Titre : Le temps d'un automne

Auteur : Shali Maxwell

Base : Gundam Wing

Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …

Couple : 1x2, 3+4

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.

Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.

Note 2 : Bon, je prends un très gros risque en postant cette fic, et j'espère que ffnet ne la supprimera pas, ou au pire ne supprimera pas mon compte alors je préviens à ceux qui l'a lise qu'il y a un risque pour que jamais vous n'ayez la fin, mais prions pour le contraire.


Le temps d'un automne

Chapitre 4 : La répétition

Les vacances de Noël seraient bientôt arrivées, mais pour Heero, cela ne faisait qu'une pierre de plus à mettre dans le mur de sa punition. Car pour lui les vacances signifiaient pièce de fin d'année, et donc répétition de la pièce de fin d'année tous les mercredis après-midi jusqu'au jour fatidique. Tout ce qu'il pouvait encore espérer, c'était d'avoir un rôle où il n'aurait besoin que de faire qu'une apparition minime. Il soupira longuement et maudit une fois de plus le proviseur Kushrénada. Trowa, qui était chargé de le conduire au lycée pour sa répétition, sourit d'un air amusé en entendant son ami soupirer à en fendre l'âme.

« - Je ne vois pas où est le problème, Mademoiselle Garber à une de ces poitrines ! » S'exclama le châtain avec un sourire goguenard.

« - T'es qu'un naze ! »

« - Je meurs d'envie de te voir maquillé. Ça va être trop cool ! » Continua Trowa alors qu'il se garait devant le lycée.

« - Je compte sur toi dans deux heures pour revenir me chercher. » Lui rappela alors Heero, préférant oublier les remarques de son soi-disant meilleur ami.

« - T'inquiète. Et au fait, conseille-leur de jouer West Side Story, avec la bombe qui jouait dans Selena. »

Heero ne répondit pas, et récupérant ses béquilles, il sortit de la voiture et se dirigea lentement vers l'amphithéâtre du lycée. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'il avait déjà dix minutes de retard, mais il garda son allure.


Amphithéâtre du lycée, 10 heures 10.

Mademoiselle Garder était professeur de théâtre, et tous les ans, c'était avec plaisir qu'elle montait le spectacle de fin d'année, qui réunissait professeurs, parents et élèves. C'était une femme d'environ une cinquantaine d'année, blonde aux yeux verts et toujours de très bonne humeur.

« - La pièce de fin d'année que nous jouerons, sera sur le thème de l'homosexualité dans les années 50. » Expliqua-t-elle aux comédiens volontaires « C'est l'histoire d'une passion enflammée. Écrite par notre ami Eddie Zimmerhoff. » Fit-elle en désignant un élève assis près d'elle. « Elle raconte l'ascension et la chute de Tommy Thornton à l'époque de la prohibition à New York, fiancée à une riche héritière, mais secrètement amoureux du frère de la jeune femme. Eddie, tu… »

Mademoiselle Garber s'interrompis alors que Heero faisait son entrée dans la pièce. Elle le fusilla du regard tandis que les autres élèves lançaient au nouveau venu des regards exaspérés face à l'attitude du 'voyou'.

« - Monsieur Yuy, mieux vaut tard que jamais. Asseyez-vous. »

« - Hn. »

Heero s'exécuta sans lui adresser le moindre mot d'excuse pour son retard et la professeur reprit là où elle en était.

« - Voyons-voir la distribution des rôles. Pour cette pièce, j'ai pensé que Duo pourrait interpréter le rôle de Dylan Sullivan, le frère de Caroline. Sally, tu interpréteras Caroline Sullivan et monsieur Yuy jouera le rôle de Tommy Thornton. »

À ces mots, Heero leva brusquement la tête en direction du professeur avec un air scandalisé.

« - Non ! Non, c'est hors de question. En fait, j'avais pensé faire qu'un simple petit rôle. »

« - Pas de discussion monsieur Yuy, vous jouerez le rôle que je vous ais donné. »

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Et durant tout le temps qui suivit, ils commencèrent une première lecture de la pièce, chacun lisant les répliques de son personnage sous l'oreille attentive de madame Garber. Mais quand vint le tour d'Heero, elle se retint de se taper la tête contre le mur tant le Japonais mettait de la mauvaise volonté à interprété son rôle.

« - Faites-vous exprès d'être aussi mauvais ? » Lui demanda-t-elle au bout d'un moment.

« - Non, c'est naturel. » Répondit Heero avec un sourire insolent.

« - Bon, nous allons nous arrêter là, nous reprendrons la semaine prochaine. »

Et petit à petit les élèves se dispersèrent. Heero fut le premier à sortir mais une fois dehors, il constata que Trowa n'était pas encore arrivé. Il se contenta donc de patienter, mais au bout de vingt minutes, il commença à perdre patience.

« - Tu sais que ça ne te tuerais pas de faire un effort pour cette pièce. » Fit alors une voix dans son dos. Une voix qui provoqua des frissons agréables dans le dos d'Heero.

« - Je sais, mais je ne préfère pas tenter. » Déclara le japonais en se tournant vers Duo Maxwell.

Ce dernier le regarda avec son étrange et unique regard violet avant de déclarer :

« - Tu te fiches pas mal des cours et de tout ce qui s'y rattache. L'école, ça te plaît parce que tu es populaire. »

« - Et alors ? » Dit Heero avec un air crâneur.

« - Ton petit jeu ne marche qu'avec un public, et viendra un jour, où tu n'en auras plus. »

Puis, il se détourna et se dirigea vers sa voiture. Les paroles de Duo sonnaient avec un air de vérité et il le savait, mais il préféra les ignorer. Il observa le natté monter dans sa voiture, puis jetant un dernier regard vers la rue afin de s'assurer que Trowa ne viendra plus, il se dirigea vers le véhicule du natté et se planta devant. Duo lui lança un regard étonné, puis Duo ouvrit la fenêtre etle japonais lui dit :

« - Tu pourrais me ramener ? » Lui fait Heero avec un petit sourire contrit.

Ayant été élevé par son père qui est révérend, il ne se sentit pas le courage de refuser, et quelques minutes plus tard, les deux garçons prirent la route ensemble.

« - Ta ceinture ! » Lui rappela Duo.

Heero poussa un soupir et attacha sa ceinture de sécurité avant d'allumer le poste et de se brancher sur une station de radio qui diffusait des morceaux de hard-rock, mais Duo changea de musique pour en mettre une plus douce. Ils bataillèrent ainsi pendant quelques minutes sans s'adresser le moindre mot.

« - Tu as gagné, je m'incline. » Déclara finalement Duo.

« - Merci.

Heero eut un sourire vainqueur et laissa le hard-rock l'envahir avant que la voix de Duo ne résonne à nouveau.

« - Numéro 42. »

Le japonais lui lança un regard étonné, et attendit la suite, mais apparemment, Duo n'avait rien d'autre à ajouter.

« - Quoi 'numéro 42' ? »

« - Sympathiser avec quelqu'un que je n'aime pas. C'est ma liste de chose à faire dans la vie. » Expliqua Duo.

« - Comme te trouver une personnalité ? » Répliqua Heero d'un ton moqueur.

« - Partir un an avec les Paece Corp. Faire une découverte médicale. Me trouver dans deux endroits à la fois. Me faire tatouer. »

« - Et c'est quoi le numéro 1 ? »

« - Si je te le disais, je devrais te tuer. »

Heero lui lança un regard perplexe puis reporta son attention sur le paysage, préférant oublier Duo et sa drôle de façon de penser. Quelques minutes plus tard, il fut enfin chez lui.


L'après-midi même, chez Heero.

Heero était assis dehors sur la véranda et était plongé dans la lecture de cette fichue pièce de théâtre, quand une ombre lui cacha la lumière du soleil. Il releva la tête pour plonger dans le regard vert émeraude de Trowa, le japonais lui lança un regard noir avant de se replonger dans la lecture, ignorant complètement son ami. Ce dernier s'assit à côté de lui.

« - Tu ne vas pas me dire que tu m'en veux pour t'avoir oublié. »

« … »

« - Écoute, je suis désolé, mais il y avait ces deux nanas et… Je n'ai pas vu le temps passé. »

« - … »

« - Heero… dit quelque chose. »

« - Fous-moi la paix Tro, ce n'est pas le moment. Je n'ai que trois semaines pour apprendre cette fichue pièce ! »

« - Tu n'y arriveras jamais ! Tu n'es même pas capable d'apprendre une leçon en trois mois ! Et puis, elle est nulle à chier cette pièce ! » Commenta le Français en lisant le titre.

« - Je ne l'ai pas écrite ! » Répliqua le Japonais avec mauvaise humeur.

« - Tu vas te ridiculiser devant la ville, l'école, tes amis… »

« - Je n'ai pas le choix ! » Le coupa Heero, puis se tournant vers son ami, les yeux implorants : « Tu veux bien m'aider ? »

« - Je te charriais à propos de la pièce. Et bien sûr que je t'aiderais. Et je serais même au premier rang le soir de la représentation. » Fit Trowa avec un sourire sincère.

« - Merci. »

Les deux meilleurs amis se frappèrent dans la main, et ils se penchèrent ensemble sur le livre pour commencer à répéter.

À suivre…


Merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews anonymes sans adresse mail.