Titre: Vérité Absolue
Traducteur: Chaola
Auteur: MajinSakuko
Disclamer: Tout appartient à JKR
Couples: HPDM SSRL
Genre: Romance
Avertissements: Slash, Mpreg
Résumé: moment postnatal, un nouveau berceau et une prédiction qui se réalise.
Note: Harry fut professeur de DCFM, mais Remus a pris sa place quand il a changé de travail.
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Le bébé pleurait - encore. Le son ressemblait à quelque chose entre le cri d'une banshee et d'une sirène - ça fait mal aux oreilles au point de les faire saigner, mais vous êtes incapables de l'ignorer. Supprimant un baîllement - et le juron qui était déjà sur le bout de sa langue du même coup - Draco balança ses jambes hors du lit et se leva, le laissant vide. Harry n'était pas à la maison, et n'y serai pas avant au moins deux heures. Draco savait qu'il devrait y être habitué depuis le temps, mais il ne pouvat s'empêcher de se sentir laisser pour-contre - en plus de se sentir seul, émotionnel et de mauvaise humeur. Draco n'aurai jamais penser qu'il serai bloquer à la maison jouant à la femme au foyer pendant que son mari deviendrait Ministre de la Magie.
'En tout cas', pensa le blond avec un petit sourire, 'plus jeune Ministre du siècle... Je suis fier de toi, Harry.' Avec cette pensée en tête, Draco ouvrit la porte qui conduisait à la chambre d'enfant. "J'arrive, Princesse," gazouilla-t-il. "Papa est là..."
Draco souleva sa fille, la portant vers la table à langer. Il renifla avec prudence, tournant vert en sentant l'horrible odeur. "Devine qui ne sent pas la rose en ce moment?" demande-t-il gentiment, ses yeux lui piquant. Il changea rapidement la couche sale, éternellement reconnaissant que son deuxième enfant soit une fille - il ne se rappelait plus combien de fois il s'était retrouvé sous une douche dorée pendant qu'il changeait les couches de son fils.
Plusieurs minutes plus tard, la petite fille sentait à nouveau bon. Elle enfonça la moitié de son pong dans sa bouche et commença à suçer, ses yeux se fermant.
"Fatiguée, n'est-ce pas?" demanda doucement Draco, clignant les yeux de fatigue lui-même. "Allez, au lit, Princesse."
Plein de précautions, il allongea sa fille dans le magnifique berceau fait main qui appartenait autrefois à la famille Rogue. Ce n'est pas comme si ils ne faisaient pas partis de la famille, mais n'était pas apparentés par le sang. Et Severus était toujours furieux du fait que les enfants qu'il aurait avec Remus ( ils attendaient des jumeaux pour Septembre ) ne dormiraient pas dans le même berceau qu'il a lui-même utilisé étant bébé.
Draco soupira et regarda sa fille s'endormir pendant un moment, avant de quitter la chambre. Il se dirigea vers la salle de bain, afin se laver les mains et de s'asperger le visage. Pendant un moment il scruta son image dans le miroir. Il n'arrivait pas à se rappeler si à un moment par le passé il avait déjà était aussi negligé. Il avait de grandes cernes sous les yeux, ses traits étaient tirés, ses cheveux avaient besoin d'une coupe, et - il déboutonna son haut de pyjama - il avait connu son estomac plus ferme.
"Mon Dieu," murmura Draco, quelque peu décontenancé, "je m'empâte." Il n'avait que vingt-cinq ans pourtant ! Il ne voulait pas finir comme Londubat, ou pire encore - Draco frisonna violamment - Crabbe ou Goyle.
"Ne dit pas n'importe quoi, chéri," le rassura le miroir, avec une voix qui aurai pu appartenir à la grand-mère que Draco s'est toujours imaginé. "Tu as eu ton deuxième enfant peu de temps après le premier. Tu retrouva ta forme d'autant en un rien de temps, tu verras !" Si le miroir avait des yeux, ils seraient en train d'oeiller nerveusement la baguette qui était retenue par l'élastique de son bas de pyjama.
"Facile pour toi de dire ça," marmonna Draco, mais il n'argumenta pas. Il envoya son haut de pyjama au linge sale et retourna dans sa chambre. Après s'être assuré que les sorts protégeant les enfants étant toujours en place, Draco rampa dans le lit du côté de son mari. Un regard rapide à l'horloge - il était huit heures moins dix du soir - et bientôt le blond était endormi, l'oreiller d'Harry contre lui.
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Draco s'éveilla à la sensation de doigts dessinant gentiment dans son dos. Ronronnant joyeusement, il se rapprocha de son mari qui l'étreignait."Mmmm".
"Désolé, chéri," murmura Hary, frottant sa joue contre la douce chevelure de Draco. "Je ne voulais pas te réveiller."
"C'pas grave," marmonna le blond encore à moitié endormi, étirant son dos. "Quelle heure est-il?"
Harry tourna la tête pour jeter un coup d'oeil à l'horloge. "Neuf heures passées," dit-il, puis ajouta, "J'ai pas droit à un bisou?"
"Mmmm," soupira Draco, offrant sa bouche et continua d'une voix chantante, "Just help yourself to my lips..."(1) Ah la joie de la musique moldue.
Harry ne dût pas se le faire dire deux fois. Il attacha doucement sa bouche à celle de Draco, sortant sa langue et suppliant pour pouvoir entrer, ce que Draco lui accorda gracieusement. Leurs langues glissèrent l'une contre l'autre, leurs souffles se mélangèrent, leurs dents mordillant les lèvres. La situation aurai progresser, si ce n'était pour un cri qui se fit entendre soudainement.
Draco sourit largement. "Notre Princesse a faim..." dit-il, un léger désappointement dans la voix. Il se sépara de son mari et sortit du lit, Harry le suivant. Draco a toujours aimé être au centre de l'attention, cela n'a pas beaucoup changé, et il appréciait toujours étaler ses compétences parentales. Il souleva sa fille hors de son berceau, la prenant dans le creux de son bras, et s'avança vers la chaise à bascule qui se trouvait près de la cheminée. Ses pleurs se calmèrent tandis que sa bouche trouvait un des tétons de Draco et commença à aspirer avec enthousiasme.
Harry se mit à genoux près de son mari, un air émerveillé, même si ce n'était pas la première fois qu'il assistait à ce genre de scènes.
"Je t'aime," murmura-t-il, la voix lourde d'émotions, tandis qu'il déposait un baiser sur l'épaule de Draco. Il ne voulait pas déranger sa fille pendant son repas. "Je vous aime tous les deux..."
Draco sourit, laissant sa fille boire à son autre téton, avant qu'elle fut rassasiée. Harry la prit des bras de Draco, la ramenant sur son coeur, de façon à ce que Draco puisse nettoyer le surplus de lait de ses tétons. Après lui avoir fait faire son rot, Harry déposa gentiment sa fille dans son berceau.
Draco, qui était toujours derrière Harry, sortit sa baguette, la pointa et lança rapidement un sort, prenant la précaution de ne pas laisser Harry l'entendre. Son sourire était angélique lorsque Harry se retourna vers lui et ils se dirigèrent ensemble vers leur chambre. Ils jettèrent un coup d'oeil dans la chambre de leur aîné, et, le trouvant endormi, retournèrent eux-aussi se coucher.
Une fois enlaçés confortablement sous les couvertures, Draco ne peut se retenir plus longtemps. Il attrapa la main droite d'Harry, caressant le dos de cette dernière doucement, ses doigts retraçant les cicatrices depuis longtemps soignées. "Harry?"
"Oui, mon amour?" la main libre d'Harry se trouvait à son endroit favorit; caressant la chevelure de Draco.
"Est-ce que tu penses que quelque chose a changé?" demanda le blond avec hésitation.
"Changé? De quelle façon?" répondit Harry.
"Je veux dire - penses-tu que j'ai changé?"
Harry se renfrogna pensivement, ses doigts n'arrêtant pas leurs caresses des mèches soyeuses de Draco. "Bien sûr," dit-il enfin. "Tu es beaucoup plus gentil maintenant."
"Non, je veux dire - physiquement," dit Draco, rougissant malgrè lui. "Ai-je changé physiquement?" demanda-t-il, se reculant un peu pour qu'Harry puisse mieux le voir. Il savait qu'Harry serait forcer de dire la vérité, à cause de son sort, mais il n'était pas sûr de vouloir savoir cette vérité.
"Bien sûr," dit Harry, ce qui causa le pincement au coeur de Draco, avant qu'Harry ne continue, "Tu es encore plus beau après avoir porter nos enfants." Il attira son mari vers lui pour un profond baiser, appréciant la façon dont Draco se colla immédiatement contre lui. Ah, les insécurités. Harry abaissa sa main, carressant les hanches de Draco qui étaient maintenant plus larges.
"Okay," haleta ce dernier près avoir mit fin au baiser. Il bougea pour pouvoir placer sa tête sous le menton d'Harry, ce qui était sa position favorite pour dormir.
Harry serra son mari contre lui, préparant ses mots. Bon, mieux vaut ne pas tourner autour du pot. "J'ai quelque chose à avouer," dit-il tout bas, attendant que Draco lui montre qu'il l'écoutait. "J'ai perdu notre berceau."
"Quoi?" Draco se releva d'un bond. "Comment as-tu- Et qui-?"
Harry soupira profondemment. "Et bien, j'ai fait un autre pari avec Severus..." Draco se contenta d'hausser un sourcil, et Harry poursuivi son explication. "Je voulais le landeau... Il est vraiment parfait... Et je pensait être sûr de gagner..."
"Tu as parier sur quoi?" demanda Draco. "Pourquoi pensais-tu gagner à tous les coups?"
"Severus a dit qu'ils auraient trois enfants d'ici la fin de l'année," grommela Harry sombrement.
Draco se renfrogna. "Mais c'est impossible. Sev ne peut porter d'enfants, et Remus ne peut être enceint que pour trois mois."
"Exactement ce que j'ai pensé," dit Harry. "Severus mentionna qu'il pouvait inventer une potion pour accélerer le processus de gestation. Je suis pas Maître de Potions, mais même moi je peux dire que c'est impossible."
"Mais alors comment Severus a fait pour gagner le pari? L'année n'est pas encore finie."
"Remus attend des triplés," répondit Harry, puis il ajouta, "Il a triché, c'est pas juste."
"Huh? Mais - mais ils ont dit qu'ils allaient avoir des jumeaux. Même Pomfresh..."
Harry confirma de la tête. "C'était une conspiration." Il fit la moue. "J'aimait le berceau. Il était so joli..."
Son mari soupira. "Et bien, dans ce cas nous n'avons plus qu'à nous trouver notre propre Berceau de Famille, non?"
Harry acquiesça, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Après tout le berceau des Rogue n'était qu'un objet, il peut être remplacé - du moins pour eux. Il ne voulait pas vraiment garder cette pièce de l'héritage de leur père adoptif.
"Tu as raison," affirma Harry, reprenant Draco dans ses bras. "Nous allons en avoir besoin rapidement, j'imagine..."
Le blond était déjà à moitié endormi, mais ces mots le réveillèrent brutalement. "Quoi?" demanda-t-il rapidement, sa voix démontrant sa panique.
"Oh, et bien," répondit le brun semblant ne pas vouloir en venir aux faits. "Je me suis juste souvenu d'une prédiction qui a était faite il y a un moment maintenant..."
"Quelle prédiction?" pressa Draco, redoutant déjà le pire.
"Et bien, que je vivrais très longtemps," commença Harry, "que je deviendrai Ministre de la Magie et, et bien, une autre petite chose..."
Le blond regarda fixement Harry. "Et quelle est cette autre petite chose?"
Ce dernier déglutit, faisant tourner des mèches blondes entre ses doigts. Il marmonna quelque chose d'incompréhensible, mais se répéta de façon plus claire après que Draco l'ai fusillé du regard.
"QUOI!" s'écria le blond, semblant sur le point de s'évanouir - ou d'exploser. Une bonne chose que leurs enfants aient des sorts de Silence autour de leurs lits. "DOUZE - DOUZE," il s'arrêta pour reprendre son souffle, "JE SUIS PAS UNE MACHINE A PROCREER!"
"Je sais mon coeur," caresssant tendrement le dos de Draco, ce qui malheureusement ne calma pas ce dernier. "Douze enfants c'est beaucoup. Je sais-"
"Beaucoup? Beaucoup!" Répéta le blond, apparemment choqué. "C'est dix - DIX, JE REPETE, DIX - de plus que maintenant!"
"Les Weasley en auront pour leur argent?" suggéra timidement Harry.
"Quel argent! les Weasley n'en ont pas!" Draco avait l'air sur le point d'hyperventiler, ce qui empêcha Harry de le contredire.
"Tu ne veux pas une famille nombreuse?" demanda-t-il. "Avec plein d'enfants?"
L'ex-serpentard sembla se calmer un peu à cet argument. Il savait qu'Harry avait toujours voulu un foyer, préférablement rempli de rires d'enfants. "Mais douze! Quand quelqu'un demandera, 'Combien d'enfants avez-vous?' on pourra répondre, 'Oh seulement une douzaine.' UNE DOUZAINE!" répéta-t-il hystériquement.
"Cela aurait pu être pire," ajouta Harry, "Ca aurait pu être deux douzaines."
Draco faillit s'évanouir. "Merlin, dis-moi que tu plaisantes," supplia-t-il faiblement. "Je devrais passer le reste de ma vie enceint!"
"On pourrai essayer des jumeaux?" suggéra Harry.
En voilà une idée.
"Ou des triplés - comme Remus?"
Draco grogna. "Je suis délicat," contra-t-il. "Je peux pas porter trois bébés en même temps."
"Mais on les aura tous, hein?" demanda Harry plein d'espoir.
Les yeux de Draco s'étrécirent suspicieusement. "C'est une prédiction, n'est-ce pas?" répliqua-t-il. "Tu n'essayes pas de me pièger, n'est-ce pas?"
"Non, je te dis la vérité," lui dit doucement son mari, déposant un baiser sur le sourcil du blond. "Même si ton sort de Vérité Absolue ne marche pas - c'est comme l'Imperius - je ne mens pas."
Draco se laissa aller dans l'embrace de sa moitié. Après tout. Douze enfants. 'C'est pas tant que ça.' Il essaya de se convaincre. Ils pourront former deux équipes de Quidditch.
Tandis qu'il sombrait lentement dans le sommeil, un sourire se dessinait sur ses lèvres, alors qu'il pensait à tous les efforts physiques qu'ils devront faire de façon à concevoir tous ces enfants. Et bien. Au moins une chose à attendre avec impatience.
Fin
(1) "Help yourself to my lips" est une phrase qui fait partie de la chanson "Help Yourself" ( Sers-toi ) de Tom Jones, qui littéralement veut dire : Sers-toi à mes lèvres.