Titre : Le temps d'un automne
Auteur : Shali Maxwell
Base : Gundam Wing
Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …
Couple : 1x2, 3+4
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.
Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.
Note 2 : Bon, je prends un très gros risque en postant cette fic, et j'espère que ffnet ne la supprimera pas, ou au pire ne supprimera pas mon compte alors je préviens à ceux qui l'a lise qu'il y a un risque pour que jamais vous n'ayez la fin, mais prions pour le contraire.
Le temps d'un automne
Chapitre 2 : La sanction
Le lendemain matin, dimanche. Maison des Yuy.
Heero ouvrit péniblement les yeux. Il posa le regard sur le réveil posé sur la table de nuit près de lui et lut qu'il était presque neuf heures du matin. Il soupira et décida de s'extirper du lit avant que sa mère ne vienne le réveiller. Il avait passé près de la moitié de la nuit au poste, et quand il avait enfin pu rentrer chez lui, il était près de cinq heures du matin. Il avait très peu dormi, mais il savait qu'il devait se levait car sa mère avait une lubie depuis qu'il était tout petit, allait à l'église tous les dimanches et elle l'obligeait à venir avec elle. Et Heero ne voulait vraiment pas être le point de mire de tous les paroissiens à cause de l'accident de Quatre. Il se leva péniblement et boitilla vers la cuisine, les séquelles de son accident avait été une entorse au genou et une entaille au front. Sa mère le regarda s'asseoir avec un regard ou la colère et la tristesse étaient lisible et se détourna vers l'évier.
«- Tu sais maman, ma jambe me fait vraiment très mal. Je crois que je ferais mieux de ne pas sortir aujourd'hui.»
Sa mère se tourna alors vers lui et lui déclara, ignorant la remarque de son fils:
«- Je devrais appeler ton père.»
«- Non! Je refuse de lui parler.» Fit alors Heero d'une voix froide.
Sa mère et son père avaient divorcé depuis maintenant trois ans, et Heero ne lui avait toujours pas pardonné d'être partit. Et il avait refusé tout contact avec lui. Sa mère eut un soupir impuissant.
«- Il va falloir que ça s'arrête. Tu as besoin de lui.»
Mais Heero ne répondit pas, et repoussant son bol de café, il se leva brusquement, ne se préoccupant pas de sa douleur à la jambe et s'éloigna en direction de la salle de bain, clôturant ainsi la conversation.
Église de la ville, dix heures.
L'église de Beaufort était tous ce qu'il y a de plus simple, les murs étaient blancs avec quelques représentations de Jésus ou de la Vierge Marie, les bancs était bien entretenus et les vitraux qui ornaient les fenêtres conféraient un air de paix. Le père Maxwell dirigeait la paroisse, et faisait les messes tous les dimanches depuis maintenant près de dix ans. Heero s'installa avec sa mère sur un banc au milieu de l'église, essayant d'ignorer les regards dédaigneux et réprobateurs des paroissiens. Il croisa le regard compatissant de Relena, assise un peu plus loin avec ses parents et lui fit un léger signe de tête. La musique de l'orgue cessa puis le Père Maxwell, regarda un instant ses fidèles paroissiens, s'attardant un peu sur Heero, et il prit la parole:
«- Remercions le Seigneur d'avoir sauvé une de nos jeunes vies. Prions pour tous les autres impliqués dans cette histoire, qui ne sont pas sur la bonne voie.»
Il se tut alors et laissa la chorale prendre la suite.
Laisse la lumière,
La lumière du phare m'illuminer.
Je me demande,
Je me demande si la lumière m'illuminerait… M'illuminerait.
C'est ma prière, c'est ma supplique.
Seigneur, que ta lumière m'éclaire,
Je me demande si, Tu entendras ma prière.
Je n'en suis pas digne, mais j'ai besoin de Ton aide.
Seigneur, envois-moi Ta lumière,
Éclaire mon chemin.
J'ai confiance en Toi pour me sauver.
Heero suivait d'un air morne la messe, faisant style d'écouter mais pensant à autre chose. Quand un mouvement au premier rang attira son regard et un jeune homme, d'environ de son âge se retourna légèrement et lui lança un regard accusateur aux reflets violine. Le Japonais haussa les sourcils et lui lança un regard noir. Puis le jeune inconnu se détourna à nouveau et écouta la suite du sermon du Père Maxwell continua.
Lundi matin, Lycée de Beaufort, 8 heures 20
La bande était réunie au grand complet dans la cour du lycée, Heero était assis au milieu du groupe et racontait ses mésaventures au commissariat.
«- Tu leur as raconté quoi comme excusealors?» Questionna alors Wufei.
«- Je leur aie dis que je passais dans le coin quand j'ai vu Winner se jetait du haut de la plate-forme. Et dans ma grande bonté, j'ai plongé pour aller l'aider.»
Ses amis éclatèrent de rire et Wufei lui tapa amicalement dans l'épaule.
«- T'es le roi des menteurs Yuy.»
«- Ouais, ben j'espère que mon talent de calomnie va me servir pour Kushrénada.»
Treize Kushrénada était le proviseur dans ce lycée depuis le début de cette année seulement. Il se montrait inflexible avec les écarts de conduite, etHeero, Wufei et le reste de la bande étaient déjà dans son collimateur. Soudain, Catherine attira l'attention du groupe sur un jeune homme qui entrait dans le lycée.
«- Duo Maxwell! Il est trop craquant ce mec!»
Heero, Zechs et Trowa lui lancèrent un regard méprisant.
«- Je ne vois pas ce qu'il a de si particulier ce type, avec sa fichue natte et son visage, on dirait une gonzesse. Je le déteste ce mec, un fils de curé bien sage, c'est tout ce qu'il est. Je suis sûr qu'il est encore puceau en plus.» S'exclama alors Zechs.
«- Tu m'étonnes, avec le père qu'il a, je suis sûr que la première femme nue qu'il verra se sera lors de sa nuit de noce.» Répliqua Trowa.
«- Et encore!» S'exclama Wufei d'un air dégoûté. «D'après les rumeurs, il est gai.Donc, non seulement il n'aura pas de nuit de noce, mais en plus ça m'étonnerais qu'un jour il puisse voir la tuyauterie d'un gars sans qu'il se mette à rougir comme une vierge effarouchée.»
Le groupe ricana tandis que Duo passait à leur côté, indifférent à leur moquerie et la tête haute. Heero le regarda ensuite entrer dans le bâtiment pour rejoindre son prochain cours, puis il revint à la réalité, et attrapant ses béquilles, il se leva péniblement.
«- Bon souhaitez-moi bonne chance, il est temps que j'aille voir le juge!»
Ses amis ricanèrent et se levèrent à leur tour pour rejoindre leur différent cours eux aussi.
Bureau du proviseur, 8 heures 30
Un silence pénible régnait dans le bureau, tandis que Heero s'amuser distraitement avec son porte-clefs. Soudain, un bruit de verre lui fit lever les yeux, et il vit le proviseur Kushrénada posait sur son bureau plusieurs bouteilles de bière.
«- Des élèves t'ont vu boire de l'alcool dans le lycée avec tes amis, samedi soir.»
Heero lui lança un regard indifférent.
«-Heureusement pour toi, Quatre n'a rien dit et l'usine ne portera pas plainte, du moins pas cette fois-ci.» Continua l'homme en lançant un regard entendu à Heero. «Je leur ai promis de te donner une sanction exemplaire.»
«- Vous allez me renvoyer?»
«- Pas encore.»
Le japonais lui lança un coup d'œil étonné, et Kushrénada reprit avec un petit air satisfait:
«- En plus d'assister aux cours, tu aideras le concierge le soir.»
«- Je serais payé?»
«- Tu n'es pas vraiment en position d'être payé. Le samedi, tu donneras des cours aux élèves en difficultés du collège voisin. Et tu joueras dans le spectacle de fin d'année qui se jouera avant les vacances de Noël.»
Le jeune garçon regarda son supérieur d'un air scandalisé avant de demander d'une voix blanche:
«- La pièce de théâtre?»
Kushrénada ne prit même pas la peine de répondre, il savait que Heero avait bien compris, il se contenta de dire avec le plus grand sérieux:
«- Il est temps de faire autre chose de ta vie et de rencontrer des gens différents. Ne te plante pas.»
Lundi après les cours. Gymnase, 18 heures 30
Heero soupira une énième fois tandis qu'il passait le balai dans le gymnase. Ce soir-là en plus, la salle était ouverte aux élèves pour venir voir les différents ateliers du lycée. Le japonais se trouvait près de celui d'astronomie et Duo Maxwell parlait à certains élèves de son atelier d'astronomie.
«- Cet appareil est composé d'un sac plastique, d'un cintre et de traits au marqueur. Qui sait ce que c'est?» Demanda le natté.
«- C'est une carte des étoiles.» Fit une voix froide et légèrement nasillarde à ses côtés.
Duo lança un regard noir à Heero et se tourna à nouveau vers son public.
«- Ceci est une carte des étoiles, ça sert à repérer les étoiles à l'œil nu. Par exemple, en se fiant à ce trait, nous pouvons voir Mercure et Jupiter au sud-ouest après le coucher du soleil.»
Wufei et Trowa entrèrent à ce moment dans le gymnase et se dirigèrent vers Heero. En entendant ses derniers mots, Wufei bouscula légèrement Duo en passant près de lui et ditd'une voix moqueuse :
«- Je suis sûr qu'on peut voir des anges aussi.»
Duo se tourna vers lui et le regarda d'un air méprisant avant de répliquer à son tour:
«- Il existe des éléments quasi miraculeux. Par exemple, plus Einstein étudiait l'univers, et plus il croyait en Dieu.»
«- Si Dieu existe, pourquoi il ne fait pas de toi un mec normal alors?» Fit Wufei d'une voix dédaigneuse.
«- Parce qu'il est trop occupé à chercher ton cerveau.» Riposta le natté sur le même ton.
Wufei lui lança un regard mauvais et s'avança vers lui, mais Heero, qui avait assisté à tout l'échange, intervint en lui posant une main sur l'épaule pour le calmer.
«- Ce n'était qu'une plaisanterie. Il n'en vaut pas la peine.»
«- T'as raison, allez, on se casse.»
«- Je ne peux pas partir.» S'exclama alors Heero en désignant son balai.
«- Dis pas n'importe quoi, le proviseur vient de se tirer, il ne saura pas si tu pars. Allez, viens, on va bien s'éclater.»
Heero finit par acquiescer, puis abandonnant son balai, il suivit ses deux amis hors du gymnase. En partant, il croisa le regard réprobateur de Duo, mais il n'y tint pas compte et continua son chemin.
À suivre…
Bon alors normalement, vous avez du recevoir les réponses à vos reviews via le nouveau système d'Ffnet, si ce n'est pas le cas, prévenez-moi. Pour ceux qui m'ont reviewer sans utiliser leur compte ou qui n'en n'ont pas, les réponses sont sur mon blog (l'adresse est dans ma bio) donc allez y faire un tour pour voir vos réponses. Et si cela vous arrange au lieu de laisser une review ici, vous pouver laisser un commentaire sur le blog. C'est comme vous voulez, mais quel que soit votre système, ça ne m'empêchera pas de vous répondre.
Bisous
Shali Maxwell
