…
Kurama : Donnes-moi une raison, une seule bonne raison !
Hiei : … On a pas encore…, tu vois, quoi.
Kurama (tout rouge) : Pervers ! Tous des pervers !
Bon, après toutes ces conneries, voilà le douzième chapitre. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de me lire et de laisser des reviews.
Chapitre douze :
Hiei réfléchissait. Il y a quelques temps, Kurama lui avait expliqué pourquoi les ningens se baladaient souvent deux par deux. C'était une sorte de rendez-vous. Ils allaient dans des endroits bizarres, s'enfermaient dans des pièces sombres pour voir des images défiler sur un écran blanc. Kurama l'avait emmené une fois au cinéma mais Hiei n'avait pas vraiment apprécié. Enfin, les fauteuils étaient plutôt confortables et il s'était endormi. A un moment, il s'était réveillé et avait constaté que certaines personnes dans la salle n'étaient pas plus préoccupé par le film que lui-même. Il avait demandé des explications à Kurama à la sortie et celui-ci avait répondu en riant que le cinéma avait aussi cet avantage de permettre un rapprochement discret. Hiei ne voyait pas vraiment en quoi c'était discret.
Est-ce que Kurama aimerait ce genre de sortie ? Est-ce qu'il aimerait se promener avec lui ? Un autre problème était que tout ça coûtait de l'argent. Et de l'argent humain.
Il ne savait pas quoi faire. Ca lui paraissait une bonne idée dans l'absolu mais il ne savait pas du tout comment devait fonctionner tout ça.
Comme Kurama dormait encore, il pensa que la meilleure solution était encore d'aller voir son informateur officiel en matière d'amour.
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Yusuke fut à la fois surpris et amusé de voir arriver Hiei chez lui. Autre chose étonnante, le jaganshi avait sonné à la porte au lieu d'entrer par la fenêtre. D'ailleurs, vu que la porte-fenêtre du salon se résumait maintenant à de grandes planches de contreplaqués, il aurait été difficile pour lui de passer à moins de les réduire en copeaux. Ce qu'il n'avait pas fait, heureusement.
« Laisses moi deviner, fit Yusuke. Toi, t'as besoin d'infos, je me trompe ?
-Hn. »
Hiei s'assit sur la table de la cuisine et Yusuke lui tendit une tasse de café. Après avoir mis quatre sucres, Hiei se décida à parler.
« Je sais que les humains aiment bien aller se balader ensemble, commença Hiei.
-Tu veux organiser une sortie en amoureux ? Mais tu ne sais pas comment faire. »
Yusuke eut un sourire. Il ne s'attendait pas à ce que Hiei fasse les choses dans l'ordre.
« Je sais que ça coûte de l'argent alors… »
Hiei fouilla dans ses poches et en sortit quelques babioles. Yusuke les regarda de plus près. Il avait l'habitude d'échanger certains objets du makai avec les démons qui voulaient passer un peu de temps dans le ningenkai.
Ce n'était pas des objets sans valeurs. Il y avait de très belles pierres semi-précieuses. Comment et où Hiei avait pu se les procurer intriguait Yusuke. Puis il se rappela.
« T'as fait le bon choix pour le collier, dit le détective. »
Hiei s'étrangla avec une gorgée de café. Ce fichu mazoku avait plus de sensibilité que Kuwabara. Il avait en effet « trouvé » d'autres pierres avant de trouver la bonne.
Yusuke en attrapa une, d'un violet pale, un peu bleuté.
« Celle-là, je t'en donne un bon prix. »
Hiei eut un demi-sourire malicieux.
« T'as fait le bon choix aussi, fit-il. »
Yusuke éclata de rire. Son intention était bien de l'offrir à Botan. Et Hiei l'avait bien compris. La pierre violet-bleu disparut dans la poche du jean de Yusuke et les autres retrouvèrent leurs places dans les poches de Hiei.
Yusuke ouvrit un tiroir et en sortit une liasse de billets.
« Bon, maintenant, parlons de ta petite sortie… »
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Kurama se réveilla. Il avait encore trop bu. Il se rappelait s'être un peu bagarré avec Yusuke. Et n'avait-il pas couru dans tout le restaurant à la surprise des autres clients pour empêcher le détective de lui reprendre sa bouteille ? Décidément, ça ne lui réussissait pas de boire. Heureusement, il ne s'était pas servi de ses pouvoirs en public, c'était déjà ça. Il avait très certainement été complètement ridicule mais avait évité le pire.
Il était dans son lit. Pourtant, la dernière chose dont il se souvenait était d'être tombé dans les bras de Hiei et d'avoir été poussé sur le canapé.
Quelqu'un devait l'avoir transporté dans son lit.
La fenêtre s'ouvrit.
« Mal à la tête ? demanda Hiei.
-Hum, non, ça va.
-Tant mieux. »
Kurama se sentait un peu nauséeux mais une bonne douche et tout irait bien. Il regarda Hiei. Il enregistra deux informations en même temps. Un, que Hiei n'était pas reparti. Et il en fut infiniment heureux. Deux, que…
« C'est quoi ces fringues ? Et qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ? demanda t-il. »
Hiei eut un grognement.
« J't'expliquerais plus tard. »
Le jaganshi quitta la chambre et Kurama l'entendit s'affairer dans la cuisine. Ce qui convainquit Kurama de se lever et de se doucher rapidement. La dernière fois que Hiei avait tenté de préparer quelque chose dans la cuisine, il avait fini par cramer la cafetière et le grille-pains tellement ça l'énervait. Même si Kuramal lui avait expliqué comment ça marchait, le jaganshi n'était pas un modèle de patience et Kurama se demanda s'il ne cramerait pas à nouveau quelques objets ménagers s'il ne se dépêchait pas.
En tous cas, il n'avait jamais vu Hiei ainsi et il était vraiment magnifique.
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Ca l'agaçait. Tout avait été préparé et voilà que Botan, enfin réveillée, avait soulevé un point important. Hiei ne pouvait pas aller se balader en ville comme ça.
C'était quelque chose à laquelle les deux hommes n'avaient pas pensée. Botan avait alors entraîné Hiei dans la chambre, sortant des affaires de la commode.
Il en avait essayé un nombre incalculable, se sentant de plus en plus énervé. Mais la guide céleste n'avait pas lâché l'affaire avant que ce soit fini.
Il portait à présent un pantalon ample de couleur grise avec une ceinture de cuir noir. Et un tee-shirt, noir également avec de petits dessin rouges sur les ourlets, et sans manche. Comme c'était plus ou moins la même forme que ses vêtements habituels, ça allait. Le tissu du pantalon était fluide et léger et finalement assez pratique, n'entravant pas ses mouvements. Mais pourquoi fallait-il faire quelque chose avec ses cheveux ? C'était désagréable et ça tirait.
Botan les avait attaché ensemble derrière sa tête.
En plus de ça, Hiei se rendait compte que, malgré le fait que Kurama lui ai déjà expliqué comment se servir de la cafetière, il n'y arrivait pas.
Ca commençait bien. Il était de plus en plus nerveux. Et il avait vraiment envie de se tirer loin, très loin. Yusuke avait raison, c'était une forme de lâcheté. Il n'avait jamais reculé devant un adversaire aussi fort soit-il. Mais là, il devait bien s'avouer qu'il n'en menait pas large. En fait, c'était encore pire depuis qu'il savait que Kurama partageait les mêmes sentiments que lui. Parce qu'avant, il n'avait rien à perdre mais maintenant, est-ce qu'un faux pas, un seul, ne risquait-il pas de lui faire perdre cet amour ?
Et cette fichue cafetière qui ne voulait pas fonctionner !
« Je savais bien que tu n'y arriverais pas, dit Kurama. » Hiei sursauta. Il était vraiment trop nerveux.
Kurama retint un soupir. Hiei avait l'air tellement mal à l'aise. Sans doute n'attendait-il qu'une bonne occasion pour partir.
« Quand est-ce que tu repars ? demanda le yohko en essayant d'être détendu.
-Yusuke donne une fête ce soir, j'ai dit qu'on viendrait tous les deux, dit Hiei, ne répondant pas à la question. »
Le jaganshi reposa la boîte en fer contenant le café.
« Ok, j'abandonne. On sort prendre le petit dèj dehors ? »
Il avait tenté de rendre l'invitation assez innocente.
« Si tu veux, dit Kurama assez surpris. Le temps que je prenne mon portefeuille…
-Laisses tomber, c'est moi qui t'invite. »
De plus en plus surpris, Kurama attrapa sa veste avant de sortir à la suite de Hiei.
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C'était une drôle de journée. Après le petit déjeuner, Hiei l'avait entraîné dans un parc que Kurama connaissait bien. Sans doute que le yohkai avait besoin d'un peu d'espace après le restaurant. La moitié des clients et des clientes les avaient dévisagés rendant Hiei particulièrement mal à l'aise. Il ne se rendait sans doute pas compte que les regards qui se posaient sur lui étaient seulement admiratifs.
Etait-ce parce qu'il avait prévu de passer la journée en ville que le jaganshi s'était habillé ainsi ? Sans doute. Ca lui allait particulièrement bien. Les cheveux dégagés donnait à son visage un air plus adulte et mettait en valeur ses yeux.
Il y avait une exposition florale dans le parc et Hiei voulut y aller. C'était étrange, Hiei n'avait jamais manifesté un quelconque intérêt pour les fleurs. Cependant, ça fit plaisir à Kurama.
Un plaisir mâtiné d'un peu de mélancolie.
Ca ressemblait à un rendez-vous. Ca y ressemblait à s'y méprendre. Mais ce n'en était pas un. Il avait l'impression que ça faisait une éternité que Hiei ne lui avait plus dit qu'il l'aimait, une éternité qu'il ne l'avait plus appelé « amour ».
Ce mot qui l'avait tant agacé avant et qu'il voulait tellement entendre maintenant.
Il y avait une roseraie. Kurama se pencha et huma le parfum d'une rose rouge. Malgré ce que lui avait fait Yuronué, il n'avait jamais pu détesté les roses. Et il continuait à se servir de son fouet. Il retournait ainsi contre ses ennemis les épines qui l'avaient blessé.
En sortant de l'exposition, Kurama eut envie de glisser sa main dans celle de Hiei. Il ne comprenait toujours pas pourquoi le jaganshi restait avec lui. La veille, n'avait-il pas voulu partir au plus vite ?
Kurama s'allongea dans l'herbe et ferma les yeux. Il devait dire à Hiei qu'il l'aimait. Même si c'était pour entendre que Hiei ne l'aimait plus. Le petit démon murmura quelque chose que Kurama n'entendit pas, perdu dans ses pensées. Il ouvrit les yeux une seconde trop tard. Le jaganshi avait déjà disparu.
Le yohko se sentit un peu mal. Qu'est-ce que Hiei avait dit exactement ? Un truc genre « à plus tard » ou « je repars maintenant ». Il n'eut pas envie de bouger et ce fut aussi bien car Hiei revint un quart d'heure plus tard avec des bentos.
Le petit démon regarda le sourire de soulagement sur le visage de Kurama sans savoir ce qui pouvait bien le provoquer. Mais il aimait voir son amour sourire.
Pour le moment, cette journée se passait comme il l'avait prévu mais Kurama semblait un peu triste.
« Ca ne va pas ? demanda t-il. » Est-ce que ça ne lui plaisait pas ? Il trouvait peut-être cela complètement stupide.
« Non, je vais bien, répondit Kurama. C'est… Enfin, c'est juste bizarre. »
Hiei se mordit la lèvre inférieure. C'est bien ce qu'il pensait, Kurama trouvait son idée débile.
« Je veux dire, continua le kistuné. On dirait un rendez-vous amoureux…
-Ben, c'en est un, non ? lâcha Hiei.
-Pardon ?
-Enfin, c'est ce que j'ai essayé de faire. »
Kurama eut une expression charmante, ses deux yeux verts grands ouverts de surprise, puis un sourire timide qui naquit sur ses lèvres.
Hiei prit une inspiration.
« Je t'aime, amour, je t'aime toujours. »
Le yohko rougit et ne put que murmurer :
« Moi aussi. »
Hiei prit la main de Kurama dans la sienne et la porta jusqu'à ses lèvres. Il déposa un baiser dans la paume et un autre sur le poignet.
Il s'approcha un peu plus du kistuné.
« Je peux t'embrasser ? demanda t-il très sérieusement. »
Kurama hocha la tête. Et les lèvres de Hiei se posèrent sur les siennes. Comme la première fois, la langue de Hiei vint lécher les lèvres de Kurama et les entrouvrir.
C'était la même sensation grisante que le yohko avait ressenti la première fois. Sauf que cette fois-ci, il n'éprouvait plus la moindre peur. Et en plus, la sensation se prolongeait.
« Je l'aime, pensa Kurama. Je l'aime tant. »
Le jaganshi finit par interrompre le baiser, se disant que si Kurama était aussi reactif, il ne tarderait pas à le renverser sur l'herbe en oubliant complètement le fait qu'ils étaient dans un lieu public.
Kurama passa la main dans les cheveux de Hiei et ôta l'élastique qui les retenait, le préférant nettement mieux ainsi.
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La fête avait lentement dégénéré en beuverie. Ce qui était en fait une habitude de la maison. A un moment, Hiei avait enlevé un verre de saké des mains de Kurama.
Celui-ci l'avait regardé, ses yeux demandant des explications.
« Je te veux parfaitement conscient, avait dit Hiei. »
Kurama avait rougi, comprenant de quoi parlait le jaganshi.
Ils étaient partis avant que tout le monde ne soit saoul.
Maintenant, Kurama était particulièrement nerveux. Il avait totalement confiance en Hiei mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur.
Ils étaient entrés par la fenêtre de la chambre et Kurama était assis sur le lit.
Le jaganshi s'approcha doucement et l'embrassa. Le yohko y répondit timidement, puis retrouvant la sensation qu'il avait ressenti dans le parc, il devint plus passionné. Quand Hiei se détacha de ses lèvres pour attaquer son cou et déboutonner le premier bouton de sa chemise, Kurama ne put réprimer un tremblement.
« Si tu ne veux pas, dis-le, lui chuchota Hiei. »
Ne pas le vouloir…
« Non, j'en ai envie. Ne t'arrêtes pas, ne t'arrêtes surtout pas. »
Hiei continua à déboutonner la chemise tout en embrassant la peau mise à nue. Il devait être le plus lent possible et ça tombait bien. Il voulait prendre son temps pour découvrir le corps de Kurama et faire monter progressivement le désir de son amour.
Quand Kurama glissa les mains sous le tee-shirt de Hiei, participant enfin à l'étreinte, le jaganshi donna des baisers de plus en plus appuyés sur le torse de son amant.
Il décida de ne pas lui faciliter la tâche, pour laisser Kurama y aller à son rythme. Il leva juste les bras pour permettre au kistuné de lui ôter entièrement le vêtement. Il enleva la chemise de Kurama et l'allongea sur le lit, s'appuyant sur ses coudes pour ne pas l'écraser.
Il l'embrassa encore, lentement, doucement. Leurs langues se touchaient sensuellement.
Hiei finit de déshabiller Kurama entièrement. Puis il ôta lui aussi pantalon et caleçon.
« Tu m'arrêtes dès que ça ne va pas, dit-il. »
Kurama acquiesça. Il sentait la chaleur des mains et des lèvres de Hiei sur son corps. Son corps qui avait réagi. Mais c'était tellement différent cette fois-ci, de sentir ce désir à la fois dans son corps et dans sa tête. Il voulait tout ça. La main de Hiei se posa sur son sexe, le caressant doucement.
Kurama eut un petit gémissement quand la main fut remplacé par des lèvres chaudes et douces. Il n'avait pas à avoir peur. Il aimait Hiei et celui-ci l'aimait. Et lui donnait du plaisir.
Hiei fit de son mieux pour ne pas décevoir Kurama. Il voulait absolument qu'il n'y ait plus de crainte. Et il accéléra le rythme de ses lèvres sur le membre dressé.
Kurama écarta la tête de Hiei juste avant de venir.
Il reprit doucement son souffle. Hiei, assis sur ses talons, le regardait avec un peu d'anxiété.
« Tu as aimé ? demanda t-il. »
Pour toute réponse, Kurama l'attira contre lui et le serra dans ses bras. Hiei en profita pour l'embrasser.
« On peut s'arrêter là ou…
-On continue, je te l'ai dit. Ne t'arrêtes surtout pas. »
Hiei l'embrassa encore et descendit le long du corps de Kurama. Il écarta les jambes de Kurama et posa des baisers à l'intérieur des cuisses. C'était tout bonnement incroyable, la peau du kistuné était toujours douce, quelque soit l'endroit. Hiei lécha deux de ses doigts en en introduisit un dans l'intimité de Kurama.
Le corps du yohko se contracta immédiatement.
Hiei bougea légèrement son doigt et Kurama gémit.
« Ca va ? demanda le jaganshi.
-Ca va. Ne t'arrêtes pas. »
Hiei bougea à nouveau et Kurama étouffa à nouveau un cri.
Non, ça n'allait pas. Kurama était de plus en plus nerveux. Hiei retira son doigt.
« On n'y arrivera pas comme ça, amour. »
Kurama avait les larmes au bord des yeux. Tout allait bien jusque là. Il s'était senti parfaitement en accord avec son corps. Mais maintenant, alors qu'il désirait passionnément que Hiei le pénètre, il ne pouvait pas s'empêcher de réagir négativement.
Il se cacha le visage entre ses mains.
« Je suis désolé, murmura t-il. »
Hiei remonta vers lui, écarta les mains et l'embrassa.
« T'inquiète pas, c'est pas grave. »
Kurama inversa leurs positions. C'était injuste de laisser Hiei lui donner du plaisir sans qu'il n'en reçoive un peu lui aussi.
Hiei laissa Kurama déposer des baisers sur son corps. Et le yohko caressa doucement son sexe de la main et descendit le long du torse. Hiei comprit que son amour voulait lui rendre la pareille. Sauf que… Kurama tremblait.
Le jaganshi s'écarta, passant sa main entre les cheveux rouges, les serrant pour lui relever la tête.
« Mais…, chuchota Kurama. Je veux…
-Il n'y a rien d'obligatoire, amour. Tu le fais si tu en as envie. Et là, tu n'en as pas envie du tout. »
Hiei reprit sa place au dessus de Kurama, s'asseyant au dessus du yohko.
« On va faire autrement. »
Il l'embrassa, ravivant le désir du yohko par ses baisers et ses caresses.
Sous le regard de Kurama, il lécha ses doigts et se prépara lui-même.
Puis sans laissé au kistuné le temps de réagir, il dirigea le sexe de Kurama dans son intimité.
Kurama eut un mouvement de surprise en sentant la chaleur soudaine et étroite qui entourait son membre. Il vit Hiei se mordre légèrement les lèvres. Et tout de suite, le jaganshi se pencha pour l'embrasser.
« Tout va bien. Je maîtrise, dit le petit démon avec un sourire. »
Ce fut très lent au début, intensément tendre, Hiei ne se lassant pas de se pencher pour voler quelques baisers à son amant. Les mains de Kurama caressaient le torse de Hiei et se posèrent sur le sexe du jaganshi quand le rythme se fit plus rapide.
Ils vinrent tous les deux. Et Hiei se laissa tomber sur Kurama. Il s'écarta au bout d'un moment et s'allongea à côté du yohko.
Kurama se tourna et vint se blottir contre Hiei.
« Je t'aime, dit le jaganshi.
-Moi aussi. »
Hiei eut un petit rire.
« Je prendrais bien une bonne douche…
-Hum… Moi aussi. »
Mais Kurama était déjà en train de s'endormir. Et Hiei ne bougea pas, ne voulant pas le réveiller. Et il finit par trouver le sommeil rapidement.
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Le soleil filtrait légèrement à travers les rideaux. Sans ouvrir les yeux, Hiei tendit la main et ne rencontra que la vide. Il se releva en sursaut. Où était Kurama ?
Il lui fallut moins d'une seconde pour savoir que l'appartement était vide.
Hiei se mordit les lèvres. Avait-il fait quelque chose qui n'avait pas plu à Kurama ? Est-ce qu'il n'avait pas été un peu trop vite, lui sautant dessus dès le premier jour ?
Il avait pourtant fait très attention à faire passer le plaisir de Kurama avant le sien.
Hiei maugréa en ne trouvant pas ses vêtements. Il s'habilla en se servant dans l'armoire de Kurama.
Il devait le retrouver, s'excuser même s'il n'arrivait pas à savoir ce qu'il avait fait de travers. Avait-il rappelé Yuronué ? S'était-il comporté comme ça ?
Il sauta par la fenêtre. Quelques minutes après que le jaganshi ait disparu, la porte d'entrée s'ouvrit sur un kistuné souriant.
Kurama avança doucement, déposa ses provisions sur la table de la cuisine. Ca lui avait pris plus de temps qu'il ne pensait. Ce n'était pas la première fois qu'il cuisinerait pour Hiei mais il avait vraiment envie que ce petit déjeuner soit spécial avec tout les plats préférés de son amant. Amant, le mot sonnait à la fois bizarrement et… Kurama rougit au souvenir de la nuit passée. Il avait eu peur certaines fois. Et Hiei l'avait bien compris. Maintenant, il avait vraiment envie de se donner entièrement comme son amant l'avait fait. Il avait lui aussi envie de découvrir cette sensation.
Il entrouvrit la porte de la chambre, regarder Hiei dormir, c'était un plaisir dont il ne lasserait pas de sitôt. Sauf que le lit était vide, les draps s'envolaient légèrement avec la brise entrant par la fenêtre ouverte.
Avait-il fait quelque chose de mal ? Est-ce que son inexpérience avait agacé Hiei ? Il avait pourtant essayé de bien faire mais ça avait du être décevant pour le jaganshi, habitué à des partenaires expérimentés.
Kurama sentit son cœur s'arrêter de battre. Il fit demi tour et sortit à toute vitesse de l'appartement.
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La fête de la veille avait donné à l'appartement de Yusuke un air dévasté d'après guerre. Des bouteilles traînaient sur le sol, des plats de nourriture étaient posés un peu n'importe où. Ainsi que quelques yohkais et humains, dormant profondément dans des endroits plus qu'inattendus. Ainsi, Zin était perché sur une étagère, Tohya sur la table de la cuisine, Tchuh et Linku avaient quand à eux, squatté le canapé. Atsuko et Shizuru étaient inclinées l'une vers l'autre le dos collé à un mur, toutes deux tenant encore une bouteille en main. Kuwabara était lui, confortablement installé dans le fauteuil et dormait comme un bienheureux. Ce sommeil si béat était sans doute le fait de Yukina qui était assise sur ses genoux et dont le corps était appuyé sur le torse de jeune homme.
Kurama poussa la porte sans prendre le temps de frapper.
« Yusuke ? Yusuke ? cria t-il. »
Il y eut un bruit sourd suivi d'un « aie » nonchalant. Zin, surpris, venait de tomber de son perchoir.
Tous se réveillèrent brusquement sauf Shizuru et Atsuko qui continuèrent à cuver.
Yusuke sortit de sa chambre, juste vêtu d'un pantalon et torse nu.
« Qu'est-ce qui se passe ? demanda t-il, la voix embrumé de sommeil.
-Hiei a disparu.
-Encore ? »
La fenêtre fut ouverte violemment.
« Yusuke ! T'as pas vu… »
Hiei s'arrêta et regarda Kurama avec soulagement. Il avança vers lui avec précaution. Si Kurama voulait l'éviter, il pourrait le faire. Mais Kurama n'esquiva pas quand la main de Hiei se referma sur la sienne.
Un petit cri de surprise s'éleva dans la pièce. Yukina venait de se rendre compte qu'elle se trouvait sur les genoux de Kuwabara et s'était levée en rougissant.
Yusuke eut un sourire. C'était bien la première fois que la fille des glaces manifestait un peu d'embarras, finalement, à force de persévérance, Kuwabara arriverait bien à lui faire partager ses sentiments. S'il survivait assez longtemps vu le regard meurtrier que Hiei posait sur le grand rouquin.
Kurama se pencha et chuchota quelques mots à l'oreille de Hiei. Tout de suite, le regard de celui-ci quitta Kuwabara et s'adoucit considérablement. Il sourit au yohko et acquiesça.
« Bon sang ! dit Kuwabara. Vous comptez venir foutre le bordel comme ça souvent ?
-Tu veux mourir ?demanda Hiei. »
En réponse à cette menace, il y eut un remue-ménage considérable venant de la salle de bains. Shishiwakamaru venait de se réveiller en sursaut et avait malencontreusement activé le jet de la douche. Comme Suzuki dormait dans la baignoire, il eut droit à un réveil on ne peut plus stimulant.
Alors que tous le monde se ruait vers la salle d'eau pour voir ce qui se passait, Kurama et Hiei en profitèrent pour s'éclipser discrètement par la fenêtre.
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Hiei s'arrêta sur une branche d'arbre et fut vite rejoint par Kurama.
Le jaganshi caressa doucement la joue du yohko.
« Si je fais quelque chose qui te blesse, promets moi de me le dire, demanda Hiei.
-Tu ne feras jamais rien qui…
-Je ne m'en rendrais peut-être pas compte alors dis-le moi, ok ?
-Oui. Pareil pour toi.
-Ca marche. »
Kurama se pencha en avant. Hiei le regarda faire avec un sourire. Le yohko posa ses lèvres sur celles de Hiei doucement. C'était la première fois qu'il prenait l'initiative et le jaganshi le laissa faire, lui laissa tout le temps nécessaire. Kurama finit par entrouvrir ses lèvres et par glisser sa langue à l'intérieur de la bouche de Hiei tout en nouant ses bras autour du cou de son amour.
Kurama mit fin au baiser et s'éloigna.
« On va déjeuner maintenant ? demanda t-il.
-Juste une chose avant.
-Quoi ?
-Je t'aime, amour. »
Kurama eut un sourire.
« Moi aussi.
-Alors… Dis-le. »
Kurama se pencha et chuchota quelque mots à l'oreille de Hiei qui sourit.
Fin.
Ca y'est, c'est fini ! C'était long quand même ! Bon, j'espères que ça vous a plu.
Ma prochaine fic ne sera pas avant un petit moment même si le premier chapitre est déjà écrit (ce serait pas très sympa de le poster et après de vous faire attendre trois siècles pour la suite) mais je ne sais pas quand j'aurais le temps de la continuer, j'ai trop de travail (argh, pourquoi ? Pourquoi ? Hiei : Fermes ta gueule et bosse ! Ca nous fera des vacances !)
En attendant, la fic sur X continue (à un rythme super lent mais je fais ce que je peux…)
Voilà, merci beaucoup à vous tous qui avez pris le temps de me dire ce que vous pensiez de ma fanfic et qui m'avez encouragé.
A bientôt…
Hiei : Hé ! Attends deux minutes ! Je peux savoir qu'est-ce que c'est que ce chapitre à la con ?
k26 : C'est à quel propos ?
Hiei : Je peux savoir pourquoi je suis uke ? C'est quoi ces conneries ?
k26 : Bah, ça change, non ?
Kurama : Ouais, c'est vrai ça. Pourquoi je peux pas être le seme de temps en temps ?
Hiei : Parce qu'avec ta tronche de fille, c'est plus logique que tu sois uke !
Kurama : Tu sais c'que j'te dis avec ma tronche de fille !
Hiei : Quoi ? Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?
Kurama (regarde autour de lui) : … J'y crois pas !
Hiei (regarde aussi autour de lui) : … Le putain d'enfoiré ! Il en a profité pour se barrer !
k26 (dans une galaxie lointaine, très très lointaine) : Niark, niark, niark, y m'auront pas !
Bon, j'arrête là. A bientôt donc pour une nouvelle fanfic. Mais ce sera quand même pas pour tout de suite. Bisous et merci à tous !
Ah, avant que j'oublie, non, je n'ai pas msn, je ne sais même pas comment ça marche (je sais, je suis un gros nul informatique). Peut-être qu'un jour, le dieu des ordinateurs se penchera sur mon cas et se dira que non, vraiment, y peut pas faire grand chose…
A plus.
kaneda26.