Titre : Le temps d'un automne
Auteur : Shali Maxwell
Base : Gundam Wing
Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …
Couple : 1x2
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.
Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.
Réponses aux reviews anonymes :
polaris : Oui, ce chapitre était plus court que les autres. Dans le film, Duo à le rôle de la fille, et c'est Heero qui joue le gars, lol. Merci pour ta review et bonne lecture.
SOSO01: Lol c'est sûr que Wufei n'a vraiment pas dû s'attendre à une réaction comme celle-là de la part de Heero, lol.
C'est vrai, pauvre Duo, mais maintenant, Heero veillera sur lui, lol.
Le temps d'un automne
Chapitre 10 : Naissance d'un amour
Ce matin-là, le Révérend Maxwell était installé sur l'estrade de l'église, devant l'autel et répétait à haute voix son discours pour la messe hebdomadaire du dimanche, quand Heero Yuy vint le trouver.
« - Ne vous trompez pas. On ne se moque pas de Dieu. L'homme récolte ce qu'il a semé. Qui pêche par son corps… »
Il s'interrompit brusquement quand il prit conscience de la présence d'Heero à quelques mètres de lui.
« - Je peux vous aider ? »
« - Oui, monsieur. J'aimerais inviter votre fils à sortir samedi soir. »
« - C'est impossible. » Répondit le Révérend, d'un ton catégorique.
« - Sauf votre respect. » Insista Heero. « Je vous demande de changer d'avis. »
« - Sauf votre respect, ma décision est prise. Vous pouvez partir. »
Le Révérend replongea dans ses notes afin de reprendre l'écriture de son discours, mais Heero ne bougea pas.
« - Je n'ai pas été à la hauteur de Duo. Il mérite mieux que ça. Je vous demande d'appliquer ce que vous enseignez à l'église. Avoir la foi. »
Puis sur ces derniers mots, le japonais s'éloigna, laissant sur place un Révérend et père, perplexe.
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Samedi soir. 20 heures« - Je n'arrive toujours pas à croire que tu as osé demander à mon père ! » S'exclama Duo alors que Heero venait le chercher chez lui.
Heero sourit mais ne quitta pas des yeux la route.
« - Il a été plutôt cool avec moi… pour une fois. »
Duo eut un petit rire. Il était vraiment heureux que son père ait cédé grâce à Heero, mais aucun des deux n'avaient voulu lui dire ce qui s'était dit.
« - Où m'emmène-tu ? »
« - C'est une surprise. »
Ils roulèrent une bonne dizaine de minutes avant que le japonais ne se stoppe sur la marina. La lune et les étoiles se miroitaient sur l'océan et elles donnaient une impression de beauté irréelle et poétique. Heero coupa le moteur et se pencha sur le siège arrière pour attraper un sac en papier.
« - Je suis désolé de ne pas t'offrir mieux que ça, mais l'argent me manque un peu c'est temps-ci. »
Mais Duo s'empressa de secouer la tête de gauche à droite. Et le rassura immédiatement.
« - Ce n'est pas grave, c'est un peu comme un pique-nique et j'adore ça. »
« - D'accord, alors ton sandwich, poulet ou jambon ? »
« - Poulet. »
Heero lui tendit, suivit d'un jus de fruit. Ils mangèrent en parlent de leurs goûts respectifs, de leurs passe-temps et passèrent un agréable moment. Une fois leur frugal repas terminé, Heero reprit le volant et refusa une fois encore de dire quelle était leur nouvelle destination. Comprenant que le japonais ne dirait pas un mot, Duo n'insista pas, mais il fut quelque peu étonné quand ils se stoppèrent sur le bord d'une route, entouré d'une forêt et sans rien au alentour.
« - Que fais-t-on ici ? »
« - Vient. »
Ils descendirent de voiture et Heero le tira par la main, il le mena au milieu de la route et se plaça face à lui.
« - Mets-toi là. Un pied ici, et l'autre là. »
« - Tu deviens fou ? » Demanda Duo tout en se plaçant comme Heero lui indiquait.
« - A l'endroit exact ou tu te trouve, tu enjambe la frontière de l'état. » Fit-il en lui montrant le panneau qui se trouvait derrière lui.
« - Et alors ? »
« - Tu es dans deux endroits à la fois. » S'exclama Heero avec un petit sourire.
Duo le regarda d'un air étonné, surpris de voir que le japonais se souvenait encore de ce vœu qu'il avait émis il y a quelques mois. Se sentant heureux à cette pensée, il sauta dans les bras de son ami avec un cri joyeux. Heero rigola et regarda Duo dans les yeux.
« - Ce soir, je vais réaliser tes rêves. »
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« - Alors, pictogramme chinois, araignée ou rose ? »
« - Comme tu veux ! » Fit Duo en haussant les épaules.
Ils étaient maintenant stationnés sur le port, et se trouvaient dans la voiture et Heero avait alors sortit de sa poche des tatouages délébile.
« - Pictogramme chinois ! Tu le veux où ? »
Duo réfléchit quelques secondes avant de détaché les boutons de sa chemise et l'enleva un peu, découvrant son épaule.
« - Ici. »
Heero sentit sa respiration se bloquer quand il vit la peau blanche de l'américain apparaître sous ses yeux, puis tentant d'empêcher ses mains de trembler, il apposa le papier sur la peau douce de Duo et commença sa tâche. Quelques minutes plus tard, un tatouage orné l'épaule du natté.
« - Et voilà. » Fit-il, la voix un peu rauque.
« - Merci. »
« - Est-ce que… Est-ce que tu… voudrais aller marcher sur le ponton ? »
« - Oui. »
Ils descendirent de voiture et marchèrent côte à côte dans un doux silence.
« - Comment devant de tel paysage et en de tels moments, on ne peut pas croire en Dieu ? »
« - Tu as de la chance d'être aussi sûr. »
« - C'est comme le vent. » Lui dit alors Duo. « Je ne le vois pas, mais je peux le sentir. »
« - Et que ressens-tu ? »
« - De l'émerveillement, de la beauté, de la joie, de l'amour. »
Heero le regarda en silence, puis au bout de quelques minutes, il lui demanda, un peu gêné :
« - Est-ce que je peux t'embrasser ? »
« - Je pourrais être maladroit. » Répondit Duo avec une petite voix.
« - Ce n'est pas possible. »
Puis Heero se pencha sur lui et déposa tendrement ses lèvres sur celles de Duo, le natté répondit quelque peu maladroitement au japonais, mais ce dernier trouva cela plus adorable qu'autre chose. Ils se séparèrent quelques secondes plus tard, un peu essoufflé.
« - Duo… Je t'aime. »
Mais la réaction de Duo ne fut pas celle à laquelle Heero s'attendait. Le natté se figea sur place et sembla attristé par ces trois mots.
« - Ce serait bien que tu répondes quelque chose. » Fit alors Heero, un peu mal à l'aise.
« - Je t'avais dis de ne pas tomber amoureux de moi. » Murmura alors Duo, quelques sanglots dans la voix.
Ne sachant pas comment prendre ces mots, Heero se pencha à nouveau sur lui pour un autre baiser, que Duo lui rendit avec hésitation.
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Malgré l'hésitation dont Duo avait fait preuve, une relation entre Heero et lui débuta, contre l'avis du révérend, de la mère du japonais et surtout, de ses anciens amis, notamment Wufei qui affichait maintenant une certaine haine envers le japonais. Quelques jours plus tard, alors que Heero venait de déposer Duo chez lui, et qu'ils se disaient bonsoir, le père du natté vint mettre fin aux au revoir.
« - Duo, dis bonsoir à monsieur Yuy. Heero, rentrez chez vous, la soirée est terminée. »
« - Bonne nuit. » Murmura alors Heero à son petit-ami, puis il repartit vers sa voiture.
Duo se tourna alors vers son père, attendant le discours réprobateur de ce dernier.
« - Duo, tu es dans le pêché. Tu te comportes avec lui, comme… »
« - Comme si j'étais amoureux ? » Le coupa Duo.
« - Tu n'es qu'un enfant. » Répliqua le révérend.
« - Je ne suis plus un enfant ! »
« - Tu agis comme un enfant ! » Se borna son père.
« - Je l'aime ! »
« - Alors soit honnête envers lui, avant que ça n'empire. »
Duo baissa les yeux, comprenant à quoi faisait allusion son père. Ce dernier, considérant la discussion finie, retourna dans la maison, laissant son fils seul sur le perron.
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Le lendemain soir, cimetière de Beaufort.
Heero finissait d'installer son télescope quand Duo le rejoignit. Le japonais l'accueillit d'un baiser. Ils avaient prévu de passer la nuit à observer les étoiles ensemble.
« - Qu'as-tu dis à ton père ? » Demanda Heero, sachant que le révérend n'aurait jamais permit à son fils de passer toute la nuit dehors s'il le savait avec lui.
« - La vérité, mais sans dire que tu serais là. »
Heero laissa Duo finir de s'occuper du télescope et se dirigea vers son sac à dos.
« - Que veux-tu voir ? » Lui demanda alors le natté.
« - Pluton. »
« - Pluton ? Mais elle n'apparaît que quelques minutes avant le levé du jour. »
« - Je sais. C'est pour ça que j'ai apporté un thermos de café et une couverture ! » Énuméra le japonais en sortant lesdits objets de son sac.
Il installa la couverture près du télescope et s'assit dessus et tapota la toute petite place à côté de lui.
« - Tu me rejoins ? »
« - Essaierais-tu de me séduire ? » Demanda Duo avec un sourire.
« - Pourquoi ? Tu succomberais ? »
Duo hocha négativement la tête et Heero poussa un faux soupir fataliste.
« - C'est bien ce que je pensais. C'est donc pour cela que j'avais prévu une seconde couverture. » Fit-il en la tirant de son sac. "Une pour toi, et une pour moi."
« - Merci. »
Heero se leva pour le rejoindre et sortit alors un papier dans sa poche arrière de son jean, et lui déposa un baiser dans le cou. Puis il déplia le papier qui s'avéra être une carte du ciel et la montra à Duo.
« - Tu peux trouver cette étoile ? »
« - Bien sûr ! » Il pencha sur le télescope et le régla. « Pourquoi la cherches-tu ? »
« - Parce qu'elle porte ton nom. »
Duo se redressa et lui lança un regard interrogateur. Heero lui sourit et alla vers son sac pour tiré un papier à l'aspect officiel.
« - Regarde, c'est officiel. Ça vient du Bureau International des Étoiles. »
« - C'est fantastique. » S'écria Duo avec un grand sourire.
Il se jeta un cou de Heero et l'embrassa tendrement. Puis il se détacha de lui et le regarda dans les yeux.
« - Je t'aime. »
Heero lui sourit tendrement et l'embrassa à nouveau, puis il le guida vers les couvertures, et ils s'installèrent, Duo assit entre les jambes du japonais, tandis que ce dernier passait ces bras autour de sa taille.
« - Alors, c'est quoi le numéro 1 ? » Demanda Heero.
Duo sourit à la pensée que Heero n'avait toujours pas oublié sa liste de souhait. Il soupira et leva les yeux vers le ciel et déclara :
« - J'aimerais me marier dans l'église où ma mère a grandi et où elle s'est marié avec mon père. »
Heero eut un petit sourire tendre à ce rêve.
« - Je sais que je ne pourrais jamais le réaliser à cause de mon homosexualité. C'est idiot de penser ça, n'est-ce pas ? » Fit alors Duo.
« - Non, pas du tout. C'est un très beau rêve. » Répondit alors Heero en lui déposant un baiser dans le cou.
Le natté soupira sous la caresse et se positionna plus confortablement dans les bras de son petit-ami, regardant toujours les étoiles.
À suivre…