Titre : Le temps d'un automne
Auteur : Shali Maxwell
Base : Gundam Wing
Genre : SAP, Shônen-ai, death AU, …
Couple : 1x2
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ce sont la propriété de la Sunrise, sauf dans cette histoire.
Note : Cette fic est tiré d'un film du même nom « Le temps d'un automne », il est trop beau et très émouvant.
J'adresse un merci pour leurs reviews à: Kyu; Echizen D Luffy; crystal d'avalon; ElangelCaido; Mayu-chibichan; onarluca; Nemesis.drake; trichou; Catirella; didilove37; Ryukai-MJ; Sailor Sayuri; Ipikou.
Babou : Et oui, pauvre Duo…. La suite promet d'être triste….. Heero pourra-t-il l'aider grâce à son père? Là, je ne dirais rien, tu verras par toi-même ce qui se passera…… Merci pour ta review, bisous.
Yamayo : Et oui, maintenant on comprend mieux pourquoi Duo ne voulait pas que Heero tombe amoureux de lui… Enfin bref…. La suite est juste dessous et j'espère qu'elle te plaira. Bisous.
Kyrikha : Salut et merci pour ta review. J'espère que tu aimeras la suite. Bisous.
polaris : Et oui, cette histoire est triste…… J'espère que tu ne pleureras pas trop, lol. Merci pour ton commentaire. Bisous et bonne lecture.
SOSO01 : Coucou et merci pour ta review. Je suis contente de voir que tu aimes autant cette histoire, et oui, je fais de la pub pour le film, lol parce que ça donne envie de le voir J'espère que le chapitre suivant te plaira autant que le précédent. Bisous et bonne lecture.
Le temps d'un automne
Chapitre 12 : La cérémonie
Cela faisait maintenant une semaine que Duo était hospitalisé. La nouvelle avait fait le tour du lycée en un rien de temps, et à présent, tout le monde était au courant que le fils du révérend Maxwell était condamné. Tous les soirs, après ses cours, Heero venait trouver Duo pour lui tenir compagnie, mais ce dernier était souvent très affaibli par les traitements que lui infligeaient les médecins.
Ce matin-là, Heero se trouvait sur sa terrasse, regardant devant lui, sans vraiment le voir, le paysage. Il fut sortit de ses pensées par l'arrivée de Relena. La jeune fille s'approcha presque timidement de lui et lui tendit quelques photos.
« - Je voulais te donner ça. Ce sont les photos de la pièce de théâtre de fin d'année. »
« - Merci. »
Relena sembla hésiter un moment, puis regardant Heero dans les yeux, elle dit :
« - Je voulais m'excuser pour les affiches. »
« - Ce n'est pas grave. C'est déjà oublié. »
Elle fit alors demi-tour, mais au moment de s'éloigner, elle se retourna une dernière fois vers le japonais.
« - Je pense que tu es la bonne personne pour Duo. C'est comme si il t'avait choisi. »
« - C'est vrai. » Acquiesça Heero avec un petit sourire. « Mais je n'arrive pas à voir ce qu'il voit en moi. »
« - Moi je le vois. » Fit Relena, puis elle s'approcha de lui et lui déposa un rapide baiser sur la joue, avant de partir définitivement.
Heero la regarda s'éloigner, et consulta sa montre. Il était temps pour lui de se rendre à l'hôpital. Quand il entra dans la chambre de son petit-ami, ce dernier était profondément endormit. Le Japonais s'installa alors silencieusement sur le fauteuil près du lit, et prit un magasine qui était sur la table et entreprit de le feuilleter. Ce ne fut que vingt minutes plus tard que Duo s'éveilla calmement, sentant une présence à ses côtés, il tourna la tête vers le fauteuil et découvrit Heero, plongé dans sa lecture. Ce dernier mit quelques minutes avant de se rendre compte que le natté le fixait.
« - Comment te sens-tu ? » Interrogea le japonais en se levant pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres, puis il s'assit sur le lit, à côté de lui.
« - Un peu fatigué, mais je vais bien. »
« - Tant mieux alors. » Fit Heero avec un petit sourire.
« - J'ai quelque chose pour toi. » S'exclama alors Duo.
Le natté se pencha vers la table de nuit près de son lit, et tendit ensuite au japonais un livre assez épais et à la couverture en tissu . Il lança un regard soupçonneux à Duo qui lui fit un petit sourire amusé.
« - Rassure-toi, ce n'est pas une bible. Ma mère recopiait dedans des passages de ses livres préférés, ainsi que des citations célèbres. » Expliqua alors le natté.
« - On va les lire ensemble, alors. » Fit Heero en ouvrant le livre sur une page marquée d'un marque-page en tissu. « Qu'est-ce qu'un ami ? Une âme unique dans deux corps. Aristote. » Lut-il.
Duo lui prit alors le livre des mains et alla à une page précise avant de le lui rendre.
« - Celle-là. » Dit-il en lui montrant un passage.
« - Trouvez votre vrai moi et assumez-vous. Dolly Parton. L'amour est toujours patient, jamais jaloux. L'amour n'est jamais vantard ou vaniteux. Il n'est jamais violent ou égoïste… »
« - Il ne s'en prend à personne comme il n'en veut à personne. » Le coupa alors Duo, récitant la phrase qu'il connaissait par cœur. « Tu sais ce que je me suis dit ? »
« - Non, quoi ? »
« - Peut-être que Dieu a des projets pour moi encore plus grands que les miens. Et que tu m'as été envoyé parce que je suis malade, pour m'aider dans cette épreuve. Tu es mon ange. » Fit Duo avec un petit sourire, ce qui émut fortement Heero.
Ils passèrent le reste de la journée à parler de tout et de rien, se câlinant et s'embrassant longuement, puis vint l'heure pour le japonais de partir, promettant au natté de revenir très vite.
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Le lendemain à la même heure, Heero arriva devant la chambre de Duo, alors que ce dernier en sortait, assis dans un fauteuil roulant poussé par un infirmier. Aussitôt, le japonais s'alarma.
« - Que se passe-t-il ? »
« - Heero, je rentre chez moi. Remercie ton père pour moi. »
Heero fronça les sourcils à ses paroles et se tourna vers le révérend qui sortait à son tour de la chambre, portant le sac de vêtement de Duo.
« - Qu'est-ce que ça veut dire ? » Questionna le jeune homme.
« - Ton père a essayé de te joindre pour te prévenir. Il va payer pour les soins à domicile. »
Heero se figea sur place, n'en croyant pas ses oreilles. Il n'aurait jamais imaginé que son père ferait une chose pareille pour lui…. Sortant de sa torpeur, il rejoignit Duo et son père et il passa la journée chez son petit-ami, à l'aider à s'installer tranquillement dans sa chambre et rester à ses côtés. Cependant, quand le soir il le quitta, il ne prit pas la route de chez lui, mais se rendit chez son père. Il mit presque deux heures pour arriver devant chez lui, et quand il sonna, Odin vint lui ouvrir, s'attendant à sa venue. Le père et le fils se fixèrent en silence, puis Heero amorça le premier geste vers son père. Odin le reçut dans ses bras et le serra contre lui, tandis que le japonais n'arrivait plus à retenir ses larmes.
« - Merci. » Murmura-t-il entre deux sanglots. « Pardon ! » Rajouta-t-il ensuite, faisant référence à son attitude de ces dernières années.
Odin ne répondit rien, ne dit rien, il se contenta de sourire et de resserrer son étreinte sur son fils, pour le réconforter et lui donner la force de faire face à la maladie.
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Chez Duo, quelques jours plus tard.
Depuis que Duo était sorti de l'hôpital, Heero faisait tout pour tenir sa promesse qu'il s'était faite, réaliser les rêves de Duo. En ce moment, il était devant la maison de son amour et déchargeait de son coffre les matériaux dont il aurait besoin pour finir de construire le télescope quand il entendit une voiture se garait derrière lui. Il se retourna et fut très étonné de voir Wufei en sortir. Heero se tendit, prêt à la confrontation mais Wufei détendit l'atmosphère en déclarant :
« - Trowa est venu me parler, et il m'a aidé à comprendre. »
« - … »
« - Je n'ai pas était l'ami exemplaire ces derniers temps. Je ne voyais pas qu'il te rendait heureux. Je m'excuse pour mon attitude. »
« - … »
Wufei ne se laissa pas démonter par le silence du japonais et désigna du menton les pièces entassait par terre.
« - Je peux t'aider ? »
« - Oui. » Fit alors Heero avec un petit sourire.
Les deux amis travaillèrent de longues heures ensemble, avant que Wufei ne parte à la fin de la journée. Heero quant à lui, resta encore, et en cet instant, il était encore dans le jardin de Duo et la nuit était déjà tombée, mais le japonais ne se laissait pas démotivé par le manque de lumière et s'éclairait à l'aide d'une lampe électrique. Il était penché sur des plaques en pvc souple et faisait quelques tracé pour une découpe précise, afin d'en faire les parois du futur télescope. Le révérend l'observa un instant derrière sa fenêtre de la cuisine, puis se tourna vers la cafetière de café et remplit une tasse, attrapa une lanterne électrique et sortit dehors.
« - Heero. » Appela-t-il en arrivant près de lui.
Heero se tourna vers lui et déclara avant que le révérend ne lui demande de rentrer chez lui pour se reposer :
« - Je dois finir ça ce soir. »
Mais le révérend lui fit un petit sourire compréhensif et à la grande stupéfaction du japonais, il lui tendit une tasse de café fumante.
« - Tiens, il est chaud. »
« - Merci. » Heero prit la tasse et en but une gorgée, laissant le liquide brûlant le réchauffer. Puis se tournant vers le révérend, il demanda : « J'ai terminé la bascule. Duo a commandé les miroirs ? »
« - Oui, ils sont là-bas. » Fit le révérend en se dirigeant vers le cabanon du jardin ou se trouvait divers outils, Heero sur les talons. « - Et pour le faire pivoter, tu vas t'y prendre comment ? »
« - Je vais utiliser une vielle platine. »
Le révérend hocha la tête, trouvant l'idée bonne, puis il demanda une nouvelle fois :
« - Tu crois que se sera prêt pour demain soir ? »
« - Oui. » Répondit Heero d'une voix déterminée.
Une fois en possession des miroirs, Heero se remit au travail, et passa toute la nuit à construire le télescope. Peu avant les premières lueurs de l'aube, il fut fier de voir son travail terminé.
Et le soir même, ils se trouvaient sur le balcon de la maison de Duo, à attendre le passage de la comète Hyatukate. Le natté regarda le télescope d'un air émerveillé puis se tourna pour embrasser tendrement Heero.
« - Merci. Il est magnifique. »
« - C'est normal. Ça devrait être l'heure, regarde. »
Duo se pencha sur le télescope, le régla, puis attendit en scrutant le ciel attentivement, puis enfin, la comète passa, laissant derrière elle une traînée illuminée.
« - La voilà ! » S'exclama le natté. « Viens ici, regarde ! Vite ! »
Duo fit un pas de côté et laissa Heero se pencher à son tour sur le télescope avant que la comète ne quitte leur champ de vision.
« - C'est super. »
Il se redressa et alla s'asseoir sur la balancelle, suivi par Duo. Ce dernier se calfeutra confortablement contre le japonais qui l'entoura d'un bras protecteur. Ils restèrent un long moment silencieux, profitant de la présence de l'autre. Puis, Heero demanda d'une voix douce :
« - Tu m'aimes ? »
« - Oui. » Répondit Duo sans hésiter.
« - Alors, est-ce que tu veux faire quelques chose pour moi ? » Fit alors Heero en se tournant vers son petit-ami, le regardant dans les yeux.
« - Tout ce que tu voudras. »
Heero lui prit alors la main gauche, puis le regardant dans les yeux.
« - Tu veux bien m'épouser ? »
Duo le regardant un instant choqué, la bouche entrouverte. Puis il secoua la tête de gauche à droite, un rire nerveux aux lèvres.
« - Mais on ne peut pas. Nous sommes deux hommes. »
« - Ton père le voudra, il nous bénira. Rien qu'une cérémonie entre nous, dans l'église où ta mère a grandi et s'est mariée. Je veux que tu réalise le numéro un de ta liste, même si le mariage n'est pas valide. »
« - Tu es fou. » Murmura Duo en se jetant à son cou, les larmes aux yeux.
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Une semaine plus tard, dans l'intimité de l'église
Le révérend Maxwell se tenait devant son fils et Heero, un petit sourire aux lèvres. À leurs côtés, le père et la mère d'Heero, ainsi que Trowa et Wufei. Voulant rendre un hommage à sa défunte femme et mère de Duo en ce jour particulier, le révérend incorpora alors dans son discours une phrase qu'Hélène Maxwell adorait par-dessus tout, pour le plus grand plaisir de Duo.
« - L'amour est toujours patient et généreux. L'amour est toujours patient, jamais jaloux. L'amour n'est jamais vantard ou vaniteux. Il n'est jamais violent ou égoïste, il ne s'en prend à personne comme il n'en veut à personne. L'amour ne prend aucun plaisir dans le pêché des autres, mais s'épanouit dans la vérité. Il est toujours prêt à pardonner, à faire confiance, à espérer et à endurer, quoi qu'il arrive. »
Il se tourna alors vers Heero et prononça les vœux que le Japonais se fit un plaisir de répéter.
« - Moi, Heero Yuy, je jure solennellement de prendre Duo Maxwell comme époux, de l'honorer et de le chérir tous les jours de ma vie. » Et il lui passa une alliance au doigt gauche.
Ce fut ensuite au tour de Duo de prononcer ses vœux.
« - Moi, Duo Maxwell, je jure solennellement de prendre Heero Yuy comme époux. De le chérir et de l'honorer tous les jours de ma vie. »
Puis le natté passa à son tour un anneau à l'annulaire gauche du japonais. Prouvant ainsi leurs vœux et leurs appartenances à l'autre, et s'embrassèrent pour sceller leur amour.
À suivre…..
Et voilà, plus qu'un chapitre avant la fin. Un petit épilogue qui est court et qui est le point de vue de Heero. J'espère que vous avez aimé. Bisous
