Titre : Le temps d'un automne
Auteur : Shali Maxwell
Base : Gundam Wing
Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …
Couple : 1x2, 3+4
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.
Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.
Merci à tous pour vos reviews, j'espère que je n'ai oublié personne, si c'est le cas, signalez-le-moi et je réparerais ma faute, lol.
Pour les reviews qui n'ont pas de compte ou d'e-mail, voici les réponses :
Yohina : Coucou, Merci pour ta review et tes compliments. Le prochain chapitre arrive dans quelques minutes. Kisu
SOSO01 : Salut et merci pour ta review, j'ai voulu t'envoyer un mail pour te répondre, mais mon ordi et ma boite mail à fait des siennes, donc je te répond via le site, désolé. C'est vrai que Heero n'a pas été très fin sur ce coup-là, mais Duo lui a montré qu'il n'était pas une bonne poire, ça m'a fait rire la première fois que je l'ai vu, lol. J'espère que la suite te plaira. Bisous.
Yamayo : Coucou et merci pour ta review.
polaris : Coucou et merci pour ta review, ça m'a fait plaisir.
hayko maxwell :
Coucou... Bon, j'espère que ton ordi va mieux et merci pour ta review ! Je suis contente de voir que mon histoire te plait toujours et c'est clair que Heero n'est pas très fin avec Duo, et il a vite compris à qui il avait à faire, lol ! Merci pour tous tes commentaires, ça m'a fait plaisir. Je sais que j'aurais pu répondre via ton compte, mais comme tu n'étais pas enregistré pour cette review et que pour être franche, j'ai un peu la flemme ce soir (j'ai honte) alors je te répond via la fic, désolé par avance. Bisous.Le temps d'un automne
Chapitre 7 : La pièce de théâtre, partie 2
Les jours passaient de plus en plus vite, et l'échéance de la pièce arrivait bientôt. Heero s'était durement mis au travail, travaillant avec mademoiselle Garber pour les mises au point. Il connaissait presque la totalité de son texte même si parfois il souffrait de très long trou de mémoire. Ce fut la veille de la pièce, alors que la dernière journée de cours s'achevé, que le japonais décida une bonne fois pour toute de soulager sa conscience. Et il se retrouva alors bien vite dans la petite chambre d'hôpital qu'occupait Quatre Winner durant sa rééducation. Ce dernier était allongé dans son lit et regardait une émission à la télévision, quand il entendit Heero entrer, il lui lança un regard sans émotion avant de reporter son attention sur le poste télévisé. Se sentant un peu mal à l'aise, Heero commença à parler :
« - Je… Je suis venu pour m'excuser. »
« - Excuse acceptée. Comment te sens-tu maintenant que s'est fait ? » Demanda Quatre d'un ton froid.
« - Plutôt minable. »
Quatre se tourna vers lui et lui lança un regard blessé.
« - Tu sais quoi ? Je croyais que je voulais devenir ton ami, et aujourd'hui, je me demande pourquoi. »
« - Je n'en sais rien non plus, je ne suis pas vraiment le genre de type qui s'attire les amitiés des autres. »
« - … »
« - Un jour, j'ai sauté aussi. Quand je me trouvais en haut, je n'arrêtais pas de me dire que je ferais un plat, que c'était impossible que je réussisse et j'en ai fait un. »
« - Est-ce que tu as eu mal ? »
« - Un mal de chien. »
« - Alors tant mieux. » Répliqua Quatre.
Heero eut un petit sourire face à cette remarque, bientôt imité par le blond. Bien qu'ils n'aient aucune affinité tous les deux, le Japonais savait qu'il venait d'acquérir le pardon de Quatre. Il resta un moment à parler avec lui, lui parlant des cours et de la pièce à venir, puis le Japonais prit congé.
« - On se reverra au lycée. »
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Amphithéâtre du lycée de Beaufort, 22 heures.
Le jour J était enfin là, et cela faisait maintenant un peu plus de deux heures que la troupe jouait, et la prestation de Heero avait presque ébahi tout le monde, et même ses amis qui avaient fait le déplacement. Ils étaient en train de jouer les derniers actes, et Heero, qui campait le rôle de Tommy Thornton était accoudé à un bar, en train de se disputer avec sa fiancée Caroline Sullivan, jouait par Sally Pô.
« - Serre-moi un verre ! » Fit Heero à l'adresse du faux barman.
« - Tu m'avais promis de laisser tomber tes sales combines et de m'emmener à Paris. Je ne resterais pas ici à voir des rupins s'enrichir. »
« - Fais-moi confiance Caroline, c'est du sérieux. »
« - C'en ai trop. C'est fini ! Continu à vendre ta gnole, espère de crétin ! J'espère que tu t'y noieras. »
Puis se fut la sortie de Caroline. Le rideau tomba, et le nouveau décor se mit en place. Cette fois, la scène se tournait dans l'appartement de Tommy et Duo qui jouait le rôle de Dylan Sullivan, le frère de Caroline, venait parlait de sa sœur.
« - Pourquoi agis-tu ainsi avec Caroline ? Pourquoi avoir tant changé envers elle ? »
Heero fronça alors les sourcils, ne se souvenant plus de son texte. Il lança un regard paniqué en direction de Duo.
« - Je… Je l'ignore. »
« - Elle t'aime ! »
Cédant à une inspiration passagère, Heero dit ce qu'il lui passait par la tête, même si cela n'avait plus aucun rapport avec le texte qu'il avait appris.
« - Comment est-ce qu'une femme pense-t-elle être amoureuse ? Choisit-elle ou se dit-elle : Voilà un homme avec un avenir présidentiel possible ? Devrais-je tomber amoureux de Caroline parce que c'est ce que tout le monde attend de moi, où suivrais-je mon cœur qui veut choisir la personne qui lui ait cher et dont le nom est sur les lèvres de tout le monde ? »
Duo fronça à son tour les sourcils, la tirade de Heero l'ayant lui aussi coincé. Il lui était impossible de reprendre le texte à présent. Dans les coulisses, mademoiselle Garber était au bord de la panique tandis qu'Eddie Zimmerhoff se tirait les cheveux.
« - Es-tu amoureux de cette personne inconnue ? »
« - Oui. »
« - Pourquoi ? Pourquoi l'aimes-tu alors que tu ne devrais pas ? »
« -… »
« -… »
« - Pourquoi ? Parce qu'il a de beaux cheveux marron et long, des yeux envoûtant et un petit nez bien droit. Parce qu'il a deux lèvres et un menton droit, et un doigt qu'il ne peut pas redresser à cause du basket-ball. »
Puis cédant à une impulsion, Heero se pencha et déposa ses lèvres sur celle de Duo qui se figea d'un coup, ne comprenant pas du tout le comportement du japonais. Pourquoi est-ce que Heero avait dressé son portrait comme tel ? Et maintenant pourquoi l'embrassait-il ? Heureusement, dans les coulisses, ils s'empressèrent de faire tomber le rideau et Duo s'arracha du japonais et fila rapidement. Heero aurait bien voulu le suivre, mais il devait jouer la dernière scène, celle où il quittait Caroline et se suicidait. Dans les gradins, Relena qui avait vu le baiser jeta alors un coup d'œil au Révérend Maxwell qui se trouvait vers la droite, deux rangée derrière elle, et vit qu'il était choqué, alors, elle eut confirmation que le baiser n'était pas prévu dans la pièce.
La fin de la pièce fut soldée par un tonnerre d'applaudissement et les comédiens se hâtèrent de rejoindre leurs proches. Aussitôt, la mère de Heero lui sauta dessus.
« - C'était super ! Mon cœur, je n'en reviens pas. Quelle transformation ! »
« - Merci maman, mais n'en fais pas trop. » Lui dit Heero avec un sourire gêné.
« - Je vais rentrer maintenant, ne traîne pas trop. »
« - D'accord. »
Heero regarda alors autour de lui, espérant trouver Duo avant qu'il ne parte, mais au moment où il le repérait, il se fit intercepter par Eddie Zimmerhoff.
« - Pas mal tes innovations, Yuy. »
« - Merci, j'ai fait de mon mieux. »
« - J'irais même jusqu'à dire que tu as pas mal joué. Bon, je dois y aller, à plus. »
Et il s'éloigna pour laisser place à Mademoiselle Garber, et du coin de l'œil, il vit Duo s'éloigner avec son père vers la sortie, tout en parlant avec Sally Pô.
« - Heero, tu as était merveilleux.
« - Merci mademoiselle. »
Puis il la planta sur place pour se précipiter vers la sortie. Il devait à tout prix parler avec le natté, mais ce dernier était déjà hors de vue, et il était certain qu'après son petit numéro sur scène, le père de Duo n'apprécierait pas qu'il vienne chez eux. Il allait à son tour partir quand une voix qu'il ne connaissait que trop bien retentit.
« - Bravo. »
Il se retourna brusquement pour faire alors face à son père. Cet homme qui les avait abandonné, sa mère et lui.
« - Que fais-tu ici ? » Demanda alors le Japonais avec agressivité.
« - Ta mère m'a dit que tu jouais dans la pièce de fin d'année, et je voulais venir te voir. Nous pourrions aller manger un morceau, qu'en penses-tu ? »
« - Je n'ai pas faim. »
Puis il se détourna pour partir.
« - Ne me fuis pas Heero. »
« - C'est toi qui m'as appris. »
Puis le Japonais s'éloigna alors définitivement de son père. Il se dirigea vers sa voiture pour rentrer chez lui et se promit de parler et de s'expliquer au plus vite avec Duo. Même si pour cela il devait attendre la fin des vacances.
À suivre…
