Titre : Le temps d'un automne
Auteur : Shali Maxwell
Base : Gundam Wing
Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …
Couple : 1x2, 3+4
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.
Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.
Note 2 : Bon, je prends un très gros risque en postant cette fic, et j'espère que ffnet ne la supprimera pas, ou au pire ne supprimera pas mon compte alors je préviens à ceux qui l'a lise qu'il y a un risque pour que jamais vous n'ayez la fin, mais prions pour le contraire.
Le temps d'un automne
Chapitre 3 : Rapprochement
vendredi soir, 01 heures 45
Une voiture se stoppa devant une maison dans un quartier chic, et le conducteur coupa le moteur. Après avoir viré toute la nuit avec ses amis, Heero avait raccompagné Relena tandis que Zechs s'était trouvé une fille à draguer. Heero se tourna vers la jeune fille.
« - On se voit demain. » Dit-il d'un ton indifférent.
« - Mes parents ne sont pas là, tu peux entrer si tu veux. » Fit la jeune fille avec espoir.
Heero soupira puis détourna le regard d'elle.
« - Relena, rien n'a changé. »
La jeune fille blonde eut un air blessé. Heero et elle étaient sortit ensemble il y a quelques mois, mais leur relation n'avait pas duré pour le malheur de la jeune fille.
« - Je sais. Je pensais juste que… »
« - C'est fini entre nous ! » Déclara le japonais d'une voix froide et sèche.
« - Oui, j'ai compris. Après tout, c'est comme tu veux. »
Puis elle sortit de la voiture et claqua violemment la portière derrière elle avant de rentrer dans sa maison d'un pas colérique. Heero quant à lui, redémarra aussitôt et rentra chez lui.
Samedi matin, 07 heures 30, maison des Yuy.Heero était profondément endormi quand il sentit que quelqu'un le secouer doucement, il grogna dans son sommeil et se dégagea de l'étreinte d'un coup d'épaule. La voix de sa mère résonna alors dans ses oreilles.
« - Heero ! Heero, c'est l'heure ! Réveille-toi ! »
« - C'est samedi, laisse-moi dormir. »
« - Non, il faut que tu te lève, sinon tu vas être en retard. »
« - Mais il n'y a pas cours ! » S'énerva le japonais en se retournant dans son lit.
Sa mère eut un soupire agacé, et retira d'un coup sec la couette de son fils.
« - Tu as tes cours de soutiens ! »
A ces mots, le japonais ouvrit un œil et réalisa que sa mère avait raison. Il enfouit sa tête dans son oreiller en grognant et en maudissant Kushrénada. Puis péniblement, il se leva pour aller dans la salle de bain et faire un brin de toilette et attraper le bus de ramassage scolaire.
Collège R. Fourastié, 9 heuresAssis dans une salle de classe, entouré de quelques étudiants qui aidaient d'autres enfants, Heero continuait de maudire intérieurement son proviseur. À ses côtés, un jeune garçon d'une douzaine d'année n'écoutait pas ses faibles explications, ce qui énervait grandement le japonais, mais il tentait de rester calme.
« - Bon, nous allons reprendre calmement. Quels sont les triangles qui ont deux côtés égaux ? Comment s'appellent-ils ? »
« -… »
« - Je sais que tu le sais. Alors, quelle est ta réponse ? »
Le jeune garçon repoussa alors d'un geste brusque le livre de géométrie.
« - Que c'est des conneries ! »
Puis il se leva et quitta la salle, sous les regards étonnés des autres. Heero jeta son crayon sur la table d'un geste nerveux et se passa une main dans ses cheveux.
« - Sale morveux ! » Marmonna-t-il.
Il ne remarqua pas que dans son dos, Duo Maxwell lui lançait un regard légèrement compatissant et désespéré. Ce ne fut que deux heures plus tard, que le japonais put enfin reprendre le bus pour faire le chemin inverse et rentrer chez lui. Il mit ses écouteurs dans ses oreilles et s'installa sur une banquette, et quelques minutes plus tard, il eut la surprise de voir Duo, qui était installé à l'avant, venir s'installer à ses côtés pour lui parler. Heero l'ignora et regarda le paysage défilé.
« - Tu veux des billets de tombola ? On essaye d'acheter de nouveaux ordinateurs pour l'école. »
« - Non. »
« - Je t'ai vu avec Luis. Je sais que c'est difficile pour toi de lui venir en aide, mais… tu devrais tenter une autre approche avec lui, quelque chose de moins scolaire mais tout aussi instructif. »
« - … »
Duo ne se laissa pas démonter par le silence du japonais, et changea de sujet de conversation.
« - Tu vas aller rendre visite à Quatre ? »
« - ……… »
« - J'imagine que ça veut dire non. Tu savais qu'on l'avait envoyé dans un centre de rééducation à sa sortie de l'hôpital ? »
Heero tourna alors brusquement la tête vers lui et le regarda avec des yeux glacials et menaçant.
« - Si tu me parle de lui pour avoir des informations, tu peux revoir ta technique, parce que tu as du boulot. Et sache, que nous ne l'avons pas obligé à sauter. »
« - Peut-être, mais ce devait être une pression collective. »
« - Qu'est-ce que tu en sais ? Tu as lu ça dans ton bouquin ? » Fit le Japonais en désignant du menton la bible que Duo tenait dans sa main.
« - C'est vrai, je n'en sais rien. Je ne te connais pas suffisamment pour tirer des conclusions, tout comme toi tu ne me connais pas. »
Heero le regarda alors une nouvelle fois avec un air légèrement moqueur.
« - Mais je te connais. On est dans les mêmes écoles et les mêmes classes depuis la maternelle. Tu t'appelles Duo Maxwell, et ton père est le révérend de cette ville. Tu t'habille presque toujours en noir ou de couleur sombre, et tu ne t'es jamais séparé de la croix qui se trouve à ton cou. À la cantine, tu mange à la table 7, ce n'est pas la table des nazes… mais celle des exilés volontaires. Tu as toujours refusé de te couper les cheveux et te les attache toujours en natte, et quand tu marches, tu regardes tes pieds. Et pour finir, le week-end pour te distaire, tu donnes des cours et tu parles d'astronomie. Ton portrait te convient ? »
Duo eut un petit sourire et regarda le japonais d'un air amusé, et se leva pour regagner sa place à l'avant du bus.
« - C'était facile, j'ai déjà entendu tout ça, tout le monde le dit. »
« - Ca ne te gêne pas ce qu'on pense de toi ? »
« - Non. »
Puis il s'éloigna sous le regard légèrement surpris et pensif de Heero.
À suivre…
